Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 22/01/2025.
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00:30L'équipe du soir, bonsoir !
00:42Paris gagne 4 buts à 2, rétablissement incroyable dans cette phase de Ligue des Champions.
00:50Pour l'heure 21ème à une journée de la fin, qualifiés dans les 24 premiers.
00:54On respire, on souffle, vous voyez évidemment le casting.
00:57Alors il n'y a pas un chroniqueur qui a donné le bon pronom mais il y a un chroniqueur qui a donné le bon écart.
01:02C'est plus 2, c'est le général qui est là, Stéphane, plus 2, 4 buts à 2.
01:06Alors vous choisissez le joker, soit le joker à la fin où on joue, soit le joker pour éliminer un camarade ou soit pour vous sauver.
01:12Ma stratégie c'est de jamais éliminer l'autre.
01:14D'accord, ok.
01:15C'est de dominer.
01:16Ok d'accord, aucune mauvaise réponse, vous seriez sauvé.
01:19Ok, très très bien.
01:20Et mes amis, tout va bien ?
01:22C'était top.
01:23Tout va bien ?
01:24Génial.
01:25Paris enversant, Paris était les 2-0.
01:26Après quoi ? Après 50 et quelques...
01:298 minutes.
01:30Ils sont quasi éliminés.
01:3153ème minute.
01:32Ils sont quasi éliminés.
01:33Ah oui.
01:34Parce que là je pense que t'es moins de 2, 7 points moins de 2.
01:37Oui, c'est très compliqué.
01:38Très compliqué.
01:39Donc...
01:40Vous êtes fiers ?
01:41C'était une dinguerie d'être les 2-0.
01:44Vous êtes fiers d'être parisiens ce soir ? Parce que parfois quand il y avait les trucs, je me disais...
01:48J'avais mal parfois, mais on avait tous mal.
01:50Je me disais que c'était la première fois que je lançais le club et que tu voyais parfois un certain match.
01:52Mais là ce soir, c'est la première fois où vraiment, naturellement, j'ai retrouvé des instincts primaires.
01:58De supporter.
01:59De crier.
02:00Et d'ailleurs, dès qu'ils marquent le 2-1, tu te dis, là ça va leur tomber dessus, aux autres.
02:05Parce que tu sens que...
02:06Si ils ont fait le coup contre 3-0, 0-3.
02:09Fayez Nord.
02:10Fayez Nord.
02:11En championnat, deux ou trois fois aussi.
02:12Il est là, si tu le remets un peu tout de suite.
02:14Non, honnêtement.
02:15A deux partout, il y a eu un moment, un petit moment de flottement, d'accalmie.
02:18Pas de flottement, mais un moment où on se dit, tiens, est-ce que l'orage est passé ?
02:22Est-ce que la tempête est cuillée ?
02:23De 2-2 à 4-2, il y a eu cinq minutes de calme.
02:26Ils ont le droit quand même.
02:27Oui, oui.
02:28Tu vois, ça va.
02:29Il y a combien de temps entre le 2-0 et le 2-1 ?
02:3153ème et...
02:32Et 56ème.
02:33Il y a trois minutes.
02:34Trois minutes.
02:35Ils ont marqué...
02:36Très très longtemps que je n'ai pas eu un moment de calme.
02:38En trois minutes deux, tu vois ?
02:3950-53.
02:40PNG 56-61.
02:42Donc à la 61ème, il y avait de tout et...
02:4460ème, deux partout.
02:4672ème...
02:4879ème, pardon.
02:4979ème, Paris reprend l'avantage.
02:51Ce qui est fantastique, dans le premier but du PSG,
02:53cette contre-attaque de Barcola qui emmène le ballon avec une conduite de balle d'ailleurs absolument phénoménale.
02:58Il nous a écoutés.
02:59Il la pousse de la tête.
03:00À un moment, elle est un peu derrière lui.
03:01Il l'emmène, il la rattrape.
03:02Il a une conduite de balle extraordinaire.
03:04Et à la mi-temps, on disait, Barcola, il n'y va pas.
03:06Barcola, il temporise trop.
03:08Barcola, il revient trop en arrière.
03:09Là, je veux dire, il y a 0-2.
03:10Tu n'es plus dans la gestion du score.
03:12Non, mais tu es obligé.
03:13Tu n'as plus le choix.
03:14Donc, c'est devant toute et il y a un enthousiasme.
03:16Toutes les actions qui étaient menées à partir de 2-0,
03:19tu as essayé de leur faire mal à chaque fois.
03:21Il n'y avait pas cette sensation-là au premier mi-temps
03:23où tu pouvais leur faire mal et où tu avais presque un peu...
03:25Un peu scolaire à piquer.
03:27C'est sympa, mais...
03:28Et là, finalement, mort.
03:29Parce que tu es mort.
03:30À 2-0, tu es mort.
03:31Enfin, à 0-2, tu es mort.
03:32Et finalement, tu te désinhibes complètement.
03:34Et là, c'est ce qu'on disait...
03:35Toutes les actions...
03:36À 2-0, tu es mort.
03:37Tu es mort.
03:38C'est ça, mais c'est ce qu'on disait avec Jérôme
03:39pendant la deuxième mi-temps.
03:40La fixation et la possession, c'est bien gentil.
03:43De tourner et d'avoir le ballon.
03:45Mais le jeu direct à 2-0, c'est pas mal aussi quand même, non ?
03:48Oui, c'est vrai.
03:49Et ils ont mis de la folie à partir de 0-2.
03:51Enfin, c'était vraiment...
03:53Je l'ai vu il y a quelques secondes.
03:54En mes retours, il était en train de se refaire son joli brushing.
03:56C'est notre embrayé spécial qui a un peu pris la faute à son brushing.
03:59Giovanni Castaldi, bonsoir.
04:00Voilà.
04:01Là, je caresse un peu mes cheveux.
04:03Bonsoir, mémé.
04:04Bon.
04:05Ce match-là, vous suivez le Paris Saint-Germain en Ligue des Champions
04:08déjà depuis quelques années.
04:10Vous le classez où, ce match-là ?
04:12Vous sortez de ce match, vous le classez où ?
04:16Pour le coup, bonsoir à tous.
04:17Bonsoir, mémé.
04:18Déjà, on a vécu une grande soirée de football.
04:20C'était magnifique.
04:21Scénario de dingue.
04:22Ambiance complètement folle au Parc des Princes.
04:25Sur l'histoire récente du PSG, ça fait deux ans que je suis le PSG
04:28de manière assidue au stade.
04:31Je la mets pas au niveau de ce que j'ai vécu à Barcelone
04:34parce que c'était un match à élimination directe.
04:37Il y avait la qualification.
04:38Mais sur les deux dernières saisons du PSG,
04:40c'est le plus grand match que j'ai vu.
04:43Et dans le contexte de cette année parisienne,
04:45entre ce qui se dit sur Luis Henrique,
04:49sur le niveau réel de cette équipe,
04:50sur son talent, sur son mental,
04:53sa jeunesse à 2-0.
04:55Mais c'est même pas une clim qui était installée au Parc des Princes.
04:58C'était hallucinant.
05:00Un abattement total entre l'euphorie de la fin de la première période
05:03avec le but refusé.
05:04De mettre 4 buts comme ça face à City,
05:06même si c'est pas le City immense.
05:09Honnêtement, c'est surréaliste.
05:12C'était impensable.
05:13Ce qu'il y a eu à la fin de la rencontre,
05:15la joie du banc des joueurs,
05:18les regards, les mots.
05:19C'est assez hallucinant.
05:22Ils ont fait un très grand match de Coupe d'Europe ce soir les Parisiens.
05:26Vous êtes en zone de conférence de presse.
05:28Luis Henrique et Guardiola vont être au bout de votre micro.
05:32Giovanni, évidemment, vous restez avec nous.
05:34Et on va regarder les images de cet exploit raconté par Romain Aron
05:37que j'avais oublié de saluer.
05:38Bonsoir Romain, au boulot mon cher Romain.
05:40Bonsoir bébé, bonsoir à tous.
05:41Effectivement, le PSG s'est imposé 4-2 ce soir face à Manchester City
05:45et s'est relancé dans la course à la qualification.
05:47Le PSG menait 2 buts à 0 au retour des vestiaires.
05:50D'abord un but de Jacques Grielich.
05:53Puis un but d'Erling Haaland sur une mauvaise passe de Joao Neves
05:57qui n'a pas fait exprès.
05:58Paris revient à 2-1.
06:00Dembélé à la 56ème minute.
06:02Frappe de Doué sur la barre.
06:03C'est repris par Barcola.
06:05Deux partout.
06:06Premier but en Ligue des Champions cette saison pour Barcola.
06:09Le but du 3-2 est signé.
06:10Joao Neves de la tête sur un coup franc.
06:12Et le but du 4-2 de Gonçalo Ramos qui sera finalement validé
06:15après consultation du VAR.
06:17Donc le PSG est 22ème du classement de la Ligue des Champions.
06:20Paris ce soir s'est imposé à renverser City.
06:23Paris a-t-il signé enfin son match référence habillage à la parisienne ?
06:27Et on y va.
06:29Paris a-t-il signé enfin son match référence ou enfin signé son match référence ?
06:34Enfin, vous le mettez où vous voulez.
06:36Régis, oui ou non ?
06:37Oui.
06:38Eric ?
06:39Oui.
06:40Stéphane ?
06:41Oui, évidemment.
06:42Monsieur Alonso ?
06:43Oui.
06:44Monsieur Mikou ?
06:45Evidemment.
06:46Monsieur Mikou, vous n'avez pas encore passé la gonfle pour la Régis.
06:50Pourquoi vous dites oui ?
06:51Ils ont coché quelle case ?
06:53Il y a des trucs qui ont enfin été réalisés.
06:55Est-ce qu'il y a un inventaire à faire ce soir ?
06:57Ils ont coché toutes les cases.
06:59Ce qu'ils ont fait ce soir, c'est gigantesque.
07:01De te mener 2-0.
07:02Et en plus, contre le cours du jeu sur cette deuxième mi-temps à la reprise,
07:05où encore un petit peu de malchance,
07:07les ballons qui reviennent sur les joueurs de City sont menés 2-0.
07:10Donc, tu prends vraiment un coup derrière la tête.
07:12Après, ce qui leur fait du bien aussi, c'est de revenir rapidement à ce 2-1.
07:15Et tu sais très bien qu'après, quand tu relances la machine, ça peut basculer de ton côté.
07:19Non, ça a récompensé.
07:21Franchement, ce match est énorme de leur part.
07:24On attendait depuis longtemps ce genre de match.
07:28Et puis, ils le font face à un City malade.
07:30Mais ça, on va le mettre un peu de côté.
07:32Moi, j'ai envie de mettre l'accent sur le résultat et la manière dont jouait ce PSG.
07:37Et s'ils arrivent à répéter ce genre de performance,
07:41ça peut commencer à être un vrai espoir pour les supporters du PSG.
07:46Mais moi, j'ai trouvé à la fois dans l'engagement tactique,
07:52comme s'ils n'avaient pas le ballon pour aller le chercher.
07:54Quand ils l'avaient, surtout en deuxième mi-temps,
07:56ils ont corrigé ce qu'ils n'avaient pas fait en premier mi-temps.
07:58Un petit peu timoré.
07:59Donc, on a vu une équipe offensive qui allait de l'avant
08:02et qui se crée vraiment d'énormes occasions.
08:04Et puis aussi, mentalement, Giovanni je crois l'a signalé,
08:07d'être mené 2-0.
08:08Parce que pour moi, ça revient...
08:10Il parlait du Barcelone, je ne sais plus.
08:12Pour moi, ça revient un peu à un match à élimination ce soir.
08:14Parce que City, il perdait presque éliminé.
08:16Donc, d'aller chercher ce résultat.
08:19Bon, 3-2, 4-2, à la fin, ça finit 4-2.
08:21Mais c'est assez énorme.
08:23Et forcément, ça devient un match référence
08:25par rapport à tout ce que nous dit depuis des mois et des mois
08:28Lucien Riquet.
08:29Alors, ça lui donne raison ce soir.
08:30Mais par rapport à tout ce qu'on attendait,
08:32qu'il lui disait que ça allait arriver,
08:34ce qu'il attendait de cette équipe-là,
08:36maintenant, la difficulté, ça va être de le répéter.
08:39Mais par contre, ce soir, on peut dire chapeau à cette équipe.
08:42Donc là, la case, on va dire mentale.
08:44Non, mais notamment mentale, technique.
08:47Est-ce que vous voyez autre chose sur le match référence,
08:49dans l'inventaire que nous a fait le président ?
08:51La case efficacité réussite quand même.
08:53Parce que si tu prends le match d'Eindhoven,
08:55l'Atlético-Madrid, il y a énormément de matchs
08:57où ça n'a pas tourné en leur faveur.
08:59Lucien Riquet disait aussi tout le temps
09:01un jour ça tournera, un jour ça tournera.
09:03C'était aussi son discours de rassurer les joueurs.
09:05Et puis voilà, il y a beaucoup de réussite.
09:08Sur le deuxième but, la frappe de Doué,
09:10elle revient vraiment dans les pieds de Barcola.
09:12Il la reprend comme il peut.
09:15Leurs deux buts n'avaient pas eu jusqu'à avant.
09:17Mais bien sûr.
09:18Je ne dis pas que c'est de la chance.
09:20Je dis que c'est de la réussite.
09:21Et enfin, ils sont récompensés de leurs erreurs
09:24et de leurs tentatives.
09:25Quand tu peux avoir peur que ça ne tourne pas,
09:27il n'y a que jusqu'à 2-0.
09:29Mais les deux buts.
09:30Donnarumma fait un arrêt exceptionnel
09:31sur le premier but de City.
09:33Et c'est en se relevant du deuxième arrêt
09:35qu'il la met sur Foden.
09:37Paris ne devait jamais avoir 7 points
09:39avant ce match-là.
09:41Les deux buts de City, parce que quand tu dis
09:43que c'est de la réussite, quand tu es joueur,
09:45et que ça te fuit tout le temps,
09:47parce qu'aussi Dortmund l'année dernière en demi
09:49avec les 10 points, ça faisait un moment
09:51qu'il n'y avait pas que le mal joué.
09:53La réussite, ce n'est pas péjoratif.
09:55Non, bien sûr.
09:57Mais de la faire retourner comme ça.
09:59Évidemment, il y a le mental en premier
10:01dans les cases cochées.
10:03Mais le mental, pour moi, ce soir,
10:05le mental et l'attitude, c'est en premier.
10:08L'attitude à 0-2, c'est...
10:10Elle est magnifique.
10:12Je reviens parce que notre enrée spéciale,
10:14Giovanni Castaldi, lui, on va dire,
10:16tout le monde dit que c'est un match de référence,
10:18match technique, quelque chose s'est produit ce soir.
10:20Vous, vu du stade,
10:22est-ce qu'il y a des trucs qui vous ont
10:24semblé, ce soir,
10:26acquis ou surprenants ?
10:28Un truc que vous retenez ?
10:32Ce que je retiens, pour le coup,
10:34c'est quelque chose de positif,
10:36je trouve, qu'il y a depuis le début de la saison
10:38du Paris Saint-Germain.
10:40La qualité à aller récupérer les ballons,
10:42à être de mieux en mieux
10:44dans le pressing.
10:46Ce qui m'a frappé ce soir,
10:48Johan, Jérôme, Régis,
10:50parler du mental
10:52qu'ont fait preuve les Parisiens ce soir.
10:54L'agressivité qu'ils ont mis
10:56tout au long de la rencontre.
10:58Je prends un symbole,
11:00c'est Marquinhos, qui a parfois été
11:02tensé dans les grandes soirées européennes
11:04du Paris Saint-Germain. Ce soir, je trouve que
11:06dans l'impact, dans le comportement, dans le leadership,
11:08c'est toujours vu à la télé,
11:10mais à 0-2, il a galvanisé,
11:12encouragé ses coéquipiers.
11:14On parlait du mercato du Paris Saint-Germain.
11:16João Neves, ce soir,
11:18ce qu'il fait, son but, je le mets de côté,
11:20dans l'impact, dans sa capacité
11:22à effectuer un pressing tout terrain,
11:24à harceler, à récupérer.
11:26Moi, de voir ce garçon-là, à ce niveau-là,
11:28dans un match comme ça, de Coupe d'Europe,
11:30je ne m'y attendais pas forcément.
11:32Je trouve qu'il symbolise un peu cette équipe parisienne
11:34qui est capable, sur des très très longues séquences,
11:36d'aller harceler, presser.
11:38Même une équipe comme City, aussi malade soit-elle,
11:40c'est une équipe qui aime les espaces et qui aime
11:42quand on vient la chercher sous pressing
11:44pour sortir proprement son ballon.
11:46Et Paris ne s'est pas dégonflé, ça veut dire que mentalement,
11:48t'es costaud et t'as confiance dans tes qualités.
11:50Éric,
11:52vous êtes un adorateur
11:54à Lucerne Key, mais Guardiola,
11:56il y a une place à part.
11:58Elle vous a fait un peu de la peine, cette équipe, ce soir ?
12:00Non, mais bon, on la connaît.
12:02City est convalescent.
12:04Moi, ce que j'aimais,
12:06la première mi-temps du PSG, on l'a dit,
12:08ils ont pressé. La deuxième, ils ont pressé.
12:10Alors, bien sûr, à 2 à 0, t'es à la maison.
12:12Nous, téléspectateurs,
12:14on se dit, ils vont couler.
12:16Ou, ils vont se révolter.
12:18Ce qu'on avait reproché, une fois,
12:20un match où ils se sont réveillés qu'à 20 minutes
12:22de la fin, ils avaient fait...
12:24Ils étaient aller, je crois, chercher une victoire,
12:26peut-être Gérône, ou un autre match, ils ne vont pas la chercher.
12:28Et tout le monde avait dit, mais pourquoi ils n'ont pas poussé ?
12:30Là, ils ont poussé, ils ont une âme.
12:32Ils ont pratiqué un jeu à faire sauter
12:34les saumons dans l'herbe.
12:36Le capot, sur le capot, c'est un V12,
12:38athlétiquement, physiquement.
12:40Moi, j'ai entendu Luis Henrique, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
12:42parce qu'il y a un fond de sauce...
12:44Pas là, je ne parle pas.
12:46Il a dit qu'en février,
12:48il serait meilleur.
12:50C'est l'année dernière.
12:52Je l'ai entendu, je l'ai encore entendu.
12:54Il le dit tous les ans.
12:56Là, aujourd'hui,
12:58ça passe. T'es obligé.
13:00On va parler de Luis Henrique.
13:02Donc, à un moment donné, on va lui faire, à minima,
13:04quelques éloges. 4 buteurs différents.
13:06D'accord ?
13:08Ces changements, gagnants.
13:10C'est-à-dire que, même s'il a du cul,
13:12et les mecs n'aiment pas, et il ne le fera pas,
13:14mais il peut bomber le torse.
13:16Parce qu'aujourd'hui...
13:18Il n'est pas du genre...
13:20Il était heureux avec ses joueurs.
13:22Tu peux le comprendre.
13:24Imagine, ce soir, s'ils sont éliminés,
13:26il a le droit d'être un peu heureux, d'avoir le sourire en bandoulière
13:28et se jeter avec son staff.
13:30Donc, moi, je dis que c'est d'abord les joueurs.
13:32Les changements ont été bons.
13:34T'as 4 buteurs différents, mine de rien.
13:36Et puis, ils sont revenus.
13:38Tu te rends compte qu'on a vu 4 buts en 10 minutes.
13:4050, 53, 60.
13:42La dinguerie de ce match-là, c'est pas qu'ils reviennent.
13:44C'est qu'ils soient menés 2-0.
13:46Ça n'a aucun sens.
13:48Ça correspondait absolument à rien
13:50à ce qu'on avait vu.
13:52C'est peut-être pour ça que, eux, sur le terrain,
13:54se disaient...
13:56Ils avaient ce niveau de confiance.
13:58Parce qu'ils devaient se dire, c'est pas possible.
14:00C'est pas possible qu'on soit menés 2-0 par cette équipe-là.
14:02Avec des buts en bois comme ceux qu'ils ont.
14:04Mes amis, je vous convoque à un cours de maths
14:06avec Julien Guyon, notre prof de maths passionné de foot,
14:08de probabilités.
14:10Julien, vous avez regardé le match.
14:12Dès la fin du match, vous avez fait 1 million de calculs.
14:14Et là, regardez, même pas une goutte de sueur.
14:16Le gars est une machine.
14:18Bonsoir, Julien.
14:20Bonsoir à tous.
14:22Donc, Paris a renversé.
14:24La France de qualification de Paris.
14:26Est-ce que vous êtes amusés à faire Paris à 7 points ?
14:28Parce qu'à un moment, Paris était à 7 points.
14:30Et Paris à 10 points.
14:32Je vous le propose comme ça.
14:34Mais on n'est pas à 1 million et 1 calcul près.
14:36Oui, en effet.
14:38Je ne les ai pas faits tout seuls,
14:40ces millions de calculs,
14:42avec un ordinateur.
14:44Et je répète, avec Oscar, Octave et Paul.
14:46Et les étudiants de l'école nationale
14:48des ponts et des chaussées,
14:50que j'encadre sur ce projet-là.
14:52J'avais regardé, surtout quand il y avait
14:54match nul de partout,
14:56entre Manchester City et Paris,
14:58au milieu de la deuxième mi-temps.
15:00Je me disais, c'est quoi les scénarios possibles
15:02pour Paris
15:04pour la semaine prochaine ?
15:06Et ça ne sentait vraiment pas bon.
15:08Donc là, tout va beaucoup mieux
15:10pour Paris, avec cette victoire
15:12contre Manchester City.
15:14Puisque là, la bonne nouvelle du jour,
15:16c'est que Paris a son destin en main.
15:18Il est clair qu'une victoire
15:20à Stuttgart garantit la qualification du PSG.
15:22Mais en fait,
15:24il est aussi clair
15:26qu'un match nul du PSG à Stuttgart
15:28garantit la qualification du PSG.
15:30Pas mathématiquement,
15:32mais sur un million de simulations.
15:34On a un million de cas
15:36où le PSG se qualifie.
15:38On fait un million de simulations en tout.
15:40On regarde le nombre de scénarios
15:42où Paris-Saint-Germain fait match nul à Stuttgart.
15:44Et sur tous ces scénarios,
15:46avec notre modèle à 27% d'écart,
15:48le PSG se qualifie.
15:50Parce qu'en fait,
15:52pour que le PSG soit éliminé,
15:54il faudrait que Zagreb batte Milan
15:56par au moins 8 buts d'écart, je crois.
15:58Parce que vous voyez,
16:00en ce moment, Paris-Saint-Germain a 10 points
16:02avec une différence de but de plus 2.
16:04Et Stuttgart a aussi 10 points,
16:06mais avec une différence de but de moins 1.
16:08Donc si le PSG fait match nul à Stuttgart,
16:10à la fois Paris et Stuttgart auront 11 points,
16:12mais Paris sera devant Stuttgart
16:14parce qu'il aura une meilleure différence de but.
16:16Même si Manchester City bat Bruges
16:18à la dernière journée, ils peuvent passer devant le PSG.
16:20Ça, ce n'est pas un problème.
16:22Même si le Sporting
16:24gagne son match
16:26la semaine prochaine,
16:28il passerait aussi devant le PSG.
16:30Mais en fait, il faudrait qu'il y ait 3 équipes
16:32qui passent devant le PSG pour que le PSG
16:34soit éliminé la semaine prochaine.
16:36Ça voudrait dire qu'il faudrait que Zagreb
16:38passe 8 ou 9 au Milan assez.
16:40Un match nul la semaine prochaine
16:42à Stuttgart et Paris sera qualifié.
16:44Merci beaucoup Julien.
16:46Merci de tous ces calculs
16:48et de nous avoir produit vos petits calculs
16:50en direct. Merci Julien.
16:52Très bonne soirée.
16:54Il y a aussi un truc intéressant,
16:56c'est qu'il va y avoir une belle finale
16:58Lille-Fayenord la semaine prochaine
17:00et le dernier but de Fayenord compte très cher
17:02puisque maintenant Fayenord a la même différence de but
17:04que Lille mais un meilleur nombre de buts marqués
17:06et donc un match nul ne va pas suffire.
17:08Il faudra gagner.
17:10C'était Julien Guillon en compagnie de ses assistants
17:12qui ont fait un million de calculs entre 22h57
17:14et à peu près là.
17:16Oscar, Octave et Paul.
17:18Merci Julien et salut à vos étudiants de notre part.
17:20Merci beaucoup Julien.
17:22Avec plaisir, salut.
17:24Il y a Romain,
17:26vous aviez, vous, en cas d'égalité,
17:28en cas d'égalité, s'ils sont à 10 points
17:30les critères pour départager
17:32pour les qualifs, on y est dedans.
17:34Vous allez nous faire ça en quelques secondes chrono.
17:36Oui absolument. Donc en gros si le PSG
17:38a le même nombre de points qu'une autre équipe
17:40le 1er critère c'est la différence de but
17:42le 2e critère c'est la meilleure attaque
17:44le 3e critère c'est la meilleure attaque à l'extérieur
17:46le 4e critère c'est le nombre de victoires
17:48et le 5e critère c'est le nombre de victoires
17:50à l'extérieur.
17:52Je ne suis pas allé beaucoup plus loin, je pense que 5 critères c'est déjà
17:54ça devrait suffire pour différencier
17:56mais donc pour redire ce qu'a dit Julien
17:58une victoire du Paris Saint-Germain ou un match nul
18:00et le PSG sera qualifié assurément
18:02et même en cas de défaite il peut y avoir un scénario
18:04où le PSG passe quand même la semaine prochaine.
18:06C'est chaud mais en tout cas ça existe.
18:08Revenir de 2-0 contre City
18:10pour perdre la chute de garde
18:12c'est important d'être factuel.
18:142-3 petites choses comme ça à vous donner.
18:16Tu finis 9e dans les poules
18:18tu dois être content si tu te tapes
18:20Paris ou City.
18:22Tu finis 9e, tu te dis c'est un bon parcours
18:24et c'est le barrage
18:26et le barrage tu prends City ou Paris.
18:28Exactement, avec Vara ce qu'il y a
18:30vraisemblablement.
18:32Il y aura en barrage
18:34le Real
18:36Paris et City vraisemblablement.
18:38Les trois seront dans les barrages.
18:40114 kilomètres parcourus
18:42contre 119. On venait de quitter
18:44Giovanni qui était plutôt bluffé
18:46par l'agressivité parisienne.
18:48114, on est à peu près
18:50dans la moyenne de base.
18:52Un petit peu au-dessus je crois.
18:54L'an dernier c'était
18:56105-106 à peu près.
18:58Autre chose à dire ?
19:00Moi ce que j'ai aimé de ce match
19:02c'est la personnalité du PSG.
19:04Ils l'ont abordé
19:06avec confiance.
19:08Ce n'était pas un pari timoré
19:10et cette confiance s'est manifestée.
19:12Ils ont remis les gaz.
19:14Il y a eu une préparation
19:16à la fois technique,
19:18tactique mais aussi mentale
19:20de ce match-là qui a été très bonne.
19:22Demandez votre stat.
19:24Les copains au 3e
19:26sont à votre service.
19:28Les six dernières années
19:30avaient la possession.
19:32Ils n'ont plus le même
19:34milieu de terrain.
19:36Les vagues revenaient sans cesse.
19:38Un City qui n'a plus de ballon...
19:40Tu veux dire qu'il en manque un ballon d'or au milieu ?
19:42Il y a des absences
19:44et des joueurs qui étaient présents
19:46mais pas prêts physiquement pour jouer ce type de match.
19:48Une défense aléatoire aussi.
19:50Et la possession...
19:52Tu avais les deux plus gros spas salarials
19:54du football mondial.
19:56Tu te demandes où le pognon est passé à City.
19:58Pour avoir un arrière-droit et un arrière-gauche
20:00c'est en retardant.
20:02Quand ils prennent les vagues,
20:04City c'est comme tout le monde.
20:06C'est plus la même équipe.
20:08Quand ils gagnaient, c'est eux qui avaient 65% de la possession.
20:10Il n'y a rien de...
20:1226 tirs, c'est impressionnant.
20:14En Ligue des Champions,
20:16tu ne t'es jamais fait massacrer comme ça.
20:18Sur les grands matchs de Ligue des Champions
20:20et parfois les grandes déceptions,
20:22on s'interrogeait toujours sur le milieu de terrain.
20:24En disant Vitinha, Neves...
20:26C'est quelque chose qui revient.
20:28Le niveau du milieu de terrain.
20:30Là, c'était un test de grande narrature.
20:32On a dit des choses sur City.
20:34S'il tire en convalescence ou en cri,
20:36est-ce que ce milieu de terrain
20:38peut voyager encore ?
20:40Il y a un joueur qui fait le Masterclass ce soir,
20:42Jovani Nadi.
20:44Il fait un match.
20:46Après, ça dépend qui tu mets au milieu de terrain.
20:48Si tu mets Lee et Ruiz aussi,
20:50ils ne font pas une grosse première période non plus.
20:52Tu parles de quoi ?
20:54De Neves, de Vitinha ?
20:56Je partais de l'ensemble du match
20:58et de l'ensemble du milieu de terrain.
21:00Il y a une grande performance collective,
21:02une grande maîtrise.
21:04Je me dis que le milieu de terrain a son écho dans cette performance.
21:06Il n'y a pas eu de débat entre les deux milieux de terrain.
21:08La preuve, c'est que Guardiola sort ses milieux
21:10après les autres.
21:12Est-ce que ça prouve aussi que le milieu de terrain
21:14peut exister dans une équipe
21:16quand l'équipe entière joue ensemble ?
21:18Souvent, on a critiqué les milieux de terrain du PSG
21:20quand l'équipe était peut-être désorganisée
21:22avec une défense trop basse.
21:24Le milieu de terrain, c'est un naufrage.
21:26Là, quand il y a tout le monde qui accompagne,
21:28qui joue ensemble,
21:30qui est en connexion,
21:32je trouve que ce milieu de terrain a de l'accueil.
21:34Il y a une chose, c'est que comme ils jouaient
21:36avec deux attaquants et quatre milieux,
21:38les autres jouaient en 4-2-3-1
21:40à la première mi-temps avec des mecs
21:42qui sont sur des Solex.
21:44De Bruyne, il ne court plus.
21:46Tu avais Kovacevic au milieu
21:48avec Silva et de Bruyne
21:50allant de devant.
21:52Il a marré et les autres étaient à 4.
21:54Parce que tu démarres avec Doué, Barcola
21:56et lui qui revient dans le milieu.
21:58Parfois, ils étaient à 4.
22:00Tu es mangé.
22:02C'est pas mal d'avoir un faux milieu.
22:06Je pense que Guardiola
22:08a le droit de se tromper ou pas.
22:10Il vient au Paris Saint-Germain
22:12en maintenant un système de jeu.
22:14Je n'ai pas compris.
22:16Quand les mecs sont deux contre trois,
22:18ça pose des problèmes.
22:20Quand ils sont quatre contre quatre,
22:22ils vont démarrer.
22:24Avec des mecs qui ne sont pas en forme,
22:26qui sont fatigués.
22:28Je crois que Giovanni voulait nous apporter
22:30quelque chose.
22:32Giovanni, invitez-vous dans le débat
22:34sur le milieu-terrain.
22:36Sur le milieu,
22:38en première période,
22:40il y avait carrément un marquage individuel
22:42des trois.
22:44Vitigna a été collé sur Kevin de Bruyne
22:46qui est vraiment l'ombre de lui-même.
22:48Je pense qu'il faut
22:50qu'il fasse un peu plus
22:52de salles pour sécher.
22:54Il y avait Kovacic
22:56et Bernardo Silva
22:58qui étaient pris au marquage individuel.
23:00J'ai encore quelques réserves
23:02sur le milieu du Paris Saint-Germain.
23:04Est-ce que ce milieu peut voyager ?
23:06Par exemple,
23:08j'ai souvenir du match à l'Emirates.
23:10Quand il y a un milieu qui est un peu plus dur
23:12physiquement, un peu plus compact
23:14avec des profils comme des Clan Rice,
23:16un joueur qui est dur, qui fait mal,
23:18je trouve qu'il souffre un peu plus.
23:20Ce soir, à mon avis, le profil des milieux
23:22de City leur correspondait beaucoup mieux.
23:24Est-ce que c'est parce que Arsenal
23:26a été au-dessus ou est-ce que c'est parce que
23:28Paris aussi aujourd'hui a progressé ?
23:30C'est compliqué, on ne sait pas.
23:32Ils n'ont pas le ballon
23:34et ils ne savent pas défendre.
23:36Ça fait sept ans qu'ils ont
23:3870% de ballon dans les pieds.
23:40Et là, ce milieu-terrain,
23:42quand il n'a pas le ballon
23:44il est vieillissant, il est à la rue.
23:46Et Silva aujourd'hui, chaque fois qu'il prend un ballon,
23:48il repart pratiquement en arrière.
23:50Il s'est fait manger, il ne peut pas,
23:52comme il faisait il y a 4-5 ans, 3 ans,
23:54prendre le ballon, aller devant.
23:56Foden, il est un peu en-dedans, pourtant lui il est jeune.
23:58Même, il n'a pas besoin de remonter à 4-5 ans,
24:00il le faisait l'année dernière.
24:02C'est un type qui a un coup de bambou.
24:04Là, il y a un problème.
24:06Je pense que
24:08on ne se rend pas compte
24:10de la perte de Rodrigo.
24:12On ne se rend pas compte.
24:14Moi, j'ai entendu en décembre,
24:16Rodrigo et Ballon d'or,
24:18ce n'est pas normal.
24:20Pour moi,
24:22il rend les joueurs meilleurs.
24:24Je pense que les joueurs aussi,
24:26vu qu'ils sont dans un trou,
24:28lui, c'est quand même quelqu'un,
24:30j'ai vu le reportage sur
24:32l'épopée du triple de City.
24:34Et on voit que,
24:36je disais Dias,
24:38Rodrigo, c'est un joueur qui
24:40amène ce côté-là,
24:42cette sécurité dans une équipe.
24:44Et là, je trouve qu'ils l'ont perdu.
24:46Les joueurs sont un peu
24:48perdus sur un terrain.
24:50Les meilleurs joueurs ont besoin
24:52d'un moment donné de socle,
24:54d'un mec qui, quand ça ne va pas,
24:56parce qu'avec la parole,
24:58on ne l'entend pas trop parler.
25:00Mais sur un terrain,
25:02on sent que c'est un vrai gagneur.
25:04C'est le vrai relais de Guardiola
25:06qui permet aux autres de pouvoir s'exprimer.
25:08Moi, on peut me raconter ce qu'on veut,
25:10mais depuis qu'il est blessé,
25:12ça ne va plus du tout, cette équipe.
25:14Et donc, je pense qu'il n'a pas réussi
25:16à trouver le mec pour le remplacer.
25:18Je pense que ça va être très compliqué.
25:20Et il souffre énormément de ça.
25:22C'était juste pour mettre un peu l'accent
25:24sur l'importance de ce joueur.
25:26Et quand j'entends parler qu'il ne doit pas avoir
25:28le ballon d'or, c'est des gens qui ne connaissent
25:30pas le foot, en fait.
25:32Il y a pas grand monde.
25:34Qui conteste ça ?
25:36Ronaldo a dit qu'il ne méritait pas un ballon d'or.
25:38Est-ce que c'est du coupé ?
25:40Les mecs, ils ne regardent que les buts.
25:42Forcément, Rodri, tu le vois un peu moins.
25:44J'ai vu une petite tête, Régis.
25:46Paris a-t-il signé enfin son match référence ?
25:48On était en train de parler du milieu de terrain.
25:50Est-ce qu'ils ont réussi ce soir
25:52leur examen de passage ?
25:54Et vous ?
25:56Je suis un peu sur la réserve,
25:58comme les Giovanni.
26:00Je trouve que...
26:02Ok, ils ont fait un super match.
26:04C'est probablement son meilleur match avec le PSG.
26:06Vitigna, je l'ai trouvé.
26:08Je trouve qu'il a mis la pression.
26:10Il donne le coufran du but de Neves.
26:12Après, je ne trouve pas que ce milieu de terrain
26:14a une emprise extraordinaire.
26:16Tous les clubs d'Europe n'en vivent pas
26:18le milieu du Paris Saint-Germain, je ne pense pas.
26:20Je pense qu'il y a des milieux de terrain
26:22qui sont bien supérieurs athlétiquement
26:24et dans la pression et dans la qualité
26:26de passe, etc. Donc j'ai une réserve
26:28sur le milieu de terrain.
26:30Pas en place ce soir, Vitigna-Neves.
26:32Dans le même temps, physiquement, pour aller chercher les ballons.
26:34Oui, mais c'est ce que je disais à Mémé tout à l'heure.
26:36Sur la première mi-temps, tu as quand même Ruiz.
26:38Sur la première mi-temps, tu as quand même Ruiz.
26:40Je trouve qu'il n'a pas fait grand-chose.
26:42Tu as quand même Lee. Je trouve qu'il est quand même très stéréotypé dans son jeu.
26:44Oui, il a joué au milieu.
26:46Moi, je ne sais pas ce que vous en pensez.
26:48La sensation que j'ai eue, c'est qu'il joue quand même
26:50plus haut le PSG ce soir.
26:52Et ça change la donne.
26:54Parce que tu peux récupérer plus rapidement
26:56les ballons au milieu, les asphyxier.
26:58Et puis parce que tu joues
27:00face à une équipe qui n'a aucune profondeur.
27:02D'accord, mais quand tu as 10-15 mètres,
27:04ils ont eu confiance.
27:06Ils n'ont pas été pris dans leur dos. Il n'y a aucun genre de vitesse.
27:08Ils ont eu confiance de monter. Ils gagnent 10-15 mètres.
27:10Ça change la donne. Tu es plus compact au milieu.
27:12Tu es plus agressif.
27:14C'est le B1-20 des grandes équipes qui récupèrent
27:16les ballons dans le camp adverse.
27:18D'un autre côté, on est tous euphoriques ce soir.
27:20Oui, mais dans votre intervention, Eric, je voulais juste savoir.
27:22À l'époque, j'ai connu Marquinhos à côté du gardien.
27:24Non, même derrière. Il était dans le camp.
27:26Eric, si vous dites ça,
27:28vous dites que finalement, c'est un acquis ?
27:30C'est un match bascule ? Ou alors, vous voulez encore attendre un peu ?
27:32Non, moi, je pense que pour les joueurs,
27:34je serai joueur du Paris Saint-Germain.
27:36J'aurais entendu les critiques. Je ne suis pas fou.
27:38Je vois. Mais après, à l'intérieur,
27:40on se bat. On a envie de réussir.
27:42Bon, ce soir, même avec... On peut mettre des restrictions.
27:44On peut faire des remarques.
27:46Éroul Hyssen-Riquet n'est pas fou.
27:48Mais c'est un truc pour les faire
27:50aller de l'avant.
27:52Maintenant, il y a toujours des interrogations.
27:54S'il joue le milieu de terrain du Barça,
27:56il y aura
27:5863-37 en position ?
28:00Je ne pense pas.
28:02C'est ça qui va faire que...
28:04On a passé le cap de l'euphorie du côté très positif.
28:06Après, c'est un match référence, je trouve,
28:08par rapport à leur début de saison.
28:10Mais après, c'est un match référence face à une équipe,
28:12comme on a dit, qui est malade.
28:14Ce n'est pas face à une grande Europe.
28:16Parce que là, si on parle du match référence, c'est pour savoir
28:18s'ils peuvent aller très loin en Ligue des Champions.
28:20Pour moi, aujourd'hui, ils n'ont pas battu un grand City.
28:22Par contre, bravo à eux de l'avoir fait.
28:24Ils ont fait ce qu'ils ont fait.
28:26Il y a du boulot.
28:28Oui, mais c'est un match très encourageant.
28:30Après, j'attends de voir face à un niveau
28:32supérieur.
28:34Moi, je ne suis pas du tout pisse-froid
28:36sur la victoire du PSG ce soir.
28:38J'ai une petite réserve sur le milieu.
28:40Je suis moins dithyrambique que vous.
28:42Par contre, si on me parle de l'attaque
28:44du PSG,
28:46là, je suis super euphorique.
28:48Parce que c'est quand même un secteur de jeu qui a été énormément
28:50critiqué individuellement.
28:52Le vrai neuf, pas le vrai neuf.
28:54Barcola qui pique du nez, Dembélé
28:56qui ne marque jamais, etc.
28:58Et là, il y a un sursaut
29:00des trois en même temps qui est phénoménal.
29:02Et qui d'ailleurs, change tout.
29:04L'enquête Dembélé, on va en parler.
29:06C'est quand même le tournant du match.
29:08Giovanni ?
29:12Oui, c'était juste par rapport
29:14à l'importance de cette
29:16victoire sur le côté match référent.
29:18C'est ce que s'appelle la faire changer.
29:20Je suis d'accord avec Johann sur le fait
29:22que je pense que c'est un peu tôt pour savoir
29:24si le Paris Saint-Germain ira
29:26au bout. Au revanche, il ne faut pas oublier
29:28non plus tout ce qui s'est passé en fin
29:30d'année civile avec la défaite
29:32au Bayern avec doute énorme
29:34dans la tête de Donnarumma avec la titularisation
29:36de Safo Neuf. L'histoire de Ousmane Dembélé
29:38à Arsenal, ça a été un peu chaud
29:40quand même pour l'Ouesen Riquet avec
29:42son vestiaire. Et c'est
29:44Stéphane qui l'a souligné.
29:46A mon sens, il a eu raison.
29:48Le Parisien a entamé psychologiquement cette rencontre
29:50de manière parfaite et je vais me taire puisqu'il y a
29:52Pep Guardiola qui arrive donc je fais place au seigneur.
29:54Pep Guardiola,
29:56on va s'installer dans quelques minutes.
29:58La question que tu peux te poser,
30:00j'écorche son nom donc je vais faire plus court.
30:02Kava, il va rentrer là-dedans.
30:04Quand tu vois le match de Barcola
30:06qui d'ailleurs a marqué un but
30:08en étant à droite comme avant-centre.
30:10Mais
30:12il faut voir comment ça va être géré
30:14parce que c'est vrai que tu ne laisses pas trop.
30:16Je dirais de son but, un lien avec sa position
30:18c'est gonflé mais bon.
30:22Tu dirais un lien du but qu'a marqué ce soir
30:24Barcola et de sa position.
30:26Je ne fais pas de lien.
30:28Je dis simplement qu'il a bougé
30:30et il n'était pas côté gauche
30:32et il a marqué.
30:34Je vous mets une petite pause.
30:36Mais Kava là, est-ce que ça va être une bombe ?
30:38Est-ce que c'est une bombe dans le vestiaire ?