Nice 1-1 PSG : Contre-performance pour Paris ? - L'Équipe du Soir - extrait

  • il y a 18 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 06/10/2024.

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Sport
Transcription
00:00Musique
00:12Soyez les bienvenus, 13 euros de vous accueillir pour débriefer ce match nul du Paris Saint-Germain 1 but partout.
00:18Greg Schneider a déjà perdu son micro, il a déjà tout perdu. Ça va Greg, vous en sortez ?
00:24C'est avec un aimant donc c'est pas très...
00:27C'était un peu la première période peut-être du PSG ce soir.
00:31Un match un peu difficile au début et le match nul au final 1 but partout pour la fin de cette 7ème journée.
00:37Le président Raymond Domenech avec Nabil, Greg qui se débat avec son micro, Thibaut Temémont et Régis Brouard.
00:43Avec Jérémy Jeannin-Gros pour toutes les images, toutes les infos.
00:47Vous savez ce qu'on va faire Greg ? On va appeler quelqu'un pour vous aider.
00:50On appelle un ami pour Greg et puis comme ça la soirée va bien se passer.
00:55Bon tout va bien pour tout le monde ? Super.
00:58Un bon dimanche soir. C'est régalé ce soir.
01:02J'attends de voir votre opinion précise. Le Paris Saint-Germain qui n'est plus leader du championnat.
01:07Le sondage du soir Jérémy avec l'Equipe Connect.
01:10L'Equipe Connect, vous pouvez accéder sur l'Espace TV ou sur l'application dans l'Espace.
01:15Vous allez dans l'Equipe Connect, vous pouvez voter pour la question du soir.
01:17C'est Mbappé, est-il un capitaine incontestable pour le moment ?
01:21Vous avez répondu à 94%. Non, donc selon vous il est contestable.
01:26Mbappé est-il toujours un capitaine incontestable ?
01:29Suite évidemment à son absence et à ce vent de désamour dont certains parlent au sujet de lui et de l'équipe de France.
01:36Résultat du sondage, vous êtes nombreux déjà à voter avant même que l'émission ait démarré.
01:40Et on en parle en toute fin d'émission.
01:41Mais pour l'instant, priorité à ce match du dimanche soir.
01:44Jérémy, est-ce que vous avez les images de ce Nice-Paris ? J'ai un partout donc.
01:47Paris a souffert en première mi-temps face à Nice.
01:50Match très compliqué pour les Parisiens.
01:52Ça commence avec ce but.
01:54L'ouverture du score d'Ali Abdi.
01:56Frappe contrée par Nono Mendes dans le but de Donnarumma.
01:59Ça fait 1-0 à la 38ème minute de jeu.
02:02Et ensuite, l'égalisation.
02:03Paris va un peu mieux en deuxième période.
02:05Egalise grâce à Nono Mendes.
02:07Encore une frappe contrée.
02:08Il se rachète un peu le latéral.
02:10Frappe déviée par Bombito.
02:12Ça fait un partout.
02:13Vous voyez ici, ça trompe le gardien niçois.
02:16Et puis finalement, la dernière occasion.
02:18Elle est pour Marquinhos.
02:19La tête sur le poteau.
02:20Un partout.
02:21Score final.
02:22Paris n'est plus premier de Ligue 1.
02:23Ils sont deuxième à 2 points de Monaco qui est le nouveau leader.
02:26Le classement qui va s'afficher dans quelques instants.
02:29Au sortir de ce match nul, est-ce que c'est une contre-performance pour Paris en cette semaine ?
02:33De défaite en Ligue des Champions face à Arsenal.
02:36Ou bien la performance de Nice vous pousse à dire que c'est un bon match nul du Paris-Saint-Germain.
02:42Est-ce que c'est une contre-performance ?
02:44Greg me regarde avec des grands yeux.
02:46Je ne trouve pas que ce soit une contre-performance.
02:49Ils ont fait un match assez intense.
02:51Après, on va pouvoir parler...
02:53C'est-à-dire à partir de quelle minute ?
02:55J'ai trouvé qu'ils pressaient.
02:58J'ai vu des replis défensifs féroces.
03:00Je pense qu'ils sont à peu près dans la feuille de route que Luis Henrique leur a indiqué.
03:04Ça a été une attaque défense pendant à peu près une bonne heure.
03:08Très franchement, je sais qu'ils vont être jugés durement par rapport au résultat.
03:11Ce qui ne correspond pas à leurs attentes puisque c'est le PSG.
03:14Mais je suis très loin personnellement d'avoir vu un mauvais match.
03:17Nabil, c'était le premier à manifester son désaccord.
03:20Pour moi, le Paris-Saint-Germain, déjà, ils ont commencé à jouer en deuxième mi-temps.
03:23Au moment où ils ont changé d'animation en faisant rentrer un quatrième milieu de terrain, Kang Lingli.
03:28Et en sortant Colomoigny qui était désespérant mais qui n'était pas le seul.
03:33Je vous dirai tout à l'heure si c'était injuste de la part de Luis Henrique de le sortir à la mi-temps.
03:37Colomoigny sera l'un des thèmes suivants.
03:40Honnêtement, ce genre de match, l'année dernière, le PSG ou les autres années,
03:43ils finissent quand même par les gagner quand ils ne sont pas bons.
03:45Là, ils n'ont pas gagné.
03:49Et je trouve que c'est une équipe qui n'a pas une marge collective aussi importante que ça
03:53sur des bonnes équipes de Lyon.
03:55Et une fois encore, et je terminerai là-dessus,
03:57je sais que c'est un terme qui peut choquer aujourd'hui dans notre société.
04:00Mais j'ai trouvé la première mi-temps indigne de la part du PSG.
04:04Indigne pour Nabil, c'est très fort.
04:07Regis ?
04:08Je ne partage pas totalement l'avis de Greg.
04:10Sera indigne ?
04:12De Greg, j'ai trouvé Paris une première mi-temps relativement assez insipide dans l'ensemble.
04:16Pas de rythme, pas d'intensité.
04:18Dans les déplacements, il n'y avait pas de course.
04:20Alors effectivement, c'était un peu mieux en deuxième mi-temps
04:22parce qu'ils ont proposé autre chose, un petit peu plus de profondeur dans les demandes,
04:25un petit peu plus de rythme.
04:27Mais on attend plus de Paris.
04:30Après un match de Coupe d'Europe décevant,
04:32on aurait pu penser qu'ils allaient faire autre chose ou présenter autre chose.
04:36Je les ai trouvés en dedans.
04:39Alors il a changé d'organisation en deuxième mi-temps.
04:42Je pense que ça aurait pu être mieux, beaucoup mieux même.
04:45Ce qui m'ennuie un petit peu, c'est qu'on nous avait promis un Paris Saint-Germain bien meilleur
04:50avec une expression collective mais peut-être aussi un esprit collectif un petit peu différent.
04:55On y a cru pendant le mois d'août, comme souvent pendant les mois d'août parisiens.
04:58Et puis très vite, on retombe dans ces premières périodes lénifiantes, ronronnantes.
05:03Ça a été le cas contre Reims, ça a été le cas contre Géronne, ça a été le cas contre Rennes,
05:06avec des résultats divers et variés parce qu'il y a toujours eu une réaction.
05:10Mais c'est quand même étonnant, surprenant de voir que cette équipe de Paris n'est pas capable
05:14de commencer les matchs, d'être nécessairement en réaction.
05:17C'est vrai que la deuxième a été plutôt meilleure.
05:19Mais moi je suis d'accord pour dire que la première n'a pas été à la hauteur du Paris Saint-Germain.
05:23Donc pour répondre à la question de savoir si c'est une contre-performance de Paris,
05:26forcément avec le rapport des effectifs qui affrontent le Paris Saint-Germain face au Paris Saint-Germain,
05:31c'est toujours une contre-performance quand Paris n'arrive pas à réussir.
05:34C'est peut-être un peu cruel et on est peut-être un peu durs parce qu'on en attend beaucoup du Paris Saint-Germain.
05:42Mais on en attend beaucoup et on était très très loin du compte en première période.
05:45C'était mieux en deuxième.
05:46Alors justement, première période, Jérémy.
05:47Vous avez une stat pour accréditer les différents propos sur cette première période ?
05:51Paris a mis son premier tir à la 26e minute de jeu.
05:54C'est le premier tir le plus tardif pour le Paris Saint-Germain
05:57depuis qu'Henriquet est arrivé en Ligue 1, 26e minute pour le premier tir du PSG.
06:02C'est retenu ça comme stat ou pas ?
06:04Ça veut dire qu'il progresse dans la conservation.
06:06Vous l'en gardez encore plus longtemps.
06:08Il y a un peu de ça.
06:09Mais c'est ça.
06:10Mais Raymond, vous êtes méchant là.
06:12Mais non, je ne suis pas méchant.
06:13Ce jeu, ça va utiliser des mots insipides, stériles, indigents.
06:20Ils peuvent jouer pendant 8 jours en première mi-temps, mais ce qui est le plus grave,
06:25je dis à la limite, s'ils ont la maîtrise, ils gardent le ballon et jugent l'adversaire
06:30sans vouloir aller devant parce qu'il n'y a personne qui va dans la profondeur.
06:33Ils le gardent.
06:34Mais dès qu'ils perdent le ballon, ils sont en danger.
06:37Moi, c'est ça qui m'inquiète le plus.
06:38C'est ce qu'on a vu en Coupe d'Europe.
06:40Dès que l'adversaire met un peu de vitesse, met un peu de combat, ressort,
06:44ils les ont mis en difficulté.
06:46C'est ça le plus inquiétant pour le Paris Saint-Germain ?
06:48Pour moi, c'est ça le plus inquiétant.
06:50Le reste, ils conservent le ballon, ils le gardent.
06:52S'ils arrivent à les mettre en difficulté, bien.
06:56Parce que Nice peut mener 3-4-0 en première période.
06:59Très franchement, il y a quand même un moment, avant la mi-temps,
07:02ils prennent un bouillon les centres.
07:04C'est pour ça que le mois d'histoire, c'est parce qu'ils ne coupent pas un centre
07:06alors que les centres pleuvent.
07:07Par rapport à ce qui est dit, il y a quelque chose.
07:09Moi, je les ai trouvés collectivement dedans.
07:12Mais après, ça manque de talent.
07:14Ça manque de talent à la surface.
07:15Ça manque de joueurs capables de marquer.
07:17Mais ça, c'est une autre question si vous voulez.
07:18Ce n'est pas la question.
07:20C'est par rapport à ça que je voulais situer.
07:23Effectivement, il manque quelque chose.
07:24Mais il paraît que c'est bien.
07:25Il paraît que ça va être collectif.
07:26Il paraît qu'on peut se passer de grands joueurs.
07:28Donc, c'est parfait.
07:29Il paraît que je vous redonne la parole juste après, Jérémy.
07:31Ça t'a l'air de général.
07:32Oui, Barcola qui a déclaré sur DAZN, le diffuseur,
07:35des propos assez énigmatiques qu'on peut interpréter de façon différente.
07:37On n'était pas dedans en première période.
07:39Ça nous a fait beaucoup de mal ce soir.
07:41C'était mieux ensuite.
07:42C'est toujours difficile de jouer ici.
07:44Il nous manque de l'envie.
07:46Alors, attendez.
07:47C'est toujours dangereux quand un joueur dit qu'il nous manque de l'envie.
07:51Voilà, ce qu'on retient, c'est la dernière phrase.
07:53On peut mettre un peu de stabilo.
07:54C'est pour ça qu'il pompe la grenade.
07:56Allez, vas-y.
07:57On va demander à Jérémy de demander à la personne qui lui a donné la déclaration
08:01de savoir comment il l'a dit, Barcola.
08:03Il nous manque de l'envie.
08:05Est-ce qu'il nous a manqué de l'engagement, etc. ?
08:07Ou de l'envie.
08:08C'est embêtant de ne pas avoir d'envie, effectivement.
08:09C'est un peu dangereux, ce genre de déclaration.
08:11J'ai une question pour les autres chroniqueurs, pour les coachs.
08:14Est-ce que vous pensez qu'il y en a qui en ont gardé
08:17ou qu'il y en a qui étaient moins impliqués ?
08:19Des joueurs parisiens.
08:21Est-ce que vous croyez ça ?
08:24Je ne pense pas à ça.
08:26Je ne suis pas dans cette réflexion.
08:27Quand un joueur Régis dit qu'il nous a manqué de l'envie…
08:30Je vais être poli, c'est un peu embêtant quand même.
08:32Il l'a dit en soupirant, pour donner le contexte.
08:34En soupirant.
08:35Est-ce que vous, vous avez vu des mecs qui s'échappaient
08:37ou est-ce que vous avez vu des joueurs qui s'échappaient ?
08:39Non, alors, il y a des joueurs dans certains registres qui pourraient faire plus.
08:42Plus ou mieux.
08:44Mais au moins plus.
08:45Au moins le plus, c'est d'avoir une analyse.
08:47On va dire qu'il a tenté de quelque chose.
08:49Mais là, par exemple, au milieu de terrain, on prend un mi-temps.
08:52Zahir Emri a été en difficulté.
08:54Le portugais…
08:56João Neves.
08:57João Neves a été difficile aussi.
08:59Je trouve qu'ils ont manqué de poids.
09:01On en a parlé juste avant.
09:03Dans les transitions, ils ont été en difficulté.
09:05Sur les retours défensifs, dans les courses.
09:07Dans les courses longues, surtout.
09:09Je veux dire, il y a un manque d'envie.
09:12Moi, je n'y crois pas du tout à ces trucs-là.
09:15Mais, en fait, il y a des manques.
09:18Il y a des manques.
09:19Les joueurs qui ont le plus couru, je pense que c'est Mendes et Hakimi.
09:22Sur les côtés.
09:23Donc, il y a eu des courses.
09:24Mais après, en deuxième mi-temps, il y a eu un petit peu plus de courses verticales.
09:27Parce qu'ils ont demandé un petit peu plus.
09:29Mais on se rend compte que Paris a été dangereux.
09:32Sur des transitions aussi.
09:33Marc Ola a fait des différences quand ils étaient en transition pour faire des 1 contre 1.
09:36Et non, le sens inverse, ça l'a conservé.
09:38Ce qui se passe, c'est que ce n'est pas un problème nouveau pour le Paris Saint-Germain.
09:42Et en même temps, c'est compréhensible.
09:44Parce que c'est humain.
09:45C'est une équipe qui a une telle marge qu'on peut décemment entendre qu'ils rentrent sur le terrain en se disant
09:49« De toute façon, à un moment, on va accélérer et ça va le faire ».
09:51Et c'est le risque de trouver dans leur situation.
09:54On l'a vu sous Galtier.
09:56On l'a vu sous Tourelle.
09:57On l'a vu sous bien d'autres entraîneurs.
09:59On pensait justement qu'avec tout le management dont nous parle Louis Sénériqué
10:05et tout le storytelling qui est fait autour du management de Louis Sénériqué,
10:09qu'on pourrait être à l'abri de ça.
10:11La preuve que non.
10:12Mais encore une fois, à l'impossible nul détenu, je l'ai dit, c'est humain de le sentir comme ça.
10:17Après, vous sortez d'une semaine où vous avez pris une petite leçon en Coupe d'Europe.
10:21Tu es juste avant une trêve internationale.
10:24Il me semble que tu peux rentrer sur le terrain avec un peu plus de niaque.
10:27C'est facile à dire.
10:28Ce n'était pas moi sur le terrain.
10:29Mais c'est la sensation que ça donne.
10:30Là, ça fait un an et demi qu'il est là.
10:32Sur l'histoire de créer un collectif, on n'est pas sur une grande équipe qui est en train de remplacer des grands joueurs.
10:39Parce qu'avant, il y avait des grands joueurs.
10:40Mais il y avait des limites collectives.
10:42On voit bien qu'ils n'ont pas une marge si importante que ça.
10:45C'est plutôt une bonne nouvelle pour la Ligue 1.
10:47Vous pouvez en penser ce que vous voulez.
10:48Mais moi, je me dis que si c'est disputé, ce n'est pas si mal que ça.
10:51Et sur la semaine, de toute façon, leur vrai niveau, on l'a vu.
10:54Parce qu'il y a eu le révélateur face à Arsenal.
10:56Et là, on a vu à peu près où ils pouvaient être situés.
10:59Maintenant, quand il dit que ça manque d'envie, comment il s'appelle ?
11:02Barcola.
11:03Moi, je le ressens.
11:05Je le ressens parce que je n'ai pas l'impression que l'entraîneur prend trop de place.
11:10Qu'il se sent plus important que les joueurs.
11:12Et je n'ai pas l'impression que les gens ont le smile dans cette équipe.
11:15À quoi vous vous fiez pour dire ça, Nabil ?
11:17Je ne sens pas de connexion entre eux.
11:21Je sens de la nervosité.
11:22Hakimi qui se fait jongler par Dante à droite alors que c'est Dante qui doit prendre le carton jaune.
11:26Marquinhos qui vient faire la police.
11:29Je sens de la nervosité.
11:31Dembélé, premier mi-temps, il est là.
11:33Deuxième mi-temps, il disparaît.
11:34C'est comme s'il n'était pas là.
11:35Je ressens des choses comme ça.
11:37Où je n'ai pas l'impression que c'est rince en ce moment.
11:41Greg, on va demander à David Ayello, notre envoyé spécial à Nice, ce soir.
11:46David, vous arrivez pile au bon moment.
11:49Est-ce que vous avez ressenti la même chose que Nabil, vu du stade ?
11:55Bonsoir, Metz.
11:56Bonsoir à tous.
11:57Oui, je vois l'idée.
11:58Parce que c'est vrai qu'à un moment, on a fini par se dire que ce Paris Saint-Germain
12:01pouvait sans doute empocher les trois points de la victoire,
12:04en mettant peut-être ce bloc niçois un peu plus sous pression,
12:07comme ils l'ont fait d'ailleurs dans le dernier quart d'heure de la première période
12:10et au début de la seconde période.
12:12Et on se disait qu'il y avait peut-être moyen pour cela d'aller chercher cette victoire.
12:16Mais moi, j'ajouterais comme un point que vous n'avez pas encore évoqué jusqu'à présent,
12:19c'est le réalisme, c'est l'efficacité.
12:21Ce soir, encore une fois, le Paris Saint-Germain termine avec neuf tirs cadrés.
12:24Je dis encore une fois puisqu'ils sont à huit tirs cadrés depuis le début de la saison.
12:27La saison, c'est la moyenne la plus haute de tous les clubs du top 5 européen.
12:31Donc, il y a clairement un manque d'efficacité.
12:33Et face à un bloc bas, comme c'était très souvent le cas ce soir,
12:36on a vu que quand des joueurs comme Barcola n'étaient pas forcément en forme
12:40ou Dembélé un peu moins efficace devant le but qu'en début de saison,
12:44il y avait cette difficulté à se montrer dangereux.
12:46Parce qu'il y a neuf tirs cadrés, mais il y en a très peu qui sont vraiment dangereux.
12:49Donc, je pointerai également, au-delà du manque d'envie dont a parlé Barcola,
12:53je pointerai encore une fois le manque d'efficacité surtout.
12:56Et on voit les stats s'afficher au niveau de la possession.
12:58C'est nettement en faveur de Paris, à l'inverse ?
13:00De côté, parce que là, on parle beaucoup du Paris Saint-Germain.
13:03Mais tout à l'heure, Messaoud a juste titre, vous disiez 4-0.
13:06Mais non, à Nice, au bout des 25 premières minutes, s'il y a 2-0,
13:09ce n'est pas un scandale non plus parce qu'ils ont des situations très nettes.
13:12Des centres qui sont presque coupés à un rien par Chaud sur des débordements de Guessand,
13:17d'ailleurs, qui a fait ce qu'il voulait sur le côté droit au passage.
13:20Les gars, il y a 31 centres à 10.
13:26Il y a 31 centres à 10, on ne va pas m'expliquer.
13:29Un centre pour qui en deuxième mi-temps ?
13:31T'as raison, Siennes Estade et David ont aussi raison de parler des tirs cadrés.
13:34Le problème, c'est que si tu finis à 9 tirs cadrés et que t'as en dessous de 1 en expected goal,
13:38ce qui est le cas parce qu'ils sont à 0,94.
13:40Les fameux expected goals, les vraies occasions.
13:42Le fameux, mais c'est les grosses occasions créées.
13:45Toujours est-il que c'est qu'en fait, oui, tu tires dans le cadre,
13:49mais ça ne veut pas dire que tu as ça de marqué à chaque fois.
13:52Loin de là, c'est justement ce qui manque un peu dans le Paris Saint-Germain.
13:55Et c'est peut-être ce que veut dire Marcolla, ce manque de tranchant.
13:58Plus que l'envie, quoi.
13:59Plus que l'envie de tranchant dans la finition.
14:02Greg, vous connaissez le principe, l'équipe Connect, nos téléspectateurs participent aux débriefs.
14:07Il y a une question pour vous tous, d'ailleurs, Jérémy.
14:09Exactement, question très intéressante de Jérémy, téléspectateur de l'équipe du soir.
14:12Il a scanné le QR code que vous voyez sur votre écran pour poser cette question.
14:15Paris est-elle devenue une équipe ennuyeuse à regarder ?
14:18Plus ordinaire, je dirais.
14:21À propos de ça, parce que c'est une réflexion de Timothée.
14:24Bon, de toute façon, normalement...
14:26Je dois répondre quand même à notre indicateur.
14:28Justement, normalement, ils sont au-dessus.
14:30Normalement, le PSG est au-dessus.
14:32Donc, l'indicateur, ce n'est pas vraiment est-ce qu'il gagne le match, est-ce qu'il ne le gagne pas.
14:35Moi, j'ai toujours trouvé avec cette équipe, depuis que les Qataris sont là, d'autres indicateurs.
14:39Et la notion de plaisir, c'est quelque chose qui me...
14:42Souvent, qui m'interpelait chez eux, qui avait chez Ibra,
14:44quand il y avait Neymar, ça dégageait quelque chose.
14:47Une sorte d'allant, une sorte de... Et c'est vrai que ça disparaît.
14:50Ça, on peut le dire.
14:52Ça rejoint à ce que dit Naby, sur cette espèce de smile, de banane, de plaisir.
14:57Non, mais tu as le plaisir, tu as le smile individuel,
15:00mais tu as aussi l'espèce de plaisir collectif, de réussir à jouer ensemble.
15:03Et on y a un petit peu cru, au mois d'août, parce qu'on a vu des matchs plus aboutis.
15:07Est-ce que c'est devenu une équipe ennuyeuse ?
15:09Moi, je ne dirais pas que c'est une équipe ennuyeuse, parce que c'est à la réaction.
15:11Donc, au moins, on voit des matchs où il se passe quelque chose, dans un sens, puis dans l'autre.
15:15Simplement, en première période, ça fait 5 matchs, ceux que j'ai cités, plus Arsenal.
15:21Mais Arsenal, c'est un peu différent.
15:22Où les premières périodes de Paris sont ennuyeuses, on peut le dire.
15:25Ah, mais c'est la bonne question de Jérémie.
15:28Votre regard, Raymond, répondez franchement à Jérémie.
15:31Est-ce que c'est une équipe qui est devenue ennuyeuse, avoir joué ?
15:34Moi, c'est le... Et depuis un moment, je le répète, c'est ce jeu de possession qui m'ennuie.
15:39Donc, c'est Louis Senriquet ?
15:40Non, c'est le jeu de possession...
15:42Louis Senriquet, c'est la philosophie de Louis Senriquet.
15:45Ceux qui ont vu Manchester-Arsenal il y a 15 jours, la deuxième mi-temps, c'était une catastrophe.
15:52Oui, mais ça a été reparamétré, ce match-là, Raymond, parce qu'Arsenal s'est retrouvé à 10 contre 11.
15:55Oui, mais je veux dire, c'est Manchester...
15:58C'est City qui avait le ballon et qui le faisait tourner.
16:01Ils ont pendant 45 minutes et ils marquent sur un corner à la dernière minute.
16:06Revenons à Sony, ce PSG.
16:07Mais c'est ce jeu qui est ennuyeux.
16:08Donc, les joueurs, ils sont dans ce système-là et ils ne doivent pas perdre le ballon.
16:12L'objectif, c'est qu'on ne doit pas perdre le ballon.
16:14Je veux dire, quelque part, ils ont ancré ça.
16:18On les voit, le nombre de passes qu'ils mettent en retrait, derrière.
16:22Ils les retrouvent au milieu, ils remettent le ballon derrière et ils retournent.
16:26Et tous les joueurs sont dans cet esprit-là.
16:28Je veux dire, comment on veut créer quelque chose de spectaculaire ?
16:31Le déséquilibre, il faut qu'on le crée d'une manière exceptionnelle
16:34parce qu'on a réussi tout d'un coup à déborder avec des passes miraculeuses.
16:38Mais non, ça ne marche pas maintenant.
16:40Les adversaires, ils sont en place, ils défendent, ils sont costauds.
16:43Je veux dire, si on ne met pas un autre ingrédient que cette idée,
16:46il ne faut pas perdre le ballon,
16:48je leur dis de temps en temps, perdez le ballon, mais tentez quelque chose.
16:51Bravo à Jérémy qui nous regarde.
16:53Tout à l'heure, on va tout dire, j'ai entreaperçu un léger baillement de Raymond.
16:57Et bam, Jérémy l'a transformé.
17:00Il a sorti de l'ensemble de l'Uxériquais.
17:03J'ai mangé un dessert un peu trop sucré.
17:06Ne prenez jamais de sucre en soirée d'habitude, Raymond.
17:09David Aiello, toujours en direct de Nice.
17:12Est-ce que vous partagez cette impression ?
17:16En tout cas, je voulais rebondir sur ce que disait Raymond,
17:19sur le fait que ce sentiment provenait notamment de ce jeu de possession.
17:23Parce que le premier tir parisien, il arrive à la 27e minute seulement.
17:27C'est vrai que ça rejoint ce que disait, je crois, Timothée
17:29sur le fait que cette première période avait été assez soporifique et ennuyeuse.
17:32Et il intervient sur une phase claire de transition, même de contre-attaque.
17:36Et c'est vrai qu'à ce moment-là, on se dit, mais encore une fois,
17:38parce que ce n'est pas la première fois qu'on est amené à avoir cette réflexion,
17:41que cette équipe, ces joueurs, en tout cas,
17:43notamment ceux qui sont alignés sur les côtés,
17:46brillent par leur qualité de transition.
17:48Et c'est vrai qu'il y a toujours cette question, je trouve, qui revient.
17:50Est-ce que cet effectif est vraiment taillé pour jouer le jeu de Louis Sénéqué ?
17:55En tout cas, jouer ce jeu de possession et de position.
17:59Il y a cette question, je pense, qui vient également avec le côté ennuyeux,
18:02plus que disait Raymond, sur le fait qu'effectivement,
18:04maintenant, on sait comment contrer ce Paris Saint-Germain.
18:06On sait que c'est compliqué.
18:07D'ailleurs, Louis Sénéqué l'a déjà dit souvent,
18:09c'est compliqué d'affronter un bloc bas.
18:11Donc, on a le sentiment parfois qu'il n'y a pas ce plan B, justement,
18:13qui consisterait à davantage jouer les transitions.
18:16Le Paris Saint-Germain, match de n'importe où ce soir.
18:18Si vous nous rejoignez avec le PSG, qui n'est plus leader du championnat,
18:21c'est Monaco, avec deux points d'avance.
18:23Est-ce que c'est une contre-performance ?
18:25C'est le débat qui nous occupe.
18:26On reviendra sur les choix de Louis Sénéqué,
18:28de sortir Colomoigny à la mi-temps.
18:30Le match de Dembélé également.
18:32Vous pouvez aller sur l'équipe Connect pour donner vos notes.
18:34Et on les partage ensemble, évidemment.
18:36Régis ?
18:37Je reviens sur ce qu'il a dit Raymond.
18:40Greg, il parlait d'une équipe qui n'a pas le sourire sur l'expression collectif.
18:45C'est la journée mondiale du sourire, normalement.
18:47Mais visiblement…
18:48Et sur l'expression collectif, effectivement, ça ne donne pas le sourire,
18:50parce que la façon dont ils jouent, c'est très…
18:53Ils répètent des gammes.
18:55Ils répètent des gammes.
18:57Mais la question qui se pose par rapport à cet effectif,
18:59c'est la façon dont il fait jouer son équipe.
19:01Moi, je ne suis pas certain que les joueurs qui composent cette équipe
19:04soient capables de jouer comme il a envie de jouer lui.
19:06On prend les deux joueurs de couloir, Hakimi et Mendes,
19:08qui sont avant tout des contre-attaquants.
19:10Quand ils sont contre-attaquants, ils sont vraiment très intéressants
19:12quand ils impulsent quelque chose.
19:14Quand ils sont dans une position un petit peu plus basse,
19:16où ils se comportent comme des défenseurs,
19:18encore ce soir, ils ont été un petit peu plus hauts.
19:20Mais vous reprenez l'expression des trois milieux de terrain.
19:24Dans l'expression même athlétique,
19:26ils se font relativement assez manger dans la force,
19:28dans les duels.
19:30Donc, c'est une des raisons pour lesquelles, peut-être,
19:32il les oblige à garder le ballon,
19:34parce qu'ils ne peuvent pas affronter certaines formes de duels
19:36contre un adversaire qui impose peut-être quelque chose.
19:39Et moi, la question que je me pose,
19:41est-ce que cet effectif est construit pour jouer de cette façon-là ?
19:44Ça veut dire qu'on va au-devant de gros problèmes.
19:47Attention aussi, si tu veux jouer en transition,
19:50il faut des équipes en face qui jouent.
19:53C'est un bloc bas qui ne se livre pas.
19:55Je ne dis pas que Nice ne l'a pas fait aujourd'hui.
19:57On a quand même senti en deuxième période
19:59que Nice était très bas et voulait justement
20:01tout faire pour ne pas se faire aspirer
20:03et ouvrir la porte aux transitions.
20:05Et c'est quand même souvent le cas en Ligue 1.
20:07Il faut quand même rendre ça à Paris.
20:09Greg, on accueille les téléspectateurs
20:11qui, peut-être, ont regardé les Bronzés sur TF1
20:13pour rendre hommage à Jean-Claude Duss
20:15et à cet immense acteur Michel Blanc
20:17qui nous a accueillis cette semaine.
20:19Soyez les bienvenus si vous venez juste
20:21de terminer les Bronzés et que vous venez voir
20:23le débrief de ce Nice-PSG 1 partout,
20:26ce soir, entre Nice et le Paris Saint-Germain.
20:29Est-ce que ce que dit Régis,
20:31le meilleur attaquant du PSG depuis le début de saison,
20:34c'est Varkola, on va être d'accord là-dessus.
20:36Le deuxième meilleur attaquant, c'est qui ?
20:37C'est Hakimi.
20:38Est-ce que ce que tu dis, ça ne revient pas
20:41à avoir un problème de talent ?
20:43Pour faire sauter un bloc bas,
20:45il faut quand même des joueurs.
20:48Tu n'as pas d'espace.
20:49Le PSG d'avant, il y a deux ans,
20:52je trouve que ce Paris d'aujourd'hui
20:54manque de charisme.
20:55Charisme individuel et du charisme collectif.
20:57Il est sur le banc du charisme.
20:59C'est ça le problème.
21:00Mais auparavant, il y avait des joueurs
21:02charismatiques, pour leur performance,
21:04pour se dégager quelque chose.
21:06Moi, je n'ai jamais la sensation
21:08qu'ils se dégagent du charisme
21:09dans ce qu'ils vont dégager
21:11dans leurs expressions.
21:12Je trouve qu'il y a un manque.
21:14Parce que ce charisme,
21:15Nabil en a parlé tout à l'heure,
21:17ces matchs-là, il les a gagnés,
21:18il y a deux ans.
21:19Mbappé les a gagnés.
21:21Il se passait quelque chose.
21:22Messi ou Neymar les gagnaient.
21:26Il manque quelque chose.
21:27Il manque quand même Ramos.
21:29Ça n'a l'air de rien,
21:30mais je trouve que dans la surface...
21:31Il manque quelqu'un dans la surface.
21:33On en reparlera avec Colomani,
21:34mais Ramos, il a vraiment
21:36ses capacités de finisseur
21:37qui leur feraient du bien
21:38peut-être sur cette séquence-là.
21:39Il a manqué autre chose.
21:41On va écouter Pacho avec Jérémy.
21:43Raymond, vous voulez ?
21:44Moi, je trouve ce qui leur manque,
21:46c'est des milieux qui plongent,
21:48qui font des appels dans la profondeur,
21:50dans l'axe.
21:51En tournant comme ça,
21:52ils tournent, ils tournent.
21:53Mais s'il n'y a jamais personne
21:54qui vient en faire reculer des défenseurs,
21:56créer quelque chose,
21:57ils sont tous avec le ballon dans les pieds.
21:59Ce que Vitignac a un tout petit peu plus fait
22:01quand il est rentré.
22:02En fait, celui qui devait le faire,
22:03c'est Zahir Emery qui l'a fait.
22:04Non, c'est tous des joueurs
22:05qui restent à 25-30 mètres du but
22:06et qui font tourner le ballon.
22:08Ce n'est pas des joueurs
22:09qui plongent sur le ballon.
22:11Non, mais sans le ballon.
22:13Oui, mais c'est quelqu'un quand même
22:14qui a tendance à être un peu vertiginaire.
22:16Pour aller trouver sans le ballon.
22:17Mais Raymond Ruiz,
22:18il le fait très bien avec l'équipe d'Espagne.
22:20Et pourquoi il ne le fait pas ici ?
22:21Avec l'Espagne, il le fait.
22:22Parce qu'il a un joueur
22:23qui s'appelle Rodri derrière lui,
22:25qui est un petit joueur,
22:26qui ne comprend pas grand-chose.
22:27Autre réaction, Jérémy ?
22:28Oui, pardon, pas Rodri,
22:30Pascho justement,
22:31qui s'est exprimé auprès du diffuseur
22:33avec des mots similaires à ceux de Barcola
22:35et qui expliquent le mauvais début de match du PSG.
22:38En première période,
22:39on a manqué de concentration.
22:41On s'est réveillé.
22:42En deuxième période,
22:43on va progresser.
22:44L'équipe a de la qualité.
22:45Ce sera mieux à l'avenir.
22:46Oui, ce qui sera mieux,
22:48c'est déjà qu'il apprenne à défendre.
22:50Parce qu'aujourd'hui,
22:51il a été en difficulté.
22:52C'est gratuit ça, Raymond.
22:53Mais ce n'est pas gratuit aujourd'hui.
22:55Regardez son match aujourd'hui.
22:56Pascho !
22:57Non, mais il a souffert.
22:58Comment il s'appelle ?
22:59Guessant ?
23:00Oui, oui.
23:01Guessant, c'était le meilleur joueur.
23:03À chaque fois qu'il décrochait,
23:04qu'il prenait,
23:05il le tournait,
23:07à chaque fois.
23:08Alors, on le voit.
23:09Oui, quand il dégage le ballon à la tête,
23:10il rentre dedans.
23:11On sait bien.
23:12Mais sur tous les trucs importants
23:13d'un défenseur central,
23:14il a été absent.
23:15Alors oui,
23:16j'espère qu'il sera bien mieux à l'avenir.
23:17Il était Pascho ce soir
23:18pour le prochain match.
23:19Ça, c'est clair.
23:20Bravo Nobby.
23:21Non, mais ce problème,
23:22ce problème...
23:23Il n'a pas fait l'échauffement.
23:24Je suis client, moi.
23:26C'est un match sans échauffement
23:27pour Pascho.
23:30Allez-y, Greg.
23:31Mais vous ne pensez pas
23:32qu'il y a un manque de talent, non ?
23:33Pour Pascho ?
23:34Evidemment pas.
23:36Au niveau de la création,
23:37dans la surface.
23:38Non, mais attends, Greg,
23:39tu sais très bien...
23:40Oui, mais on va le dire.
23:41Comme ça, moi, je ne me fâche pas.
23:42Il rentre quand dans la surface ?
23:43Il n'y a pas de chef.
23:44Qui rentre dans la surface ?
23:45Il y a Barcola ?
23:46Dembélé ?
23:47Non, mais...
23:48Il n'y a pas de chef.
23:49Dembélé est un peu, non ?
23:50Dembélé ose la surface.
23:51Et il met sa frappe
23:52sur le côté.
23:53Il n'y a pas de leader offensif,
23:54en fait.
23:55Qui rentre dans la surface ?
23:56Il y a des très bons joueurs,
23:57mais il n'y a pas de leader offensif.
23:58Il n'y a pas de leader offensif,
23:59c'est-à-dire qu'en fait,
24:00ça ne peut pas être Barcola.
24:01Barcola, c'est un joueur
24:02à fort potentiel, émergent,
24:03qui a forcément des trous d'air,
24:04mais il ne va pas vous gagner
24:05tous les matchs,
24:06comme le faisait Mbappé.
24:07Dembélé, on sait très bien
24:08que c'est un intermittent
24:09du spectacle.
24:10C'est comme quand tu vas au resto.
24:11Tu as le starter, c'est génial.
24:12Tu arrives au dessert,
24:13il n'y a plus rien.
24:14Il ne termine jamais les actions.
24:15Il accélère et puis,
24:16il fait une frappe debout.
24:17Il est plus efficace cette année.
24:18Non, il est plus efficace cette année.
24:19Comment ça, il est plus efficace ?
24:20Il a marqué quatre buts.
24:29Barcola, ça ne peut pas être
24:30le même joueur
24:31quand il y a de l'espace en face
24:32ou quand il est bloc bas.
24:33Colomoigny, il est sur le terrain,
24:35il sait déjà qu'il est mort
24:36dans le film.
24:37Il tremble.
24:38Il sait très bien
24:39que si ça se passe mal,
24:40c'est le bouc émissaire idéal.
24:41À la mi-temps, il sort.
24:42Pourquoi ?
24:43Parce qu'il n'est pas
24:44compatible tactiquement.
24:45Alors que Colomoigny, la vérité,
24:46quand il joue à Francfort
24:47et qu'il a de l'espace
24:48et qu'il est sur un côté,
24:49c'est un vrai bon joueur.
24:50Et quand Deschamps
24:51lui donne de la confiance,
24:52étonnamment,
24:54On en revient à un écueil
24:56qu'on a souvent pointé du doigt
24:58du côté du Paris Saint-Germain.
24:59C'est l'absence de capitaine,
25:01mais de capitaine au pluriel.
25:02C'est-à-dire des joueurs
25:03qui peuvent lider une attaque,
25:06tenir une défense.
25:08Moi, je ne suis pas spécialement
25:10client des gueulards,
25:11mais en Zouka,
25:12un mec au milieu de terrain.
25:13Justement, quand on s'aperçoit
25:14que ça ronronne,
25:15que ça dort un peu
25:16pour réveiller ses coéquipiers.
25:18Parce que finalement,
25:20ça n'a jamais été
25:21les profils recherchés.
25:22Je n'en veux pas à Barcola
25:23de ne pas être celui-là.
25:24Je n'en veux pas à Dembélé
25:25de ne pas être celui-là
25:26parce qu'il n'a jamais été
25:27dans sa carrière.
25:28On ne va pas lui demander de ça.
25:29Gonçalo Ramos a peut-être
25:30un petit peu de ça.
25:31Quand ils ont joué leur saison
25:32l'hiver dernier,
25:33au mois de décembre,
25:34quand il y a eu la qualification
25:35pour la Ligue des Champions,
25:36ce rôle-là,
25:37c'est un gamin de 17 ans
25:38qui a fait ça.
25:39C'est Zeyremeri qui a impulsé.
25:40C'est Zeyremeri qui rentrait
25:41dans la surface.
25:42C'est Zeyremeri qui faisait ça.
25:43Ils en sont remis
25:45Il n'y a un truc qui ne va pas.
25:47Ils ne préparent pas la victoire
25:48en Ligue des Champions
25:49pour la Youth League.
25:50Le Barça, on est remis aussi
25:51à un gamin de 17 ans.
25:53Oui, mais lui, c'est un phénomène.
25:55C'est un vrai.
25:56Mais ils ont quand même
25:57les Wandowski.
25:58Ils ont quand même
25:59la personnalité.
26:00Mais ça s'est joué
26:01quand même à l'intersaison.
26:02Si vous voulez un vrai chef,
26:03entre guillemets,
26:04vous prenez Ozymane.
26:06Je veux dire,
26:07vous prenez Ozymane.
26:08Vous savez que les deux défenseurs
26:09sont trop.
26:10A chaque fois que ça lui joue un match,
26:11ils vont mal dormir.
26:12C'est juste un choix stratégique.
26:13Un choix stratégique
26:14qui a été fait.
26:15Ils pensent qu'avec cet effectif-là,
26:17il va pouvoir construire,
26:18il y aura de la patience
26:19et il aura des résultats.
26:20Mais Saoud, vous dites
26:21que ce n'était pas
26:22quelque chose d'aussi facile.
26:23Peut-être.
26:24Mais si tu ne fais pas Ozymane,
26:25décide de prendre un milieu terrain
26:27qui soit un vrai leader
26:28plutôt que de prendre Pacho,
26:29prend un défenseur central
26:31qui est vraiment une attitude
26:32de patron.
26:35Parce que fondamentalement,
26:36même Donnarumma,
26:37on sent bien que dans sa personnalité,
26:39ce n'est pas un immense charisme.
26:42Il a plein de qualités.
26:44Il a fait une boulette cette semaine.
26:45Je n'ai pas envie de tomber dessus.
26:47Le poste de gardien de but
26:48est tellement délicat
26:49et tellement pointé du doigt.
26:50Mais il y a un moment,
26:51en fait, il te manque.
26:53Il te manque ses joueurs club.
26:55Il manque des joueurs
26:56comme ceux qu'ils ont affronté
26:58cette semaine au milieu de terrain.
26:59Des clans de rail séparés.
27:01C'est des gars comme ça qu'il faut.
27:02Et au Paris Saint-Germain,
27:03je ne comprends pas.
27:04Je ne suis pas sur l'histoire
27:05de la Sentinelle.
27:06Mais il y a un moment,
27:07ils n'ont jamais musclé leur jeu
27:08au milieu de terrain.
27:09Ça ne correspond peut-être pas
27:11de cet entraîneur.
27:12Mais quand vous voyez
27:13le nombre de joueurs sur le marché...
27:14Vous parlez d'entraîneur, Nabil.
27:15Oui, allez-y.
27:16Première réaction de Luis Henrique
27:17avec vous, Jérémy ?
27:18Exactement.
27:19C'était difficile en première période.
27:20Il a déclaré qu'il faut accepter
27:22que ce soit difficile.
27:23Les deux équipes ont joué cette semaine.
27:25Ça arrive d'être fatigué.
27:26On a manqué des choses très simples.
27:28Ça arrive quand ça se multiplie.
27:30C'est un problème.
27:31Petit souci quand même.
27:32Parce qu'il faut quand même être juste.
27:34Ils ont eu 48 heures de moins,
27:35nos amis niçois,
27:36par rapport au PSG.
27:37Le PSG a joué mardi.
27:38Nice a joué jeudi.
27:40C'est la première période.
27:41C'est pas la même, quand même.
27:4248 heures.
27:43C'est Franck Hesse qui en parlait
27:44avant la rencontre.
27:45Ça me semble pas...
27:46Il était bon, l'entraîneur de Nice,
27:47en face.
27:48Je sais pas.
27:49Non, non.
27:50Sur les prises de position
27:51à chaque fois de Luis Henrique
27:52après un match,
27:53désormais ça devient feuilleton.
27:54Sur ces déclarations-là,
27:55vous le trouvez plutôt lucide ?
27:56Déjà, il a la correction
27:57de répondre aux journalistes.
27:58C'est déjà pas mal.
27:59Les deux équipes ont joué cette semaine.
28:00Ça, c'est fait.
28:01Bon, il répond en général.
28:02Non, mais il a répondu.
28:03Parfois, il est fâché.
28:04Il a reconnu que la première mi-temps
28:05était compliquée.
28:06Après, les excuses ou les raisons,
28:07la fatigue...
28:08C'est pas trop entendable pour vous ?
28:09Pas aujourd'hui.
28:10En fait, pas aujourd'hui.
28:11Pas aujourd'hui.
28:12Vous avez largement le temps
28:13de récupérer.
28:14Et puis, il y a l'effectif.
28:15Après, on parle du milieu de terrain.
28:16Quand vous regardez
28:17le milieu de terrain,
28:18les professeurs,
28:19c'est un milieu
28:20de terrain
28:21où il y a beaucoup
28:22de professeurs.
28:23C'est un milieu
28:24où il y a beaucoup
28:25de professeurs.
28:26C'est un milieu
28:27où il y a beaucoup
28:28de professeurs.
28:29C'est un milieu
28:30où il y a beaucoup
28:31de professeurs.
28:32Quand vous regardez
28:33le milieu de terrain,
28:34les profils de joueurs,
28:35c'est pratiquement
28:36tous les mêmes,
28:37en dehors de Ruiz,
28:38qui peut amener
28:39un petit peu plus
28:40de force.
28:41Mais les autres,
28:42c'est des petits gabarits,
28:43c'est des joueurs d'orientation
28:45qui vont jouer pratiquement
28:46toujours à plat,
28:47mais qui ne vont jamais,
28:48en fait.
28:49Ils ne vont jamais.
28:50À Barcelone,
28:51il y avait Busquets,
28:52il y avait Ignacia,
28:53il y avait Xavi,
28:54mais ça a rentré
28:55dans la philosophie.
28:56Mais là, ces joueurs,
28:57ils ne sont pas capables
28:58de faire ça aujourd'hui.
28:59Honnêtement,
29:00on vous sent tous
29:01un peu agacés
29:02ou très critiques
29:03avec ce qu'a offert
29:04le Paris Saint-Germain
29:05ce soir.
29:06Il ne faut pas oublier
29:07en faisant cette analyse
29:08qu'en face,
29:09Nice fait aussi
29:10le match qu'il faut.
29:11Parce que c'est un peu
29:12le problème qu'on a
29:13quand le Paris Saint-Germain
29:14fait une contre-performance
29:15quand ils perdent.
29:16On ne dit jamais
29:17que c'est l'équipe d'en face
29:18qui a gagné.
29:19C'est toujours Paris
29:20qui a perdu.
29:21Je trouve que
29:22Nice fait un match
29:23intelligent,
29:24un match intéressant
29:25au regard
29:26de ce qu'ils en fassent.
29:27Donc,
29:28c'est un peu
29:29l'équipe d'en face.
29:30Greg ?
29:31J'ai trouvé quand même
29:32qu'ils subissaient plus
29:33que je ne m'y attendais,
29:34Nice.
29:35J'ai trouvé vraiment
29:36que la deuxième mi-temps,
29:37je m'en faisais confiance.
29:38Ils ont joué jeudi.
29:39Pour le coup,
29:40ils ont fait tardivement.
29:41Non,
29:42il y a peut-être eu un peu de ça
29:43parce que je les voyais
29:44plus fort quand même.
29:45Louis Sénriquet
29:46en conférence de presse.
29:47On va écouter
29:48ses premiers mots.
29:49Vous connaissez le principe,
29:50la traduction
29:51intervient juste après.
29:52Louis Sénriquet d'abord.
29:53Oui,
29:54tu as raison.
29:55On la refait.
29:56Je voulais
29:57vous demander
29:58comment vous expliquez
29:59la différence de visage
30:00de votre équipe
30:01entre la première période
30:02où vous avez été
30:03dans le dur
30:04et une deuxième période
30:05un peu plus aboutie.
30:06Comment vous expliquez
30:07ces différences
30:08entre ces deux périodes ?
30:28C'est très facile à expliquer.
30:35Il y a eu un niveau d'imprécision
30:37de la majorité des joueurs
30:38qui n'est pas du tout habituel.
30:40Sur des techniques assez faciles,
30:42sur des passes assez faciles
30:43que d'habitude,
30:44on réussit.
30:45Là,
30:46on a eu un niveau
30:47très haut d'erreur.
30:48Beaucoup d'erreurs,
30:49donc.
30:50Première explication
30:51de Louis Sénriquet.
30:52On surveille sa conférence
30:53de presse
30:54pour vous éviter
30:55d'avoir à attendre la traduction
30:56et on y va
30:57avec la rédaction
30:58et tout le monde en régie
30:59dès que Louis Sénriquet
31:01s'exprime
31:02avec des propos
31:03à retenir.
31:04Pour terminer,
31:05si le score,
31:06c'est toujours un exercice
31:07qu'on peut faire,
31:08si en arrivant,
31:09voilà,
31:10Paris Saint-Germain
31:11met un but de plus
31:12et gagne 2-1,
31:13est-ce que vous auriez
31:14exactement la même analyse
31:15et la même perception
31:16de leur match ce soir ?
31:17Soyons honnêtes.
31:18Puisqu'à quel point
31:19ça aurait pu changer
31:20votre manière
31:21de voir le match ?
31:22Ça change toujours les choses
31:23mais je le disais,
31:24on a vu ce cas de figure
31:25face à Rennes.
31:26C'est face à Rennes, oui.
31:27Il en remporte 3-1.
31:283-1, oui.
31:29On pouvait quand même dire
31:30qu'ils avaient fait
31:31une première période lénifiante
31:32et qu'ils avaient bien réagi
31:33en étant plus efficaces
31:34en deuxième période.
31:35Pour moi,
31:36oui,
31:37l'analyse devrait être la même.
31:40Je trouve que justement,
31:42il faut prendre
31:43votre réflexion à l'inverse.
31:44Ils ont précisément plus
31:45les joueurs
31:46capables de…
31:47De mettre ce but en plus.
31:48Voilà,
31:49de cacher la forêt,
31:50de cacher le résultat
31:51parce que des matchs pourris,
31:52on en a vu.
31:53Mais bon,
31:54quand t'as Messi et Mbappé,
31:55c'est pas le même.
31:56Mais très franchement,
31:57ils n'ont plus ce joueur-là.
31:58Donc effectivement,
31:59il y a une impression
32:00de vulnérabilité,
32:01je ne sais pas,
32:02qui a été dit ici,
32:03qui apparaît
32:04parce qu'ils n'ont plus
32:05le joueur talisman
32:06qui va inverser
32:07en fait la course des planètes.
32:08En gros,
32:09si je vous écoute,
32:10s'il n'y a pas des progrès
32:11notables,
32:12très sérieux du PSG,
32:13vous mettez leur saison
32:14à la poubelle,
32:15mais pas loin.
32:16Non,
32:17mais ils vont jouer
32:18le titre de champion de France.
32:19C'est juste que moi,
32:20j'ai l'impression,
32:21peut-être que je me trompe
32:22mais si les autres autour
32:23font un peu le job,
32:24ils vont être
32:25un peu plus prêts
32:26plus longtemps,
32:27ce qui n'est absolument
32:28pas le cas,
32:29par exemple,
32:30la saison dernière.
32:31La saison dernière,
32:32à la même époque,
32:33Paris n'était pas leader non plus.
32:34Il était même cinquième
32:35sur plusieurs semaines.
32:36C'est-à-dire que le championnat
32:37n'était pas plié
32:38au mois d'avril.
32:39Non,
32:40mais ce match-là,
32:41pour moi,
32:42c'est celui-là.
32:43C'est la conséquence
32:44du match face à Arsenal
32:45parce qu'à Arsenal,
32:46ils ont pris un gros coup
32:47derrière la tête.
32:48Alors,
32:49ça dit quoi,
32:50Nabil,
32:52sur côté pour vous ?
32:53À l'échelle européenne,
32:54pour l'instant,
32:55et en Ligue 1,
32:56non pas qu'elle est rentrée
32:57dans le rang,
32:58loin de là,
32:59mais sa marge n'est plus
33:00aussi importante,
33:01point.
33:02Sur côté PSG,
33:03vous partagez la vie de la ville.
33:04Moi,
33:05je pense que les équipes
33:06adverses,
33:07dans leur esprit,
33:08ils se disent
33:09qu'on peut les taper
33:10aujourd'hui.
33:11Et là,
33:12c'est en train de faire
33:13le chemin.
33:14Et ça,
33:15c'est Arsenal qui a fait ça
33:16pour vous ?
33:17Non,
33:18même depuis le début
33:19du championnat.
33:20Le match de Lille
33:21n'était pas si simple
33:22que ça.
33:23Même avant la première journée,
33:24ils gagnent
33:25dans les 5 dernières minutes.
33:26Il y a eu
33:27des scénarios
33:28pour eux.
33:29Mais je pense
33:30que le message passé
33:31sur les adversaires,
33:32ils se disent
33:33qu'on peut les taper
33:34à tout moment.
33:35En fait,
33:36il y a des choses à faire.
33:37Avant,
33:38c'était injouable.
33:39Vous savez que vous allez
33:40vous faire punir.
33:41Aujourd'hui,
33:42non,
33:43c'est jouable.
33:44Bon,
33:45ça va donner l'intérêt
33:46au championnat.
33:47Ça change tout
33:48sur le championnat.
33:49C'est mieux
33:50pour le scénario
33:51du championnat.
33:52Mais les gars de Nice
33:53ce soir,
33:54quand ils sont dans le vestiaire,
33:55peut-être qu'il y a
33:56quelques saisons,
33:57ils se seraient dit
33:58qu'on a gratté un nul
33:59contre le PSG,
34:00c'est fantastique.
34:01Mais je suis persuadé
34:02que si vous allez voir
34:03les gars devant,
34:04peut-être qu'ils se disent
34:05que ce soir,
34:06il y avait moyen
34:07de prendre les 3 points.
34:08Ils ont souvent tapé
34:09un Nice,
34:10récemment.
34:11Non,
34:12mais par rapport
34:13à Monaco ce soir,
34:14qui regarde en position
34:15de leader,
34:16ça veut dire que
34:17le match de ce soir
34:18c'est exceptionnel en soi.
34:19C'est pas eux
34:20qui étaient leaders
34:21l'année dernière
34:22à la même époque ?
34:23C'était Nice,
34:24non apparemment.
34:25C'était Monaco.
34:26Imposez-vous Jérémy,
34:27vous avez la réponse.
34:28L'an dernier,
34:29le Paris Saint-Germain
34:30était 5e
34:31à ce stade du championnat.
34:32Ça montre
34:33qu'ils étaient vulnérables
34:34alors que sur les 5
34:35des 6 saisons d'avant,
34:36ils étaient leaders.
34:37Ça montre qu'il y a eu
34:38un changement
34:39dans le côté vulnérable.
34:40Ils étaient beaucoup
34:41plus dominants avant.
34:42C'est pas comme si
34:43ils t'avaient perdu
34:44Messi et Neymar.
34:45Ça joue un peu quand même.
34:46Ah non,
34:47c'est qu'ils font moins peur
34:48tout simplement.
34:49Comme l'a dit Régis
34:50t'as juste le titre.
34:51À un moment,
34:52je pense qu'on a...
34:53Mais nous-mêmes,
34:54peut-être dans l'analyse,
34:55je me souviens de ce qu'on disait
34:56au mois d'août,
34:57on a peut-être voulu se raconter
34:58que le collectif
34:59allait pouvoir être plus fort
35:01que les individualités
35:02qui faisaient les différences
35:03auparavant.
35:04Sauf qu'en réalité,
35:05le collectif est peu ou prou
35:06d'une qualité similaire
35:07mais avec ces joueurs extraordinaires,
35:12ces Golgoths
35:13qui étaient Messi, Neymar, Mbappé.
35:16Mais je trouve
35:17qu'avec de grosses faiblesses
35:19derrière,
35:20tu as raison.
35:21Je veux dire,
35:22ils ont un milieu
35:23avec des joueurs de talent
35:25mais des pins.
35:26Je veux dire que
35:27dans le combat athlétique,
35:28dans les courses longues,
35:29on l'a vu,
35:30ils ne sont pas à la hauteur.
35:32En championnat,
35:33ça suffira
35:34pour arriver
35:35à s'en sortir.
35:36Ils les aiment ce soir,
35:37Boudaoui,
35:38où ils ont fait mal.
35:39Dans le championnat d'Europe,
35:40dans le championnat d'Europe,
35:41ils auront des soucis.
35:42Des matchs où il va y avoir
35:45une intensité physique,
35:47ils vont souffrir.
35:48Je trouve que c'est un petit peu ça.
35:49Je suis attaché un peu à ce qu'il a dit.
35:51Le récit du collectif
35:53qui va permettre de…
35:54Ça existe.
35:55Où ?
35:56Il y a forcément des grands joueurs.
35:57Regardez City,
35:58qui a le meilleur collectif.
35:59Il y a d'immenses joueurs.
36:00La qualité individuelle
36:01des mecs est immense.
36:02Le Barça,
36:03Luis Henrique,
36:04il a été champion d'Europe
36:05en 2013 avec le Barça.
36:06Vous avez vu
36:07les joueurs qu'il a ?
36:08C'est-à-dire qu'un collectif
36:09est toujours porté
36:10par le grand joueur.
36:11Mais tu ne peux pas
36:12ne pas passer
36:13par la casse grand joueur
36:14si tu as des ambitions.
36:15Ça n'existe pas.
36:16Parfois,
36:17c'est aussi une expression
36:18collective sur la durée
36:19qui te permet
36:20de porter des bons joueurs
36:21à devenir des grands joueurs.
36:22De les faire grandir en fait.
36:23Pour qu'il y ait
36:24une grande équipe,
36:25il faut des bons joueurs
36:26et deux, trois grands joueurs.
36:27Je veux dire,
36:28les grandes équipes,
36:29c'est celles qui ont
36:30des joueurs
36:31qui sortent de l'ordinaire.
36:32Les autres,
36:33elles vont faire
36:34des bons matchs.
36:35Elles vont suivre.
36:36Mais pour le moment,
36:37Paris…
36:38Il n'y a pas
36:39ces deux, trois grands joueurs
36:40Ils n'ont pas
36:41les deux, trois grands joueurs
36:42indiscutables.
36:43Dans cette équipe-là,
36:44on peut dire
36:45qu'il est indiscutable
36:46à leur niveau aussi.
36:47Marquinhos derrière
36:48est encore.
36:49Des fois,
36:50il l'a changé.
36:51Il n'y a pas de joueur.
36:52Il parle de l'aspect défensif.
36:53Il a vraiment raison
36:54sur l'aspect défensif.
36:55Ils sont quand même
36:56souvent en difficulté.
36:57À part ce moment
36:58où ils rencontrent
36:59des joueurs
37:00où ça court,
37:01où ça propose quelque chose,
37:02en fait,
37:03ils n'aiment pas
37:04le mouvement.
37:05Ils n'aiment pas
37:06le mouvement
37:07pour défendre.
37:08Après,
37:09c'est bien au duel,
37:10c'est bien au contact
37:11sur des situations
37:12face au jeu.
37:13Mais à partir
37:14du moment où
37:15il y a des déplacements,
37:16il y a des courses
37:17qu'on leur propose,
37:18ils n'aiment pas trop ça.
37:19Pour la vie des champions,
37:20ils n'ont pas les moyens.
37:21Ils n'ont pas les moyens
37:22athlétiques.
37:23Tout leur milieu
37:24est limité.
37:25Dans le journal
37:26de l'équipe ce matin,
37:27on lisait
37:28cette double page
37:29au sujet de Luis Henrique
37:30et ce sentiment,
37:31c'est quelque chose
37:32de très intéressant
37:33sur la crainte
37:34que certains joueurs
37:35pouvaient avoir
37:36dans ce collectif
37:37qui l'installe
37:38de manière très autoritaire
37:39Luis Henrique.
37:40Est-ce que c'est aussi ça
37:41que vous ressentez
37:42dans le manque
37:43d'allant de l'équipe
37:44ce soir ?
37:45La crainte de quoi ?
37:46La crainte de mal faire,
37:47la crainte de ne pas faire
37:48ce qu'on leur demande.
37:49C'est le sentiment
37:50de crainte
37:51qu'il peut y avoir
37:52des joueurs.
37:53Oui.
37:54En fait,
37:55j'ai l'impression
37:56qu'il y a un sentiment
37:57de verrouillage
37:58qui succède à l'autre.
37:59En fait,
38:00le premier sentiment
38:01de verrouillage,
38:02c'est quand Mbappé
38:03était là,
38:04les autres étaient
38:05complètement déresponsabilisés,
38:06ils le laissaient faire.
38:07Et là,
38:08je trouve qu'il prend
38:09trop de place
38:12et j'ai l'impression
38:13qu'il y a une forme
38:14de crainte
38:15chez certains joueurs.
38:16C'est vrai qu'il prend
38:17de la place,
38:18mais est-ce qu'il la prend
38:19pas par défaut ?
38:20C'est la star du PSG
38:21Luis Henrique.
38:22Mais qui d'autre ?
38:23Vous croyez
38:24que ça va être
38:25Colomwany ou Ramos ?
38:26Je veux dire,
38:27à un moment donné,
38:28vous croyez quoi ?
38:29Qui va le faire ?
38:30Dembélé ?
38:31Avec ses sept buts par an ?
38:32Il ne prendra pas la place.
38:33J'entends ce qu'on dit,
38:34mais Barcola,
38:35Mbappé,
38:37par bonheur,
38:38effectivement.
38:39Moi, je ne pense pas
38:40que Luis Henrique,
38:41il cherche à être sa star.
38:42Moi non plus.
38:43Moi, je ne pense pas à ça.
38:44Il n'a pas besoin.
38:45Je ne sais pas.
38:46Quand je le vois faire
38:47et quand j'écoute
38:48ou quand je lis
38:49ce qu'il déclare,
38:50je pense que dans son management
38:51au quotidien,
38:52il prend l'initiative.
38:53Il n'est pas dans
38:54un schéma arrêté.
38:55Il est dans une idée de jeu
38:56et dans un projet de jeu
38:57où il souhaiterait faire ça,
38:58mais je ne pense pas
38:59qu'il est frustre
39:00à vouloir faire quelque chose.
39:01Je ne crois pas du tout à ça.
39:02Je suis de ton avis.
39:03Il y a juste
39:04un profil
39:05qui me donne le doute.
39:06C'est celui de Ruiz,
39:07de Fabien Ruiz,
39:08qui n'est pas
39:09le même joueur
39:10et qui, tout à l'heure,
39:11Raymond disait
39:12c'est tous les mêmes au milieu
39:13à part Fabien Ruiz.
39:14Le problème,
39:15c'est que Fabien Ruiz
39:16redevient similaire
39:17à ses comparses
39:18du milieu de terrain
39:19avec le Paris Saint-Germain
39:20alors qu'il n'est pas comme ça,
39:21on l'a vu pendant l'Euro,
39:22mais dès qu'il part
39:23même en trêve internationale
39:24pour deux matchs,
39:25il redevient
39:26ce joueur
39:27de verticalité
39:28qui tente sa chance,
39:29qui frappe de loin.
39:30Pourquoi ici,
39:31il frappe de loin ?
39:33Pourquoi ici,
39:34il frappe jamais de loin ?
39:35D'accord,
39:36il y a des blocs bas
39:37face à lui,
39:38je m'énerve.
39:39J'ai cru que vous alliez dire
39:40des blaireaux.
39:41Il y a des blocs bas aussi
39:42quand je jouais de l'Espagne.
39:43Il y a des blocs bas
39:44face à lui,
39:45mais il tente sa chance,
39:46il frappe,
39:47il frappe de loin.
39:48C'est surprenant.
39:49C'est ce seul joueur
39:50qui, des fois,
39:51me fait dire
39:52qu'ils sont peut-être
39:53un petit peu
39:54mis dans des cases restrictives.
39:55C'est ça,
39:56c'est cette notion
39:57de conservation du ballon
39:58qui est devenue un dogme
39:59et les joueurs
40:00qui jouent
40:01dans ce registre-là,
40:02leur objectif,
40:03c'est de ne pas perdre
40:04le ballon.
40:05Et donc,
40:06tu ne prends plus
40:07d'initiative.
40:08Alors,
40:09on va demander à David.

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