Avec Anaïs Maréchal, porte-parole du Collectif Némésis
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-03-10##
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00:00Alors effectivement, vous vous rappelez, hier samedi, c'était la manifestation de la journée internationale pour les droits des femmes.
00:07Dans le monde entier, on célébrait les droits des femmes, et c'est tout à fait légitime et justice.
00:12Mais évidemment, en France en général, et en particulier à Paris, ça ne se passe pas toujours de la même façon.
00:18Alors d'abord, vendredi soir, il y avait une manifestation féministe,
00:25et pourquoi pas, c'est très bien, et puis on a entendu les slogans un peu intifadesques, c'est intéressant, écoutez.
00:35Intifada, intifada, guerre de la deuxième, de la troisième, intifada, nous sommes tous des palestiniennes.
00:54Voilà, nous sommes tous des palestiniennes, effectivement, intifada, intifada, pourquoi pas ?
01:01Mais est-ce que c'est vraiment le problème ? C'était vraiment pour marquer la journée des femmes, ou la veille de la journée des femmes, ça ?
01:09Parce que moi je veux bien qu'on crie intifada, intifada, mais on pourrait peut-être crier, si on est féministe, Afghanistan, Afghanistan, non peut-être ?
01:17Ou Iran, Iran, ou autre !
01:20Je veux dire que ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est toujours, comme en Roumanie, pour tout à fait d'autres raisons,
01:26il y a les bonnes victimes et les mauvaises victimes, il y a les bons bourreaux et les mauvais bourreaux, on accepte cela, on n'accepte pas ceci,
01:33en fonction de cette merveilleuse idéologie binaire, le camp du bien et le camp du mal, et qui choisit ça ?
01:40Eh bien, voilà ce qui se passe.
01:42Et le lendemain, donc, samedi, grosse manifestation, des dizaines de milliers de femmes dans les rues de Paris, et notamment, et notamment, l'Ephémène.
01:51Alors l'Ephémène, vous savez, elle se caractérise par le fait qu'elle manifeste torse nue, et donc là, elles étaient un certain nombre,
02:01et avec des pins, n'est-ce pas, sur leur torse, drapeau américain, ou autre, etc.
02:08Et voici ce qu'on a entendu, comme une espèce de profession de foi.
02:12Écoutez bien, c'est intéressant.
02:14Aïe, Donald Trump ! Aïe, Vladimir Poutine ! Aïe, Elon Musk ! Aïe, Victor Orban ! Aïe, Georgia Melanie ! Aïe, Marine Le Pen !
02:43Voilà, donc, manifestation féministe, avec des tas de gens, et tout à coup, eh bien, au mai, il y a 5 nazis, voyez, il y a 5 nazis, voilà, 6 nazis, pardon,
02:56Donald Trump, Vladimir Poutine, Elon Musk, Victor Orban, Georgia Melanie et Marine Le Pen, voilà.
03:04Donc, voilà, on a désigné ceux qui étaient vraiment responsables de ce qui se passe pour la maltraitance, peut-être des femmes dans le monde entier, peut-être la misogynie et autre chose, oui.
03:18Là aussi, c'est intéressant, ni l'Iran, ni l'Afghanistan, ni tout ce qui passe au Moyen-Orient, ni ailleurs en Afrique ou ailleurs,
03:27non, non, non, non, ni tel ou tel ou tel ou tel qui, non seulement, méprise les femmes, mais les réduit à l'état d'animal ou d'animaux, non, non, non, non, il y a Trump, Poutine, Musk, Orban, Melanie et Marine Le Pen,
03:40mais, il y a eu pire que cela, il y a eu quand même pire que cela, il y a eu des femmes, des femmes qui ont été mises à l'écart,
03:47effectivement, elles voulaient manifester, elles voulaient manifester, participer à la manifestation, et bien, non.
03:54Notamment, par exemple, le collectif Nemesis, que l'on connaît bien, qu'on a reçu ici, bonjour Anaïs Maréchal.
04:00Bonjour.
04:02Alors, Anaïs Maréchal, qu'est-ce qui s'est passé ? Donc, vous vouliez participer à la manifestation de samedi, et en fait, vous n'avez pas pu le faire.
04:10Alors, si on a pu le faire, on a attendu pendant 4 heures dans un square proche de la République.
04:16Oui.
04:17On a attendu pendant 4 heures, parce qu'en fait, les forces de l'ordre ont barricadé le square, pour notre sécurité.
04:22Pour votre sécurité, c'est-à-dire, vous avez attendu pendant 4 heures, parce que la police devait vous protéger, étant donné ce qui pouvait se passer, c'est ça ?
04:30Exactement, en fait, il y a eu plusieurs antifascistes et militants d'extrême gauche qui voulaient clairement découdre avec nous.
04:36Donc, nous étions 150 militants du collectif Nemesis, une 150 à peu près soutiens, sympathisants et mouvements amis qui nous ont rejoints.
04:46Donc, l'UNI, la COCAR, Générations d'Amour, Rassemblement National Jeunesse.
04:51Donc, nous avons attendu pendant 4 heures, nous avons commencé notre manifestation, le cortège à la manifestation à 17h, il a terminé vers 20h.
04:59Et pendant toute la manifestation, nous avons eu d'ailleurs un cordon de sécurité autour de nous, fait par les forces de l'ordre.
05:09Parce que pendant toute la manifestation, dans chaque rue adjacente, il y avait au moins une dizaine d'antifascistes qui étaient là pour nous insulter,
05:19nous lancer des projectiles, qui voulaient clairement venir être violents avec nous pour une manifestation pour les droits des femmes.
05:29Donc, c'est assez intéressant de voir le paradoxe entre le fait de manifester pour les droits des femmes et avoir des personnes violentes en face de soi.
05:37Oui, c'est-à-dire que ce qui est intéressant, une manifestation internationale pour le droit des femmes,
05:41mais donc, il y a certaines femmes qui ont le droit de manifester et d'autres qui ne devraient pas être là, c'est ça ?
05:47C'est-à-dire qu'il y a une espèce de jolie misdiscrimination, qu'on appelle positive peut-être ?
05:52Tout à fait, et en plus, au-delà du fait de ne pas vouloir nous laisser manifester,
05:57il y avait aussi les menaces de mort qui ont été très violentes, qui étaient taguées tout au long de notre cortège sur des murs.
06:04Il y a eu des menaces de mort envers Alice Cordier,
06:07on avait eu aussi un tag sur lequel il y avait écrit « Dissoudre le collectif némésis à l'acide »,
06:14qui a été d'ailleurs relayé par Rima Hassan, l'eurodéputée de LFI.
06:19Alors, il me semble que depuis, elle l'a retiré.
06:22Mais voilà, en fait, c'est constamment de la violence envers nous, parce qu'ils ne sont pas d'accord avec nos idées.
06:27Un appel au meurtre, il y a eu aussi d'autres appels à Marseille, à Toulouse.
06:31Pourquoi, Anaïs Maréchal, vous êtes anti-femme ? C'est ça, votre problème à Némésis ?
06:35Ah non, non, pas du tout. Nous, en fait, nous sommes venus avec des revendications très claires pendant cette manifestation.
06:41Donc nous, c'est la fin de l'immigration de Marseille qui est à nos yeux un facteur clé de l'insécurité,
06:45mais non seulement à nos yeux, mais aussi quand on voit les statistiques et les pourcentages que donne le ministère intérieur.
06:52Enfin, tout cela, en fait, nous, on le veut.
06:56On veut aussi la fixation stricte des OQTF, et en fait, tout simplement, une justice beaucoup plus ferme face aux violences faites aux femmes en France et en Europe.
07:03Et ça, on ne veut pas, donc un certain nombre de gens ne veulent pas que vous puissiez l'exprimer et qu'on puisse l'entendre, c'est ça ?
07:10Non, tout à fait, tout à fait. On a eu d'ailleurs quelques débats avec certaines féministes qui nous disaient que nous étions des racistes
07:16parce que nous voulons que les violeurs étrangers soient dehors et que les violeurs français soient en prison.
07:21Ces personnes-là nous expliquent que non, il ne faut pas expulser les violeurs étrangers,
07:25mais qu'il faut qu'ils puissent être jugés et emprisonnés en France.
07:29Donc, emprisonnés, vous savez très bien comme moi que c'est l'assassinat d'André Bercov,
07:32ça veut dire que c'est le contribuable qui va payer pour ces emprisonnements-là.
07:36Et justement, j'ai vu une réaction très intéressante d'Antoine Léaumant, qui est aussi un député LFI,
07:41enfin, député LFI, par exemple, qui a expliqué que nous, ce que nous voulions, c'était payer un voyage aux violeurs étrangers.
07:49Je trouvais cette ironie très, très mal placée.
07:52De toute façon, l'humour à géométrie variable de l'extrême-gauche, c'est aussi l'employé dont parle le violeur étranger, apparemment,
07:57c'est ce qu'il voulait faire.
07:59Et il y a eu aussi Aphilia Sousé qui s'est moquée d'Alice Cordier sur Twitter en disant
08:06« va manger un curly et tu grattes l'amitié ».
08:08Franchement, j'arrive plus à comprendre ce type de commentaires.
08:11On se croirait vraiment dans une cour de récré.
08:13C'est du niveau « poète, poète, ferme ta boîte à camembert »,
08:16alors que nous, en fait, on essaye vraiment de traiter des sujets sérieux avec des victimes derrière toute cette agression.
08:21Et nous, en fait, c'est ça qu'on voulait absolument porter,
08:24c'est la voix des femmes qui sont tuées par cette personne-là pendant la manifestation du 9 mars.
08:29Oui, mais tout à fait Anaïs, en fait, ce qui se passe, c'est ça qui est terrible,
08:32c'est qu'on ne peut plus discuter, on ne peut plus parler,
08:35même si on n'est absolument pas d'accord avec vous ou pas d'accord avec les autres.
08:39Non, non, il faut vous éliminer, il faut ne pas vouloir que vous soyez invisibles.
08:43C'est ça qui est quand même, ça s'appelle encore de la démocratie, c'est pas normal.
08:48Merci Anaïs Maréchal.
08:50Merci André Pascoff.
08:52Maud Koffler, vous aviez suivi vous-même, on en a parlé hors antenne,
08:57vous avez suivi une manifestation qui n'était pas une manifestation pour la journée des femmes,
09:01il y a quelques mois, en novembre dernier,
09:03vous avez assisté à un mouvement qui n'était pas loin, c'était quoi ?
09:07C'était le 23 novembre, c'était une manifestation organisée par le collectif Nous Toutes,
09:11le collectif féministe de gauche qu'on connaît bien
09:14et qui prend souvent beaucoup de place, en fait, dans ces manifestations féministes,
09:18y compris celles dont vient de parler Anaïs.
09:20Déjà, en novembre, je ne vais pas révéler les secrets,
09:24la façon dont Nemesis organise ses actions,
09:28mais Alice Cordier avait préparé les filles qui allaient défiler
09:31à d'éventuelles arrestations, des gardes à vue, etc.
09:33Ce qui avait souvent été le cas auparavant lors des précédentes manifestations.
09:38Cette fois-ci, la Bravem a sauté sur le cortège de Nemesis au moment de son arrivée,
09:43mais pas pour les arrêter, pour les encadrer déjà.
09:46Pour les protéger.
09:48Il y a eu un basculement.
09:49Et effectivement, tout au long du cortège qui a été cerné par la police
09:53pour leur permettre de manifester,
09:55des manifestantes d'ultra-gauche sont arrivées, ont tenté de les invectiver,
09:59de les attaquer, de leur lancer des projectiles.
10:01Ça a été ça pendant toute la manifestation.
10:04Là, symboliquement, c'est encore plus fort le 8 mars,
10:09parce que c'est la journée internationale des droits des femmes,
10:12et on s'aperçoit que toutes les femmes n'ont pas le même droit à la parole, visiblement.
10:15Oui, c'est ça.
10:16Et on est vraiment, effectivement, dans une espèce de 10 poids 10 mesures,
10:20je ne dirais même pas 2 poids 2 mesures,
10:22qui ne lasse pas d'inquiéter.
10:24Je crois vraiment qu'il faudrait sortir de cela,
10:30parce que ce n'est pas possible que la cause des femmes soit défendue
10:37par des gens qui ne trouvent rien de mieux qu'à décrire les grands nazis,
10:41les grands anti-féministes, les grands anti-femmes,
10:43que sont Trump, Poutine, Musk, Orban et autres.
10:46Et Georgia Meloni, bien sûr, qui est une femme, comme par hasard.
10:51Voilà, on va continuer.