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La fois où il s'est retrouvé en couverture avec Johnny, ses moments de dépression, son amitié avec Jean-Paul Belmondo ou encore l'animateur qu'il n'avait pas trouvé de sympathique, Antoine Duléry a refait sa télé ce samedi 22 mars 2025 avec Eric Dussart et Jade !

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Transcription
00:00Vous dites de Johnny Hallyday qu'il oubliait complètement qu'il était Johnny dans la vraie vie.
00:04Oui, presque, il oubliait qu'il était Johnny.
00:06Moi je suis allé pisser un jour comme ça en rentrée d'un film et puis on était en bagnole, il fumait,
00:11il y avait les chauffeurs, moi j'étais à l'arrière, je me disais putain j'ai envie de pisser, pas toi ?
00:14Je dis si.
00:15Arrêtez-vous à la prochaine station de service.
00:17Alors on est allé pisser comme tous les humains.
00:20Et là j'ai vu ce que je n'avais jamais vu, les mecs qui pissaient à côté de nous,
00:24qui ont pissé sur ces pompes.
00:26Ils voyaient Johnny Hallyday.
00:27Ils étaient subjugués.
00:28Les gens qui bouffaient leur sandwich, d'un coup, ils voyaient Johnny arriver.
00:31Et je crois qu'il avait oublié qu'il était Johnny.
00:33Il avait oublié que ça allait être une petite émeute.
00:37Non mais on peut imaginer la surprise des gens, évidemment, quand lui débarquait dans la vraie vie.
00:41Il n'avait pas constaté.
00:42Mais il oubliait.
00:42Et d'un sens, tant mieux parce que ça n'aurait pas été vivable pour lui.
00:44Oui, oui, c'était déjà pas vivable parce qu'il ne pouvait pas mettre un pied dehors.
00:47Mais moi, je me souviens sur son bateau, à un moment donné, j'étais à l'arrière,
00:50en train de prendre le soleil sur les matelas comme on fait toujours.
00:52On était un peu au large, on avait mouillé au large.
00:54Enfin, on voyait les côtes quand même.
00:55Les côtes n'étaient pas si loin.
00:57Il passe devant moi, il me fait « putain, tu sais que t'es belle toi, tu sais que t'es bonne ».
01:00Et il me prend les deux jambes comme ça, vous voyez, genre, hein, je vous passe le détail.
01:03Comme si, voilà, nous allions faire la mûre.
01:05Une petite activité technique.
01:07Alors en décollant, il me fait « tu sais que t'es bonne toi », etc.
01:09Il avait oublié qu'il y avait des mecs en face et qui ont pris la photo.
01:12Les paparazzis.
01:13Ben, le lendemain, on faisait la couverture de Voici.
01:15Sa nouvelle histoire d'amour.
01:16Johnny avec les deux jambes.
01:19Alors, on voyait pas ma tête.
01:20Ils avaient dit que c'était les jambes de qui ?
01:21Ah, mais ils ont pas dit.
01:22Mais ils ont dit Johnny, prêt en flagrant délit.
01:24Tout ce qu'on sait, c'est qu'il chose du 44.
01:26C'est vrai, c'était moi.
01:27Donc vous n'avez pas les jambes poilues, parce qu'ils ont pensé que c'était une femme.
01:29Oui, j'avais.
01:29Non, parce qu'il jouait, il faisait exprès de foutre la merde.
01:31Si j'ai les jambes, enfin, poilues, comme ça.
01:33Depuis sa disparition, vous êtes resté proche de Laetitia et de leurs deux filles.
01:37Alors, on se voit peu parce qu'elle fait sa vie et je fais la mienne, nous faisons.
01:40Mais on est resté en très bons termes, bien sûr.
01:43De temps en temps, on s'envoie des textos.
01:44Je vois pas beaucoup, mais quand il y a eu l'exposition, elle m'a invité.
01:47A chaque fois qu'il y a des trucs importants, elle, elle pense à ma femme et à moi très gentiment.
01:51Et de temps en temps, on se laisse des petits textos.
01:53Mais c'est vrai qu'on ne se voit plus comme du temps de Johnny.
01:55Moi, j'étais évidemment...
01:57Je m'entendais très bien avec Laetitia.
01:59Mais bon, c'était surtout mon pote.
02:01C'était Jojo.
02:02On dit que vous avez eu un fou rire avec votre ami Johnny Hallyday.
02:06À cause ou plutôt grâce à Fabrice Luchini.
02:09Bien sûr, bien sûr.
02:10Grâce à cet extraordinaire.
02:11Oui, oui, parce que Fabrice a mis beaucoup de temps à accepter de faire le film Jean-Philippe.
02:14Et donc, Johnny était un peu emmerdé parce que Fabrice hésitait à donner son accord.
02:20Ce qui énervait un peu Johnny.
02:22Et un jour, j'étais chez Johnny.
02:23On prenait un petit café chez lui à Mare de la Coquette.
02:25Il faisait très beau dehors.
02:26Puis bon, parce que moi, on l'appelle au téléphone.
02:28Il rentre chez lui.
02:29Il ressort dans le jardin et il me rejoint.
02:31Il me dit, dis-moi Antoine, Fabrice a appelé.
02:33Enfin, j'espère pour me donner sa réponse pour le film, bonne ou mauvaise.
02:38Et je ne l'ai pas pris au téléphone.
02:40Mais je lui ai dit, pourquoi tu ne l'as pas pris au téléphone ?
02:42Parce que ma gouvernante qui ne parle pas très bien le français, elle m'a dit,
02:44Monsieur, c'est Fabrice Luchini.
02:48Petite inversion de lettre, ça change tout.
02:49Et moi, je ne connais pas de Luchini qui s'appelle Fabrice.
02:53Donc, c'est une histoire vraie.
02:54Et ce qui s'est passé, bon, je la résume.
02:57Ça a fait marrer Fabrice Luchini quand il a appris cette histoire.
03:01Je la résume.
03:02Ce qui s'est passé, c'est que celle qui s'occupait la gouvernante,
03:05il y a un monsieur qui demande Monsieur, c'est Monsieur Fabrice Luchini.
03:10Donc, Laetitia a demandé à Johnny, tu connais un Luchini qui s'appelle Fabrice ?
03:13Il a fait non.
03:14Et l'autre, il a rappelé 20 fois.
03:16Je suis Fabrice Luchini.
03:17Ça a dû l'énerver.
03:18Non, non, Monsieur, vous ne le connaissez pas.
03:20Et finalement, évidemment, après, Johnny l'a pris.
03:22Mais qu'est-ce qu'on s'est marré.
03:23Vous étiez le premier fan de Jean-Paul Belmondo avant de devenir son ami.
03:27Mais est-ce que vous arriviez à être complètement naturel avec lui,
03:30avec Jean-Paul Belmondo, malgré votre admiration ?
03:32Ou il y avait toujours une petite distance, un petit truc quand même ?
03:35Non, vraiment, on était vraiment très proches.
03:39Je déconnais vraiment avec lui.
03:40Je pouvais lui dire, tu sais, Jean-Paul, si tu m'avais écouté,
03:42tu aurais fait une autre carrière.
03:43Des trucs comme ça, je le faisais.
03:45Mais je l'ai toujours fait sans familiarité.
03:47Vous voyez, tous ces gens, que ce soit Aznavour, Johnny,
03:53desquels j'étais très proche, comme Jean-Paul,
03:56je n'ai jamais été familier, je crois.
03:57Mais copains, oui, copains, vraiment.
03:59Et Jean-Paul, bon, il m'a invité plusieurs fois à passer des vacances avec lui, etc.
04:02Oui, il y avait quand même, mais je n'oubliais jamais que c'était Jean-Paul.
04:05Jean-Paul Belmondo, ça le faisait marrer quand vous l'imitiez devant lui ?
04:08Il adorait.
04:08Alors, ce n'est pas celui que j'imitais le plus, mais il adorait.
04:11Le spectacle que j'ai fait auparavant,
04:12donc Antoine Dulleri fait son cinéma où j'imitais,
04:14où je rendais hommage à tous ces acteurs à travers des imitations,
04:17et notamment à Jean-Paul.
04:18Jean-Paul était fan de ce spectacle.
04:20Il est venu le voir quatre fois.
04:22Donc évidemment, à un moment donné, je le fais et il aimait beaucoup ça, oui.
04:24Et quelle tête il avait faite lorsque vous étiez lancé dans une imitation à l'Elysée
04:28alors que lui, il vous avait invité le jour où il recevait la Légion d'honneur.
04:32Je crois que ce jour-là, vous vous êtes dit, tiens, j'ai une super scène,
04:35je vais en profiter pour faire une petite imitation auprès d'Emmanuel Macron,
04:37dont celle de Nicolas Sarkozy.
04:39Dont celle de Nicolas Sarkozy.
04:40J'ai fait, notamment, j'ai dit, quand la première fois que je suis allé,
04:43j'ai visité l'Elysée,
04:45quand j'ai été invité à dîner, Brigitte Macron nous a fait visiter l'Elysée.
04:49Et là, j'ai dit, la première chose que je lui ai dit,
04:51c'était mieux décorer avec moi.
04:53Ça l'a fait marrer.
04:54Donc, j'ai effectivement déclenché toutes ces imitations.
04:56Les gardes du corps me regardaient un peu comme ça,
04:58parce que je prenais le Président comme ça, par l'épaule.
05:00Enfin, c'était un problème.
05:01Jean-Paul était mort de rire.
05:01Vous n'étiez pas intimidé, vous ?
05:02Non, pas du tout.
05:03Alors que je suis un grand timide.
05:04Mais dans ces moments-là, je ne le suis pas.
05:05Mais je l'avais déjà rencontré, le Président.
05:07Et j'ai fait toutes mes imitations.
05:08Et alors, Jean-Paul était mort de rire.
05:10Et j'ai terminé en disant, monsieur le Président,
05:12je crois qu'il est temps qu'on chante la Marseillaise.
05:14Et j'ai fait chanter la Marseillaise à tout le monde.
05:15D'ailleurs, Daniel Thompson était là.
05:17Il y a des vidéos de tout ça !
05:18On dit que même vous, vous trouvez parfois
05:20que vous en faites un peu trop sur les plateaux de télé.
05:22Un faux ou un toxe ?
05:23Oui, ça peut m'arriver.
05:24C'est-à-dire que quelquefois, je me dis,
05:25peut-être qu'il ne faut pas faire une surenchère.
05:28Oui, enfin bon, en même temps, je le fais, je l'assume.
05:29Mais quelquefois, je me dis, c'est vrai que
05:31j'aurais peut-être dû laisser un peu plus parler les autres, etc.
05:33Ma femme m'engueule.
05:34Ma femme m'engueule quelquefois.
05:35Elle me dit, ah putain, attends.
05:36Allez, allez, calmos, calmos, quoi, tu vois.
05:39Et c'est vrai que maintenant, avec les années,
05:41quand je revois des anciennes télés,
05:42je dis, c'est vrai que j'avais un tel besoin d'exister, de séduire
05:45que j'étais un peu, peut-être un peu en surcharge.
05:48Parce que vous êtes perçu comme un bon client en plus.
05:50Oui, ça me met encore plus la pression sur vous que sur les autres.
05:53C'est un peu ça.
05:53J'étais un peu emprisonné, sans doute, par mon propre truc.
05:57Mais c'est vrai qu'au tout départ, c'est évidemment la peur de ne pas exister,
06:01la peur de ne pas être assez aimé.
06:03Comme me disait Jean Dujardin, nous les acteurs,
06:05on a besoin, on fait ce métier parce qu'on a besoin d'être aimé plus que les autres.
06:08Et il m'a dit, et toi Antoine, encore un peu plus que les autres.
06:11Je ne sais pas pourquoi, Fred, je m'allonge,
06:13parce que j'ai été aimé par mes parents,
06:15je n'ai vraiment pas eu une enfance difficile.
06:16Maintenant, les années venant,
06:18j'essaie d'être un peu plus calme et de me dire,
06:20bon voilà, je suis comme je suis.
06:21Mais c'est comme ça, c'est normal.
06:22J'étais obligé d'en passer par là.
06:24Ça vous est arrivé, Antoine Dulleri,
06:25de sentir que des animateurs étaient un peu en panique,
06:29débordés par votre côté ingérable,
06:30se disant, oh là là, tout m'échappe.
06:32Non, je ne crois pas.
06:33Je crois qu'ils sont plutôt contents que je sois un bon client.
06:35Et j'ai de temps en temps fait des émissions avec des types
06:37moins sympathiques que d'autres,
06:39que je n'ai pas trouvé sympathiques.
06:41Il y en a un, P.A. Sanam,
06:42avec qui j'avais fait une émission,
06:44Jean-Luc Delarue, P.A. Sanam.
06:46Qu'est-ce qu'il s'était passé ?
06:47Non, rien, je ne l'ai trouvé pas du tout agréable.
06:49Mais ce n'est pas grave, j'ai été là pour
06:51défendre le film de ma femme, Toutes les filles sont folles,
06:53et j'en avais fait un peu beaucoup sans doute,
06:55parce qu'il fallait le vendre ce petit film,
06:57au moins on démarrait.
06:58Et je crois que ça l'avait un peu gonflé.
07:00Et en partant, il m'avait dit,
07:01très bon vendeur.
07:02Et je dis oui, j'étais là pour ça.
07:04Et puis comme je disais le titre,
07:05Toutes les filles sont folles, toutes les deux minutes exprès,
07:08ça l'avait un peu gonflé.
07:09Alors lui, il avait dû se sentir un peu débordé.
07:11Mais merde, j'étais là pour ça.
07:12Est-ce que vous êtes tout aussi exubérant dans la vraie vie, Antoine Dullery ?
07:15Pas toujours, pas toujours.
07:17Ma femme, vous direz, il est chiant à vivre.
07:18Non, je ne suis pas tout le temps comme ça, heureusement.
07:20Mais avec les gens dans la rue, oui.
07:22Dès que j'ai un peu un public, oui.
07:24Et dans la vie, non.
07:25J'aime bien des moments de solitude,
07:26des moments où je ne suis pas toujours en forme,
07:29comme tout le monde.
07:29Je ne suis pas toujours le fanfaron.
07:32J'ai des périodes, comme tout le monde,
07:33de noir, de déprime, de black dog.
07:35J'ai eu ça, bien sûr.
07:36J'ai eu des moments de dépression.
07:38Quand je dis ça à des gens, ils me disent,
07:39mais non, pas toi.
07:40T'es toujours de bonne humeur.
07:41On a du mal à l'imaginer.
07:42Oui, mais malheureusement, vous savez,
07:43on est toujours des clowns tristes.
07:44Et puis moi, j'ai toujours eu cet adage
07:46de Bravert, il faut toujours être de bonne humeur,
07:49ne serait-ce que pour donner l'exemple.
07:50Mais je peux être sombre.
07:51Est-ce que vous vous planquez un peu
07:52derrière ce personnage, justement, public ?
07:54Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
07:55Grande pudeur.
07:56Bien sûr, c'était une fuite.
07:57Ce n'était pas parler de soi,
08:00pas parler du fond,
08:01de rester un peu dans la surface des choses.
08:04Elle a fait « Danse avec les stars »
08:05suffisamment.
08:06Est-ce qu'ils vous ont déjà proposé cette émission ?
08:07Oui, deux fois.
08:09Et alors non ?
08:10Ah non, ah non, non, non.
08:13Comme m'a dit mon copain Franck Dubosc,
08:15tu travailles encore.
08:17Il n'y a pas d'urgence.
08:19Non, je suis méchant parce que j'ai des copains
08:21que j'aime beaucoup qui l'ont fait.
08:22Notamment ma copine Charlotte de Turquem.
08:24Mais non, non, non, je danse comme une brelle.
08:26Justement, ça pourrait les intéresser.
08:28Oui, non, non, je n'ai pas du tout envie de...
08:30Et puis c'est fatigant.
08:31Non, non, je n'ai pas du tout envie de faire
08:32« Danse avec les stars ».
08:33Ils n'ont pas su se montrer convaincants
08:35en termes de carnet ?
08:36Non, non, non, ils pourraient me proposer
08:37ce qu'ils veulent, non, non, non.
08:38Je préfère danser avec Jade en fin d'émission
08:40sans que personne ne regarde.
08:41On vous a proposé Mazinger aussi.
08:43Oui, j'ai dit non aussi.
08:45Je me fais rare.
08:46Non, non, je ne vais pas faire...
08:48Je ne critique pas les gens qui le font,
08:49pas du tout, mais peut-être que je le ferais.
08:50Mais là, je n'avais pas envie de faire ça.
08:52Il n'y a aucune de ces émissions dites de divertissement
08:54qui pourraient vous intéresser ?
08:55Les traîtres, par exemple, sur R6 ?
08:56Alors, on me l'a proposé aussi.
08:58J'ai dit non.
08:59Pourtant, c'est un jeu d'acteur, là, pour le coup.
09:00Oui, j'aurais pu dire oui, mais là, je n'avais pas envie.
09:02Là, je vais faire une émission bientôt,
09:03là, qui m'amuse avec...
09:04Mais parce que aussi, je suis entouré de copains.
09:06Une émission avec Arthur.
09:08Il y aura François Berléand, tout ça.
09:09Là, ça m'amuse.
09:10C'est une heure et demie.
09:11Non, non, mais je fais vraiment ce que j'ai envie de faire.
09:14Et je continue.
09:16Parce que c'est vrai que sinon, on peut tout faire.
09:17Il ne faut pas tout mélanger.
09:19On se souvient, Antoine Duléry, qu'il y a deux ans,
09:20vous aviez signé une tribune de soutien à Gérard Depardieu.
09:24Est-ce que, deux ans après, vous le regrettez ou pas du tout ?
09:27Non, alors, c'est très compliqué de parler de ça
09:29parce qu'effectivement, après, tout le monde s'est défaussé
09:32parce qu'on a su que le type qui l'avait fait signer
09:35était un proche du RN,
09:36ce que tout le monde ignorait.
09:38Dans ces cas-là, évidemment, je ne l'aurais pas signé.
09:40Maintenant, ce que j'avais...
09:42Quand je l'ai signé, comme beaucoup,
09:44comme Bechnard, comme ça, comme Pierre-Luc Clark...
09:46Il y avait une soixantaine de signataires du Monde des spectacles.
09:48C'est tout simplement pour dire
09:49qu'il faut respecter la présomption d'innocence.
09:51Voilà, c'est tout.
09:52Il n'est pas question de, comme dirais-je,
09:55pardonner à Gérard Depardieu.
09:57Mais il faut laisser passer la justice.
09:58C'est simplement ce qu'on avait voulu dire à travers cette pétition.
10:01Après, beaucoup de gens nous en ont voulu,
10:02mais c'était juste, laissons faire la justice.
10:05Voilà, parce que c'est...
10:06Aujourd'hui, il y a quand même un truc qui s'appelle la présomption d'innocence.
10:09— Depuis, d'autres témoignages sont intervenus.
10:11Si on vous demandait de signer la même tribune aujourd'hui,
10:13vous le referiez ou pas ?
10:14— Non.
10:15Non, non, ben non, parce que, de toute façon,
10:18ce serait très mal vécu.
10:20Et puis, là, maintenant, j'attends qu'une chose,
10:21c'est que la justice passe.
10:23Et puis, voilà.
10:25Et si la justice...
10:28dit ce qu'a fait Gérard Depardieu et que c'est vrai, évidemment,
10:32il faudra qu'il paye, comme tous les autres.
10:33Non, je ne le referais pas, mais je l'ai fait.
10:36C'est pas, encore une fois, remettre en cause la parole des femmes.
10:38Absolument pas.
10:40Mais absolument pas.
10:41Mais...
10:43Et je trouve ça tout à fait très bien,
10:44tout ce qui se passe en ce moment.
10:45Très, très bien.
10:46Mais...
10:47Voilà, à l'époque, c'était juste,
10:49comme l'avait dit d'ailleurs le président,
10:50laissons faire la justice.
10:51C'était simplement ça.
10:53— Votre épouse, la réalisatrice Pascale Pouzadou,
10:55a déclaré ceci à votre sujet.
10:56« Au départ, je l'ai pris pour un fou.
10:58Il avait un besoin de séduction énorme.
10:59Il parlait tout le temps, faisait le fanfaron.
11:01Je lui ai dit, c'est pas une femme qui te faut.
11:03C'est un psy. »
11:04Elle vous a vraiment dit ça ?
11:05— Oui.
11:06Ah oui, parce que là, pour le coup, à l'époque,
11:07j'étais comme ce que vous disiez au début de l'émission.
11:10Donc elle s'est dit « Mais c'est qui ? »
11:11Sur le premier film où on s'est rencontrés,
11:13elle m'a dit « Mais c'est qui, ce taré,
11:15qui s'arrête jamais, qui est fatiguant, quoi ?
11:18Mais en même temps, il est drôle.
11:19Bon, il est pas trop moche, ça va.
11:21On va peut-être avoir un truc ensemble.
11:22Mais il me fatigue. »
11:24Puis je l'ai appelé dans sa chambre d'hôtel.
11:25Je lui ai fait « C'est Antoine Duléry, AD.
11:29Comme Alain Delon. »
11:30— Elle a dû se dire « Quelle humilité ! »
11:31— Quelle humilité !
11:32— Mais vous avez pas peur de la faire fuir
11:33avec ce comportement, justement ?
11:35— Non, parce que, vous savez,
11:36on sait pas qu'on va faire 30 ans de vie commune et de fils.
11:39On sait pas du tout.
11:40On se dit « Peut-être une petite histoire de tournage,
11:42comme ça arrive à tous les acteurs et toutes les actrices. »
11:44Au départ, c'était ça.
11:45Moi, je terminais une histoire avec Mathilde Saigné.
11:48C'était un secret pour personne.
11:49— Qui avait été assez rock'n'roll, j'imagine.
11:51— Un peu rock'n'roll.
11:52Et oui, un peu rock'n'roll avec Mathilde.
11:53Mais on est restés très proches,
11:54on n'était pas faits pour être ensemble.
11:55On était faits pour être frères et sœurs.
11:57— Vous êtes toujours potes, aujourd'hui ?
11:59— Ah oui, toujours potes.
11:59On a beaucoup ri ensemble.
12:00Et donc, voilà, j'étais sur un film.
12:02On me dit « Tiens, il y a une fille très mignonne qui arrive.
12:04J'étais là tout feu tout flamme. »
12:05Mais après, on sait pas du tout.
12:06Ça aurait pu s'arrêter le lendemain.
12:08Et puis, on aurait pu ne jamais se revoir.
12:09Vous savez, moi, j'en ai eu.
12:10J'en ai eu des conquêtes.
12:11Le mec...
12:12Non, mais on a tous des petites histoires comme ça.
12:14On a tout ça quand on était jeunes.
12:15Et puis après, ça s'est continué.
12:17Et nous voilà.
12:18Et comme dirait Jacques Brel,
12:20« Et nous voilà, ce soir, 30 ans plus tard. »
12:22Vous vous rendez compte ?
12:23— 30 ans de mariage et deux enfants,
12:25Lucien et Raphaël, devenus lui aussi comédiens.
12:28Vous avez déjà joué avec votre fils ?
12:29— J'ai joué sans jouer.
12:31Donc, dans la série...
12:33Je réfléchis.
12:33Non, non, dans la série qu'il a faite...
12:35Il joue dans la série de sa maman.
12:37Il fait un jeune marié.
12:39Donc, j'étais dans le mariage.
12:40J'étais là.
12:41Mais j'ai pas eu de scène avec lui.
12:42J'ai pas eu de scène, non.
12:43— Vous aimeriez, justement, partager des répliques avec lui ?
12:45— Et le petit réalise.
12:48Et il a écrit un long métrage dans lequel il voudrait que je sois.
12:51Ah oui, j'adorerais !
12:52Ouais, j'adorerais, parce que c'est l'affiliation.
12:53Ça continue, quoi.
12:54Et puis, c'est sympa, parce que...
12:56Là, ce qui est très touchant,
12:57c'est que moi, je vais faire Avignon avec mon spectacle,
13:00et qu'en même temps, Raphaël va jouer lui aussi
13:02« 1000 francs de récompense » de Victor Hugo
13:05dans un autre théâtre avec sa compagnie.
13:06Donc, père et fils vont être au théâtre.
13:09— Ce sont des enfants de la balle.
13:10— Des enfants de la balle.
13:11Qu'est-ce que vous voulez ?
13:11— Mon mari est un bouffeur de minou.
13:14C'est-à-dire qu'avec moi, c'est les bulots,
13:15mais avec les autres, c'est les minous.
13:17— Comment vos enfants ont-ils vécu le fait que leur papa
13:19soit surnommé le bouffeur de minou dans le film « Camping » ?
13:22— C'est très, très compliqué,
13:24parce que quand Raphaël l'est né,
13:26qui a donc 27 ans maintenant,
13:27ça va faire 20 ans cette année,
13:29vous vous rendez compte, cette scène qu'on a tournée.
13:3020 ans.
13:31Et donc, quand j'étais avec Raphaël,
13:34qui avait donc 9 ans,
13:35toute la journée, c'était « Oh, le bouffeur de minou ! »
13:37Alors, ce qui est très amusant, c'est qu'après, il grandit,
13:39il a 19 ans, et il me dit « Papa, je voudrais aller à Verdun,
13:42voir les batailles, les champs de bataille. »
13:43Je dis « Bien sûr, mon fils, je vais t'emmener,
13:44on va passer deux jours là-bas. »
13:46On visite le musée de Verdun, qui n'est pas un musée très gay.
13:48Il regarde tout, il s'intéresse à tout.
13:50Puis d'un coup, je vois un type de 40 ans
13:52qui me reconnaît avec ses parents.
13:53Et d'un coup, dans le musée de Verdun,
13:56il dit « Oh, le pineur ! »
13:58Alors ça, c'était pas le bouffeur de minou,
14:00c'était le pineur, parce que Mathilde dit « Mon mari est un pineur. »
14:02— C'est pas plus chic, hein ?
14:03Alors là, Raphaël m'a dit « Papa, c'est vraiment ton public. »
14:07Alors il s'amuse maintenant, il a 27 ans.
14:08Toute sa jeunesse...
14:10Mais un jour, je lui ai dit « Il va falloir que tu le racontes, ça.
14:12Je crois qu'il veut faire un jour peut-être un seul en scène. »
14:14Je lui ai dit « Tu vas forcément en parler. »
14:17— Il y a un trauma minou.
14:17— Toute ta jeunesse, 9 ans, t'as entendu ton papa.
14:20C'est pas un père muté qui travaille à la Défense.
14:22Non, c'est pas un avocat ou un type qui est dans la finance,
14:25comme la plupart des parts de tes amis.
14:27C'est un bouffeur de minou.
14:29Donc c'était surréaliste.
14:30Et encore maintenant, ça m'arrive tout le temps
14:31qu'on me dise « le bouffeur de minou ».
14:32Mais c'est marrant, ça fait partie de ma vie.
14:34Vous savez, c'est rare de faire des gros, gros succès dans une carrière.
14:37Il y a des acteurs qui font une très belle carrière
14:38mais qui font jamais des gros succès.
14:40Et ça, c'est mes bronzés à moi.
14:41Donc jusqu'à la fin de mes jours, on me parlera de ce petit gâtineau.
14:44Mais tant mieux !
14:45— Alors justement, le réalisateur de « Camping »
14:47parle de plus en plus ces derniers mois
14:49d'un éventuel quatrième volet à ce film.
14:52Est-ce que vous, vous seriez partant ?
14:53— Alors, je vous dis tout de suite, je peux le révéler
14:56parce que j'ai vu Fabien Tagnenté il n'y a pas longtemps, et Franck aussi.
15:00Il n'y aura pas de quatre.
15:02D'abord parce que Franck est parti sur d'autres films.
15:04Il a fait ce film merveilleux, d'ailleurs.
15:06« Un ours dans le Jura ».
15:07Je pense qu'il n'a pas envie de réenfiler son slip.
15:09Il n'y a plus...
15:11« Bah, j'ai un chat qui pique ! »
15:13« Bah ! »
15:14Il n'y a plus Claude Brasseur.
15:15Il n'y a plus Mylène, malheureusement.
15:17Ce sera un peu compliqué, le temps est passé.
15:18Il ne faut pas faire le combat de trop.
15:19— Il en avait été question ces derniers temps.
15:21— Oui, oui, mais maintenant, je crois qu'on a vraiment tourné la page.
15:24On commence à...
15:25Ça fait un petit moment.
15:26Puis il ne faut pas faire le combat de trop.
15:29Trois, c'est déjà bien, quand même.
15:31— La vie en slip, déjà, ça pourrait être votre biopic.
15:33Il paraît que vous avez une passion pour cette vie en slip.
15:36Vous nous confirmez.
15:37— Oui, disons que j'aime bien...
15:38J'ai un spectacle où je montrais mes fesses.
15:40Enfin, mes fesses, mon string.
15:42Parce que je faisais le sumo.
15:43J'aime bien faire le sumo dans la vraie vie.
15:44— Mais pas que dans les spectacles.
15:45Vous le faites dans la vraie vie aussi, hein.
15:46— Ah oui, oui, oui.
15:47C'est pas dans la vraie vie.
15:48J'ai souvent tendance à montrer mon cul.
15:50Je ne sais pas pourquoi.
15:51— Qu'est-ce que vous voulez nous dire ?
15:51— Il faudrait que je m'allonge.
15:52J'aime bien, parce qu'il y a un côté enfantin.
15:54Il y a un côté...
15:55Vous savez, je tire la langue.
15:56Il y a un côté, je montre mon cul.
15:58— C'est pas la même chose de tirer la langue
15:59que de montrer ses fesses, quoi.
16:00C'est plus engageant, on va dire.
16:01— Genre mon cul, en tout cas, je me mets un petit peu en string.
16:03J'aime bien ça.
16:03— Vous vous mettez à nu pour une fois.
16:05— Je me mettais...
16:05C'est la seule fois où je me mets à nu,
16:06c'est quand je montre mes fesses.
16:08— Vous le faites pendant le dîner avec des amis, paraît-il.
16:10Ils réagissent encore.
16:10Ils se disent bon, il nous fait son truc habituel.
16:12— Bah, eux, ils sont habitués...
16:13Non, quelquefois, je le fais avec des gens qui savent pas.
16:16Alors, ils sont un peu surpris.
16:17Mais ça, les amis, il se fait toujours rire.
16:18Et souvent, je me mets en slip sans que les gens me voient.
16:20Alors, d'un coup, ils découvrent que je suis en slip.
16:22J'ai baissé mon pantalon.
16:23C'est très con, hein.
16:23C'est vraiment pas tâche.
16:24Mais j'adore ça.
16:25C'est pour ça que je les fais dans mon premier spectacle,
16:26parce que je le fais dans la vie.
16:27Le sumo ! Le sumo !
16:29Donc, je fais le sumo dans le spectacle.
16:31Donc, les gens...
16:35— Bonjour, Eva Cruyffert.
16:36— Je crois qu'Antoine Duleray est sous le charme.
16:39— Oui, Eva, tu es très jolie.
16:40Vous avez des yeux...
16:41Vous avez un petit côté Michel Morgan jeune.
16:43Tu vois, la Michel Morgan de remorque.
16:45— C'est vrai.
16:45Ah, super, je suis une remorque !
16:47— Non, tu n'es pas une remorque.
16:48Tu n'es pas une remorque.
16:49Tu es un tracteur, un acteur.
16:52Bon, visiblement, vous pouvez tout lui demander.
16:53Donc, quelle imitation vous auriez envie qu'il vous fasse ?
16:55— Le kidney.
16:56— Mon chéri !
16:57Je t'adore !
16:58Elle est énorme, la tête des vaches !
17:00Je vais te dire un truc.
17:01Elle a un truc, c'est...
17:02Je vais te dire, c'est un mix
17:04entre Jade et Michel Morgan.
17:06Tu t'imagines la tronche qu'elle a ?
17:08C'est Jade Morgan avec des yeux.
17:11Tu sais ce qu'il disait Jean Gabin ?
17:12Il voulait toujours qu'on lui éclaire ses yeux bleus
17:15parce qu'il disait c'est pas de ma faute
17:16si dans mes chasses, on voit la mer.
17:19C'est de la faute.
17:20C'est pas de ma faute si dans mes chasses, on voit la mer.
17:23— Alors, ce qui arrive aussi, ça va être énorme, Antoine Duleray.
17:25C'est un quiz de l'info télé de la semaine.
17:27Jade va vous donner des infos ou des intox.
17:30Vous nous dites juste si vous y croyez ou pas.
17:32Et Eva...
17:33— La remorque.
17:33— La remorque.
17:34Vous direz bravo ou game over ?
17:36— Les vachettes seront finalement de retour
17:39dans la nouvelle version du jeu Intervilles l'été prochain sur France 2.
17:42Vous y croyez ou pas ?
17:43— Faux.
17:44— Oui, c'est faux.
17:45Plus de vraies vachettes au nom du bien-être animal
17:47mais il y en aura une fausse.
17:48La mascotte de l'émission nommée Topa
17:50est dessinée par Zep, le papa de Titeuf.
17:52On connaît maintenant la date de diffusion de ce nouvel Intervilles
17:55présenté par Nagui, Bruno Guillon et Magali Ripoll.
17:58Ne n'oubliez pas les paroles.
17:59Premier numéro le jeudi 3 juillet.
18:01Tous les jeudis du mois.
18:02Donc en tout, 5 soirées pour le comeback de ce jeu culte.
18:05— Antoine Duléry...
18:06— J'adore Magali Ripoll.
18:07— Ne n'oubliez pas les paroles que vous suivez, j'imagine.
18:09— Ouais, de temps en temps.
18:10Et puis je connais un petit peu Nagui
18:11mais j'aime beaucoup Magali, je trouve qu'elle fait un...
18:12Elle est super cette fille.
18:13Je la connais pas hein, mais je l'aime beaucoup.
18:15— À vous de prendre position sur ce sujet qui divise la France.
18:18Étiez-vous pour ou contre le retour des vachettes dans Intervilles, Antoine Duléry ?
18:21— Ah bah contre.
18:23Moi je suis contre.
18:24Faut que je dise pourquoi.
18:25— Ce serait mieux.
18:26— Bah oui parce que je trouve que...
18:28Moi je suis vraiment pour la cause animalière à mort
18:31et je trouve que c'était vraiment d'abord con comme la lune
18:33et puis que ça les fait souffrir quelque part
18:35et puis que c'est pas des bêtes de foire.
18:38Donc moi je suis très content qu'on respecte maintenant les animaux à leur juste titre.
18:42Donc arrêtons les vachettes.
18:44— Allez, autre info télé à vérifier.
18:46— La série Panda avec Julien Doré aura une troisième saison sur TF1.
18:50Antoine Duléry croit-il ou pas à cette info ?
18:53— Je crois qu'ils sont pour parler, mais pour l'instant non.
18:56— C'est faux.
18:57Le chanteur ne reviendra pas pour une troisième saison
19:00de cette série policère décalée.
19:01La faute, entre autres, a de nombreuses dates de tournée.
19:04C'est fini aussi pour Commandant Saint-Bart avec Florent Paire
19:07qui n'avait pas fait d'étincelle en termes d'audience.
19:09Trois retours confirmés en revanche.
19:11Mastercrime avec Muriel Robin,
19:12Le Négociateur avec François Xavier Demaison
19:15et Le Nounou avec Boudère.
19:16— Allez, dernière info télé ou dernière intox ?
19:18— TF1 va bientôt lancer un nouveau jeu sur le recyclage
19:22avec des conteneurs jaunes.
19:24Ça s'appellera Apprendre à Jeter.
19:26On y croit ?
19:28— Non.
19:29— Ça aurait été excellent, mais non, c'est faux.
19:31Une info était juste quand même.
19:32La chaîne vient d'acquérir les droits d'un jeu norvégien
19:35où les candidats sont placés dans des conteneurs
19:37d'où le nom The Box, la boîte en français.
19:40Ils ne sortiront de ces boîtes que pour disputer des épreuves
19:42dont ils devront comprendre les règles au plus vite,
19:44dès l'ouverture du conteneur.
19:46The Box est un carton d'audience en Norvège
19:48et a déjà été acheté par plein de pays.
19:51— Entre deux épreuves, les candidats seront donc rangés dans des boîtes.
19:55Le rangement, je crois que vous avez beaucoup de mal avec cette notion,
19:58Antoine Duléry, on s'est laissé dire que vous étiez atteint de bordélite et du cheux.
20:02Vous confirmez ?
20:04— Hélas, oui, j'en suis pas fier du tout.
20:06— Ça va justement.
20:07— Alors, je me dis toujours, comme disait Paul Claudel,
20:09le désordre et le délice de l'imagination.
20:12Non, je suis très bordélique.
20:14J'ai des bouquins partout, j'adore les livres, j'en ai partout, mes affaires.
20:17Je perds mes clés toutes les 30 secondes, mes lunettes.
20:20Ma femme devient folle parce que je suis comme mon père.
20:23J'ai malheureusement refait ce que faisait mon père.
20:25Mon père, il sortait et revenait tout le temps.
20:26Il avait tout le temps un truc qu'il avait oublié
20:28et moi, je me dis que c'est pas vrai, je suis comme mon père, que c'est terrible.
20:31On refait les mêmes trucs que mon fils maintenant, mon fils cadet,
20:33à tendance à faire la même chose.
20:34— Mais vous faites rien pour vous soigner, hein ?
20:36— Ben, il faut, il faut, mais vous savez, c'est compliqué.
20:39Maintenant, j'ai pris l'habitude d'être bordélique, mais j'en souffre moi-même.
20:42J'en fais souffrir les autres et j'en souffre moi-même
20:44parce que je m'emmerde, moi, chercher tout, tout le temps.
20:46— C'est pas mieux, je crois, côté bricolage.
20:48Même une ampoule, pour vous, changer une ampoule, pour vous, c'est une épreuve, hein ?
20:51— Ah ben, je change pas l'ampoule.
20:52J'avais des toilettes dans un couloir, là, dans mon ancien appartement,
20:56au bout du couloir, il y avait des toilettes.
20:58Et là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là...
20:59Comment dirais-je, l'ampoule a pété, je l'ai jamais changé.
21:02Je pissais...
21:03— Vous alliez avec votre torche en mode, les toilettes, c'est ça ?
21:04— Ouais, je pissais avec un briquet.
21:05— Ah, c'est sympa, ouais.
21:06— Faut prendre sur soi, Antoine, là !
21:07— Mais oui, non mais c'est dramatique.
21:09Même changer une ampoule, pour moi, c'est au-delà du réel.
21:11Antoine Duléry, lire entre les lignes, mais il va aussi devoir maintenant lire une question que vous allez tirer au sort.
21:17Merci beaucoup et votre verre.
21:18Au revoir, à la semaine prochaine.
21:19A bientôt.

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