Près d'une trentaine d'établissements scolaires de l'archipel sont bloqués par des syndicats de l'éducation, des représentants de l'UNSA ont répondu aux questions de Stéphanie Vélin.
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00:00C'est une mobilisation qui est nécessaire, elle est importante.
00:04Depuis de nombreuses années, nous perdons des postes,
00:07et nous distérions nos conditions de travail.
00:10Donc, il faut savoir que nos Guadeloupéens doivent avoir les mêmes chances
00:14que dans tous les ronds-coins de l'Hexagone.
00:18Nous devons avoir les mêmes chances et ne pas être étoiles oubliées.
00:21On nous parle aussi de facteurs démographiques.
00:26L'argumentaire, effectivement, c'est que nous avons une baisse des factifs,
00:29mais il faut quand même signaler qu'à travers ces baisses des factifs,
00:33nous avons un public qui est différent, des élèves qui sont à besoin particulier,
00:38de plus en plus nombreux.
00:40Et puis, augmenter les élèves dans les salles de classe,
00:44c'est également regarder aussi au niveau de la sous-façon de la classe.
00:48Est-ce que ces classes ont la capacité, maintenant, aujourd'hui,
00:51de recevoir autant d'élèves?
00:53Eh bien, on continue le travail, on continue la pression, comme vous dites.
00:57On ne lâche pas parce que, de toute façon, c'est le moyen qu'on a de porter nos revendications.
01:03Donc, on est là, aujourd'hui, plutôt nombreux, donc on est satisfaits
01:07parce que le discours de l'Éducation nationale, de l'État, du ministère,
01:13on ne peut pas l'entendre, d'accord?
01:15Ici, c'est impossible.
01:17Comme on le disait, les classes sont surchargées.
01:19On supprime des postes de remplaçants aussi, notamment.
01:22Et puis, ensuite, derrière, ce sont les enfants qui n'ont pas d'enseignants remplacés,
01:28les parents qui sont mécontents, le niveau qui baisse, etc.
01:32Donc, on n'en peut plus, petit à petit.
01:35Au fur et à mesure, on va accentuer la pression pour montrer qu'on n'est pas d'accord
01:40et pour porter nos revendications au plus haut.