• l’année dernière
La mobilisation monte aussi chez les étudiants. Des blocages ont eu lieu hier dans plusieurs facs, notamment à Grenoble, La Rochelle, Lille 2, Lyon 2 et 3, Rennes 2 ou encore Nanterre. Les syndicats appellent à une journée d'action de la jeunesse ce jeudi avec une manifestation à Paris cet après-midi.

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Transcription
00:00 Est-ce que c'est déjà arrivé dans l'histoire qu'un gouvernement dise que la jeunesse est légitime à se mobiliser pour son avenir ou sur une question de la réforme des retraites ?
00:06 Je pense que tous les arguments qui vont dans ce sens ont été combattus, à la fois par nous.
00:11 On a réussi quand même à démontrer que la jeunesse, malgré les examens, malgré Parcoursup, qui est en ce moment arrivé à se mobiliser,
00:17 en fait, c'est pas pour s'amuser qu'on rate des journées de cours.
00:20 On a des examens, on a Parcoursup à la fin de l'année qui institue une pression immense toute l'année.
00:25 Donc si on le fait, c'est véritablement parce qu'on ne veut pas que nos parents travaillent jusqu'à 64 ans et qu'on a bien compris que c'était pas nécessaire.
00:30 Et que cette réforme, c'était une réforme libérale, tout simplement, et qui faisait partie du problème d'Emmanuel Macron pour faire des écoles.
00:37 Mais c'est intéressant ce que vous venez de dire. Vous dites que ça concerne plus nos parents que nous-mêmes.
00:40 Et après tout, pourquoi pas ? Vous pouvez avoir le droit de vous battre pour vos parents.
00:43 Les deux, mais je pense que les lycéens ont bien compris que cette réforme des retraites, c'était la goutte de trop d'un projet de société, en fait.
00:51 Nous, de ce qu'on subit depuis le début du quinquennat Macron, c'est la sélection à l'entrée de l'université, la précarité quand on est étudiant, le manque de moyens dans l'éducation, dans l'enseignement supérieur.
01:00 Et quand on voit ça, on se rend bien compte, en fait, que c'est ça qui va aussi nous amener à une retraite encore plus tardive, surtout si on fait des études.
01:08 Donc c'est ça qui est refusé aujourd'hui. Et si on vient dans la rue aujourd'hui, c'est pour dire qu'on s'oppose à la réforme des retraites, aussi parce qu'on voit bien ce projet de société où il nous mène aujourd'hui.

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