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Tout juste nommé ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Éric Lombard évoque, lors de la passation de pouvoir lundi 23 décembre, « l'urgence sociale » dans laquelle beaucoup de personnes se trouvent.

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Transcription
00:00La situation politique est difficile, la situation internationale est dangereuse
00:08et la conjoncture économique est fragile. Je vais peut-être vous surprendre mais c'est
00:14précisément pour ces raisons que je suis prêt à m'engager, à relever le défi,
00:22à m'engager encore plus au service des Françaises et des Français.
00:26Urgence écologique, urgence sociale, développement de nos entreprises,
00:31les défis qui sont innombrables commandent de traiter notre mal endémique, le déficit
00:39et sa conséquence sur la dette. Plus nous sommes endettés, plus la dette coûte,
00:46plus elle étouffe le pays. Mais nous devons réduire le déficit sans tuer la croissance
00:53et c'est cet équilibre que nous devrons rechercher dans ce ministère. Il y a d'abord
01:00l'urgence sociale. Trop de nos concitoyens ont des revenus insuffisants pour vivre dignement
01:08et il nous faut ici travailler à une meilleure répartition des revenus, augmenter dans les
01:17mêmes mouvements, et ça a été dit, la quantité de travail et aussi la justice sociale.

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