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Journaliste, Louis Morin est revenu sur les récentes déclarations de Bruno Retailleau : «Il est en train de faire respecter les engagements qui ont été pris par François Bayrou et Emmanuel Macron».

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Transcription
00:00C'est ça surtout l'enjeu pour Bruno Retailleau, c'est-à-dire que ça va bientôt faire maintenant six mois qu'il est au gouvernement,
00:04qu'il occupe la place de ministre de l'Intérieur, et lui, ce qui l'anime, c'est de réussir à mettre en place les mesures pour lesquelles il a été nommé.
00:12Il n'est pas en train de menacer, contrairement à ce qu'on peut dire, il n'est pas en train de menacer François Bayrou et Emmanuel Macron,
00:19il est tout simplement en train de faire respecter les engagements qui ont été pris par François Bayrou et Emmanuel Macron pour sa nomination au sein du gouvernement.
00:28C'est-à-dire que lorsqu'il lui a proposé d'être ministre de l'Intérieur, tout d'abord sous Michel Barnier, puis par la suite d'être renommé par François Bayrou,
00:36il a posé ses conditions. Il n'a pas dit « d'accord, je viens coûte que coûte, moi ce qui m'intéresse c'est la place ».
00:42Non, il a posé ses conditions.
00:43On en connaît des ministres qui préfèrent le siège, qui s'en fichent des convictions, des idées, et qui aiment bien le petit chauffeur.
00:48Souvenez-vous, lorsque François Bayrou a été nommé Premier ministre, quelle a été la première personne qui l'a vue immédiatement après ?
00:56Nicolas Sarkozy ?
00:57Non, c'est Bruno Rotaillot. Ils se sont vus immédiatement après parce que justement, François Bayrou voulait renommer Bruno Rotaillot en tant que ministre de l'Intérieur.
01:06Bruno Rotaillot a dit « d'accord, mais à mes conditions ». Et parmi ces conditions, c'est évidemment une liberté d'action.
01:12Si maintenant il se rend compte, quelques semaines plus tard, qu'il n'a pas cette liberté d'action, il est normal qu'il en prenne les conséquences.

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