Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est dit "scandalisé par la manifestation à Paris" place du Panthéon, où un rassemblement s'est tenu vendredi soir à l'appel d'un groupe d'ultradroite, en hommage au jeune Thomas tué lors d'une fête de village dans la Drôme.
"Je suis scandalisé par la manifestation à Paris.Le préfet de Police sur mon instruction l'avait interdite, la justice l'a autorisée », a réagi le ministre de l'Intérieur à l'Assemblée, à la toute fin de l'examen en commission du projet de loi immigration.
Plusieurs centaines de personnes étaient présentes selon l’association Les Natifs, à l’origine du rassemblement. Outre des prises de parole, les manifestants ont scandé des slogans tels que « justice pour Thomas », ce jeune de 16 ans mortellement agressé à Romans-sur-Isère, et « Français, réveille-toi, tu es ici chez toi », sous haute surveillance policière, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).
Parmi les manifestants était présent Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen et ancien membre du Front national (FN, ex-RN).Interrogé par l’AFP, le porte-parole des Natifs, Antoine, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, a assuré que le but de la manifestation était « de rassembler les personnes qui ont été choquées » par la mort de Thomas « et dénoncer le laxisme juridique » qui ne permet pas de « dissuader les agresseurs de recommencer ».
Une note du renseignement, datant du début de la semaine, alertait sur une mobilisation inédite des groupes d’extrême droite et d’ultradroite, deux semaines après la mort de Thomas. Ces dernières semaines, des rassemblements similaires avaient abouti à des heurts, des blessés et des interpellations à Romans-sur-Isère (Drôme) et à Lyon.
"Je suis scandalisé par la manifestation à Paris.Le préfet de Police sur mon instruction l'avait interdite, la justice l'a autorisée », a réagi le ministre de l'Intérieur à l'Assemblée, à la toute fin de l'examen en commission du projet de loi immigration.
Plusieurs centaines de personnes étaient présentes selon l’association Les Natifs, à l’origine du rassemblement. Outre des prises de parole, les manifestants ont scandé des slogans tels que « justice pour Thomas », ce jeune de 16 ans mortellement agressé à Romans-sur-Isère, et « Français, réveille-toi, tu es ici chez toi », sous haute surveillance policière, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).
Parmi les manifestants était présent Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen et ancien membre du Front national (FN, ex-RN).Interrogé par l’AFP, le porte-parole des Natifs, Antoine, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, a assuré que le but de la manifestation était « de rassembler les personnes qui ont été choquées » par la mort de Thomas « et dénoncer le laxisme juridique » qui ne permet pas de « dissuader les agresseurs de recommencer ».
Une note du renseignement, datant du début de la semaine, alertait sur une mobilisation inédite des groupes d’extrême droite et d’ultradroite, deux semaines après la mort de Thomas. Ces dernières semaines, des rassemblements similaires avaient abouti à des heurts, des blessés et des interpellations à Romans-sur-Isère (Drôme) et à Lyon.
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00:00 Ils étaient environ 200 hier soir.
00:04 Ces manifestants se sont réunis place du Panthéon à Paris
00:07 pour rendre hommage au jeune Thomas et appeler au réveil identitaire.
00:11 Initialement interdit par un arrêté préfectoral,
00:14 le rassemblement a finalement été autorisé in extremis par le tribunal administratif.
00:18 Dans la soirée, Gérald Darmanin s'est dit scandalisé
00:21 et a rappelé son opposition à la tenue de cet événement.
00:24 Plusieurs appels à manifester ont été lancés un peu partout en France.
00:27 Aujourd'hui, deux mobilisations étaient prévues dans la Drôme.
00:30 Le préfet a décidé de les interdire.
00:32 Le parcours de la première devait s'étendre de la préfecture jusqu'au palais de justice de Valence.
00:36 La préfecture de la Drôme estimait que la présence d'éléments d'ultra droite
00:39 présageait des actions agressives et des démonstrations de force.
00:43 La seconde mobilisation devait partir de Valence et prendre la direction de Crépole.
00:47 Plusieurs arrêtés effectifs depuis hier et jusqu'à lundi
00:50 interdisent le port et le transport d'armes, la vente de mortiers d'artifices,
00:53 pétards et fusées ou encore le transport de produits chimiques explosifs sur le département.
00:58 Tous rassemblements sur les communes de Valence et Romand-sur-Isère sont pour le moment interdits.
01:02 La préfecture ne l'a pas précisé mais a inclus probablement dans ses interdictions
01:06 la manifestation prévue aujourd'hui par les habitants du quartier de la Monnaie.