• l’année dernière
Louis Morin est revenu sur la rapide promulgation de la réforme des retraites par Emmanuel Macron.

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00:00 Oui, et Kevin.
00:01 Chacun joue sa partition, c'est exactement ça.
00:03 Et si vous voulez, lorsque les syndicats disent que c'est une provocation,
00:07 en réalité, ce n'est en rien une provocation.
00:09 C'est d'abord une habitude du président de la République,
00:11 comme l'a dit tout à l'heure Florian Tardif,
00:13 mais c'est aussi son intérêt.
00:14 Il n'avait aucun intérêt à promulguer la loi dans une semaine.
00:18 Ça aurait fait, finalement, ça aurait donné l'impression
00:20 que le président souffle sur les braises.
00:22 Ça aurait été une nouvelle actualité potentiellement
00:25 pour inciter les manifestants à se rendre dans la rue,
00:28 puisqu'à chaque fois qu'il y a une actualité,
00:30 on se souvient, avec le soir du 49.3,
00:32 il y avait eu beaucoup d'échaufourées,
00:34 et bien à chaque fois qu'il y a une actualité,
00:35 ça redonne de l'encre aux manifestations.
00:39 Donc, ce n'était pas l'intérêt du président de la République.
00:41 Autant faire d'une pierre deux coups, si je puis dire,
00:44 avec à la fois la décision du Conseil constitutionnel
00:47 et la promulgation de la loi.
00:49 C'est chose faite.
00:50 Maintenant, effectivement, chacun joue sa partition,
00:52 comme vous l'avez dit tout à l'heure Neymar M. Fadel,
00:55 puisque les intérêts sont divergents.
00:57 Les calendriers ne sont pas les mêmes.
00:59 Le président de la République, lui,
01:01 a intérêt à passer très rapidement à autre chose,
01:02 alors que les syndicats ont intérêt à faire durer le plaisir
01:05 jusqu'au 1er mai, notamment.
01:07 Grande date qui a été mise en avant
01:10 par l'intersyndical jusqu'à présent.
01:12 [Musique]
01:16 [SILENCE]

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