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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Pascale Bellator du Liban.
00:04Il est 19h13, Paul Melun, Véronique Jacquet sont dans ce studio et je suis très heureuse d'accueillir Aurélien Véron,
00:10élu au Conseil de Paris et porte-parole du groupe Changer Paris.
00:12Bonsoir.
00:13Merci d'être avec nous dans ce studio Aurélien Véron, on ne lâche pas les dossiers sur Europe 1, je ne lâche jamais rien.
00:19Je ne vous lâche plus.
00:20Mais je sais, vous non plus, mais bravo.
00:22Fait pour s'entendre.
00:23Donc, je vous explique, j'explique aux auditeurs et pour vous qui n'étiez pas là hier, nous avons reçu Elia.
00:27Elia, elle a donc une brasserie qui colle la gaieté lyrique.
00:30Il y a 450 microns qui squattent cette gaieté lyrique dans des conditions insupportables.
00:35Elle ne peut plus travailler.
00:36Elle est menacée.
00:37Sa brasserie est vide et elle, c'est toute sa vie et personne ne vient l'aider, à part bien sûr Aurélien Véron et le groupe Changer Paris.
00:45Elia est avec nous en ligne.
00:46Bonsoir Elia.
00:47Oui, bonsoir.
00:48Merci d'être avec nous en ligne.
00:50Vous étiez avec nous hier dans ce studio.
00:52J'ai une bonne nouvelle pour vous Elia.
00:55Aurélien Véron va pouvoir le confirmer, élu au Conseil de Paris et porte-parole du groupe Changer Paris.
01:00Rachida Dati a envoyé une lettre à Anne Hidalgo pour lui demander de bouger.
01:06Je vais lire cette lettre aux auditeurs d'Europe 1.
01:11Madame la maire, depuis près de 100 jours en lieu culturel de Paris, la gaieté lyrique est occupée par des personnes se prétendant mineures.
01:17Cette occupation a conduit les personnels de l'établissement à faire jouer la semaine dernière leur droit de retrait face à un danger grave et imminent.
01:25D'après les gestionnaires de la gaieté lyrique, la sécurité même du bâtiment et des personnes qui l'occupent est maintenant en péril.
01:31Face à cette situation, la ville de Paris, propriétaire des lieux, a pour le moins fait preuve de légèreté puisqu'elle n'a saisi le juge des référés du tribunal administratif de Paris que le 28 janvier.
01:41Ce dernier a rendu sa décision favorable à l'expulsion le 13 février.
01:45L'occupation se poursuit, laissant les commerçants, c'est-à-dire vous Elia, les riverains, c'est vous aussi, les acteurs associatifs et culturels du lieu en plein désarroi.
01:55En l'absence de demande du concours de la force publique de votre part, elle parle à Anne Hidalgo que j'ai appelée hier.
02:00Je lui ai laissé un message, chers auditeurs d'Europe 1, c'était en direct sur Europe 1, on n'a pas une nouvelle.
02:05Je vous le dis moi Aurélien Véran, on n'a pas une nouvelle, elle doit être en voyage.
02:09Les services de l'État ne peuvent intervenir pour faire évacuer les lieux.
02:12Et elle conclut, c'est pourquoi nous demandons d'assumer vos responsabilités en demandant à la préfecture de police de mettre en oeuvre l'évacuation de la gaieté lyrique dans les meilleurs délais.
02:21C'est signé Rachida Dati et David Alfan, co-président du groupe Changez Paris et Aurélien Véran, évidemment, porte-parole de ce groupe est avec nous en studio.
02:30Juste peut-être une réaction Elia, est-ce que ça bouge ?
02:33Alors je remercie Rachida Dati qui hier a retweeté l'émission.
02:38On remercie Rachida Dati d'ailleurs, je lui passe un message, si elle veut venir dans ce studio dans l'émission, elle est la bienvenue Rachida Dati, je l'attends.
02:45Juste par contre Aurélien Véran je l'ai connu hier soir, jusqu'à hier soir personne ne s'intéressait à moi hormis Guillaume Janton et Arnaud Boucaud.
02:58Voilà il y a juste ces deux personnes qui sont intéressées à moi, Aurélien Véran et Amaury Boucaud.
03:02Et il n'y a que hier soir que monsieur Véran est venu me voir.
03:05Bon mais les choses bougent Elia !
03:07Voilà, donc je tenais juste à recrétiver que voilà, exactement voilà, donc je suis contente que les choses bougent.
03:17Aujourd'hui il y avait une manifestation devant ma brasserie donc je n'ai pas pu s'ouvrir, voilà, donc c'était une belle journée parisienne où il y avait beaucoup de monde dans les rues.
03:25Non mais c'est tous les jours Elia, c'est tous les jours ce que vous nous avez dit hier.
03:28Oui mais là pour ma sécurité j'ai dû fermer la brasserie, pour ma sécurité j'ai dû fermer la brasserie
03:34Parce qu'il y a des manifestations...
03:36Pour les féministes de gauche, vous mériterez une réaction.
03:38Non, attendez Aurélien, attendez Elia, Aurélien Véran vient de dire quelque chose de très grave.
03:42Porte-parole du groupe Changez Paris, élu au Conseil de Paris.
03:44Pardon, elle est...
03:46J'ai découvert Elia hier alors qu'elle venait sur votre plateau et puis j'ai vu son directeur avec qui j'ai échangé plus longuement.
03:50Donc c'est récent, moi je traite le sujet de la gaieté lyrique depuis décembre.
03:53Mais Elia, je ne la connaissais pas avant.
03:55Et son directeur m'a expliqué, c'est des serveurs qui étaient là, on confirmait, qu'elle a été menacée de viol.
04:02Menacée de viol ? Mais par qui ?
04:05Dans une ambiance aujourd'hui...
04:07Par qui avez-vous été menacée de viol Elia ?
04:09Par les migrants le jour où ils sont sortis à moi le 28 janvier où j'ai dû aller porter plainte.
04:14Ouais, Aurélien Véran...
04:16Donc c'est intolérable, c'est intolérable et j'aimerais bien voir les féministes réagir face à ces agressions
04:19qu'on pourrait qualifier de masculinistes toxiques, puisque c'est très à la mode.
04:22Mais cette femme, elle est démunie, moi je ne la connaissais pas parce que les riverains qui m'ont écrit
04:26il y avait des commerçants, des familles et ça fait trois mois et demi qu'ils vivent l'enfer.
04:30On trouve des seringues dans le square en face.
04:32Tous ces migrants sont dans des cas très particuliers, j'en ai échangé avec plusieurs aujourd'hui.
04:36Il y a plein de situations différentes.
04:38Il y en a qui vont faire des gros efforts, d'autres qui sont en train de se faire prendre en main par des mafias.
04:42Mais c'est plein de cas différents, donc il n'y a pas de généralisation.
04:45Par contre, ils squattent un établissement public et ça crée des violences dans le quartier
04:49parce qu'ils se sentent plein de droits.
04:51Et les associations d'extrême gauche qui les instrumentalisent, les coachs, les formes, les encadres
04:56leur apprennent des slogans qui sont dévastateurs pour l'intégration future.
04:59Pour eux, la France, ceux avec qui j'ai échangé tout à l'heure,
05:02il y avait des discours très violents à l'égard de la France.
05:04Je leur ai dit, vous venez en France, il va falloir que vous appreniez à aimer la France.
05:07Et ce n'est pas en squattant et en criant des slogans d'extrême gauche anticapitaliste, anti-racisé,
05:12qui défendent les racisés.
05:13Si vous arrivez en victime, ça va mal se passer.
05:15Qui défendent les racisés, on en est à ce type de phrase.
05:17Parce qu'en fait, l'extrême gauche, les instrumentalistes, ce sont des jeunes qui sont paumés,
05:20qui ont traversé des drames terribles et qu'il faut accompagner et aider.
05:23Là, je n'en déconviens pas.
05:24Mais là, c'est l'extrême gauche qui les prend en main.
05:26Et ce qui m'inquiète de plus, c'est que la mairie de Paris instrumentalise ces jeunes migrants,
05:31laisse l'extrême gauche faire son travail de sape,
05:33certains mouvements étant même financés par la mairie pour pointer du doigt le gouvernement,
05:38la majorité actuelle, une espèce de majorité hétéroclite,
05:41pour dire, regardez, c'est l'État qui ne fait rien.
05:43La mairie a les moyens d'éloger.
05:44Il y a beaucoup d'immeubles vides à Paris qui appartiennent aux bailleurs sociaux.
05:47Ils pourraient les loger d'urgence.
05:48Ils préfèrent laisser pourrir la situation,
05:50ne pas appliquer l'injonction du tribunal d'administratif,
05:53qui a quand même demandé l'évacuation,
05:55pour des risques sanitaires, des risques d'incendie.
05:57Il y a eu un débarque de feu.
05:59Il y a eu un premier départ de feu.
06:00Les pompiers sont intervenus.
06:01Est-ce qu'on attend que la gaieté lyrique brûle ?
06:03Il y a des bagarres tous les jours devant.
06:04Est-ce qu'on attend qu'il y ait un blessé grave, un mort ?
06:06Donc, la mairie de Paris laisse pourrir la situation,
06:09alors qu'elle a des outils pour en faire un outil politique.
06:12Ça, c'est très grave, parce que ces mineurs,
06:13enfin, ce ne sont pas des mineurs d'ailleurs,
06:14la préfecture de police a tout de suite déclaré ces migrants comme essentiellement jeunes majeurs.
06:18Mais ces jeunes migrants, ils sont totalement les pantins d'un système qui les dépasse.
06:22Ça fait 100 jours que ça dure.
06:24Mais c'est quand même insupportable, Elia.
06:26Et depuis le début, je dis qu'ils sont les pantins des associations,
06:30parce que le problème, c'est le collectif.
06:32Le problème, c'est le collectif.
06:33Hier, j'ai dû fermer en urgence ma brasserie.
06:35Quand M. Véran est arrivé, il a constaté qu'on venait de fermer la brasserie,
06:39parce qu'on était menacé de mort.
06:41Donc, hier soir, on a dû baisser les rideaux à 17h30-18h.
06:46Donc, c'est une chose qui n'est pas normale.
06:48Aujourd'hui, j'ai dû fermer mon établissement,
06:50parce qu'on me laisse à l'abandon.
06:52Donc, pour ma propre sécurité, pour la sécurité de mes salariés,
06:55on est obligés de fermer.
06:56Et je ne trouve pas ça normal.
06:58Mais ça fait 100 jours, Josette, 100 jours !
07:00Mais oui, 100 jours !
07:01Et il n'y avait pas de présence policière aujourd'hui.
07:03Parce que j'ai des vidéos, il n'y avait pas de présence policière aujourd'hui.
07:06Donc, ça veut dire que si j'avais ouvert l'établissement,
07:08il se serait passé quoi ?
07:10C'est pas moi qui ai peur.
07:12C'est pas normal que ce soit moi qui ai peur d'aller travailler.
07:15C'est scandaleux.
07:17L'histoire d'Elia, c'est l'histoire la plus triste.
07:19Dans les dommages dits collatéraux,
07:21les dommages humains de ce squat géant,
07:23Elia, c'est sans doute le cas de figure le plus grave.
07:25Mais beaucoup de parents et de commerçants m'ont écrit
07:27avant que je rencontre Elia.
07:28Et donc, j'ai eu des témoignages accablants,
07:30bagarres de rue, menaces, agressions, agressions verbales.
07:33Je ne parle pas des manifestations.
07:34La mairie, donc, laisse pourrir la situation.
07:36Il y a un tribunal qui a tranché.
07:39La justice n'est pas appliquée.
07:40C'est pour ça que la Chine d'Addati demande l'évacuation
07:42par la préfecture une fois de plus.
07:44Et je suis intervenu au conseil municipal
07:45pour demander l'évacuation en disant
07:47vous êtes en train de vous rendre responsable d'un drame.
07:50Ça va mal se finir.
07:51Vous êtes irresponsable.
07:53Il faut évacuer.
07:54Vous avez des logements ? Trouvez des logements.
07:55S'il n'y a pas de logement, moi, mon problème,
07:56c'est les riverains, c'est les commerçants, c'est ma priorité.
07:58Mais la mairie a tout ce qu'elle veut.
08:00Vous voulez pointer du doigt l'État,
08:02c'est malsain et ce n'est pas constructif.
08:04Les riverains de Paris Centre,
08:05qui ont élu Anne Hidalgo en 2020,
08:07enfin, son représentant,
08:09en ont marre d'être en permanence
08:10les cobayes du choix idéologique.
08:12Et donc, j'ai demandé au conseil de Paris ensuite
08:14l'évacuation,
08:15refusée par le conseil de Paris.
08:17La majorité est très heureuse de la situation.
08:19Et c'est là que je dis,
08:20ces migrants sont des victimes de tout le monde.
08:22Victimes de l'extrême gauche
08:23qui en fait des pentimpes
08:24à agiter face à la foule en disant
08:25regardez, c'est des migrants qui sont malheureux.
08:27La mairie de Paris qui dirait
08:28c'est la faute de l'État, du gouvernement,
08:29de la majorité modem.
08:31Et les victimes, ce sont les riverains,
08:33les commerçants,
08:34Elia étant une des victimes les plus tragiques.
08:37Et puis, les migrants eux-mêmes
08:38qui sont dans une détresse terrible.
08:40Soit on les accueille dignement
08:42et la mairie de Paris en a les moyens.
08:43Soit, ils sont sans papier,
08:44on ne peut pas les accueillir
08:45et il faut les renvoyer chez eux.
08:46On ne peut pas les laisser pourrir
08:47dans un bâtiment public.
08:48D'abord, c'est 10 000 m² qui est en danger.
08:50On revient à Véron.
08:51Que pouvez-vous faire ?
08:54Parce que c'est la mairie
08:55qui doit décider de l'évacuation,
08:56si j'ai bien compris.
08:57Parce que la préfecture,
08:58elle donne son accord.
08:59Elle exécute.
09:00Non, mais elle exécute.
09:01Mais il faut que l'ordre vienne de la mairie.
09:02Qu'est-ce qu'il y a ?
09:03Véronique Jacquet, dites-nous.
09:04Deux choses.
09:05Je pense que la mairie de Paris
09:06est complètement irresponsable
09:07dans cette situation.
09:08C'est-à-dire que,
09:09effectivement,
09:10le juge des référés
09:11du tribunal administratif
09:12a signifié l'expulsion.
09:14Depuis le 13 février,
09:17ça fait un mois.
09:18La mairie a laissé pourrir la situation.
09:20Donc là, qu'est-ce qui se passe ?
09:21Avis d'expulsion.
09:22D'ici le 14 mars.
09:24En fait, on y est.
09:27C'était jusqu'au 14 mars.
09:28Donc, il ne s'est rien passé.
09:29Donc, on voit effectivement,
09:30comme vous le dites,
09:31M. Véron,
09:32que la mairie laisse pourrir
09:33la situation
09:34parce qu'elle souhaite
09:35que ce soit l'État
09:36qui prenne les choses en main.
09:37Alors, là, moi,
09:38je pense qu'il faut passer
09:39à l'étage supérieur.
09:40C'est-à-dire qu'il faut
09:41en parler à M. Retailleau
09:43pour qu'il prenne les choses en main.
09:44Moi, ça me fait penser
09:45à un précédent.
09:46C'était 1996,
09:48août 1996,
09:50quand on a expulsé
09:52de l'église Saint-Bernard
09:53les 300 sans-papiers
09:55qui y logeaient,
09:57avec certains qui commençaient
09:58à faire une grève de la faim.
10:00La situation commençait à pourrir.
10:02Les gens qui étaient dans l'église
10:03ne voulaient pas partir
10:04au nom du principe d'humanité.
10:06Et oui, mais c'est un cas emblématique
10:07parce que 30 ans après,
10:08on se rend compte
10:09qu'on n'a rien réglé.
10:10Et Jean-Louis Debré,
10:11le ministre de l'Intérieur
10:12de l'époque,
10:13avait fait intervenir
10:15les CRS,
10:161 500 CRS.
10:17Vous vous rendez compte
10:18de la scène, quand même ?
10:191 500 CRS
10:20un 23 août 1996.
10:22On avait, à l'époque,
10:23beaucoup parlé de la scène
10:25puisqu'il s'était pris
10:27à la porte de l'église
10:28à coups de hache
10:29pour l'ouvrir
10:30et expulser les sans-papiers.
10:32Donc c'était extrêmement violent.
10:33Mais, qu'est-ce qu'on avait dit à l'époque ?
10:35Et qu'avait dit
10:36le ministre de l'Intérieur,
10:37Jean-Louis Debré ?
10:38Ben oui, il y a un principe d'humanité,
10:39mais la force doit revenir
10:41à l'état de droit.
10:42Et l'état de droit ne peut pas...
10:43Laissez-moi terminer.
10:44L'état de droit ne peut pas
10:45se retrouver faible.
10:47Et ben là, je suis désolée,
10:48mais il faut faire la même chose.
10:50Mais vous vous rendez compte
10:51que...
10:52Vous dites que les migrants
10:53sont des victimes.
10:54Oui, ce sont peut-être des victimes,
10:55mais en attendant, pardonnez-moi,
10:56ils crachent à la figure
10:57de tous les Parisiens
10:58et de tous les Français.
10:59Je vous l'accorde.
11:00Ils sont dans une situation irrégulière.
11:01Ils ne veulent pas partir.
11:03Ils veulent qu'on leur trouve
11:04des solutions.
11:05On sait que ce n'est pas simple.
11:06Il y a une centaine de personnes.
11:07On sait que ce n'est pas simple.
11:08Non, mais quelque part...
11:09Attendez, on a tous en même temps...
11:10Paul Melun,
11:11ils mettent l'État français à genoux.
11:13Je pense qu'à partir de ce moment-là,
11:15on doit trouver une solution
11:16pour que la gauche parisienne
11:18et aussi bien les migrants
11:20comprennent que la force
11:21n'est pas de leur côté.
11:22Bon, alors Paul Melun.
11:23Non, il y a plein de choses,
11:24mais c'est très intéressant
11:25d'avoir Monsieur Véran
11:26qui a fait la généalogie
11:27de tous les dysfonctionnements
11:28de cette affaire.
11:29Je suis d'accord avec vous.
11:30Il y a des dysfonctionnements
11:31bien sûr de la mairie de Paris.
11:32Il y a les associations d'extrême-gauche
11:34qui, de toute façon,
11:35utilisent ces malheureux
11:36comme une sorte d'épouvantail.
11:38C'est terrible à dire
11:39parce que ce sont des êtres humains
11:40et qu'eux-mêmes
11:41ne se comportent pas
11:42comme des humanistes
11:43mais comme des petits propagandistes
11:44qui utilisent ces gens-là
11:45pour déstabiliser la vie sociale
11:47du pays et de la ville.
11:48Mais après,
11:49face à ce type de cas,
11:50il faut une solution globale.
11:51Il faut une politique aux frontières
11:52qui permette de filtrer
11:53les accès à nos frontières
11:54parce qu'accessoirement,
11:55c'est là que tout commence.
11:56Et ensuite,
11:57les expulsions,
11:58c'est une chose.
11:59Bien sûr,
12:00il faut procéder à une évacuation
12:01mais une évacuation,
12:02ce n'est pas un miracle.
12:03Après,
12:04vous en avez parlé.
12:05Il faut des solutions
12:06de relogement.
12:07Il faut voir
12:08où est-ce qu'on met les gens,
12:09dans quelles situations,
12:10lesquelles sont légitimes
12:11à rester,
12:12lesquelles sont légitimes
12:13à repartir.
12:14C'est une affaire
12:15qui est difficile
12:16mais je trouve
12:17que la mairie de Paris,
12:18là-dessus,
12:19est d'une forme d'impéritie
12:20Non mais c'est terrible
12:21pour Elia.
12:22Vous allez suivre son dossier
12:23Aurélien Véron ?
12:24On a un contact depuis hier soir.
12:25J'ai vu son directeur hier soir.
12:26On a reparlé aujourd'hui.
12:27Je lui ai montré
12:28mes interventions au conseil de Paris.
12:29Donc le dossier,
12:30on va le suivre.
12:31Vous connaissez Rachida Dati,
12:32elle ne lâche rien.
12:33Donc on ne la lâchera pas
12:34jusqu'au bout.
12:35Et Paris Centre,
12:36ces quatre arrondissements
12:37qui ont fusionné,
12:38qui vont de Bastille à Concorde
12:39que beaucoup de Parisiens connaissent,
12:40les habitants commencent
12:41à en avoir assez
12:42d'être des cobayes
12:43de toute la misère du monde.
12:44On a Lecrac
12:45qui est accueilli dans le sentier
12:46On a des campements
12:47partout sur les berges,
12:48sur les ponts.
12:49On a des campements
12:50près d'Eglise Saint-Gervais.
12:51On en a dans le Marais.
12:52Et puis on a maintenant ce squat.
12:54Et chaque fois,
12:55la mairie de Paris Centre dit
12:56c'est formidable,
12:57on est bienveillant
12:58et on accueille la misère du monde.
12:59Cette misère,
13:00on n'est pas outillé pour la vivre.
13:01Les Parisiens,
13:02les Parisiens quels qu'ils soient,
13:03ne sont pas outillés.
13:04Moi j'ai connu le nord-est de Paris
13:05le 19ème, le 20ème.
13:06Ce n'est pas que les Parisiens
13:07ne sont pas outillés,
13:08c'est qu'ils n'ont pas à l'être.
13:10Je disais,
13:11Paris se vide de sa classe moyenne,
13:13des classes fermes
13:14dans toutes les écoles publiques.
13:15Oui, donc c'est grave.
13:17Et d'ailleurs,
13:18une adjointe de la mairie de Paris Centre
13:20a rebondi aujourd'hui,
13:22suite à mes interventions,
13:23en disant
13:24je suis venu voir le 21 janvier,
13:25adjointe du maire de Paris Centre,
13:26je suis venu aider Elia.
13:28Oui, pas du tout.
13:29Elia me raconte
13:30qu'elle est moulée.
13:31Alors attendez,
13:32attendez,
13:33Elia vous allez répondre justement.
13:34Où est le soutien de la mairie
13:35pour ses habitants ?
13:36Une mairie là où
13:37servisent les gens ?
13:38Aurélien Veyron, s'il vous plaît.
13:39On va y revenir
13:40dans un tout petit instant.
13:41Vous n'êtes pas d'accord
13:42avec une mairie
13:43pour servir ses habitants ?
13:44Si, si.
13:45Elia, reste avec nous.
13:46Un instant,
13:47vous savez quoi ?
13:48On va appeler Ariel Veil,
13:49qui est maire de Paris Centre.
13:50On va voir
13:51s'il va répondre
13:52à nos questions.
13:53Aurélien Veyron,
13:54je crois que vous le connaissez bien.
13:55Oui, c'est un gentil garçon.
13:56Mais bien sûr,
13:57mais certainement
13:58c'est un gentil garçon.
13:59Il est intelligent,
14:00il est structuré,
14:01mais là il est totalement dépassé.
14:02Va-t-il répondre à cet appel ?
14:03On ne peut pas bouger.
14:04Depuis notre appel hier
14:05sur Europe 1,
14:06on va appeler Ariel Veil.
14:07Juste.
14:08C'est n'importe quoi.
14:09Tahiti.
14:10Vous avez vu
14:11le nombre d'heures de vol que c'est
14:12pour Tahiti ?
14:13Surtout la facture,
14:14à 30 000.
14:15C'est ça, c'est autre chose.
14:16On appelle Ariel Veil
14:17tout de suite
14:18sur Europe 1
14:19à 19h27.
14:20Alors nous sommes toujours
14:21dans ce studio
14:22avec Aurélien Veyron,
14:23élu au Conseil de Paris,
14:24porte-parole du groupe
14:25Changez Paris.
14:26Je vous rappelle
14:27que nous vous avons révélé
14:28en exclusivité la lettre
14:29que Rachida Datik
14:30et coprésidente de Changez Paris
14:31ont envoyé à Anne Hidalgo
14:32sur la situation
14:33de la gaieté lyrique
14:34qui est squattée
14:35par 450 migrants
14:36depuis maintenant 100 jours
14:37dans des conditions
14:38limite d'insalubrité
14:39parce qu'il y a un incendie
14:40qui est parti,
14:41Aurélien Veyron.
14:42Et c'est le cas d'Elia
14:43qui était avec nous
14:44dans l'émission hier soir.
14:45Elia qui est toujours
14:46au téléphone avec nous
14:47qui tient une brasserie
14:48qui colle la gaieté lyrique
14:49et qui est menacée de mort,
14:50menacée de viol
14:51et qui ne peut plus
14:52ouvrir sa brasserie.
14:53Elia, vous êtes toujours avec nous ?
14:54Oui, oui, je suis toujours avec vous.
14:55Bon.
14:56Alors Elia,
14:57moi j'ai une proposition
14:58que je voulais vous faire
14:59Aurélien Veyron.
15:00Vous échangez régulièrement
15:01avec Ariel Veil
15:02qui est le maire
15:03de Paris Centre.
15:04Nous échangeons
15:05pour l'instant positivement
15:06parce qu'on a une bonne relation.
15:07Je le charge quand même
15:08de la responsabilité
15:09d'accueillir
15:10tous ces problèmes,
15:11cette misère
15:12que les commerçants
15:13et les habitants
15:14ne savent pas gérer
15:15et qu'à un moment
15:16il faut qu'ils s'expriment.
15:17Alors c'est une bonne idée.
15:18Il n'est pas venu.
15:19J'aimerais qu'il vienne voir
15:20Elia une fois
15:21depuis 100 jours
15:22que le maire
15:23vienne au contact
15:24des victimes de Paris Centre
15:25qui payent leurs impôts
15:26à Paris Centre.
15:27Il est venu
15:28très régulièrement
15:29à la gaieté lyrique.
15:30Donc s'il avait voulu
15:31venir me voir
15:32il serait venu me voir
15:33sachant qu'il sait
15:34la misère
15:35que j'en jure
15:36puisque l'élu
15:37des commerces
15:38de Paris Centre
15:39est venu me voir
15:40le 21 janvier.
15:41Quand elle est venue
15:42me voir
15:43elle m'a bien fait comprendre
15:44qu'elle ne ferait rien
15:45pour moi
15:46que malheureusement
15:47quand la gaieté lyrique
15:48fonctionnait
15:49je ne les contactais pas
15:50pour les remercier.
15:51Donc dans le reportage
15:52qui passe le 19 mars
15:53dans le reportage
15:54qui passe le 19 mars
15:55sans blague
15:56dans le reportage
15:57qui passe le 19 mars
15:58je le dis au journaliste
15:59elle m'a envoyé
16:00le monsieur
16:01qui est représentant
16:02des syndicats
16:03des restaurateurs
16:04qui est venu me voir
16:05qui m'a dit
16:06moi je ne veux pas faire
16:07grand chose
16:08il m'a mis en contact
16:09avec des psychologues
16:10professionnels gratuits
16:11pour un chef d'entreprise
16:12il m'a dit
16:13attendez parce que
16:14je n'ai pas fini
16:15il m'a dit
16:16je connais
16:17Ariel Veil
16:18je dois le voir
16:19pour quelque chose
16:20de ce autre
16:21un événement
16:22je ne sais quoi
16:23je vais vous parler
16:24il est venu me voir
16:25trois jours après
16:26en me disant
16:27j'ai croisé Ariel Veil
16:28je lui ai parlé de ton cas
16:29il m'a dit
16:30mais qu'est-ce que tu veux
16:31qu'on fasse pour elle ?
16:32je lui ai dit
16:33ce serait bien
16:34de prendre en charge
16:35au moins son loyer
16:36ses salaires
16:37il m'a répondu
16:38tu sais très bien
16:39qu'on ne le fera pas
16:40voilà
16:41donc monsieur Ariel Veil
16:42est très au courant
16:43de la situation
16:44et du coup
16:45parce que
16:46on me permet
16:47de tweeter ma vie personnelle
16:48donc je vais vous expliquer
16:49je suis dans un arrondissement
16:50je habite dans le deuxième
16:51à côté de la brasserie
16:52qui elle est située
16:53dans l'école primaire
16:54ces deux mêmes écoles
16:55risquent une fermeture
16:56de deux classes
16:57parce qu'il n'y a plus d'enfants
16:58dans Paris centre
16:59d'accord ?
17:00voilà c'est ce que disait
17:01Véronique Jacquet
17:02Paris sont vides des familles
17:03écoutez
17:04mes parents
17:05ont été au café
17:06des parents
17:07avec la mairie
17:08sur les grands boulevards
17:09le 8 février
17:10deux parents de la classe
17:11de mes enfants
17:12ont interpellé
17:13madame Marguer
17:14en leur disant
17:15mais vous savez
17:16qu'on va perdre
17:17encore trois enfants
17:18parce que la gérante
17:19de la brasserie
17:20est en train de tout perdre
17:21et si elle déménage
17:22donc madame Karine Barbagri
17:23m'a elle
17:24contactée
17:25d'accord ?
17:26elle m'a envoyé un e-mail
17:27parce que j'ai une demande
17:28de logement social
17:29depuis quatre ans
17:30oui alors attendez
17:31et là c'est autre chose
17:32vous savez quoi ?
17:33les auditeurs d'Europe 1
17:34vont un petit peu s'y perdre
17:35ce que je vous propose
17:36pour vous aider
17:37Aurélien Véron
17:38élu au conseil de Paris
17:39et porte parole
17:40du groupe Changez Paris
17:41est avec moi dans ce studio
17:42je vous propose
17:43qu'on appelle
17:44le maire de Paris centre
17:45Ariel Veil
17:46va-t-il répondre ?
17:47je le disais aux auditeurs d'Europe 1
17:48j'ai laissé un message
17:49en direct à Anne Hidalgo
17:50Ariel Veil
17:51peut-il répondre ce soir ?
17:52deuxième sonnerie
17:53Aurélien Véron
17:54c'est le jeu des mille francs
17:55oui
17:56les mille francs
17:57c'est un commerce
17:58qui risque de disparaître
17:59c'est l'IA
18:00qui perd son commerce
18:01ses économies
18:02son patrimoine
18:03oui bonjour
18:04à Ariel Veil
18:05bonsoir
18:06merci
18:07de nous répondre
18:08vous êtes en direct
18:09sur Europe 1
18:10merci infiniment
18:11on avait besoin
18:12de votre réponse
18:13on a Aurélien Véron
18:14on avait besoin
18:15de votre réponse
18:16on a Aurélien Véron
18:17on avait besoin
18:18de votre réponse
18:19on a Aurélien Véron
18:20on a Aurélien Véron
18:21élu au conseil de Paris
18:22porte-parole du groupe Changez Paris
18:23que vous connaissez bien
18:24qui est avec nous en studio
18:25il y a également
18:26qui a ce bistrot
18:27cette brasserie de la gaieté
18:28on a besoin
18:29d'avoir votre réponse
18:30parce qu'il faut entendre
18:31la parole de tout le monde
18:32Ariel Veil
18:33est-ce que vous pouvez répondre
18:34en direct ?
18:35ce serait formidable
18:36d'entendre votre voix
18:37c'est important
18:38d'entendre la voix
18:39de Paris
18:40on vous appelle
18:41vous ne m'avez pas sollicité
18:42là
18:43vous m'appelez spontanément
18:44je vous appelle spontanément
18:45je vous appelle spontanément
18:46parce que
18:47pour vous voir
18:48pour avoir votre réponse
18:49hier
18:50j'ai appelé Anne Hidalgo
18:51qui n'a pas répondu
18:52donc je pense
18:53que c'est vous
18:54qui êtes le plus amène
18:55de répondre
18:56effectivement
18:57sur ce dossier
18:58la détresse
18:59de cette femme
19:00des riverains
19:01et je voulais savoir
19:02quelle est la réponse
19:03que vous pourriez apporter
19:04vous représentez
19:05donc
19:06la mairie de Paris
19:07je ne représente pas
19:08la mairie de Paris
19:09je suis la maire de Paris
19:10mais attendez
19:11là vous m'appelez en direct
19:12je pense qu'elle se prépare
19:13un queue
19:14vous devez m'appeler
19:15un peu à l'avance
19:16oui mais là
19:17vous connaissez le dossier
19:18Ariel Veil
19:19parce qu'Elia dit
19:20que vous êtes venu la voir souvent
19:21à ce théâtre
19:22à la Gaieté Lyrique
19:23vous êtes venu la voir souvent
19:24vous connaissez le dossier
19:25moi elle n'est pas venue me voir
19:26moi elle n'est jamais venue me voir
19:27elle est venue voir la Gaieté Lyrique
19:28mais moi
19:29personne n'est jamais venu me voir
19:30il se déplaçait
19:31à la Gaieté Lyrique
19:32qui est collée
19:33à la brasserie
19:34mais moi en aucun cas
19:35personne n'est jamais venu
19:36se soucier
19:37de moi
19:38bon
19:39Ariel Veil
19:40attendez moi j'ai pas polémiqué
19:41en direct
19:42Elia je vais la voir
19:43elle a vu ton dossier
19:44elle a vu ton dossier
19:45en direct
19:46Elia je vais la voir
19:47elle a vu trois de mes adjoints
19:48très longuement
19:49les trois adjoints
19:50l'adjoint au commerce
19:51l'adjoint au logement
19:52l'adjoint aux animations culturelles
19:54donc moi je ne fais pas dévoiler
19:56des informations personnelles
19:57ça a été d'ailleurs répondu
19:58par mes adjoints
19:59sur les réseaux sociaux
20:00et moi je suis venu au bistrot
20:02pour m'entraîner effectivement
20:03avec les dirigeants
20:04de la Gaieté Lyrique
20:05on n'est pas d'ailleurs
20:06on a préféré discuter
20:07au bistrot
20:08donc voilà
20:09ça s'arrête là
20:10je ne vais pas dérévéler
20:11des informations personnelles
20:12mais on ne veut pas
20:13d'informations personnelles
20:14Doreen Bregman a envoyé
20:15une lettre à Nidalgo
20:16j'ai trois adjoints
20:17pour lui demander
20:18immédiatement l'autorisation
20:19d'évacuer
20:20au préfet de police
20:21Ariel Veil
20:22il y a des journalistes
20:23qui se sont agressés
20:24notamment un de nos confrères
20:25qu'on a appelé Sylvain
20:26c'est pas tout à fait exact
20:27je suis d'accord
20:28que le prix comme ça
20:29de course
20:30c'est un peu dur
20:31et je me mets dans la peau
20:32d'Ariel Veil
20:33qui est maire
20:34d'un arrondissement compliqué
20:35c'est un peu rapide
20:36Doreen Bregman
20:37elle a rencontré Elia
20:38pour en fait lui faire des reproches
20:39sur son comportement
20:40avec la Gaieté Lyrique
20:42je pense que ça mérite
20:43un peu plus d'empathie
20:44Karine Barbagli
20:45l'a rencontrée pour d'autres sujets
20:46de scolarité
20:47pas du tout avec son commerce
20:48donc ce sont des rencontres
20:49qui n'ont rien à voir avec
20:50la Gaieté Lyrique
20:51ou qui n'étaient pas conscientes
20:52ce que je reproche ce soir
20:53c'est que Doreen Bregman
20:54par exemple
20:55livre des informations personnelles
20:56et confidentielles
20:57sur la vie privée
20:58d'Elia
20:59qui
21:00a défaut de relever du pénal
21:01en tout cas sont personnels
21:02et sont intimes
21:03je ne sais pas si Doreen Bregman
21:04a bien fait
21:05après l'avoir engueulé
21:06le 21 janvier
21:07de livrer
21:08à la place publique
21:09sur la place publique
21:10des éléments
21:11là on s'éloigne un petit peu
21:12pardon excusez-moi
21:13je voudrais qu'on revienne
21:14à cette histoire
21:15de cette occupation
21:16quand on paye des impôts
21:17à Paris Centre
21:18qu'on vit à Paris Centre
21:19on mérite le respect
21:20on mérite le soutien
21:21excusez-moi c'est fondamental
21:22la mairie
21:23et Ariel Veil est quelqu'un
21:24de bonne composition
21:25une mérite au service
21:26des habitants
21:27un maire est élu
21:28pour servir les habitants
21:29pas pour livrer une idéologie
21:30comme un commerçant
21:31emblématique
21:32et tous ses serveurs
21:33et son personnel
21:34et son directeur
21:35sont menacés de mort
21:36ils risquent de couler
21:37je pense que la mairie
21:38même le maire
21:39et je pense qu'Ariel Veil
21:40aurait beaucoup à gagner
21:41à les rencontrer personnellement
21:42cet élia
21:43le maire est là pour ça
21:44si on élie un maire
21:45pour juste dire
21:46moi je ne suis pas là
21:47ce n'est pas mon problème
21:48sur un territoire qui le concerne
21:49mais à quoi sert une mairie ?
21:50moi ce n'est pas ma vision de la mairie
21:51je pense que là
21:52on a un désaccord
21:53est-ce que vous pouvez répondre ?
21:54parce que c'est important
21:55de vous entendre
21:56non mais attendez
21:57moi je rencontre
21:58beaucoup d'habitants
21:59beaucoup de commerçants
22:00mais je ne polémique pas en direct
22:01c'est pas une question
22:02de polémique
22:03je ne discute pas
22:04attendez
22:05je ne révèle pas
22:07mais ce n'est pas les entretiens
22:08Ariel Veil
22:09je vais faire beaucoup plus simple
22:10parce qu'on est parti un peu loin
22:11j'ai trois adjointes
22:12donc je ne parlerai pas
22:13d'un cas personnel
22:14mais ce n'est pas
22:15on ne va pas parler
22:16d'un cas personnel
22:17vous m'appelez
22:18je suis au milieu d'une réunion
22:19en plus
22:20bien sûr
22:21merci d'avoir répondu à Europe 1
22:22en direct à Ariel Veil
22:23je vous le dis
22:24et Aurélien Véran
22:25le chef de l'opposition
22:26j'ai du respect
22:27il est en campagne
22:28sur tous les sujets
22:29qui posent problème
22:30mais je le dis
22:31et ce n'est pas
22:32avec Aurélien Véran
22:33que je polémique
22:34mais pour le coup
22:35il y a des gens
22:36qui sont aujourd'hui
22:37la ville d'évacuer
22:38mais vous le savez
22:39dans ce dossier
22:40et ce n'est pas
22:41de renvoyer la responsabilité
22:42que de le dire
22:43que ces jeunes mineurs majeurs
22:44comme on les appelle
22:45à la préfecture
22:46ils sont présumés
22:47aujourd'hui majeurs
22:48sans doute une partie
22:49les
22:50et de toute façon
22:51dans leur recours
22:52ils sont majeurs
22:53c'est donc à l'État
22:54c'est la responsabilité
22:55de l'État
22:56de les mettre à l'abri
22:57c'est à demande
22:58mais je ne renvoie pas la balle
22:59tous les gens
23:00à l'extérieur
23:01s'en fichent
23:02et ne comprennent rien
23:03donc c'est pour ça
23:05c'est pas du tout une polémique
23:06justement c'est important
23:07de vous entendre
23:08la ville est propriétaire
23:09des lieux de la gaieté lyrique
23:10aujourd'hui
23:11ils sont à l'abri
23:12de la gaieté lyrique
23:13mais ils doivent être
23:14mis à l'abri
23:15la ville a fait des propositions
23:16elle a proposé des lieux
23:17elle a proposé un lycée
23:18vous le savez
23:19du 15ème arrondissement
23:20mais la préfecture
23:21doit les prendre en charge
23:22et donc la ville
23:23ne souhaite pas
23:24une expulsion
23:25manu militare
23:26elle souhaite
23:27une mise à l'abri
23:28la mise à l'abri
23:29c'est du ressort
23:30de la préfecture de région
23:31donc de l'État
23:32et donc quand on est ministre
23:33quand on appartient
23:34à un gouvernement
23:35on fait ça
23:36il s'agit aujourd'hui
23:37d'une polémique politicienne
23:38qui cherche
23:39à mettre en difficulté
23:40la ville
23:41et là où je suis d'accord
23:42avec Aurélien Véran
23:43c'est que
23:44notre travail
23:45nous à la mairie
23:46de Paris
23:47centre
23:48c'est pas
23:49de régler
23:50ce sujet
23:51qui est un débat
23:52entre la ville et l'État
23:53mais qui dépend de l'État
23:54c'est d'aller voir
23:55les commerçants et les habitants
23:56et c'est ce que nous faisons
23:57avec la police municipale
23:58avec la police nationale
23:59comme nous le faisons
24:00dans d'autres lieux
24:01qui sont en ce moment
24:02dans le quartier
24:03de Paris
24:04qu'est-ce que vous dites
24:05aux commerçants
24:06et aux habitants
24:07de ce quartier
24:08qui n'en peuvent plus
24:09et qui sont menacés
24:10de mort
24:11on leur parle régulièrement
24:12on leur parle
24:13non mais attendez
24:14ils sont menacés de viol
24:15de quoi vous parlez ?
24:16menacés de viol
24:17menacés de mort
24:18on a la police
24:19qui passe très régulièrement
24:20qui en permanence
24:21fait une ville
24:22on a la police municipale
24:23qui est là
24:24elle est très présente
24:25alors évidemment
24:26pour les commerçants
24:27c'est catastrophique
24:28comme chaque fois
24:29qu'il y a une manifestation
24:30est-ce que j'empêche
24:31les manifestations
24:32je ne le peux pas
24:33donc ce que je peux faire
24:34c'est comme on l'a fait
24:35à Notre-Dame
24:36comme on l'a fait
24:37dans pas mal d'endroits
24:38c'est soutenir les commerçants
24:39de toutes les manières possibles
24:40et aujourd'hui
24:41les commerçants
24:42pour eux
24:43financièrement
24:44on l'a fait
24:45à Notre-Dame
24:46qu'est-ce que vous pensez
24:47qu'on a fait à Notre-Dame
24:48depuis l'incendie par exemple
24:49est-ce que vous pourriez aider
24:50les commerçants
24:51il y a plein de possibilités
24:52bien sûr
24:53bien sûr
24:54on l'a fait à chaque fois
24:55qu'il y a eu des incendies
24:56parce qu'elle a failli
24:57Thélia
24:58oui
24:59alors attendez
25:01vous parlez du manque
25:02de chiffre d'affaires
25:03ça c'est sûr
25:04le chiffre d'affaires
25:05est en baisse
25:06le chiffre d'affaires
25:07est en baisse
25:08sur la sécurité
25:09aujourd'hui
25:10il y a eu quelques incidents
25:11mais la police municipale
25:12et la police nationale
25:13sont très présentes
25:14et elles le sont d'ailleurs
25:15de concert l'une avec l'autre
25:16puisque c'est moi
25:17qui les concerte
25:18c'est moi qui les coordonne
25:19et elles le font très bien
25:20donc il n'y a pas
25:21aujourd'hui
25:22en tout cas
25:23il n'y a pas eu
25:24de problème de sécurité
25:25à l'extérieur
25:26de la gaieté lyrique
25:27il y a eu un journaliste
25:28qui a eu trois jours d'ITT
25:29oui oui
25:31exactement
25:32qui a raconté la façon
25:33dont effectivement
25:34il avait été pris à partie
25:35pardon
25:36mais trois jours d'ITT quand même
25:37quand il a raconté
25:38ce qui lui était arrivé
25:39donc ce n'est pas sécurisé
25:40Ariel Veil vous comprenez ?
25:41bien sûr
25:42mais écoutez
25:43il est allé
25:44il aurait peut-être dû
25:45y aller avec la police
25:46en tout cas
25:47on n'a pas eu d'incidents
25:48majeurs à l'extérieur
25:49les journalistes sont obligés
25:50d'être accompagnés
25:51de la police
25:52pour travailler
25:53vous vous rendez compte
25:54Ariel Veil
25:55on voit
25:56il y avait un agent de sécurité
25:57mais sinon
25:58il n'y a pas eu
25:59d'incidents
26:00et la police municipale
26:01je peux vous le dire
26:02et pareil
26:03je ne révèle pas
26:04la manière dont elle travaille
26:05il n'y a pas de garde statique
26:06vous le savez
26:07ce n'est pas la doctrine
26:08de la police nationale
26:09et ce n'est pas la doctrine
26:10de la police municipale
26:11mais croyez-moi
26:12ils font un énorme travail
26:13et pareil
26:14je le dis aussi
26:15quand on est ministre
26:16du gouvernement
26:17je pense qu'on peut
26:18rendre hommage
26:19à la police
26:20on peut saluer le travail
26:21qu'elle fait
26:22et elle le fait
26:23et moi je le sais en tant que maire
26:24puisque je me coordonne avec eux
26:25plutôt que de dire que
26:26personne ne parle aux commerçants
26:27c'est faux
26:28mais bien sûr
26:29j'irai la voir
26:30d'ailleurs je suis déjà
26:31en contact avec elle
26:32à nouveau je le répète ici
26:33c'est une bonne décision
26:34les trois adjointes
26:35qui ont discuté
26:36je lui parlerai
26:37évidemment en direct
26:38moi-même
26:39comme je l'ai déjà fait
26:40puisque j'ai déjà vu
26:41depuis les événements
26:42de la catégorie
26:43et comme l'ont fait
26:44mes trois adjointes
26:45longuement
26:46Karine Barbagli a parlé
26:47de l'école
26:48pas du tout
26:49et il y en a un troisième
26:50que je ne mentionne pas ici
26:51pour diverses raisons
26:52et Jimmy c'est la famille
26:53on ne rentre pas là-dedans
26:54bon allez
26:55merci beaucoup
26:56en tout cas Riel Veld
26:57d'avoir joué le jeu
26:58d'avoir répondu
26:59c'était important
27:00d'entendre votre voix
27:01je suis désolé
27:02dans le cadre d'un débat
27:03c'était très important
27:04d'entendre votre voix
27:05merci infiniment
27:06merci beaucoup
27:07Elia on suit votre dossier
27:08Riel Veld
27:09va venir vous voir
27:10Rachid Haddati
27:11a donc envoyé sa lettre
27:12merci infiniment
27:13il est 19h45
27:14sur Europe 1