Sébastien Lecornu, ministre des Armées et Éric Lombard, ministre de l'Économie, sont en visite à Bergerac dans une usine de production de poudre à canon.
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00:00— Un principe dans les placements, c'est que quand on investit à long terme dans les entreprises, l'inconvénient, c'est qu'on doit garder
00:09son argent pendant plus longtemps dans les fonds parce que c'est des entreprises. Mais la rentabilité sur longue période,
00:14elle est toujours plus élevée. C'est d'ailleurs ce que démontrent les investisseurs de long terme. Et donc oui, l'investissement
00:22dans les entreprises, mais dans toutes les entreprises, est un investissement pour ceux qui peuvent avoir leur argent immobilisé
00:27pendant quelques années qui est plus rentable. Mais il n'est pas garanti. Donc il peut y avoir des hauts et des bas.
00:34En l'occurrence, c'est un investissement qui va être très sûr parce que nous allons faire un effort continu dans les années qui viennent
00:40d'augmentation des budgets de la Défense. Le ministre a été très clair là-dessus. Et c'est nécessaire. Et donc c'est une activité économique
00:48qui va prendre plus de place. Le ministre l'a rappelé. On est à un niveau historiquement bas de dépenses militaires.
00:55Et donc il faut qu'on gagne en muscle, que nos entreprises de défense se développent. Et pour ça, on a besoin de l'investissement
01:00de tout le monde. — Et juste un mot dans le complément pour pas être trop long. Le ministère des Armées a vocation aussi
01:05à être le tiers de confiance de cela en donnant de la visibilité sur les secteurs sur lesquels il doit y avoir de l'investissement.
01:11Et certains segments, évidemment, sont sans risque parce qu'ils ont naturellement de l'avenir, soit parce qu'il s'agit
01:16d'innovation spatiale, intelligence artificielle, quantique, soit parce que vous êtes sur des infrastructures ou des équipements
01:24dont la durée de vie est très longue. Prendre l'exemple d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engin qui permet la permanence
01:29à la mer de notre composante océanique, de notre dissuasion nucléaire. Le SNLE de troisième génération qu'on est en train
01:36de construire, d'imaginer et de construire, on est sur des dates de durée de vie qui nous emmènent jusqu'en 2080.
01:42Donc c'est exactement ce que dit le ministre. On est sur des délais d'amortissement et d'investissement qui peuvent être
01:47redoutablement intéressants.