• il y a 17 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 11/03/2025.

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Sport
Transcription
00:00Musique
00:15Liverpool-PSG, quel sera le score final ? Le premier de cordée, Sébastien Tarrago.
00:19Musique
00:212-2 ?
00:22Musique
00:24La Ville j'ai dit.
00:251-2 à prolongation et Paris Saint-Germain au tirotus.
00:28Ouais, Stéphane Guy ?
00:30J'allais dire comme Diabille.
00:31Je vais dire 1-2, prolongation et Liverpool au tirotus.
00:35Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
00:36Jérôme Alonso ?
00:370-1, Paris au tirotus.
00:39Ok, et enfin, Jérôme Hicou ?
00:41Il l'a volé.
00:422-1.
00:44Pour Liverpool ?
00:45Ouais.
00:46Ah merde.
00:47Bah oui.
00:48Bah oui, bah oui.
00:51C'est quoi une bonne émission d'équipe du soir ? C'est déjà sur les pronos des chroniqueurs qui se chadent.
00:55Johan Micou conteste le prono du grand vainqueur de prono.
00:58Il dit qu'il me l'a volé.
00:59Il l'a volé, il l'a volé, il l'a volé.
01:01Je prends les points comme lui.
01:02Vous pouvez faire comme vous aviez à l'école, copier sur votre voisin, mon cher Johan.
01:05Non, jamais, jamais.
01:06On va peut-être jouer, on aura peut-être le temps, peut-être pas le temps.
01:09Vous aurez les deux jokers ce soir, quel que soit l'issue des gueules.
01:12On peut te mettre un 10 déjà.
01:13Donc Paris a réussi l'exploit de s'imposer à Anfield dans un match aller-retour.
01:18C'est un exploit puisque 7 clubs français se sont déplacés à Anfield et 7 clubs français avaient perdu.
01:24Ce soir, Paris est revenu hauteur grâce à Dembélé dans la première période.
01:280, puis c'est allé jusqu'aux prolongations, puis au tir au but.
01:31La séance de tir au but a été maîtrisée par les hommes de Louis-Sénérité.
01:344 tirs au but à 1.
01:37On vient de sortir comme ça, un petit sas de décompression.
01:40C'est quoi votre humeur, mes amis ?
01:42Jérôme ?
01:45Merci, Jean.
01:46Non, non.
01:47L'humeur, c'est que c'est mérité.
01:49L'humeur, c'est mérité parce que sur 4 mi-temps,
01:524 mi-temps, Paris en gagne 3.
01:55Sur la prolongation, ils ont été meilleurs aussi.
01:57Donc, c'est les tirs au but.
01:59C'est les tireurs qui ont été parfaits.
02:01C'est Donnarumma qui était très bon.
02:02Mais la qualif pour moi, elle est en plein mérité.
02:04Le sentiment, c'est celui-là.
02:06C'est que oui, c'est les tirs au but.
02:07Oui, c'est le suspense.
02:08Mais c'est en plein mérité.
02:10Moi, mon sentiment, c'est que ça ne pouvait pas leur échapper.
02:13Comment ?
02:14Ça ne pouvait pas leur échapper sur le…
02:15Ah, vous n'avez rien ? Pas un poil de sec ?
02:18Enfin, si.
02:19Sur un.
02:20C'est-à-dire que quand tu vois la prolongation,
02:22l'hiver pool n'existe plus,
02:24quand tu arrives à la séance des tirs au but
02:26et que tu as quand même enregistré dans ton esprit
02:28que Donnarumma, il a quand même gagné l'euro en Angleterre,
02:31dans ce pays-là, dans une séance de tirs au but,
02:34tu te dis que parfois, on peut toujours être dans le rationnel,
02:37mais parfois, il y a des choses comme ça.
02:38Il y a des signes.
02:39Et franchement, sur les deux matchs,
02:41je ne vois pas en quoi ça devait leur échapper.
02:43Si on fait le bilan des deux matchs.
02:45J'ai un petit problème au niveau de mes impôts,
02:47des choses comme ça.
02:48Je vous montrerai mes selles, des trucs comme ça,
02:50mes mards de café.
02:51Vous lirez si je me fais agresser.
02:52Le football, c'est aussi parfois des pressentiments,
02:54des choses comme ça.
02:55C'est les signes.
02:56C'est le match de l'équipe du soir.
02:57Tiens, un autre match.
02:58Il est là.
02:59Il est du côté d'Anfield.
03:00Il a vécu cet exploit considérable du Paris Saint-Germain.
03:04Giovanni Castaldi, bonsoir.
03:08Bonsoir, mémé.
03:09Giovanni, la mèche est presque irsuite,
03:11mais c'est bien.
03:12C'est sympathique.
03:13Giovanni, vous nous racontez un peu cette fin de match,
03:17cette séance de tir au but vu d'Anfield.
03:20Ça a dû être climatisé.
03:21Après, il y a eu quelque chose comme un…
03:23Racontez-nous ce qui s'est passé.
03:28Bonsoir à tous.
03:29Déjà, honnêtement, une soirée à Anfield,
03:32c'est quelque chose de très spécial.
03:35Quand on est au stade,
03:36je pense qu'on mesure plus l'exploit des Parisiens
03:38parce que c'est vraiment un stade impressionnant.
03:41Dans la prolongation, c'était calme
03:43parce que les Parisiens étaient vraiment au-dessus
03:45et qu'on sentait que les Reds piochaient.
03:47Pendant la séance de tir au but,
03:49c'est Hakimi qui a gagné le toss.
03:53Du coup, ils ont pu faire devant le parquage parisien.
03:56Il y avait un mélange de sifflets et d'applaudissements.
03:59Et à la fin, il y a eu un moment de sidération,
04:02un micro-coup de clim.
04:04Les Parisiens ont exulté.
04:06Une célébration folle.
04:07Mais tout de suite, les supporters de Liverpool
04:10ont chanté pour leurs joueurs,
04:12conscients que c'était un combat énorme
04:14et qu'ils ont fait ce qu'ils pouvaient.
04:16Il n'y avait pas de sifflet à la fin
04:18et la clim a été légèrement aimée.
04:20Ok, merci Giovanni.
04:22Dans quelques minutes, Louis Séné,
04:24qui est l'un des héros de la soirée,
04:26sera là et vous recueillirez évidemment ses opinions.
04:30Stéphane, Sébastien et Jo,
04:34sur votre état d'esprit par rapport à ce match ?
04:37Ce qui me sidère, après avoir vu ce match,
04:39c'est que c'est la force de l'évidence.
04:41Je n'aurais pas cru pouvoir dire ça
04:43un jour ou même un mois.
04:45C'est logique, ce qui se passe est logique.
04:47Paris se qualifie logiquement.
04:49Paris a été supérieur à Liverpool à l'aller,
04:51au retour, à home field,
04:53dans la scène au turbule.
04:54Bravo, bravo, chapeau.
04:55Vous faites le même constat
04:57que ce soir, Paris a été supérieur à Liverpool.
04:59Je trouve qu'il y a eu un écart considérable
05:02aux matchs allés.
05:03C'est une double confrontation.
05:05Je trouve que Liverpool n'était pas au niveau offensivement.
05:07Ils ont mal joué leur coup.
05:09Opinions, Sébastien ?
05:11Ce soir, Liverpool était longtemps supérieur
05:13globalement dans le match.
05:15Mais quand Paris était en difficulté,
05:17ils ont quand même réussi à se créer des occasions.
05:19Et il y a le match allé.
05:20Sur l'ensemble des deux rencontres,
05:22c'est évidemment mérité pour le Paris Saint-Germain.
05:24Et bravo à cette équipe.
05:26Après, que Liverpool soit moins bien qu'il y a trois mois,
05:28oui, certes.
05:29Mais là, on ne va pas quand même
05:31chipoter là-dessus.
05:33C'est surtout que Paris est beaucoup mieux qu'il y a trois mois.
05:35Surtout collectivement.
05:37Ça prend vraiment forme.
05:39Attention.
05:41Monsieur...
05:43Mendy !
05:45Sans un mot ? C'est juste légendaire ?
05:47C'est juste légendaire.
05:49Quel match !
05:51Oh là là, c'était trop beau !
05:53Voilà.
05:55Bah voilà.
05:57Vous intimidez un peu tout le monde.
05:59Vous intimidez un peu tout le monde.
06:01On peut ressentir.
06:03Bernard,
06:05ce soir, est-ce que
06:07certains disent que c'est la logique,
06:09c'est quelque chose sur l'ensemble des matchs.
06:11Ce soir, vous avez senti très tôt que Paris pouvait le faire ou pas ?
06:13Honnêtement, les dix premières minutes,
06:15c'était assez compliqué pour Paris.
06:17Ils ont dû faire le dos rond.
06:19Après, je pense qu'on a eu la maîtrise
06:21quand même au milieu de terrain.
06:23On a eu quelques situations
06:25où on aurait pu
06:27aggraver le score avec Dembélé
06:29et aussi Barcola.
06:31Ça a été très compliqué pour nous
06:33sur les coups de pied arrêtés.
06:35On connait Liverpool aussi
06:37pour cette capacité à pouvoir marquer
06:39sur ces phases arrêtées.
06:41Mais qu'est-ce que c'est bon !
06:43Qu'est-ce que c'est bon !
06:45Moi, Bernard, j'étais un petit peu inquiet
06:47notamment sur toute la deuxième période
06:49où j'ai vu des Parisiens
06:51qui étaient un peu dépassés,
06:53qui avaient du mal à récupérer le ballon
06:55et surtout dans l'utilisation du ballon.
06:57Je n'ai pas vu beaucoup d'occasions.
06:59J'avais noté une occasion ou une frappe, un coup franc.
07:01En deuxième mi-temps,
07:03c'est la seule mi-temps
07:05où il y a une domination nette
07:07de Liverpool.
07:09Même sur la première,
07:11il y a les dix premières minutes,
07:13mais il y a trois occasions franches
07:15du côté du Paris Saint-Germain,
07:17même s'ils subissent.
07:19Après, je ne suis pas totalement d'accord
07:21parce que la prolongation,
07:23Liverpool n'existe absolument pas.
07:25Si tu mets bout à bout les 120 minutes,
07:27ce n'est pas si marqué que ça
07:29en faveur de Liverpool sur la domination.
07:31La deuxième, on sentait que les Parisiens
07:33avaient quand même pioché physiquement.
07:37Sur l'ensemble du match,
07:39je pense que c'est mérité pour Paris.
07:41Double confrontation.
07:43C'est un exploit.
07:45Je ne suis pas d'accord avec Nabil.
07:47Ce n'est pas très grave.
07:49Ce soir, la domination est Liverpool.
07:51Pour moi, ce match est quasiment plus important
07:53que celui de la semaine dernière
07:55pour Paris.
07:57Il me satisfait plus au final
07:59de la semaine passée.
08:01Bernard est arrivé avec sa raquette légendaire.
08:03Souvent, il y a des mots,
08:05des expressions qui sont parfois un peu galvanées.
08:07Là, ce soir, c'est une calife de légende.
08:09C'est quelque chose qui va rester dans l'histoire de ce club.
08:11Il faut toujours qu'il y ait un contexte.
08:13Pour qu'il y ait le mot légende, il faut qu'il y ait un contexte.
08:15Le club légendaire en face.
08:17Le match allé qui est un cauchemar
08:19parce que tu vas gagner ce match 3-0, tu le perds à 0.
08:21Pour qu'il y ait un collé
08:23au mot légende,
08:25une performance, il faut qu'il y ait un contexte.
08:27Pour moi, ce soir, il y avait à peu près tout.
08:29Jusqu'au tir au but, on a eu tout du début à la fin
08:31pour que ce soit légendaire.
08:33Quelqu'un chipote ?
08:35Parce qu'on est l'émission de chipoteurs.
08:37Non, légendaire, on valide.
08:39Pour une fois, tout le monde est d'accord.
08:41L'Europe de l'ère QSI,
08:43ce sera dans le top 3 ou 5
08:45de ces matchs-là.
08:47Giovanni Cassaldi, vous avez des petites choses
08:49à nous apprendre ?
08:51Une petite correction par rapport à ce que vous avez constaté sur le terrain ?
08:53Moi, je ne suis pas totalement d'accord avec Seb
08:55sur l'histoire de la domination de Liverpool.
08:57C'est un match qui est tellement irrationnel.
08:59Je trouve que c'est un match qui tenait sur un fil
09:01des deux côtés.
09:03Disons que ça se passait plus au quart d'heure.
09:05Il y a eu des dominations.
09:07Je trouve que Paris n'a pas très bien joué
09:09les situations de contre-attaque.
09:11Moi, ce qui m'a frappé ce soir
09:13de la part des Parisiens, c'est Bernard
09:15qui en parlait, qui disait que l'entame,
09:17honnêtement, il y avait une pression folle d'Anfield.
09:19On se posait tous la question de savoir comment Liverpool
09:21allait aborder la rencontre.
09:23Parce qu'il y avait un zéro. Est-ce qu'ils allaient gérer ?
09:25Ils ont mis une pression de malade.
09:27Luis Henrique était très agité au début de la rencontre.
09:29Il s'en est pris plusieurs fois. Donnarumma sur des situations
09:31de relance. Plusieurs fois, il demandait
09:33à tous ses garçons de se calmer.
09:35Et même s'ils ont subi des choses, je trouve que
09:37globalement... Et là, peut-être que je vais
09:39rejoindre Sébastien dans le côté. C'est un match qui va plus compter.
09:41Ce qui m'a impressionné chez les
09:43Parisiens, c'est l'état d'esprit. Franchement,
09:45ce soir, ils ont été...
09:47Il y avait de la hargne. Il y a l'image de Guevara
09:49en seconde qui fait un retour
09:51qui tacle. Et je les ai trouvés
09:53défensivement, notamment sur les coups de pied arrêtés
09:55où Donnarumma qui sort jamais ce soir.
09:57Il en a sorti 3-4.
09:59Pacho, dans l'impact, dans tous les coups
10:01qu'il pouvait mettre, il a été très fort.
10:03Et plusieurs fois, les joueurs de Liverpool aussi ont cherché
10:05les Parisiens. Notamment Alexis McAllister
10:07qui parle beaucoup, beaucoup sur un terrain.
10:09Et je trouve qu'ils ne sont pas tombés dans ce piège-là.
10:11Ce qui m'a impressionné, c'est la gestion des émotions
10:13des Parisiens. Et ça, c'est nouveau
10:15pour le PSG en Ligue des Champions.
10:17Il m'inspire une petite question peut-être à poser
10:19à Louis Sénriquet si vous le croisez.
10:21Hier, il avait dit qu'il ne faut pas être à 105%.
10:23Il faut être à 100%.
10:25Est-ce que vous l'avez trouvé ?
10:27Donc, juste dans leur effort
10:29et dans leur... Voilà, c'est peut-être une question
10:31si vous la prenez.
10:33Oui ?
10:35Oui ?
10:37Par rapport à Louis Sénriquet, il peut parler de ses joueurs
10:39et tout, mais ce soir, celui qui était à 250%,
10:41c'était lui. Il a mis des soufflantes
10:43incommensurables. Le plus nerveux
10:45de tous, c'était le coach ce soir.
10:47Il y a peut-être besoin de les réveiller. C'est peut-être une question
10:49d'ailleurs à poser à Louis Sénriquet.
10:51À son staff aussi.
10:53C'est un match aussi qui peut beaucoup compter
10:55pour Donnarumma.
10:57Donnarumma, on en parle dans quelques secondes.
10:59Dans quelques secondes, Sébastien.
11:01On va aller voir Claire, qu'on a laissée de côté.
11:03Bonsoir. Claire, bonsoir.
11:05Il n'y a même pas eu un bonjour.
11:07Rien de bonjour, pas de
11:09bonsoir et tout ça au boulot Claire.
11:11Donc, Paris est qualifiée. Succès 1-0
11:13en file. Les succès 4 buts à 1
11:15dans la séance des tirs au but. Résumez le match.
11:17Racontez le match ma chère Claire.
11:18On va regarder ce but. Justement, le seul inscrit
11:20avant les tirs au but de Dembélé
11:22qui avait été à la douzième du droit
11:24alors qu'on avait vu quelques occasions
11:26justement du côté de Liverpool.
11:28On voit Konaté qui se jette et Dembélé qui va suivre
11:30l'action et qui va donc faire entrer
11:32le ballon pour inscrire ce but parisien.
11:34On est en tout début de match et ensuite, il faudra attendre
11:36ce penalty tir au but raté
11:38de Nunez. Justement,
11:40le premier raté. Il y en aura un deuxième
11:42derrière pour Liverpool.
11:44Et donc, ce tir au but de
11:46Désiré Doué qui offre la victoire
11:48aux Parisiens. Et évidemment,
11:50ça a exulté absolument partout.
11:52Même sur le plateau en régie, partout.
11:54Et même
11:56chez les téléspectateurs. Un peu déçu quand même
11:58sur le dernier penalty de Doué parce que moi,
12:00j'apprenais quand même une panne MK au point où on en était.
12:02Vous voulez toujours avoir
12:04un petit supplément buffet.
12:06Au restaurant, on vous offre un truc et vous voulez
12:08encore avoir le petit truc et encore le petit truc.
12:10Donnarumma est présent.
12:12Très bonne entrée en jeu.
12:14Excellente entrée en jeu.
12:16Donnarumma est-il le MVP
12:18de la rencontre, mes amis ?
12:20C'est beau le football, c'est une science.
12:22Est-ce que finalement, à la fin de ce match de qualification,
12:24est-ce qu'il faut l'élire MVP ?
12:26Habillage, simple is the best, s'il vous plaît.
12:28Sébastien, vous me dites ?
12:30Vous mettez
12:32le tir au but dedans ?
12:34Le tir au but, c'est toujours gardien.
12:36Alors, c'est oui ?
12:38Oui, merci.
12:40C'est le match.
12:42Il y a tellement ramassé qu'on peut lui accorder
12:44des téléspectateurs.
12:46Oui, bien sûr.
12:48Oui, et même avant les tirs au but.
12:50Oui, et même avant les tirs au but.
12:52Alors attendez, on reprend la question.
12:54Avec ou sans les tirs au but ?
12:56Sans les tirs au but.
12:58Est-ce que Donnarumma
13:00est le MVP de la partie ?
13:02On recommence.
13:04Non, mais c'est un match capital
13:06pour lui.
13:08Sans les tirs au but ?
13:10Oui, c'est lui.
13:12Oui, ok.
13:14Bon, ben là,
13:16on y va.
13:18On fait un duel là-dessus ?
13:20Ben oui, on va simplement.
13:22C'est la soirée, de toute façon.
13:24Moi, je veux plus de 30 secondes.
13:26Non, non.
13:28On fait les règles.
13:30Il achète déjà. Il est fort.
13:32Il y a de la musique ou pas ?
13:34Allez-y, dépêchez-vous.
13:38Donc Sébastien, non.
13:40Non, je prends qui vous voulez.
13:42Le général.
13:44Parce qu'après, on ira causer.
13:46C'est l'heure du temps, Jérôme.
13:48Arrêtez, l'heure du temps.
13:50Ce n'est pas possible, Sébastien.
13:52Sébastien, non.
13:54Non, pourquoi non ?
13:56Est-ce que vous avez vu un autre joueur
13:58qui mérite le titre de MVP
14:00avant cette séance de tirs au but ?
14:02Je pense qu'il y a quelqu'un
14:04qui mérite d'être MVP.
14:06Pour moi, c'est l'un des deux.
14:08Concernant Donnarumma,
14:10vous étiez tous d'accord avec moi
14:12pour dire que la première période
14:14avait été absolument catastrophique
14:16et qu'il transpirait la peur.
14:18Et en seconde période,
14:20même si tout n'a pas été parfait,
14:22je trouve qu'il est allé dans les airs.
14:24Il a fait beaucoup de bien à son équipe.
14:26Après, sur l'ensemble du match,
14:28ça ne me suffit pas pour le mettre MVP.
14:30C'est très important pour nous.
14:32Stéphane, vous l'élisez MVP
14:34avant même la séance de tirs au but.
14:36Pourquoi ?
14:38J'étais très surpris à la pause
14:40que Séb lui tombe dessus avec autant de force
14:42que je l'avais trouvé à son avantage
14:44et notamment sur les ballons aériens.
14:46Ce n'est pas forcément son fort.
14:48C'est fondamental.
14:50Giovanni Nanni a eu un nombre incalculable
14:52de corners pour Liverpool.
14:54Il a remis Paris en scène
14:56dans ces moments-là.
14:58Évidemment, il y a la séance de tirs au but.
15:00On ne pourra jamais l'oublier.
15:02Il y a un tel contraste
15:04entre son match allé et son match retour
15:06que c'est magique de le voir élu meilleur joueur.
15:12Mise à part la séance de tirs au but,
15:14j'insiste parce qu'on va y aller
15:16après la séance de tirs au but.
15:18Joe, est-ce l'homme
15:20plutôt intellectuellement mobile ?
15:22C'est bien le football,
15:24on peut être mobile
15:26dans ses convictions.
15:30Si tu m'avais posé la question,
15:32j'aurais répondu que c'est lui.
15:34Je l'ai trouvé énorme du début à la fin.
15:36C'est quoi les problèmes qu'il a eu ?
15:40Le gardien est jugé par rapport
15:42à son jeu au pied.
15:44C'est le nouveau football.
15:46Il a raté peut-être 2-3 dégagements
15:48mais de là à lui tomber dessus.
15:50Au pied, ce n'est pas sa qualité première.
15:52Il a fait 2-3 ratés.
15:54Il y a un centre de Salah
15:56où pour moi il doit la bloquer.
15:58Mais après la présence qu'il a eu
16:00pendant tout le match,
16:02quand tu joues derrière
16:04et que tu as un gardien qui fait ça,
16:06c'est énorme.
16:08Quand je dis qu'il transpirait la peur,
16:10tu es à qui ?
16:12Je ne l'ai pas trouvé.
16:14On te suivait sur les passes
16:16en retrait, sur le jeu au pied.
16:18Il nous dit qu'on revient
16:20sur nos propos.
16:22Il transpirait la peur,
16:24sur les passes en retrait.
16:26C'est tout.
16:28On écoute le replay de Sébastien Tarragon
16:30à la mi-temps.
16:32J'avais l'impression que tout le monde
16:34était d'accord avec Sébastien.
16:36Sébastien avait dit à la pause
16:38qu'on y allait.
16:40C'est insensé de voir ça
16:42à ce niveau-là.
16:44Je pense que tu prends
16:46les 6 ou 7 championnats européens,
16:48tous les gardiens,
16:50dans le top 3.
16:52Mais dans le top 3, des plus ridicules au pied.
16:54C'est insensé la différence.
16:56La confiance que ça donne.
16:58Lui-même n'est pas en confiance.
17:00Au pied ?
17:02C'est bien d'écouter.
17:04Joe ne parle pas du pied.
17:06Il parle de ce qu'il a dégagé
17:08dans les aires au préalable.
17:10Le premier joke d'un gardien,
17:12c'est d'arrêter.
17:14Il a contrarié considérablement.
17:16Il sort deux fois sur Van Dijk.
17:18C'est un truc assez positif.
17:20Après, il a continué tout le long du match.
17:22Je n'ai jamais vu autant sortir dans un match.
17:24Il est allé à son point de pénalty.
17:26Il a dégagé des ballons.
17:28Deuxième période, c'est plus le même gardien.
17:30C'est un gardien qui assume.
17:32Vous vous bloquez sur des trucs
17:34qui ne vous vont pas.
17:36A chaque fois, c'est régulier avec Donnarumma.
17:38Il n'est pas bon au pied.
17:40Dans le reste, il ne sortait pas.
17:42Pour moi, il va en Angleterre.
17:44Il sait qu'il va se faire rentrer dans la gueule.
17:46Je ne sais pas.
17:48On parle d'un mi-temps.
17:50Je suis d'accord sur la seconde.
17:52Si tu veux, on va revenir.
17:54Je vais te redire les deux coups sur Van Dijk.
17:56Tout le monde disait la même chose.
17:58Au pied.
18:00Il n'a pas eu 15 ballons au pied.
18:06Il y a un truc très important pour un gardien.
18:08C'est la chance.
18:10Il a eu de la chance.
18:12C'est ce qu'on attend d'un gardien de haut niveau.
18:14Vous auriez allé ce soir.
18:16Nabil, vous voulez placer un mot sur Donnarumma ?
18:18On a aussi une lecture qui peut être un peu émotionnelle.
18:20Avec un prérequis.
18:22Il y a un trauma avec ce gardien.
18:24Tu t'attends à une dinguerie.
18:26Tu le vis comme ça.
18:28Après, tu ne connais pas la suite du scénario.
18:30Évidemment, cette deuxième mi-temps,
18:32elle est exceptionnelle de personnalité.
18:34Il a été fort
18:36dans ce qu'il est en règle générale.
18:38Faible.
18:40Je ne parle pas du jeu au pied.
18:42Il y a une différence athlétique
18:44entre les deux équipes.
18:46C'est assez prégnant.
18:48La situation où il dégage un peu le ballon
18:50comme un pot de pêche
18:52en cours de récré,
18:54sur le coup,
18:56ça ne te rassure pas.
18:58Je pense qu'on le lit toujours
19:00par rapport à ce qu'il a fait jusqu'à présent.
19:02Très bon.
19:04Parfois, il relance le débat par une dinguerie.
19:06Vue du stade,
19:08sur l'impression de Donnarumma,
19:10c'est un gardien qui me fait peur.
19:12Il ne me rassure pas.
19:14Ce soir, c'est l'MVP.
19:16Un petit élément statistique,
19:18il y a trois tiers cadrés de Liverpool.
19:20Ce n'est pas Alissa Dallae non plus.
19:22C'est la présence dans les sens.
19:24Ce match,
19:26ce n'est pas un gardien qui marche sur l'eau.
19:28On est sur autre chose qu'Alissa Dallae.
19:30On est sur quelque chose qu'on n'a pas vu.
19:32Giovanni Castagni.
19:36C'est juste qu'en fait,
19:38c'est des scènes fréquentes.
19:40Même au Parc des Princes,
19:42quand le ballon arrive dans les pieds de Donnarumma,
19:44il y a toujours parfois de stupeur et de crainte
19:46dans tout le stade.
19:48On a l'impression que tout le monde retient son souffle.
19:50Ce soir, ce qui m'a impressionné,
19:52et Dieu sait qu'en première,
19:54il s'est fait secouer par Luis Henrique,
19:56c'est la capacité qu'il a eu à oublier
19:58un mauvais choix qu'il a fait au pied.
20:00Tout de suite, se reconcentrer.
20:02Je trouve que sa communication,
20:04on n'entendait rien.
20:06La rencontre avec Marquinhos ce soir,
20:08elle a été excellente.
20:10Honnêtement, vu du stade,
20:12je n'ai pas souvenir d'avoir vu Donnarumma
20:14s'imposer sur des coups de pied arrêtés
20:16tout au long de la rencontre.
20:18Ça change énormément de choses.
20:20En plus, en seconde période et en prolongation,
20:22quand il y avait des corners,
20:24les joueurs de Liverpool ont essayé de le bloquer
20:26pour l'empêcher de sortir plusieurs fois.
20:28Il s'est fait acculer dans ses filets.
20:30Pareil, ils l'ont chauffé.
20:32Il a gardé son calme.
20:34J'ai eu un moment,
20:36une petite alerte Donnarumma,
20:38je suis en train de relire mes fiches,
20:40à la 64ème minute,
20:42où il s'écroule.
20:44On a vu un plan du réalisateur
20:46où Safonov s'est chauffé.
20:48Finalement, vous n'avez pas pu
20:50avoir une information.
20:52Ce qui s'est passé au niveau du genou
20:54de Donnarumma ?
20:56Quelque chose comme ça ?
20:58J'avoue que c'était un moment
21:00où Paris était un peu dans le dur.
21:02J'ai senti qu'il l'avait fait à l'italienne.
21:04Après, je peux me planter.
21:06Je n'ai pas encore eu les réponses
21:08par rapport à ça.
21:10Si j'ai d'autres éléments, je vous dirai.
21:12Je pense que c'était pour récupérer les esprits
21:14et que tout le monde redescende en température.
21:16C'était bien joué.
21:18Il faut parfois avoir un peu de roublardise.
21:20C'était idiot.
21:22Ni plus ni moins, ce soir,
21:24il a joué peut-être son avenir au PSG.
21:26Ni plus ni moins.
21:28Ce soir, c'est le match où si ça ne passait pas,
21:30ce n'était pas possible.
21:32Depuis trois ans,
21:34ce gardien n'a gagné aucun match
21:36en Champions League.
21:38C'est la vérité.
21:40Je pense qu'il le savait aussi.
21:42Ce soir, on a vu un gardien
21:44qui a forcé sa nature.
21:46Il a forcé une culture.
21:48Les gardiens italiens ne sortent pas beaucoup.
21:50C'est comme ça depuis toujours.
21:52J'ai vu un gardien ce soir
21:54presque au pied du mur.
21:56C'est ma dernière chance.
21:58J'ai vu un gardien qui a forcé son jeu
22:00dans le bon sens.
22:02Il a fait tout ce qu'il n'aimait pas faire.
22:04Il était au carton.
22:06Parfois maladroitement.
22:08Ce match ce soir, je le trouvais extrêmement courageux.
22:10Il ne s'est pas caché
22:12sur peut-être le match le plus important
22:14pour lui de sa carrière au PSG.
22:16C'est un match
22:18qui va extrêmement lui faire du bien
22:20pour la suite.
22:22C'est ce que vient de nous dire Jérôme Alonso.
22:24Oui, bien sûr.
22:26Encore plus en seconde période,
22:28il va sur tous les ballons aériens.
22:30Même si parfois,
22:32il n'a pas fait ce qu'il fallait.
22:34Il est sauvé par Kamaradskelia
22:36parce qu'il ne l'a pas assez bien dégagé.
22:38À 2-3 reprises, il a offert des possibilités
22:40de tir à l'adversaire.
22:42Moi, ce n'est pas grave. Il y est allé.
22:44Avant, il n'y allait pas. Il ne faisait pas de faute
22:46dans les airs puisqu'il n'y allait pas.
22:48Là, il y est allé. Il n'a pas tout réussi.
22:50Il n'est pas devenu du jour au lendemain
22:52le meilleur gardien dans les airs d'Europe.
22:54Je trouve que ça change tout.
22:56Malgré les erreurs.
22:58Le joueur te pardonnera toujours
23:00si tu en rates une ou deux.
23:02Si tu en rates 12, non.
23:04Il y a eu 10-12 fois.
23:06Si tu en déchires une ou deux,
23:08tes joueurs ne te diront jamais rien.
23:10Au moins, tu as affirmé une présence
23:12et tu as diffusé
23:14autre chose
23:16qu'un gardien qui fait neuf arrêts.
23:18Quelque chose de costaud.
23:20Dans sa palette, ce soir,
23:22on parle souvent de ses points faibles.
23:24On est en train de refaire
23:26ses sorties aériennes.
23:28Ce soir, il a démontré
23:30que c'était un garçon
23:32qui était très fort
23:34sur les tirs au but.
23:36Il n'a jamais perdu
23:38une séance de tir au but.
23:40Ça, quelque part,
23:42c'est à mettre dans la case
23:44plus.
23:46La dernière, c'était il y a 15 ans.
23:48Pardon ?
23:50Les séances de tir au but pour le PSG,
23:52la dernière, c'était il y a 15 ans.
23:54Quand tu es dans une compétition comme ça,
23:56ça peut de nouveau arriver.
23:58On se pose toujours tous la même question
24:00avant chaque séance.
24:02Déjà, Becker, je t'ai demandé.
24:04Stéphane, je t'ai demandé.
24:06Il est bon ou pas là-dedans ?
24:08Alisson Becker, le gardien brésilien
24:10qui a été fantastique.
24:12Lui, en revanche,
24:14il n'avait aucun doute là-dessus.
24:16On oublie qu'il a ce plus-là.
24:18Jérôme, sur les séances de tir au but
24:20et Donnarumma,
24:22c'est une histoire de réussite.
24:24100% de réussite.
24:266 séances que Donnarumma a disputées.
24:286 qualifications.
24:30Comment on peut expliquer ?
24:32Il y a des immenses gardiens
24:34qui n'ont jamais été doués dans cet exercice.
24:36En France, on en sait quelque chose.
24:38Ce n'est pas péjoratif.
24:40Il y a des immenses gardiens.
24:42Pour moi, Hugo Lloris,
24:44c'est un gardien de légende.
24:46Le jeu de gardien,
24:48c'est un gardien qui n'a jamais brillé dans les tirs au but.
24:50Par exemple,
24:52et c'est très proche de nous,
24:54Donnarumma est un gardien qui, tout de suite,
24:56a été mis sous la lumière, très jeune,
24:58en équipe d'Italie.
25:00Il a été tout de suite très bon dans ça.
25:02C'est un gardien qui part très tard sur les tirs au but,
25:04qui donne assez peu de solutions,
25:06qui a souvent le bon instinct.
25:08On va arrêter de se le raconter.
25:10Les pénaltys sont aussi beaucoup de l'instinct.
25:12Lui, il a une envergure incroyable en plus.
25:14Ce que j'aime bien, c'est qu'il ne donne pas grand-chose.
25:16Et quand il ne les arrête pas, il part souvent du bon côté.
25:18Il va vite au sol pour toi ou pas ?
25:20Au sol ? Mais Donnarumma, pour sa taille,
25:22c'est un des meilleurs au monde.
25:24C'est un débat qu'on n'a jamais eu pour le coup.
25:26Au sol, c'est un des meilleurs au monde.
25:28Ça a toujours été le cas.
25:30Mais les tirs au but et les pénaltys,
25:32c'est un peu irrationnel.
25:34Il y a des très bons gardiens qui n'ont jamais été très bons
25:36en tir au but, ou l'inverse.
25:38À vous écouter,
25:40il y a quand même une lecture, un instinct,
25:42en tout cas, il voit des choses.
25:44Si à chaque fois, il part souvent du bon côté,
25:46c'est qu'il a un truc là-dedans.
25:48Il y a souvent des gardiens qui partent très tôt.
25:50Mais lui, il part.
25:52En tout cas, de ce qu'on voit souvent,
25:54il part tard. Et ça, les frappeurs le savent.
25:56Ils détestent ça.
25:58Ça te perturbe.
26:00Quand tu arrives devant
26:02Dibou Martinez ou Hugo Loris,
26:04je pense que tu n'arrives pas pareil devant le gardien.
26:06Si tu es un gardien, tu sais que c'est un mur ou devant Mike Ménian.
26:08Tu n'arrives pas pareil.
26:10La réputation d'un gardien au tir au but,
26:12ça compte dans une séance.
26:14À propos d'un tir au but,
26:16c'est le premier de la séance ce soir.
26:18C'est Vitinha qui s'élance.
26:20Il fait toujours des petits sauts de cabri.
26:22Il attend toujours un peu comme Neymar.
26:24Il a failli se faire.
26:26Alisson joue bien le coup.
26:28Très bien le coup. Parce qu'il ne part pas.
26:30Mais il est quand même en retard.
26:32Il fait un tout petit pas.
26:34On sent qu'il essaie de ne pas partir.
26:36Là, il y a la lecture vidéo
26:38de la connaissance de Vitinha
26:40où il sait que ce joueur-là attend que tu partes.
26:42Et là, tu sens qu'Alisson Baker
26:44a essayé un maximum de rester.
26:46C'est dur de ne pas partir.
26:48Giovanni lève le doigt.
26:50Il va débarquer. Giovanni, où est-ce
26:52sur le tir au but de Vitinha ?
26:54C'est juste que
26:56pour le coup,
26:58le tir au but de Vitinha,
27:00très clairement,
27:02il a sa technique. Jérôme a raison.
27:04Alisson joue vachement bien le coup.
27:06Il se retourne vers ce banc.
27:08Il célèbre avec beaucoup de rage.
27:10Après, il souffle.
27:12Qui sait qu'il a eu chaud
27:14et que ce n'est pas passé loin
27:16d'un exploit d'Alisson.
27:18Il était assez expressif.
27:20C'était un très bon moyen
27:22de lancer la séance de tir au but.
27:24Il s'est fait peur et ça s'est vu.
27:26C'est Enrique qui a réagi
27:28à la qualification du Paris Saint-Germain
27:30pour les quarts de finale.
27:32C'était bien de le souligner.
27:34Il a montré qu'on est une vraie équipe.
27:36On en parle depuis longtemps.
27:38Aujourd'hui, avec nos supporters,
27:40c'était un très bon match.
27:42C'est le début. Notre mentalité,
27:44c'est d'être encore meilleur.
27:46Éliminer Liverpool, c'est très dur.
27:48C'est une bonne équipe.
27:50C'était difficile de garder le ballon
27:52mais avec la mentalité, la personnalité
27:54et surtout, Gio, on a pu gagner.
27:56Résultat du duel entre Stéphane
27:58et Sébastien ?
28:00Le VP.
28:02Il met une ratatouille.
28:04On fait quoi ?
28:06Vous faites une question.
28:08Vous m'envoyez au casse-pipe
28:10avec « Donnarumma est-il le MVP du match ? »
28:12Je réponds « oui ».
28:14Après, vous me dites
28:16« Donnarumma est-il le MVP du match
28:18si jamais il n'y avait pas les tirs au but ? »
28:20Vous faites votre truc comme ça.
28:22C'est d'une malhonnêteté défendante.
28:24Après, vous n'avez plus de chroniqueur
28:26pour débattre.
28:28À un moment, on arrive,
28:30on enfile les perles.
28:32Merci beaucoup
28:34de nous avoir assistés.
28:36Un dernier cours pénalty.
28:38On a parlé de Vitignac
28:40mais il y a Dembélé aussi
28:42qui a tiré son pénalty
28:44d'une manière pas conventionnelle.
28:46Quand un gars part pour tirer pied gauche
28:48et il change pour tirer pied droit
28:50au dernier moment, comment ça se gère ?
28:52Quand tu es gardien, c'est assez rare
28:54les joueurs qui savent tirer aussi bien les deux pieds.
28:56Pour commencer.
28:58Quand vous avez vu Donnarumma sur le premier tir au but,
29:00qu'est-ce qu'il a fait ?
29:02Il n'a pas bougé.
29:04Ça là ?
29:06Il n'a pas bougé.
29:08C'est la volonté de toujours faire le dernier moment
29:10quitte parfois à rester au milieu
29:12en imaginant que le mec va tirer fourmi.
29:14Ce n'est pas volontaire pour que les autres
29:16aient un choix ?
29:18Ce n'est pas impossible.
29:20Le premier tir au but, rappelez-vous
29:22qu'il n'a pas plongé.
29:24C'est vraiment quelqu'un qui part
29:26en plein milieu.
29:28Il avait été listé.
29:30Le joueur frappe au milieu.
29:32C'est dur de ne pas bouger.
29:34Quand tu es gardien, tu es toujours tenté de partir.
29:36Le premier ne part pas.
29:38C'est un gardien qui va,
29:40quitte à prendre le risque d'être loin,
29:42partir au dernier moment.
29:44Dans ce que vous nous avez dit,
29:46c'est l'impression que la première fois
29:48où il tire, c'est les indications.
29:50Il commence son jeu mental
29:52avec les autres tireurs.
29:54Quand il n'a pas bougé, je me dis
29:56peut-être qu'il voulait partir là
29:58et qu'il a vu trop tard que ça partait là-bas.
30:00Ou sinon, c'est une vraie intention
30:02pour enlever l'option du centre.
30:04Quand tu vas tirer derrière
30:06et que tu te dis qu'il n'a pas bougé,
30:08déjà tu vas choisir la gauche ou la droite.
30:10Salah est parfois tiré au milieu fort.
30:12C'est un à droite et un à gauche.
30:14On a vu Salah frapper fort au milieu.
30:16Effectivement, là où Jo a raison,
30:18c'est que dans une salle de tir au but tendue,
30:20très souvent, tu as deux ou trois joueurs
30:22qui frappent au milieu.
30:24En faisant ça au premier tir au but,
30:26ils t'enlèvent le milieu de l'équation.
30:28Ça ne fait plus qu'une chance sur deux
30:30ou une chance sur trois.
30:32Mais ceux d'après ne tirent plus au milieu.
30:34Mes amis, nous allons refermer
30:36la page de Narouma.
30:38Paris est donc qualifié.
30:40La question est la suivante.
30:42La saison est-elle désormais réussie ?
30:44Est-ce que cette saison,
30:46c'est la bascule quoi qu'il arrive ?
30:48La saison est-elle désormais réussie ?
30:50C'est le tour d'otages ?
30:52On fait un petit tour d'otages.
30:54Sébastien ?
30:56Oui.
30:58Nabil ?
31:00Tu ne peux pas sortir ton passe-tat de villa maintenant.
31:02Non.
31:04On bouge ?
31:06Stéphane ?
31:08Oui.
31:10Jérôme ?
31:12Non.
31:14Non ?
31:16Ben voilà !
31:18Il est avec moi Jérôme ?
31:20Oui, je pense.
31:24J'y arrive plus.
31:26Je ne sais pas.
31:28On va changer de truc.
31:30Assistez.
31:32Faites trop de personnalités.
31:34Faites comme de Narouma.
31:38Sébastien, vous êtes associé avec Stéphane.
31:40Qui commence ?
31:42Sébastien, premier de cordée.
31:44Nabil ou Jérôme ?
31:46Le gardien relance après.
31:48Donc je commence.
31:52La saison est-elle désormais réussie ?
31:54Sébastien, vous avez la main.
31:56Je pense qu'elle était même réussie avant ce match.
31:58Parce que je pense que le Paris Saint-Germain
32:00d'une manière assez miraculeuse
32:02a réussi à travers sa communication
32:04et son attitude à avoir beaucoup de monde derrière lui.
32:06Et ça c'est nouveau.
32:08Et donc on a réussi à faire croire à tout le monde
32:10que c'était le début de quelque chose quoi qu'il en soit.
32:12Alors j'entends l'argument.
32:14Pour moi c'est réussi
32:16et c'était réussi avant
32:18pour tout ce tas de raisons
32:20et une attitude positive
32:22qui emmène les gens.
32:24Jérôme, pour vous c'est le nom ?
32:26Il m'a emmené avec eux cette saison.
32:28Ça je ne peux pas le nier.
32:30J'étais très sévère au début de la saison
32:32jusqu'à décembre et puis après c'est vrai
32:34qu'il m'a emmené dans un espèce de truc,
32:36une progression, une fulgurance,
32:38un démbélé, enfin tout.
32:40Mais on est obligé de mettre Aston Villa
32:42contre un de ces deux clubs.
32:44Ça n'a pas la même saveur.
32:46Si ensuite tu perds en demi contre un gros,
32:48j'ai aucun débat.
32:50Mais si tu perds en quart contre Bruges ou Aston Villa,
32:52forcément ça jettera une ombre sur la saison
32:54malgré la progression.
32:56On bascule du côté du oui avec Stéphane Guy.
32:58Oui parce qu'ils vont être champions,
33:00ils vont gagner la Coupe de France,
33:02ils vont être en quart de finale avec des champions.
33:04Donc là ils sont dans les clous.
33:06Et puis surtout il y a deux éléments importants.
33:08Un sur lequel a insisté Seb, c'est qu'ils ont conquis les cœurs.
33:10C'est l'unique chose de moi parmi les passionnés de foot,
33:12de toutes les équipes d'ailleurs,
33:14autant de biens du PSG,
33:16c'est une équipe qui transmet quelque chose aux autres.
33:18Ça c'était rare, c'est peut-être unique
33:20même depuis que le Qatar est là.
33:22Et deuxièmement, autre chose assez unique
33:24depuis que le Qatar est là,
33:26c'est une grande victoire de la Coupe d'Europe
33:28sur ces nuits européennes dont on va se souvenir.
33:30Éliminer Liverpool à Anfield dans ces conditions-là,
33:32ça va de toute façon marquer les esprits.
33:34Non, ils en font plus donc...
33:36Au point de l'histoire où on en est,
33:38le PSG a envoyé des faux messages à l'Europe.
33:40Ce soir, ils ont envoyé un vrai message à l'Europe
33:42puisque tout le monde sait qu'ils ont une équipe.
33:44Et ce soir, on ne peut pas dire que le PSG
33:46face à Liverpool, c'est aussi une équipe anonyme.
33:48Il faudrait arrêter de nous vendre ça.
33:50C'est deux poids lourds.
33:52Il y en avait un qui était favori
33:54et l'autre qui était outsider, le PSG.
33:56Mais c'est la même gamme de clubs.
33:58Donc au point où on en est,
34:00s'ils sortent contre Aston Villa, qu'est-ce que vous allez dire ?
34:02Vous allez dire que c'est frustrant, quelque part.
34:04Et donc vous allez dire que c'est moins réussi, tout simplement.
34:06Donc cette question...
34:08Cette question restera à débattre
34:10pour les camps du Nord, j'ai l'impression.
34:12Je présente toutes mes excuses
34:14aux gens de Bruges, que j'apprécie au demeurant
34:16et à qui je souhaite
34:18bon courage contre Aston Villa.
34:20Ce message est réservé aux autonniers,
34:22aux restaurateurs de Bruges.
34:24Pour Nabil Jelline, s'il n'est pas chez vous,
34:26il aimerait bien avoir un truc au fond.
34:28Sachant que la droitelle d'Alençon est très supérieure
34:30à la droitelle de Bruges, quand même, qu'on le sache.
34:32Merci beaucoup, c'était la petite parenthèse régionale
34:34de Stéphane.
34:36Oui ou non, est-ce que c'est désormais réussi ?
34:38On a eu des oui avec Stéphane et Sébastien,
34:40on a eu des non. Ils en veulent un peu plus, finalement.
34:42Et la question restera d'être redébattue
34:44lors du prochain tour contre Bruges ou Aston Villa.
34:46Moi, je trouve qu'elle est réussie par rapport à l'évolution
34:48de cette équipe, par rapport à ce que Louis Saint-Riquet
34:50nous a vendu en début de saison.
34:52On était un petit peu sceptiques.
34:54Lui était hyper confiant.
34:56Il a dit que ça allait arriver, ça allait venir.
34:58Et puis, donc, par rapport à ça,
35:00oui, elle est réussie.
35:02Compte tenu de ses matchs, par rapport
35:04à ce qu'on a critiqué pendant longtemps au PSG,
35:06c'est-à-dire qu'une équipe en anti,
35:08quand c'était facile, ne mettait plus d'intensité.
35:10Et lui, il a réussi à amener ça.
35:12C'est-à-dire que même quand il y a des matchs
35:14contre des petites équipes, même en Coupe de France,
35:16il continue, l'équipe, les joueurs qui rentrent continuent
35:18à amener quelque chose. Donc, de ce point de vue-là,
35:20forcément, elle est réussie.
35:22Mais après, tu ne peux pas enlever que si tu es éliminé
35:24en quart de finale par Aston Villa, tu ne vas pas me dire...
35:26Ou Bruges.
35:28Oui, j'ai rien contre vous.
35:30Je ne sais pas ce qu'ils vont faire.
35:32Aston Villa en Belgique.
35:34Donc, je pense que ce sera plus Aston Villa.
35:36Mais si tu es éliminé contre Aston Villa, vous reviendrez
35:38tous les deux, le soir même, dire que c'est
35:40une saison qui a réussi en perdant en quart de finale
35:42de Ligue des Champions.
35:44Donc, moi, je dirais...
35:46Voilà, j'ai donné toute mon analyse.
35:48Donc, elle est réussie.
35:50Mais après, je reste persuadé.
35:52Je te dis, je reviendrai te dire que la saison a réussi.
35:54D'accord.
35:56On vous fait confiance, Sébastien.
35:58Si tu es éliminé en quart de finale
36:00face à Aston Villa,
36:02ça va être compliqué de dire qu'elle est réussie.
36:04Alors, s'ils en prennent 12...
36:06On verra quand tu débattras.
36:08On peut discuter, mais...
36:10Je relaie les arguments
36:12de Stéphane et de Sébastien,
36:14mais dans le camp d'en face.
36:16Sur la séduction, le Paris Saint-Germain.
36:18Sur ce jeu-là.
36:20Sur quelque chose qui s'est posé,
36:22qui a renversé une identité de jeu.
36:24J'ai commencé par ça, moi.
36:26Oui, mais ça, c'est quelque chose, quand même.
36:28C'est un argument très sportif.
36:30Pendant quelques secondes d'être dans leur camp,
36:32parce que, en vrai, le duel, c'est drôle,
36:34mais ils ont raison sur un point,
36:36c'est que Paris a renversé, pour moi,
36:38l'opinion publique, qui était mal embarquée,
36:40je trouve, en août, septembre, octobre,
36:42même jusqu'à la fin novembre.
36:44Moi, le premier, j'ai aucun problème à dire
36:46que je ne voyais pas où vous voulez venir.
36:48Le soir du Bayern, on était là.
36:50Quand il nous dit...
36:52On était en train de se gueuler sur le budget
36:54Je me disais que c'était chapeau.
36:56Ce soir-là, on avait dit,
36:58il nous pipote, ce n'est pas possible.
37:00Mais ce que je vois depuis 4 mois maintenant,
37:02écoutez-moi,
37:04le match contre Saint-Brieuc,
37:06ce qu'ils mettent dans le match à 5-0
37:08en Coupe de France contre Saint-Brieuc,
37:10franchement, c'est incroyable.
37:12Ce qu'ils mettent contre Brest à 5-0,
37:14c'est incroyable.
37:16Saint-Brieuc, tranquille.
37:18Ils ont eu 7 buts à Saint-Brieuc, ça va.
37:20C'est la manière de faire.
37:22Je ne le faisais pas avant.
37:24On peut louer la saison du Paris Saint-Germain
37:26sans aller chercher l'exemple
37:28de la saison de Saint-Brieuc.
37:30C'est important.
37:32C'est important.
37:34Vous avez vu mettre 9-0 à 3 en Ligue 1
37:36avec des équipes qui allaient arriver
37:38à être effectuées.
37:40Ça fait très longtemps
37:42qu'on n'a pas vu le PSG
37:44de la première à dernière minute.
37:46Je vais prendre l'exemple de Saint-Brieuc
37:48volontairement pour dire qu'ils n'ont pas
37:50eu le match à 3-0.
37:52Contre Brest à 5-0, ils ont continué.
37:54Les matchs où c'est facile,
37:56ils continuent.
37:58C'est un état d'esprit que je n'ai pas vu
38:00depuis très longtemps au PSG.
38:02C'est tout ce que je dis.
38:04L'année dernière, même si c'est un autre stade
38:06de la compétition, ils sortent le FC Barcelone
38:08à l'extérieur, si je ne dis pas une bêtise.
38:10À 10.
38:12À 10.
38:14À 10.
38:16C'est pas tout à fait pareil.
38:18Insipide par Dortmund,
38:20certes en demi-finale,
38:22mais finalement,
38:24qu'est-ce qu'on s'est dit après ?
38:26Vous parlez d'affaires
38:28d'émotion et de séduction,
38:30je n'ai pas eu cette impression à ce moment-là.
38:32Contre Dortmund en demi,
38:34tu disais qu'elle était réussie.
38:36Tu fais doubler les Coupes Championnats,
38:38tu es en demi-finale.
38:40Ils s'en chient alors.
38:42Pour vous, c'est toujours réussi
38:44parce que les Coupes Championnats,
38:46c'est tout le temps réussi.
38:48Car 8e, 4e demi,
38:50tu la fais chaque année.
38:52Tu n'élimines pas chaque année
38:54un club comme Liverpool.
38:56Après, il y a la manière
38:58dont ça joue.
39:00Cette saison, ça joue d'une certaine manière.
39:02C'est une vraie équipe de foot.
39:04Alors qu'on a tapé sur Lucien Riquet
39:06quand il disait que son équipe allait être meilleure
39:08sans Mbappé notamment.
39:10Tout le monde lui tapait dessus.
39:12Ça, c'est une vraie réponse.
39:14Il a dit qu'il aurait 4 joueurs
39:16qui mettraient 10 buts.
39:18Là, il y en a un qui en met beaucoup plus.
39:20Mais qui vont remplacer Mbappé.
39:22C'est fort d'avoir pu dire ça
39:24et que ça se réalise.
39:26A l'automne, tu partageais ce point de vue ?
39:28Non.
39:30C'est ce qu'on dit.
39:32En 3-4 mois, j'ai trouvé une évolution.
39:34Pour moi, ce qui vous fait basculer,
39:36c'est Ousmane Dembélé en neuf.
39:38Peut-être.
39:40C'est lui qui a pris cette décision.
39:42Mais il y a autre chose de Lucien Riquet.
39:44Ce soir, en deuxième mi-temps,
39:46ils ont énormément souffert.
39:48C'est le moment
39:50où ils auraient pu craquer.
39:52Il y a eu des changements qui ont été faits.
39:54Il a utilisé
39:56un groupe de 18-20 joueurs.
39:58Tout ça, ça paye maintenant.
40:00Doué, pour moi,
40:02il fait une très bonne rentrée.
40:04Il fait énormément du bien à cette équipe.
40:06Berraldo aussi, alors qu'on n'a pas trouvé.
40:08Zeyre Emry qui fait une très bonne rentrée.
40:10Ça donne vraiment un second souffle.
40:12C'est pour ça qu'en prolongation, selon moi...
40:14Surtout versus les entrants de l'Iverpool
40:16qui ont été catastrophiques.
40:18C'est pour ça qu'en prolongation,
40:20tu es supérieur à l'Iverpool.
40:22Je pensais qu'après la deuxième mi-temps,
40:24ils allaient s'effondrer.
40:26Cette année, est-ce que Paris
40:28est enfin devenu un club sportif ?
40:30Un club de sport.
40:32On a beaucoup parlé de la politique.
40:34Il y a un élément dont on n'a pas du tout parlé
40:36ce soir.
40:38On n'a eu aucune affaire cette année au PSG.
40:40On a eu des débats
40:42sur le jeu du PSG.
40:48Il y avait aussi Kimpembe qui n'était pas content.
40:50On s'en fout.
40:52Ça passe.
40:54Germain, c'est un non-feu tranquille
40:56cette année.
40:58Il y a un joueur au moins.
41:00On n'insiste jamais dessus.
41:02C'est Papik.
41:04Je suis seul en fait.
41:06J'ai l'impression qu'à chaque fois
41:08que je parle de ce cas-là, je suis un peu seul.
41:10Il n'est pas là.
41:12C'est ce que je veux dire.
41:14C'est pas Mbappé.
41:16Mbappé n'est pas là.
41:18Tous les problèmes qu'il y avait
41:20sur la dernière saison au PSG
41:22venaient souvent de lui.
41:24On l'a vu avoir des problèmes
41:26entouré de Messi et Neymar
41:28parce qu'il ne voulait pas jouer devant.
41:30On faisait tous des polémiques non-stop.
41:32Louis-Henriquel sortait selon moi
41:34justement
41:36parce qu'il n'était pas à son niveau.
41:38Cette année, il n'est pas là.
41:40Cela crée un petit peu moins de conflits.
41:42Selon moi.
41:44Il y a la fixette de Jo sur Mbappé.
41:46La fixette.
41:48Désolé.
41:50Essaye de me contrer sur ce que je viens de te dire.
41:52Sur tous les derniers problèmes du PSG.
41:54C'est assez simple de te contrer.
41:56Ils vont se rencontrer.
41:58La stat.
42:00La patte d'Mbappé sur la saison du PSG.
42:02Il est indiscutable.
42:04Ils ont fait les demi-finales avec lui.
42:06Avec lui qui était dans l'effectif.
42:08Je crois que dans le Final Four,
42:10il est un peu plus décisif.
42:12Neymar a amené le PSG en finale.
42:16Malgré la présence d'Mbappé,
42:18Neymar a amené le PSG en finale.
42:20Sur le Final Four,
42:22c'est lui qui termine en finale.
42:24On a oublié qu'il y a eu des équipes du PSG
42:26extrêmement séduisantes.
42:28Je parle des équipes.
42:30Il y a des époques où il y avait un PSG.
42:32Quand c'était séduisant,
42:34il n'était pas là.
42:36Pour moi, c'est le PSG de l'ombre blanche.
42:38Comme par hasard, il n'est pas là.
42:40Lui, il a tiré tout.
42:42Parfois, il gagnait les matchs tout seul.
42:44Il n'y avait pas une équipe.
42:46L'expression collective globale
42:48semble bien meilleure.
42:50Cette saison que par rapport à la saison dernière.
42:52C'est bizarre.
42:54C'est la seule année depuis 8 ans qu'il n'est pas là.
42:56Après, l'entraîneur est là depuis 2 ans.
42:58Les joueurs qu'il a choisis.
43:00L'arrivée du géorgien.
43:02Tu perds soi-disant ton grand joueur.
43:04Tu arrives à être meilleur.
43:06La sidération, tu sais où elle est ?
43:08C'est Dembélé qui plante autant.
43:10C'est ça qu'on n'a pas vu venir.
43:1230 buts.
43:14C'est lui qui peut se dire qu'il l'avait pensé.
43:16Je me prosterne devant lui.
43:18C'est ça.
43:20Sauf la saison de Louis-Henriqué.
43:22C'est les 30 buts de Dembélé.
43:24C'est un gros factor X.
43:26La conclusion vient d'être faite.
43:28C'est un gros factor X quand même.
43:30C'est très surprenant.
43:32J'espère pour toi.
43:34Franchement, qu'ils ne vont pas croiser
43:36le Real Madrid en demi-finale et qu'Mbappé
43:38ne va pas y aller au retour.
43:40Je te le souhaite.
43:42Chaque émission, tu es là.
43:44Tu veux réduire Mbappé.
43:46Je ne vais pas réduire.
43:48Vous ne voulez jamais faire un constat.
43:50Dès qu'on parle d'Mbappé, on ne peut pas en parler.
43:52Toi, le premier.
43:54Dès qu'il y avait un problème avec Mbappé,
43:56c'était psychologique.
43:58C'était psychologique.
44:00Tu es le premier.
44:02Dès que ça va bien, c'est le meilleur joueur.
44:04J'ai le droit de dire aussi,
44:06de faire un constat,
44:08ce que j'ai dit précédemment.
44:10Ça ne changera rien si en demi, il élimine le PSG.
44:12Ça ne changera rien au fait que le PSG
44:14est une meilleure équipe sans lui qu'avec lui.
44:16C'est ce qu'a dit Louis-Henri.
44:18Il s'est fait dézinguer,
44:20et parfois à juste titre,
44:22parfois de manière excessive,
44:24pendant plus d'un an.
44:26On ne peut pas dire
44:28que le discours
44:30que tu portes n'est pas
44:32entendu.
44:34Il s'est fait dézinguer.
44:36Dézinguer Mbappé.
44:38Je n'ai jamais trop entendu ici qu'on dézinguait Mbappé.
44:40Dire qu'il n'était pas bon.
44:42Comme la dernière fois, quand il est passé complètement à travers,
44:44on dit qu'il n'a pas été très bon.
44:46Si c'est ça, dézinguer Mbappé.
44:48Moi, il s'est fait dézinguer,
44:50tu sais où ? En Espagne.
44:52Là, en début de saison, il s'est fait dézinguer.
44:54Mais ça, c'est un peu différent par contre.
44:56Parce qu'en France, on ne doit pas trop toucher à nos stars.
44:58Mais dès qu'il y en a un qui dit qu'il n'a pas été bon,
45:00on le dézingue.
45:02Parce qu'ici, je n'ai jamais vu quelqu'un dézinguer Mbappé.
45:04Ce soir, tu dis quoi de Salah ?
45:06C'est un double confrontation.
45:08Qu'est-ce que tu dis de Salah ?
45:10Vivement qu'il parte pour que Liverpool soit meilleur.
45:12Mais ce serait complètement grotesque de dire ça.
45:14Tu ne vas pas me comparer Salah
45:16avec un joueur d'équipe.
45:18Mais Salah a été extraordinaire avec Liverpool.
45:20Ça ne change rien.
45:22Le bilan de Mbappé avec le PSG, il n'est pas bon.
45:24Il est resté 7 ans au PSG.
45:26Tu me parles de la dernière année
45:28qui était une année de politique aérie
45:30avec un président tyran.
45:32Je ne te parle pas de la dernière année.
45:347 ans de Mbappé au PSG.
45:36Toutes les périodes où il y a eu des problèmes au PSG,
45:38il était au milieu.
45:40Juste pour te préciser,
45:42Salah a gagné la Ligue des Champions avec Liverpool.
45:44On va en reparler d'Mbappé.
45:46Mbappé en certain.
45:48Merci beaucoup de faire mon métier.
45:50Je pense qu'on a fait le tour de la question de Mbappé.
45:52C'est marrant.
45:54Dès que tu mets Mbappé sur la table,
45:56de suite, ça part.
45:58Pourtant, on parle du PSG.
46:00T'as deux têtes de turcs.
46:02Deschamps et Mbappé.
46:04Pourquoi tu dis ça ?
46:06Parce que je donne mon avis sur ce que je vois.
46:08Là, tu t'éclates par exemple
46:10si tu parles de Deschamps.
46:12Si tu veux faire mon procès,
46:14tu le fais ce soir.
46:16Pourquoi tu dis ça ?
46:18Parce que je te réponds à ce que tu dis.
46:20Quand je vois Deschamps faire une équipe bidon,
46:22j'ai le droit de le dire.
46:24Ce soir, tu expliques que la victoire du PSG
46:26en fils, c'est grâce au départ d'Mbappé.
46:28Je ne vois pas ça comme ça.
46:30Je pensais que tu étais un peu plus intelligent.
46:32Mais apparemment, tu dois être comme les gens
46:34qui votent sur Twitter.
46:36Tu dois être pas assez intelligent pour comprendre ce que je dis.
46:38C'est résumé à chaque fois.
46:40Si je devais dire quelque chose sur Mbappé et Deschamps,
46:42dire que c'est mes deux cibles,
46:44c'est bon.
46:48Je ne me permettrais pas de te dire
46:50que ta cible, c'est Nasser Al-Khaifi
46:52et le Qatar non-stop.
46:54Tu as le droit de te donner ton avis
46:56et de les cibler tout le temps.
46:58Toi, tu as le droit de les cibler tout le temps.
47:00Mais moi, j'ai le droit aussi de cibler
47:02ou de donner mon avis
47:04quand les mecs sont mauvais.
47:06Je ne défends rien du tout.
47:08Mais par contre,
47:10je ne me permettrais jamais de dire ça.
47:12Parce que je donne mon avis sur Mbappé
47:14qui n'est pas le même que le tien
47:16et que tous les suiveurs français,
47:18la journaliste, qui vont dans le même sens.
47:20Je ne suis pas comme toi.
47:22Donc, ce n'est pas une cible.
47:24Je donne mon avis.
47:26Et quand il est bon, je le dis.
47:28Et quand il est mauvais, je le dis.
47:30Je ne dis pas juste qu'il est passé un peu à travers.
47:32Mais moi, je ne me permettrais jamais de te dire
47:34que ta cible, c'est Nasser Al-Khaifi.
47:36Non, mais c'est irrespectueux de parler comme ça.
47:38De dire que toi, ta cible, c'est Nasser Al-Khaifi.
47:40Mais non.
47:42Je dis ce que je vois, en fait.
47:44C'est un manque de respect de parler.
47:46Je trouve que tu manques de respect.
47:48Mais j'assumais pas.
47:50Ils seront mauvais.
47:52Je dirais que c'est mauvais.
47:54Mais non, mais toi,
47:56c'est irrespectueux de parler, en fait.
47:58Mais moi, je ne le dirai jamais.
48:00Si tu as ton avis, c'est bien.
48:02Tu as le droit de dire ce que tu veux.
48:04Malgré lui.
48:06Ce qui serait bien, c'est que tu en dises un peu plus.
48:08Stéphane et Jo, s'il vous plaît.
48:10Sur une soirée sympa,
48:12tu te fais attaquer.
48:14On a touché à Kiki.
48:16Van Dijk a parlé
48:18de l'élimination de Liverpool.
48:20Le génie français.
48:22On est revenu sur Paris.
48:24Claire.
48:26Le défenseur est le capitaine Van Dijk.
48:28Une fois arrivé au tir au but,
48:30il a donc déclaré que c'est la loterie.
48:32Les deux gardiens peuvent faire des arrêts.
48:34Si on regarde les deux matchs,
48:36on a montré un visage différent de la semaine dernière.
48:38Bravo au PSG.
48:40Ils ont été très bons sur les deux matchs.
48:42Ils ont la qualité pour faire mal à n'importe quel adversaire.
48:44Leurs attaquants sont très dangereux et directs.
48:46Et leur entraîneur,
48:48c'est surtout là où on voulait en venir.
48:50On a fait une très bonne équipe.
48:52Je peux remettre un coup ?
48:54Je ne peux plus entendre ce mot
48:56quand un joueur perd au tir au but, dire loterie.
48:58Je n'ai jamais entendu un joueur
49:00perdre au tir au but, dire loterie.
49:02C'est marrant.
49:04Il n'y a que les perdants qui disent loterie.
49:06Les gagnants ne disent pas.
49:08Ils ont été moins bons.
49:10La victoire de Stéphane Guy et Sébastien Tarrago.
49:12La saison est-elle désormais réussie ?
49:14C'est un oui.
49:16On perd au tir au but.
49:18Comment ?
49:20Tu perds de la loterie aussi ?
49:22Non, tir au but.
49:24Dans quelques minutes, la suite de l'équipe du soir.

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