Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 10/03/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Merci Camille. Liverpool 7-0. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Voir Anfield et mourir, c'est un petit peu la traduction pour les clubs français en Coupe d'Europe.
00:07Puisqu'à chaque match, il y a une elimination directe. Chaque déplacement des clubs français, c'est soldé par une défaite.
00:127-0 donc. Celle-ci, la première de cordée en 1977. Et bien les Verts s'inclinent 3 buts à 1 au match retour en quart de finale retour de la Coupe des vainqueurs de club des champions.
00:24Comment traduire la magie d'Anfield ? Suivons le guide avec l'ancien joueur Djibril Sissé qui nous regarde certainement. C'est notre meilleur client.
00:31C'était dans l'équipe de Greg, c'était dans le Pourquoi. Regardez, suivez le guide.
00:35C'est un stade très spécial et ça se sent déjà avant l'entrée. Il y a un respect même de l'équipe adverse qui attend que nous on passe.
00:44Nous on attend que les supporters finissent de chanter You Never Walk Alone. On sentait directement les décibels des supporters.
00:52Et franchement, c'était un moment extraordinaire et ça te booste. Si c'est dans un jour un peu de moins bien, je peux te dire que tu comprends vite et qu'il faut vite te reprendre parce qu'ils ont besoin de toi et ils ont besoin de toi à 100%.
01:057 matchs et 7 défaites des clubs français à Anfield face à Liverpool dans une confrontation indirecte.
01:11Je ne vais pas parler du petit Valbuena qui marque pour Marseille, c'était au premier tour de la Ligue des champions.
01:15Ce qualifiant de file pour le Paris Saint-Helens est donc Mission Impossible. Roland Kourbis, alors cette stat, mais vous en foutez.
01:21Mais vous en foutez complètement. Et pourquoi ? C'est les histoires, c'est les trucs à dormir debout.
01:27Déjà le numéro 7, je le déteste depuis tout petit. À l'âge de 7 ans, un 7 juillet, ça fait 7, 7 et 7. J'ai failli me fracasser et j'ai failli mourir.
01:40Depuis ce jour-là, évidemment que le 7, ce n'est pas un copain.
01:43Si ça avait été 8 défaites ?
01:45Pour en revenir, non. Mais si ça avait été même 7 victoires, on ne boirait pas le champagne par rapport à la qualification du Paris Saint-Germain.
01:53On s'en fout de ce qui s'est passé. Ce qui nous intéresse, c'est le match de demain.
01:57Sur la magie d'Anfield, j'ai quelques grands coachs qui nous parlent de la magie d'Anfield dans les matchs aller-retour.
02:04On va commencer par Arsene Wenger, les autres je ne les cite pas, je pense que vous allez les reconnaître.
02:09En Europe, ils font bien. Pourquoi Anfield ?
02:13C'est un match à la maison, c'est le stade le plus chaud de l'Europe.
02:18C'est un match aller-retour.
02:20C'est le seul endroit où tu ne veux pas aller, c'est à Anfield.
02:24Parce que l'atmosphère, tout est spécial là-bas.
02:26Quand ils disent « This is Anfield », c'est parce que cette sentence de « This is Anfield », il y a une raison.
02:30Ce n'est pas une chose marquée par quelqu'un qui n'a rien d'autre au monde.
02:34L'une des meilleures atmosphères que j'ai jamais joué au football, c'est Anfield.
02:39C'est une merveilleuse atmosphère.
02:40Pour gagner.
02:41Tu n'as jamais pensé que tu serais en sécurité ?
02:42Jamais, jamais.
02:43Ferguson s'est habitué à rester le joueur.
02:45Pas parce qu'ils étaient fatigués physiquement.
02:47Juste pour s'assurer.
02:48Avant, pour s'assurer mentalement.
02:51Tu es prêt à jouer à Anfield.
02:53Voilà, c'était Patrice Evra.
02:55Bernard, vous parlez souvent dans les joutes européennes de culture-club.
02:59Est-ce que l'importance de ce lieu-là, Anfield, ça compte dans cette culture-club ?
03:03Est-ce qu'il y a des choses qui se passent ?
03:06Soit de la tradition.
03:08De l'irrationnel.
03:09Oui, de l'irrationnel.
03:10Je crois beaucoup au poids de l'histoire.
03:13A cette espèce de certitude que ça t'apporte.
03:16De cette habitude de renverser les montagnes.
03:20On sait aussi comment faire.
03:21Parce qu'ils ont l'expérience de jouer des Champions.
03:23Ils en ont quand même gagné quelques-unes.
03:25La seule question que je me pose, c'est maintenant, dans ce football marquété et moderne,
03:29si c'est le même public en première ligue.
03:32Quand les champions.
03:33Quand les champions.
03:34Je me souviens, quand j'étais allé avec Bordeaux, on avait été tous un peu surpris et déçus.
03:37Parce que c'était la ligue Europa, je crois, à l'époque.
03:41Et qu'en ligue Europa, les abonnements n'étaient pas les mêmes.
03:43Et donc, les abonnés n'étaient pas les mêmes.
03:45Et qu'il y avait beaucoup plus de...
03:47Touristes.
03:48De touristes.
03:49Quand tu vas à Old Trafford, tu as 10 ou 12, 15 000 Asiatiques qui viennent assister au match dans la semaine.
03:56Parce qu'ils ne peuvent pas avoir des billets le week-end.
03:58Ça devient un peu des tours opératoires aussi, les stades anglais.
04:00Donc ça, je n'ai pas la réponse.
04:01Mais c'est une question que je me pose.
04:03Il y a un truc que tu as dit Bernard, tout à l'heure, sur le débat précédent.
04:06Et je pense qu'il va beaucoup peser.
04:08C'est que là, tous ces entraîneurs qu'on a vus parler, des matchs retours en fil, avec des atmosphères spéciales, etc.
04:13C'était des matchs retours où ils devaient renverser un score.
04:16Et là, ils mènent 1-0.
04:18Et Anfield, cette atmosphère spéciale, elle est là parce que c'est un public...
04:22Ce n'est pas un public qui chante et qui est déconnecté du match.
04:25C'est un public qui réagit aux actions de jeu.
04:27Et pas seulement aux actions offensives.
04:29Aux tacles, aux récupérations.
04:31Sur contre-pressing, par exemple, quand il y a une récupération, le stade s'enflamme.
04:34Et c'est ça qui booste aussi les joueurs.
04:36Qui leur donne cette envie de se surpasser.
04:38D'aller renverser l'équipe adverse dès les premières secondes.
04:41Et là, moi, je ne sais pas dans quel état d'esprit ils vont attaquer le match.
04:43Parce qu'ils mènent 1-0.
04:45Et je ne suis pas sûr qu'ils aillent plé au plancher.
04:48Et donc, là, il peut y avoir un petit moment d'enflottement.
04:51Et le PSG peut en profiter.
04:53Enflottement du public aussi.
04:55Parce qu'ils ne savent plus ce qu'ils vont faire.
04:57Puisque normalement, ils sont là pour rattraper un but.
05:00Pas pour en mettre un second.
05:02C'est pas rigolo.
05:04Ils savent quand même ce qu'ils vont faire.
05:07Non, mais vous êtes en train de me dire que les mecs, parce qu'ils mènent 1-0...
05:11Non, mais je ne t'ai pas dit que moi, je ne connais pas le plan de jeu.
05:14Je suis un peu comme toi. Je ne m'ouvrirai pas.
05:16Puisque le PSG, sa force, ça peut être les comptes.
05:18Mais s'ils ne s'ouvrent pas, ils n'auront pas l'atmosphère d'une fille.
05:21Elle est liée à ce qui se passe sur le terrain, à l'atmosphère.
05:23Mais eux, ils ont des arguments contre-attaque.
05:25Tu comprends bien qu'avec très peu de ballons...
05:27Tu l'as vu, le match ?
05:29Moi, je te dis, avec un peu plus de justesse, ça peut faire 2-0.
05:31Et Jota, il ne va pas jouer.
05:33Celui qui a eu une deuxième frappe pour ça. Il y a eu une frappe.
05:35Non, non, avec plus de justesse sur la dernière passe.
05:37Il y a eu deux. Il faut bien regarder.
05:39Il y a deux ballons. Ils peuvent transformer et marquer.
05:42La preuve, City, on a mis deux.
05:44Mais bon, pour revenir, Jota...
05:46Si Paris est plus juste aussi, ils peuvent marquer.
05:48J'y peux rien. Non, c'est Alisson qui a été très bon.
05:50Non, non, parce qu'il y a aussi...
05:52Non, il n'y a pas qu'une occasion.
05:54Bon, les amis, ne vous discutez pas.
05:56Il y a Neves qui en reste.
05:58Son but, c'est de défendre pas que quand ça aille sur le terrain, en fait.
06:00Le match, il ne s'est pas arrêté quand ça aille.
06:02Il est sorti. Pour lui, oui.
06:04C'est une erreur aussi.
06:06Pour moi, il y a une grosse occasion, c'est Neves qui l'arrête.
06:08Le reste, ils sont là, ils défendent.
06:10Non, mais non, le dernier a arrêté.
06:12Pour revenir, ils savent ce qu'ils vont faire.
06:14Ils ont un plan de jeu.
06:16Moi, je ne le connais pas.
06:18Je ne partirai pas à l'abordage.
06:20Mais ils ont des arguments pour enflammer en contre-attaque.
06:22Ils ont des joueurs rapides sur les couloirs.
06:24Donc, arrêtez de croire qu'ils vont se poser 100 000 questions aussi.
06:28Ils vont être compacts.
06:30Ils vont mettre de l'intensité aussi.
06:32Une seconde.
06:34C'est vrai.
06:36Ce joueur-là,
06:38qui depuis six mois,
06:40on le regarde marquant début
06:42de droite à gauche
06:44et qui a été carrément absent.
06:46Là, il a retrouvé un petit peu le moral
06:48avec un pénalty côté gauche et un pénalty
06:50côté droit.
06:52Donc, il ne faut pas s'attendre, là aussi,
06:54à voir le même joueur
06:56que ceux qu'on a pu voir ou ne pas voir
06:58au Parc des Princes.
07:00Quand je vois la fermeture de Mendes
07:02où on a eu trois Parisiens
07:04dans une cabine téléphonique
07:06pour permettre à l'attaquant
07:08de mettre son plat de pied,
07:10il faudra qu'on se dispose
07:12un peu différemment
07:14pour être un peu plus solide
07:16par rapport aux attaques
07:18qui vont y avoir demain
07:20et qui n'ont pas eu lieu au Premier match.
07:22C'est sympa, Roland,
07:24mais tu laisses passer Paris-Ricot.
07:26Paris-Qualifié, est-ce Mission Impossible ?
07:28C'est quelque chose qui a inspiré
07:30le journal L'Équipe.
07:32Lucenne Raquet qui s'est transformée
07:34en Tom Cruise à la lune de votre journal
07:36ce mardi. Vous le voyez,
07:38c'est peut-être le neuvième volet
07:40de la saga Mission Impossible
07:42avec forcément, en ligne de mire,
07:44Mbembele et Mossala.
07:46Il y avait déjà huit épisodes de Mission Impossible.
07:48Le huitième sort en mai.
07:50Tu as vu la déclaration de Sloot ?
07:52Vous l'avez entendue sur Alisson ?
07:54Que tout le monde, qui a été très bon,
07:56il y a trois arrêts
07:58qu'il a fait importants.
08:00Le reste, il a fait son job,
08:02point barre. Que les journalistes
08:04arrêtent de dire qu'il a été
08:06le magicien, le volant.
08:08On le remercie, j'espère qu'il sera aussi bon.
08:10C'est son joueur, mais il a dit
08:12qu'il n'en a fait que trois.
08:14Tu ne passerais pas tes soirées avec des journalistes ?
08:16C'est pas ça, j'écoute.
08:18Mais de temps en temps, on s'enflamme pour peu.
08:20Il est meilleur du monde.
08:22Alisson a aussi dit qu'il avait fait
08:24le plus de sa vie. On ne l'a pas forcée.
08:26On ne lui a pas mis un pistolet sur la tente pour qu'il le dise.