Alors que l'Algérie renvoie en France deux OQTF, l'avocat Dylan Slama réagit : «Quitte à ce qu'elle nous ramène des gens, j'aimerais que ce soit Boualem Sansal».
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00:00quitte à nous ramener des gens, moi j'aimerais qu'ils nous ramènent Boilem Sensal, voilà, parce qu'il est toujours en prison en Algérie, il a un certain âge, c'est un compatriote français et j'aimerais que, pour le coup, ils nous ramènent Boilem Sensal.
00:09Ensuite, du point de vue des solutions, je pense que notre faiblesse, parce qu'il y a une faiblesse française, elle vient aussi de la faiblesse du peuple français, la faiblesse institutionnelle, pourquoi ?
00:17Parce que la France est divisée, parce que les Français sont divisés. On est en situation de cohabitation, je vous rappelle que le Nouveau Front Populaire...
00:22On n'est pas divisé ? Excusez-moi, on n'est pas divisé ? C'est les hôpitaux qui doivent rentrer chez eux ? Qui est divisé là-dessus ?
00:29On n'est pas divisé ? Ah non, on est divisé sur la méthode, mais pas sur le résultat. Le résultat, c'est qu'ils doivent tous rentrer chez eux.
00:36Je suis d'accord, mais sur la méthode, non seulement le peuple français est divisé, mais plus encore, les élus sont divisés, vous voyez ? Rien que dans le gouvernement, on est presque en situation de cohabitation.
00:45C'est pas le premier sujet sur lequel les Français sont divisés.
00:47Rien que dans le gouvernement, vous voyez bien que le Président de la République n'est pas d'accord avec les ministères de l'Intérieur, on est presque en situation de cohabitation.
00:53Mais cette cohabitation est le reflet, si vous voulez, à mon avis, d'une fracture et d'une archipélisation de la France où sur les méthodes, vous avez raison,
00:59entre la ligne, on va dire, diplomatique de Villepin, de gauche, etc., et la méthode ferme Rotaillot, etc., il y a un hiatus, il y a une rupture,
01:06et donc c'est dur d'être uni, et donc d'être fort, d'être percutant, si jamais, entre nous, on n'a pas l'assise populaire et nationale suffisante pour avancer.