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00:0011h-13h, sur Europe 1, Pascal Fraud.
00:03Nous allons revenir sur la grande interview de Marine Le Pen ce matin sur CNews et Europe 1,
00:06la guerre en Ukraine, la menace russe, les déclarations d'Emmanuel Macron,
00:09mais aussi les affiches de la France Insoumise montrant le visage de Cyril Hanouna et le caractère antisémite,
00:14et puis le visage de votre serviteur également, les zones à faible émission,
00:19le discours anxiogène, est-il en train de changer, un ton moins alarmiste ?
00:22Peut-être France Télévisions, et c'est Laurent qui le soulignait ce matin,
00:25avait annoncé lundi une soirée exceptionnelle ce jeudi soir sur France 2 dans l'émission L'Événement.
00:30Le titre était « La France face à la guerre », avec la présence du ministre des Armées Sébastien Lecornu,
00:36et puis hier, changement, nouveau visuel, nouveau titre, « La France face aux menaces ».
00:42Au revoir le mot « guerre », on parle maintenant de plusieurs menaces.
00:45On sera avec Constance Legrippe dans quelques instants, qui est députée ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
00:51Mais écoutons Marine Le Pen, invitée ce matin de Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1,
00:56« la diplomatie de l'émotion », dit-elle.
00:59Je ne suis pas dans la diplomatie de l'émotion.
01:02Je ne suis pas non plus dans la télé-diplomatie,
01:05qui est un peu la spécialité de M. Trump,
01:09mais que partage Emmanuel Macron, qui apprécie cette méthode.
01:13Elle a évoqué également le fondamentalisme islamisme,
01:16puisque hier, vous le savez, la France insoumise a tenu,
01:19dans les bureaux de l'Assemblée nationale, un colloque, une réunion,
01:24avec une association qui avait été dissoute et qui s'est reformée en Belgique.
01:29Moi, je ne minimise absolument aucune menace, d'où qu'elle vienne.
01:33Mais je note que, qui a fait des morts en France dans les dix dernières années ?
01:38Selon Gérald Darmanin...
01:39Des centaines, c'est bien le fondamentalisme islamiste,
01:43par l'intermédiaire des attentats dont nous avons été victimes.
01:46Elle a également évoqué l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne.
01:49Marine Le Pen.
01:50La question est la suivante.
01:51Lorsqu'on fait une résolution de soutien à l'Ukraine au Parlement européen,
01:55et qu'on en profite à l'intérieur de la résolution,
01:57pour dire, nous allons accepter l'Ukraine dans l'Union européenne.
02:01Je dis non.
02:02Comme hier, vous l'avez dit.
02:03Je dis non, je ne voterai aucun texte,
02:08qui indique que l'Ukraine doit rentrer dans l'Union européenne.
02:11Pourquoi ?
02:12Madame, parce que l'entrée de l'Union européenne dans l'Ukraine,
02:15c'est la mort de l'agriculture française.
02:17Donc, nous soutenons l'Ukraine,
02:19mais nous ne souhaitons pas qu'il en découle la mort
02:23d'un secteur aussi important pour notre souveraineté
02:27et pour notre économie que l'agriculture française.
02:30Et puis l'instrumentalisation des peurs selon Emmanuel Macron.
02:33J'ai entendu Emmanuel Macron à 20h.
02:35J'avais le sentiment qu'il allait déclarer la guerre.
02:38C'était un discours qui était un discours guerrier.
02:42Pas mobilisateur.
02:43Dans un temps, on a besoin d'être unis.
02:45Au même moment où il semblait,
02:49et pour l'instant, ça n'est pas démenti,
02:52que la paix pouvait trouver un chemin.
02:54Et plutôt que d'accompagner ce chemin,
02:56au moment où la paix se faisait un chemin,
02:59Emmanuel Macron nous expliquait
03:01qu'il fallait préparer une guerre quasiment imminente.
03:06Dernier passage de Marine Le Pen,
03:07et elle était ce matin, je le rappelle, avec Sonia Mabrouk,
03:09Europe 1, CNews.
03:10C'était de 8h15 à 9h.
03:12Une interview un peu plus longue que d'habitude.
03:14Elle s'est exprimée sur les ZFE.
03:17C'est l'apartheid.
03:18C'est une forme d'apartheid social.
03:21Les pauvres restent en dehors des villes.
03:24Et ceux qui ont les moyens de s'acheter une voiture électrique
03:26pourront y entrer.
03:27C'est un scandale absolu.
03:29C'est une rupture.
03:32Je veux dire, de tout ce qu'est la France.
03:35C'est d'une injustice totale.
03:37C'est d'une stupidité absolue.
03:40Il faut évidemment supprimer ces ZFE.
03:43C'est intéressant d'écouter Madame Le Pen.
03:46Et ça va être intéressant d'entendre les réactions de Constance Legrippe
03:50sur un sujet aussi simple que les ZFE, d'ailleurs.
03:53Parce que, je le disais tout à l'heure,
03:55je pensais au jeune homme que j'étais lorsque j'avais 20 ans,
04:00qui était un pro-européen,
04:01comme tous les gens de ma génération,
04:03qui pensait que l'Europe, évidemment,
04:05allait nous aider à être plus fort.
04:07Parce que, dans les années 80,
04:09la souveraineté nationale n'était pas attaquée.
04:11Et puis, les mœurs françaises n'étaient pas en péril.
04:13Et on s'aperçoit, 40 ans plus tard,
04:15que cette technostructure a créé parfois des choses folles.
04:21Et les ZFE en est un exemple.
04:24Pour des raisons idéologiques,
04:25on décide que la voiture thermique doit être arrêtée.
04:28Donc, on interdit les voitures thermiques de 2006, je crois,
04:31d'entrer dans les villes.
04:33C'est quand même un non-sens.
04:34Parce que, évidemment,
04:35ce n'est pas ça qui va créer une pollution,
04:36j'imagine, supplémentaire.
04:38Mais, c'est une position idéologique.
04:42Et qui sont les premières victimes ?
04:44Ce sont les gens les moins riches.
04:47Ceux qui viennent travailler.
04:48Et oui, et puis ceux qui n'ont pas les moyens de changer leur voiture.
04:52Parce que, quand tu as une voiture de 2006,
04:54c'est que tu ne roules pas sur l'or.
04:55C'est ça, la réalité.
04:57Donc, c'est invraisemblable.
04:58Et c'est l'Europe d'aujourd'hui.
05:00Donc, cette technostructure a réussi à te dégoûter de l'Europe.
05:05Ce qui est quand même invraisemblable.
05:06Puisque l'Europe, évidemment, qu'on doit tous être pour l'Europe des nations.
05:10Tel que le Général de Gaulle l'avait imaginé.
05:12On en parle avec Mme Le Grip.
05:13A tout de suite.
05:14Restez bien avec nous.
05:15La suite de Pascale Prévost, c'est dans un instant.
05:16Avec vos réactions aussi, vous, chers auditeurs d'Europe 1.
05:19Vous pouvez nous appeler au 01 80 20 39 21.
05:23A tout de suite sur Europe 1.
05:25De 11h à 13h sur Europe 1.
05:26Avec notre invité Pascale Constance Le Grip.
05:28Députée Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
05:30Je la remercie grandement, Mme Le Grip.
05:33Députée Ensemble, effectivement.
05:35Parce qu'en ce moment, j'ai le sentiment que les députés de la Macronie
05:39ne répondent pas forcément présents aux interviews qui leur sont faites.
05:44Comme s'ils avaient du mal à défendre la politique
05:47ou le bilan d'Emmanuel Macron et son gouvernement, Mme Le Grip.
05:52Écoutez, je ne sais pas très bien à quel épisode vous faites allusion.
05:57Mais moi, je répondrai volontiers aux questions qu'on me poserait sur...
06:01Par exemple, parce que je crois que c'est le sujet qui peut retenir l'attention ce matin,
06:07la résolution appelant à renforcer notre soutien à l'Ukraine
06:10qui a été très largement adoptée hier soir tard.
06:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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13:01Sous-titrage Société Radio-Canada
13:05Bon, si vous étiez là avant 11h30, la conversation entre Olivier,
13:10qui est un électeur de Marine Le Pen, et Constance Le Grip,
13:13qui est députée ensemble pour la République,
13:16tournait autour de la crainte d'un fédéralisme.
13:19Et je disais à Madame Le Grip,
13:21est-ce que vous pouvez nous rassurer que ce n'est pas dans l'intention
13:25et d'Emmanuel Macron, et parfois d'autres,
13:27de vouloir nous faire avaler plus d'Europe lorsqu'il y a une crise,
13:33en l'occurrence une crise militaire ici ?
13:36Madame Le Grip.
13:37Alors avant que de tenter de vous rassurer,
13:39je reprends votre propre expression,
13:41je voulais quand même m'inscrire en faux
13:43par rapport à des choses dites par votre auditeur,
13:46parce qu'il est rigoureusement inexact de dire
13:49que le budget de la Défense est toujours raboté dans notre pays
13:53et que les crédits pour nos armées diminuent.
13:55C'est bien tout le contraire.
13:57Depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron,
14:00deux lois de programmation militaire ont été portées,
14:03ont été votées par le Parlement,
14:05qui aboutiront à ce qu'en plusieurs années,
14:09c'est un doublement des crédits pour nos armées
14:12que nous aurons à connaître
14:14et qui est l'effort supporté par nos compatriotes.
14:18La dernière loi de programmation militaire
14:21fixe à 413 milliards d'euros
14:25la somme consacrée à notre défense nationale,
14:28à nos armées d'ici 2030
14:30et les crédits annuels vont crescendo
14:35pour 2025, 50,5 milliards d'euros
14:37et ça va aller jusqu'à 68 milliards d'euros en 2027.
14:43Donc voilà, il est faux de...
14:45Nous sommes d'accord, nous sommes d'accord, on a compris.
14:47Je suis d'accord avec vous,
14:49mais essayons de synthétiser.
14:51J'ai compris, le budget a augmenté.
14:53Donc deuxième phase.
14:55Un autre point très important,
14:57parce que je vois que nos compatriotes ont vraiment besoin
14:59de savoir ce qu'il en est
15:01et sont à juste titre, comme je le suis,
15:03très attachés à la dissuasion nucléaire française
15:06qui est le gaz de notre indépendance
15:08et qui fait de nous une exception
15:11au sein des pays de l'Union Européenne
15:13que nous partageons d'ailleurs,
15:15exception avec le Royaume-Uni,
15:17lui aussi puissance dotée.
15:19Il n'a jamais été question
15:21et il ne sera jamais question.
15:23J'entends Mme Le Grip, mais essayons d'avancer.
15:25Vous prenez trois minutes pour me dire...
15:27Vous permettez les fake news
15:29d'être amondamment colportées.
15:31J'entends bien.
15:33J'ai à coeur de les...
15:35Alors ayez à coeur, mais peut-être
15:37de manière plus synthétique si vous me permettez.
15:39Mais ce qui m'intéressait, c'est le fédéralisme.
15:41Cette crainte qu'ont certains
15:44de nous faire avaler
15:46plus d'Europe dès qu'il y a une crise.
15:48Je voulais que vous répondiez là-dessus.
15:50Il n'y a absolument
15:52aucune crainte à avoir
15:54quant à un chemin
15:56vers le fédéralisme. C'est une vieille
15:58lune que l'on nous
16:00resserre régulièrement.
16:02Ce que l'on dit les chefs d'État
16:04et de gouvernement au Conseil
16:06européen extraordinaire du 6 mars,
16:08c'est qu'il nous faut collectivement
16:10chacun pour ce qui concerne
16:12sa défense nationale.
16:14Et puis ensemble, là où
16:16les pays européens le souhaitent et peuvent le faire,
16:18augmenter
16:20nos capacités de défense,
16:22augmenter nos capacités militaires
16:24et donc concrètement augmenter
16:26nos budgets. Mais bien évidemment,
16:28la défense est une
16:30compétence nationale.
16:32Nous, Français, sommes très attachés.
16:34Mais on ne peut quand même pas
16:36non plus ne pas voir
16:38que les menaces et les défis
16:40existentiels qui pèsent sur notre
16:42continent, nos pays européens, appellent
16:44de notre part à réfléchir
16:46ensemble à ce que nous pouvons faire
16:48ensemble. Si nous voulons
16:50que nous puissions acheter
16:52du matériel militaire
16:54français ou européen, c'est
16:56ensemble que nous devons renforcer notre base
16:58industrielle et
17:00technologique de défense.
17:02Pour la conférence européenne, nous devons
17:04la construire ensemble et nous devons
17:06ensemble voir comment nous pouvons
17:08mutuellement, je dirais,
17:10nous aider. C'est plus
17:12pour notre défense.
17:14Et bien, je vous remercie grandement.
17:16Il n'y a rien de fédéral. Vous savez, l'Europe, elle fonctionne
17:18plutôt sur ces gros sujets-là
17:20sur le mode intergouvernemental.
17:22J'ai compris.
17:24Et je vous remercie grandement surtout, Mme Legrippe,
17:26députée Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
17:28Je vous remercie grandement et je le disais,
17:30il y a très peu de députés macronistes
17:32aujourd'hui qui prennent la parole, donc je vous remercie
17:34grandement. Merci
17:36vraiment beaucoup, Madame, et bonne journée
17:38à vous. Voilà ce qu'on pouvait dire sur
17:40ce sujet. Merci également à Olivier. Il est parti,
17:42Olivier, ou je lui dis...
17:44Non, je suis toujours là. Non, la difficulté,
17:46alors c'est vrai que parfois on me
17:48reproche de malmener les hommes politiques,
17:50mais c'est vrai que c'est très difficile
17:52parfois d'échapper
17:54à la langue de bois. C'est pour ça que
17:56je ne suis pas toujours un fan
17:58et j'admire vraiment beaucoup mes consoeurs,
18:00Sonia Mabrouk, Laurence Ferrari, qui sont
18:02expertes dans ce domaine
18:04parce que les hommes politiques sont
18:06prisonniers de leurs éléments de langage
18:08parfois et qu'on a du mal à faire
18:10une interview de ce point de vue-là qui
18:12échappe à la pure langue de bois,
18:14Olivier.
18:16Et puis si elle est
18:18fédéraliste, elle ne va pas vous le dire,
18:20donc c'est toujours pareil.
18:22Donc voilà.
18:24Merci, vous êtes biterroi, donc vous êtes de Béziers.
18:26Tout à fait, c'est exactement ça, Pascal.
18:28Et vous êtes donc
18:30un électeur peut-être de Robert Ménard ?
18:32Je l'ai été,
18:34avant son
18:36changement macronien,
18:38si vous me permettez.
18:40Ah, vous trouvez que Robert Ménard est macronien ?
18:42Totalement, il n'y a qu'à voir ses prises de position.
18:44Bien sûr, regarder ses prises de position
18:46contre le fait qu'il ait dénigré à plusieurs reprises
18:48Marine Le Pen et Jordan Bardella,
18:50regarder ensuite ses prises de position
18:52pendant le Covid...
18:54Ça tombe bien, ça fait du débat !
18:56Ce que j'aime chez Robert Ménard,
18:58c'est justement qu'il a le sens de la nuance
19:00et qu'il n'est pas prisonnier d'un camp.
19:02Et qu'effectivement, il a été un moment
19:04proche de Marine Le Pen, mais que sur chaque sujet
19:06il est libre. Et ce que je regrette
19:08parfois avec les militants,
19:10c'est que s'ils échappent
19:12lorsqu'on est militant à la doxa totale,
19:14on devient dans le camp
19:16adverse, quasiment.
19:18C'est ce que vous semblez dire. Je vous assure,
19:20je ne dirais pas que Robert Ménard est macronien,
19:22simplement. D'abord, est-ce que dans sa ville
19:24vous trouvez qu'il a été efficace ?
19:26C'est ça qui est important ?
19:28Il a fait des belles choses dans la ville.
19:30Il y a eu un embellissement esthétique qui a été
19:32plus que certain. Il a augmenté la police
19:34municipale. Maintenant, je vous dirais que
19:36bientôt arrivent les élections municipales
19:38et il sera l'heure de discuter de son bilan. Je pense que ça sera
19:40le moment d'en discuter à ce moment-là.
19:42Comme pour tous, je vous dirais qu'il est facile de juger
19:44un bilan parce qu'il y a des choses bien, des choses moins bien.
19:46C'est l'inconvénient d'avoir été
19:48au pouvoir pendant deux mandats.
19:50Après, d'une manière globale,
19:52je sais qu'il a un bon ressenti sur le Bitéroi,
19:54mais je sais aussi qu'il y a des personnes,
19:56notamment, il a été élu à l'époque avec l'investiture
19:58du Rassemblement National. Beaucoup,
20:00beaucoup de personnes se sont senties trahies par
20:02ses prises de position.
20:04C'est la différence entre l'exercice
20:06du pouvoir qui demande
20:08du pragmatisme sans doute
20:10et de la nuance et puis le fait
20:12d'être un pur militant
20:14ou un pur candidat
20:16avec un programme
20:18et on sait bien qu'on ne peut pas tout appliquer parce que
20:20parfois, il y a la réalité qui vous rattrape.
20:22En tout cas, je vous remercie Olivier. Est-ce qu'il fait beau à Béziers ?
20:24Non, il fait gris !
20:26Ah ! Moi, je ne suis
20:28jamais allé à Béziers.
20:30Venez avec grand plaisir, on vous invite
20:32quand vous le souhaitez. Je ne suis jamais allé à Béziers.
20:34J'aimerais bien un jour aller vous voir.
20:36Il y a tellement de villes de France
20:38dans lesquelles nous ne sommes pas allés. Bon, on marque une pause
20:40et on va parler du port
20:42du voile dans le sport.
20:44C'est bien cela, Monsieur Tessier ?
20:46Exactement, c'est un instant.
20:48Merci beaucoup. Avec plaisir. A tout de suite.
20:50Vous écoutez Pascal Pré, vous de 11h à 13h sur Europe 1
20:52et réagissez au 01 80 20 39 21.