• il y a 18 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 04/02/2025.

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Sport
Transcription
00:00C'était autre chose, au niveau défensif, c'était autre chose.
00:03Coupe d'Espagne, quart de finale.
00:05Coupe de France, huitième de finale.
00:07Le Paris Saint-Germain.
00:09L'équipe à l'insert d'ailleurs, comme dirait notre Stéphane Guy,
00:12s'est qualifiée pour les quarts de finale, un succès 2-0 face au Mans.
00:15Je le pique un peu parce que je le sens endormi Stéphane.
00:182-0, au début, il y a eu pas mal de choses quand même.
00:20Oui, il y a eu pas mal de choses dans cette partie,
00:22avec une équipe parisienne un petit peu remaniée,
00:25de la part de Louis Sénéqué.
00:27L'équipe parisienne qui était face à une équipe nationale, le Mans,
00:30avec ce ballon un petit peu perdu.
00:32On vous a mis le ralenti.
00:34Un peu perdu.
00:36C'est Désiré Doué qui inscrit le premier but de cette partie.
00:39Vous allez voir l'ouverture parfaite de Nuno Mendes
00:42pour l'appel parfait de Bradley Barcola
00:44qui inscrit le but du break pour les Parisiens.
00:46L'image importante de cette partie à la 81e,
00:48entre un jeu de Presnel et Kimpembe,
00:50ça faisait 709 jours qu'il n'avait pas joué
00:52avec le Paris Saint-Germain.
00:54Il y en aurait eu plusieurs dans cette partie.
00:56C'est signé Dame Gueye.
00:58C'est repoussé par Safo Neuf.
01:00A noter, petite information,
01:02que le Paris Saint-Germain n'a pas laissé la recette,
01:04ne laissera pas la recette de cette partie
01:06parce que c'est un club qui a le statut professionnel.
01:09Ils la laisseront pour la demi-finale de France Féminine.
01:12Ils ont un petit peu des problèmes d'argent parfois.
01:14Ils viennent de dépenser 70 millions sur un Georgien,
01:16donc c'est quand même normal de ne pas laisser la recette.
01:19Ils avaient laissé 250 000 euros à Espaly
01:21qui était une équipe amateur.
01:23Vous trouvez ça pingre ?
01:25Je ne sais pas, ça s'élève à combien cette recette ?
01:27Pareil, tu les mets à 300 000, 350 000.
01:29Ce qui, pour le moment, fait quand même une grande différence.
01:31Même si c'est un club professionnel, c'est quand même un peu...
01:33Ils ne sont pas à 350 000.
01:35Vous trouvez que le geste aurait pu être fait ?
01:37Je pense.
01:39Pas d'action, Stéphane Guy.
01:41J'ai trois solutions.
01:43Je ne suis pas un homme d'argent, lui.
01:45L'homme d'argent, c'est Gueye.
01:47C'est plutôt moi.
01:49J'aurais laissé la recette.
01:51Tu te réparerais avec, oui.
01:53On ne t'aurait plus jamais revu.
01:55Paris qualifié pour les quarts de finale.
01:57J'ai trois petites choses à vous proposer.
01:59C'est le grand betzé ce soir dans l'équipe du soir.
02:01Vous retenez quoi ?
02:03La qualification de Paris.
02:05Le retour en compétition après deux ans d'absence.
02:07Un peu moins, mais à peu près.
02:09Kimpembe qui rejoue.
02:11Ou Le Mans qui a été plutôt vaillant,
02:13habillage à la parisienne.
02:15Siami, vous auriez plutôt envie de mettre l'accent sur quoi ?
02:17La qualification, Kimpembe qui rejoue.
02:19Le Mans, pas mal.
02:21Vous n'avez pas trop de doutes sur la qualification.
02:23Je dirais plutôt Le Mans.
02:25Le Mans.
02:27Gueye ?
02:29On va dire Kimpembe.
02:31Kimpembe, le maestro.
02:33Monsieur Stéphane ?
02:35PSG qualifié.
02:37On a vraiment un repas complet.
02:39Dominique ?
02:41Ce sera Kimpembe pour moi.
02:43Il en reste toujours.
02:45Olivier ?
02:47Est-ce que vous aviez un doute, Olivier ?
02:49Non, pas du tout.
02:51J'ai eu peur.
02:53Pas du tout.
02:55Moi, je n'ai pas...
02:57Moi, la vaillance du Mans,
02:59dans les 30 derniers mètres,
03:01ils sont trop faibles pour être...
03:03Alors, si c'est parce que...
03:05Oui, oui, c'était...
03:07Il y avait de l'engagement.
03:09Mais trop d'erreurs, trop d'erreurs.
03:11Je n'en retiens rien, moi, du Mans.
03:13Je suis désolé.
03:15Je suis peut-être sévère,
03:17mais je ne tiens absolument rien.
03:19Avec la vision du foot de Cédric Lemar.
03:21Je pense qu'on crée une rubrique dans l'équipe du soir, Olivier.
03:23Chaque semaine, chaque journée,
03:25que ce soit le samedi, le dimanche,
03:27on voit un but comme le Mans.
03:29On a pris un, le premier.
03:31Toutes les semaines, tous les matchs,
03:33tous les week-ends de match,
03:35il y a une mauvaise relance
03:37en repartant du gardien
03:39qui termine par un but de l'adversaire.
03:41Le Mans, c'est triste.
03:43Ils font un match très cohérent
03:45qui donne ce premier but à Paris.
03:47C'est terrible pour eux.
03:49Je ne comprends pas cette logique.
03:51Je vous trouve dur là-dessus.
03:53On va en parler.
03:55On en parle tout de suite.
03:57Je trouve que Paris Saint-Germain
03:59joue bien le coup
04:01parce que c'est le joueur en plus
04:03qui contre et qui donne le ballon.
04:05Tout de suite,
04:07c'est comme une sorte de contre-pressing.
04:09Il y a une coordination.
04:11Je vais vous présenter
04:13dans les semaines à venir
04:15notre président du lundi soir
04:17qui s'appelle Roland Corbis
04:19et qui nous dit
04:21la passe au 6
04:23et tu le passes au 6.
04:25Parce qu'il n'a pas joué.
04:27Le gardien ne l'a pas fait.
04:29Vous avez une équipe sur trois
04:31qui le fait.
04:33Donc, disons qu'il y a des buts
04:35toutes les semaines,
04:37tu prends des buts comme ça
04:39et tu pars du fait que si
04:41tu rends le ballon tout de suite,
04:43tu prends la marée.
04:45Quand tu es Le Mans ou PSG,
04:47quand tu es Le Mans ou PSG,
04:49tu ne fais pas ça.
04:51C'est triste pour Le Mans.
04:53Le joueur qui contrôle le ballon,
04:55je ne l'attendais pas.
04:57Ils sont tous à peu près calés
04:59mais c'est un joueur en plus.
05:01Ils sont 4 ou 5 à compacter.
05:03C'est Gonzalo Ramos, il est attaquant.
05:05Il va presser le défenseur.
05:07Il a déjà un défenseur dans le dos.
05:09C'est celui qui arrive de côté
05:11qui le chope.
05:13Que ça soit bien fait, c'est logique.
05:15Le gardien, il allonge.
05:17Si il allonge, ça revient tout de suite.
05:19Non, ça ne revient pas tout de suite.
05:21Ça revient moins vite.
05:23Tu ne leur donnes pas un but.
05:25De toute façon, plus personne,
05:27tout le monde essaie de relancer au pied.
05:29Les entraîneurs ne sont pas tous des abrutis.
05:31C'est un match de coupe.
05:33Il y a deux niveaux d'écart.
05:35Il y a des effets de mode.
05:37Pour un moment donné, c'était la chenille.
05:39Tout le monde faisait la chenille.
05:41Il avait créé la chenille.
05:43Ça ne marchait nulle part.
05:45Je ne vois plus une équipe
05:47qui monte des chiches.
05:49La chenille, on va la mettre.
05:51On va donner la parole aux papillons
05:53de l'équipe du soir.
05:55Vous vous retenez quand même
05:57quelque chose.
05:59C'est quoi ?
06:01Les départs de jeu ?
06:03Il faut préciser que ce n'était pas
06:05la grosse équipe du PSG non plus.
06:07On a eu un match peut-être
06:09un peu moins disproportionné
06:11que si Sénéca avait
06:13allié son équipe.
06:15Ça a donné un peu de spectacle.
06:17Le Mans a eu sa chance.
06:19Ils ont eu des occasions.
06:21Des situations.
06:23Et en première mi-temps,
06:25il y a même une situation
06:27où il y a un hors-jeu
06:29qui ne me semble pas forcément valable.
06:31Le Mans peut mener à zéro ?
06:33Exactement.
06:35Le joueur part de son camp.
06:37Effectivement, Olivier Raison
06:39était très limité offensivement.
06:41Ils n'ont pas tellement mis le PSG en danger.
06:43Mais dans le jeu, dans l'envie
06:45et dans ce qu'ils ont montré,
06:47il y avait quelque chose.
06:49C'est logique.
06:51Par exemple, la plus belle occasion
06:53que tu nous as montrée
06:55quand il est en l'air
06:57et que Vincent reprend le ballon.
06:59C'est une situation simple.
07:01C'est une situation facile.
07:03Et la plus belle occasion
07:05où le Mans peut revenir au score,
07:07ça se passe sur le côté droit.
07:09Il y a juste à faire le centre en retrait
07:11pour donner une offrande
07:13parce qu'ils sont à 2 contre 1.
07:15Et le joueur se trompe complètement.
07:17Il donne le ballon devant le gardien.
07:19C'est limité techniquement sur plein de trucs.
07:21C'est terrible.
07:23C'est des erreurs.
07:25Ils sont nationals.
07:27Tu te rends compte
07:29que celui qui a le ballon
07:31est absolument seul.
07:33Il n'y a pas de contrainte.
07:35Il y a son copain qui est là
07:37et il y a un défenseur
07:39et le gardien.
07:41Il y a juste à faire ça
07:43et lui, il met le ballon là.
07:45Je suis sévère, certes.
07:47L'équipe du soir qui roule
07:49pour les équipes les plus fortes.
07:51Par rapport à ce que vous dites,
07:53je trouve qu'il y a eu
07:55beaucoup trop de situations comme ça
07:57pour qu'on puisse dire que le PSG a fait un bon match.
07:59Je ne dis pas que le PSG a fait un bon match.
08:01Tu ne dois pas regarder souvent les matchs du PSG
08:03parce que quel que soit l'adversaire,
08:05il y a énormément d'occasion pour lui.
08:07Quand c'est une équipe qui joue comme Brest,
08:09tu as vu un match Brest-PSG.
08:11C'est là que je voulais en venir.
08:13Il laisse beaucoup de choses à l'adversaire.
08:15Ce n'est pas nouveau.
08:17Il laisse énormément d'espace.
08:19Et ce soir,
08:21ils étaient en semi-retraite.
08:23Il y a quand même un des plus mauvais défenseurs
08:25de l'histoire qui s'appelle Berraldo.
08:27Lucas Berraldo qui est face
08:29à n'importe quelle division.
08:31Mais nul. Il est mauvais en vitesse.
08:33Il est mauvais dans les duels.
08:35Il n'est pas très bon dans les relances.
08:37Il n'a pas de bon jeu de tête.
08:39Comme défenseur, il ne fait vraiment le nombre.
08:41Il ne sert à rien.
08:43Il a une bonne passe.
08:45Il est international brésilien.
08:47Tout ça fait qu'il est international.
08:49Je ne conteste pas ce que tu dis.
08:51Il fait un peu d'ironie mais pas sur vous.
08:53Sur la situation du football brésilien.
08:55Il a un peu perdu sa place
08:57sur les derniers rassemblements.
08:59La place du titulaire.
09:01Non, Greg, c'est normal
09:03que le Mans ait des occasions.
09:05Que ce soit normal,
09:07je ne sais pas ce que j'ai dit.
09:09C'est quand même récurrent.
09:11Contre cette équipe-là,
09:13avec un peu de justesse,
09:15tu pouvais en prendre deux ou trois.
09:17Ça m'étonne un peu quand même.
09:19Je parlais dans le sens de Siani.
09:21Je leur reproche ce but encaissé.
09:23Mais ça témoigne de la capacité
09:25qu'ils ont eu du début à la fin à jouer.
09:27Ils ont joué quand même contre Paris.
09:29Ils n'ont pas les moyens.
09:31Malheureusement, ils ne jouent pas
09:33à la même courbe.
09:35Mais il y avait beaucoup de bonnes choses.
09:37À retenir également,
09:39ça faisait à peu près deux ans.
09:41La dernière rencontre Tanguy,
09:43c'était le 26 février 2023.
09:45Une blessure de Kimpembe
09:47qui rechute.
09:49Ça faisait deux ans qu'il n'avait pas joué.
09:51Greg et Dominique,
09:53vous avez retenu Kimpembe.
09:55Kimpembe, vous n'avez pas en coulisses
09:57des informations très sereines
09:59sur l'avenir de Kimpembe
10:01ou de Paris Saint-Germain.
10:03Je suis toujours content
10:05quand un joueur blessé rejoue.
10:07Pour moi, c'est très important
10:09qu'un footballeur puisse faire son métier.
10:11C'est super pour lui.
10:13Après, j'avais des doutes.
10:15C'était peut-être pas à lui faire un cadeau.
10:17Le terrain n'était pas terrible ce soir non plus.
10:19Je pense qu'on peut jouer.
10:21Il y a trois ou quatre ans,
10:23on peut jouer sur cinq ou deux minutes
10:25juste pour qu'il ait envie
10:27de dire que c'est fait.
10:29J'avais un doute sur le fait
10:31qu'il le relance carrément.
10:33On sait que la relation entre Kimpembe
10:35et Luis Enriquez, ce n'est pas ça.
10:37Ce n'est pas tout à fait le football.
10:39Il a l'appui de Luis Campos.
10:41Aujourd'hui, Luis Enriquez
10:43Il faut parler à Dieu.
10:45Luis Enriquez.
10:47Il veut annoncer l'année prochaine
10:49sur l'île.
10:51Il s'en fout du contrat de Donnarumma.
10:53Il ne lui reste qu'un an.
10:55Il aura des propositions.
10:57C'est le capitaine de l'Italie.
10:59Il y a des clubs qui vont vouloir de Donnarumma.
11:01Il est obsédé par le jeu au pied des gardiens.
11:03Il considère que Donnarumma,
11:05ce n'est pas ça.
11:07Il considère que Kimpembe,
11:09dans son placement, ce n'est pas un défenseur.
11:11Même s'il était au sommet de son art,
11:13Kimpembe, ce serait un Béraldobis.
11:15Kimpembe, son retour,
11:17pour les mêmes raisons.
11:19Ça fait toujours plaisir de voir quelqu'un
11:21qui rejoue.
11:23Il ne faut pas le juger sur ce qu'on a vu.
11:25Dieu merci.
11:27Il a pris un carton jaune.
11:29Ça a été cataclysmique.
11:31C'est deux ans qu'il n'a pas joué.
11:33Il reprend la température.
11:35Deux ans, j'ai rarement vu ça.
11:37Avec les moyens
11:39modernes,
11:41comme rien, tu l'envoies à Spertard,
11:43tu le soignes au laser,
11:45tu lui mets du sang de veau réticulé.
11:47Deux années...
11:49Il n'était peut-être pas autorisé.
11:51Oui.
11:53Je dis ça, je n'en sais rien.
11:55C'était à titre d'exemple.
11:57Il me semble que deux ans,
11:59je commençais à me demander
12:01si c'était encore possible.
12:03Ou s'il n'y a pas quelque chose d'invalidant.
12:05C'est arrivé à Jimmy Cabot qui a pris sa retraite
12:07depuis longtemps.
12:09J'en étais là.
12:11Il est là parce que c'est un titi,
12:13parce qu'il est vice-capitaine.
12:15Achraf Hakimi lui a donné son brassard.
12:17Il se fait opérer,
12:19moyennant une prolongation.
12:21Avec son club.
12:23Il est intouchable.
12:25C'est très compliqué.
12:27L'entraîneur, le directeur sportif
12:29ou le président qui prendra la décision
12:31de le mettre sur le marché,
12:33il va se prendre des ultras dans la gueule.
12:35C'est un mec qui est adoré.
12:37Il représente, il incarne plus que tout.
12:39C'est le gars qui prend le mégaphone.
12:41C'est le gars qui, lors des PSG-Marseille,
12:43a toujours une attitude de...
12:47J'aime pas le mot de guerrier,
12:49mais voilà ce que je veux dire.
12:51Il y a des vrais états de service.
12:53C'est pas qu'un joueur vitrine.
12:55C'est un joueur qui a montré ses capacités.
12:57C'est vrai que c'est émouvant
12:59de voir un joueur revenir deux ans après.
13:01Louis Cédric qui a parlé de Presnel Kimpembe
13:03en conférence de presse.
13:05C'est à vous, Louis.
13:07Kimpembe a été sans aucun doute
13:09l'un des leaders du vestiaire.
13:11Il a été écarté des terrains très longtemps
13:13et son retour a été très long.
13:15C'est un jour très heureux pour lui.
13:17Il a pu prendre part au match
13:19à un niveau élevé.
13:21Il progresse physiquement
13:23et est proche de revenir à 100%.
13:25C'est une bonne nouvelle,
13:27même si le terrain n'était pas le plus adapté
13:29pour rejoindre.
13:31Est-ce que Presnel Kimpembe est sérieux ?
13:33Il fait très attention
13:35à ne jamais froisser les supporters.
13:37Il connait l'histoire de Kimpembe
13:39avec eux.
13:41Je pense qu'il est sur un terrain un peu...
13:43Il marche sur des oeufs.
13:45Il ment en fait ?
13:47Tous les entraîneurs mentent en conférence de presse.
13:49S'il dit qu'il n'aime pas Kimpembe,
13:51il jouera très peu.
13:53C'est compliqué.
13:55Faire un retour à un très haut niveau,
13:57il ne faut pas exagérer.
13:59Presnel Kimpembe,
14:01il a parlé de son retour au très haut niveau.
14:03Il a parlé chez le diffuseur France Télévisions.
14:05Il y a forcément beaucoup d'émotions.
14:07C'était mes premières minutes
14:09avec la plupart de mes coéquipiers.
14:11Il y a eu beaucoup de mouvements
14:13durant ces deux dernières années.
14:15C'est beaucoup de fierté.
14:17C'était long, pas facile.
14:19C'est une délivrance.

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