Ils ont bu du champagne, chanté, dansé sur le cadavre encore chaud de Jean-Marie Le Pen. Des centaines de personnes se sont réunies hier à travers la France à Paris, Lyon, Nantes, Marseille ou encore Strasbourg. Sans aucune dignité, ni respect, ils chantaient "Il est mort ! Il est mort !".
« Ce sale raciste est mort », disait à Paris une pancarte brandie dans la foule de quelques centaines de personnes qui s’est formée en début de soirée place de la République, et où flottaient quelques drapeaux du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).
« La jeunesse emmerde le Front national », scandaient des participants, dont certains étaient montés sur la statue centrale, alors que d’autres lançaient des slogans antifascistes, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).
À Paris, une foule de quelques centaines de personnes s’est formée en début de soirée place de la République. « La jeunesse emmerde le Front national », scandent des participants dont certains étaient montés sur la statue centrale, alors que d’autres lançaient des slogans antifascistes.
A Lyon, jusqu’à 600 personnes, selon la préfecture, se sont réunies vers 19 heures dans le centre-ville à l’appel de l’ultragauche, afin de « faire la fête » après la mort de Jean-Marie Le Pen, comme le dit l’appel lancé sur le compte Rebellyon, sur X.
A Marseille, où entre 200 à 300 personnes se sont retrouvées sur le Vieux-Port selon des journalistes de l’AFP sur place, l’ambiance était aussi festive, entre bouteilles de champagne, petits chapeaux de fête et cette pancarte : « Enfin ». « C’est la mort d’un personnage qu’on déteste, parce qu’il était misogyne, raciste, négationniste, antisémite et tout ça. Il faut célébrer quand les personnages aussi haineux meurent », a expliqué à l’AFP Louise Delporte, une étudiante en sciences politiques de 20 ans.
« Ce sale raciste est mort », disait à Paris une pancarte brandie dans la foule de quelques centaines de personnes qui s’est formée en début de soirée place de la République, et où flottaient quelques drapeaux du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).
« La jeunesse emmerde le Front national », scandaient des participants, dont certains étaient montés sur la statue centrale, alors que d’autres lançaient des slogans antifascistes, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).
À Paris, une foule de quelques centaines de personnes s’est formée en début de soirée place de la République. « La jeunesse emmerde le Front national », scandent des participants dont certains étaient montés sur la statue centrale, alors que d’autres lançaient des slogans antifascistes.
A Lyon, jusqu’à 600 personnes, selon la préfecture, se sont réunies vers 19 heures dans le centre-ville à l’appel de l’ultragauche, afin de « faire la fête » après la mort de Jean-Marie Le Pen, comme le dit l’appel lancé sur le compte Rebellyon, sur X.
A Marseille, où entre 200 à 300 personnes se sont retrouvées sur le Vieux-Port selon des journalistes de l’AFP sur place, l’ambiance était aussi festive, entre bouteilles de champagne, petits chapeaux de fête et cette pancarte : « Enfin ». « C’est la mort d’un personnage qu’on déteste, parce qu’il était misogyne, raciste, négationniste, antisémite et tout ça. Il faut célébrer quand les personnages aussi haineux meurent », a expliqué à l’AFP Louise Delporte, une étudiante en sciences politiques de 20 ans.
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00:00Ils étaient des milliers à s'être rassemblés place de la république pour célébrer le
00:06décès de Jean-Marie Le Pen, un homme politique décrié de par ses positions et ses actions
00:12passées.
00:13Nombreux français ont tenu à marquer le coup, champagne, confettis et même slogans,
00:24dont certains visent directement Marine Le Pen, d'autres sont pro-algériens, une exaltation
00:36qui s'est aussi entendue à Marseille, où de nombreux français se sont réunis en musique
00:45sur le vieux port.
00:46Il y avait également des slogans pro-Algérie, des rassemblements qui ont provoqué la colère
00:58de Bruno Retailleau qui réagit sur X, rien, absolument rien ne justifie qu'on danse sur
01:03un cadavre.
01:04La mort d'un homme fut-il un adversaire politique ne devrait inspirer que de la retenue et de
01:08la dignité, ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses.