Départ de la marche contre l'antisémitisme du 12 novembre 2023 à Paris

Transcript

00:00 Et le cortège s'élance, là, Pascal Perrineau, sur ces images.

00:03 Ce sont des images beaucoup plus rassurantes.

00:05 D'un pas assez assuré, assez rapide.

00:08 Avec des gens qui se hissent là, à la hauteur de l'événement,

00:12 et non pas ceux qui cherchent à le faire rétrograder.

00:16 Oui, on voit donc la Première Ministre Elisabeth Borne,

00:19 qui est au milieu, avec Gérard Larcher, Yael Broun-Pivet, Nicolas Sarkozy,

00:26 François Hollande, Yannick Tanarfi.

00:28 On voit Laurent Fabius, me semble-t-il.

00:31 Voilà, donc là, on se trouve tout juste devant l'Assemblée nationale,

00:37 direction le boulevard Saint-Germain.

00:39 Voilà le trajet que va emprunter cette marche pour rejoindre le Sénat.

00:47 Ces deux institutions de la République qui se sont manifestées ensemble,

00:52 de façon totalement inédite.

00:54 Oui, il a du sens aussi ce trajet, Pascal Perrineau.

00:57 Les deux institutions qui veulent se rejoindre,

00:59 on ne passe pas par la place de la République,

01:01 on ne passe pas par les passages habituels des autres manifestations,

01:03 la place de la Nation.

01:04 C'est une première, en effet, une manifestation qui fait le lien

01:09 entre les deux assemblées représentatives qui incarnent la République française,

01:17 l'Assemblée nationale et le Sénat, le peuple et les territoires.

01:21 Il y a là quelque chose de symboliquement très fort.

01:23 Les représentants du peuple finalement qui se trouvent mobilisés.

01:26 Avec une volonté de ne pas mettre les chefs de parti

01:28 pour ne pas trop politiser les manifestations,

01:31 malgré la polémique qu'on a eue.

01:33 De respecter l'esprit originel du texte qui était,

01:35 comme l'ont rappelé d'ailleurs les deux présidents,

01:38 présidentes de l'Assemblée et du Sénat,

01:40 qui était un appel en effet aux citoyens.

01:43 Il s'agit d'une marche citoyenne.

01:44 Une marche citoyenne et pas un meeting politique.

01:47 Il ne s'agit pas en effet de défiler derrière des calicots de partis.