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00:00mon sentiment profond c'est que cette marche c'est la marche de la honte, la marche de la honte pour la gauche
00:04parce que c'est la marche de l'affirmation de l'antisémitisme au final décomplexé de l'extrême gauche
00:13parce que cette manifestation, cette marche, c'est la marche pour l'antisémitisme, on le verra malheureusement d'ailleurs, pour le racisme anti-blanc
00:22pour la haine de la France
00:24c'est une manifestation
00:26de l'anti-france en réalité, et la vraie manifestation, la vraie marche contre l'antisémitisme et le racisme
00:34j'ai participé, c'était en novembre 2023, j'étais aux côtés de Jordan Bardella et de Marine Le Pen, il n'y avait non seulement évidemment pas l'extrême gauche
00:44et tant mieux
00:45il n'y avait même pas le président de la république et ça c'est choquant
00:49et je me souviens des
00:53ils étaient adressés à Marine et à Jordan, des bravo à vous, des on compte sur vous, des vous êtes notre dernier espoir avant l'aliyah
01:00voilà c'était à cette marche qu'il fallait être
01:03et cette marche aujourd'hui j'ai envie de vous dire c'est tout son contraire
01:07alors c'est vrai qu'on a senti malgré tout Franck Alizio, certains élèphistes un peu gênés aux entournures, je pense évidemment à cette affiche
01:14évidemment de notre collègue ici à Europe 1, Cyril Hanouna, pas Jean-Luc Mélenchon, lui était même plutôt dans la surenchère
01:20est-ce qu'il a franchi encore un nouveau cap ?
01:23oui c'est vraiment le comment dire, on hésite toujours entre
01:27deux peurs, c'est à dire celle qui pense vraiment ce qu'il dit et l'idée qu'il ferait du cynisme politique
01:33avec ça et puis ça s'est pas arrêté, enfin ces affiches étaient scandaleuses
01:37tout le monde, en tout cas nous avons été beaucoup à les dénoncer mais ça ne s'est pas arrêté là
01:44il y a l'affiche de la CGT qui mélange joyeusement le maréchal Pétain avec
01:50monsieur Bolloré, monsieur Hanouna, madame Marie-Nopelle,
01:55Jordan Bardella, bon je veux dire ça aussi ça déshonore la CGT, je rappelle à la CGT un petit bout de son passé
02:03un certain René Belin
02:05était l'un des pontes de la CGT en 1939, en 1940 le même René Belin était ministre du travail du maréchal Pétain
02:13voilà donc bon il faudrait arrêter
02:17les provocations parce que ce ne sont que des provocations
02:21de l'extrême gauche et d'une certaine gauche qui est malheureusement étalée
02:25et on peut s'interroger également sur la présence du parti socialiste par exemple
02:27mais évidemment parce qu'au final la gauche, c'est pour ça que je dis c'est la marche de la honte
02:31pour la gauche parce que cette gauche qui va finir par y participer, à part dire qu'elle n'y participerait pas
02:37enfin je veux dire jusqu'où la gauche va-t-être
02:40l'otage
02:41de cette extrême gauche
02:44avec qui elle est pour gagner des élections, pour faire ce qu'elle a fait au dernier moment à arracher
02:50la victoire au rassemblement national
02:53en se compromettant de manière scandaleuse