Les Vraies Voix responsables avec Olivier Robert, fondateur de la plateforme Sacrés Français ; Bernard Vanderschooten, PDG du Groupe Vanderschooten et fondateur de A Demain ; Frédéric Motte, conseiller régional Hauts-de-France ; Thierry d'Auzers, PDG d'Everblue ; Armelle Marie, programmiste auprès des collectivités ; Benjamin Lefevre, business developer chez Radior Bike ; Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06Les vraies voies qui font rouler la France comme tous les mercredis soir avec Philippe David.
00:10Ça va mon Philippe ?
00:11Ça va très bien, surtout quand on a nos amis.
00:13J'ai dit quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
00:14Les vraies voies qui font rouler la France, c'est demain Cécile.
00:16Oui, je suis contente parce que je voulais savoir si vous suiviez.
00:19Je suis toujours là, ne vous inquiétez pas.
00:21Non mais ça roule bien, il n'y a pas de problème.
00:23C'est pour annoncer que demain il y a une émission entre 19h et 20h qui s'appelle Les vraies voies qui font rouler la France.
00:28Bravo, quel talent.
00:29C'est fou, quelle mauvaise foi surtout.
00:31En tout cas, Les vraies voies responsables, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui.
00:35On peut redémarrer depuis le début ou pas ?
00:37Oui, s'il te plaît.
00:38Allez, on redémarre.
00:40Non, je plaisante.
00:41On y va, on y va.
00:44Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:50Là, vous mettez le bon jingle, merci beaucoup.
00:52Avec plaisir.
00:53Quelle mauvaise voix.
00:54J'enlève les moufles.
00:55Soyez les bienvenus.
00:56Pardon, on rigole, mais voilà.
00:58Aujourd'hui avec Sacré Français, avec Olivier Robert, on va vous parler de Made in France.
01:02Bonsoir Olivier Robert.
01:03Bonsoir.
01:04Bonsoir à tout le monde.
01:05Merci en tout cas d'être avec nous.
01:07Allez, aujourd'hui, nos Sacrés Français à la tête du groupe familial Van Der Schouten,
01:11spécialisé dans le linge de maison haut de gamme.
01:14Bernard Van Der Schouten dirige À Demain, une marque engagée dans le Made in France
01:20et il sera accompagné de Frédéric Mott, conseiller régional des Hauts-de-France.
01:24Ever Blue est un acteur majeur dans la conception, l'installation et l'entretien de piscines privées et publiques
01:29avec une attention particulière à l'innovation et à la durabilité des matériaux utilisés.
01:34Son PDG Thierry Dozer sera avec nous.
01:36Avec lui, Amel Merle, programmiste spécialisé dans les équipements sportifs.
01:40Et Benjamin Lefebvre est avec nous ce soir, business developer chez Radior Bike,
01:45une entreprise innovante pour apporter des solutions adaptées aux nouvelles mobilités aux attentes des consommateurs.
01:50Avec lui, Jean-François Debas, maire de Bourg-en-Bresse et président du Grand Bourg Agglomération.
01:56On vous souhaite la bienvenue dans Les Vrais Voix responsables.
02:01Olivier Robert, fondateur de la plateforme Sacré Français, qui grossit, qui grandit, qui grandit,
02:07qui s'étoffe avec de nouveaux talons français assez régulièrement.
02:11Exactement. Et qui s'étoffe d'autant plus qu'on va avoir un fabricant de linge de maison dans quelques minutes.
02:17Pas mal, pas mal. J'ai même pas fait exprès.
02:19Joli.
02:22Oui, c'est vrai que l'idée principale, c'est de se regrouper, c'est d'arriver à accumuler les talents,
02:28accumuler les forces pour être de plus en plus, de peser sur le discours,
02:33de présenter ses produits, ses innovations, ses initiatives.
02:37Et Sacré Français vient là comme un rassembleur.
02:40C'est la raison pour laquelle on organise un événement qui commence à prendre aussi beaucoup d'ampleur
02:44qui s'appelle les Rencontres du Made in France qui ont lieu le 22 mai à Marseille,
02:47où on va réunir vraiment tous les acteurs de la réindustrialisation et de la relocalisation française.
02:52Mais comment ça va se passer ? Quel est le programme ? Il y a des tables rondes ? Qu'est-ce qu'il y a à cet événement ?
02:57Exactement. Donc cette année, la thématique sera un petit peu particulière.
03:00Elle sera sur la résilience.
03:02Et l'idée, c'est de dire comment on peut être résilient pour faire mieux, pour faire plus, pour réussir
03:07et faire gagner les entreprises françaises.
03:11Donc une première table ronde qui sera sur les coopératives.
03:16L'idée, c'est de dire si le changement de gouvernance pouvait être une solution pour aider les entreprises françaises.
03:21Comme Duralex, par exemple.
03:23Évidemment, Nicolas Chaban va venir nous parler de Secky le patron,
03:26avec une très très belle initiative et la manière de réinventer un modèle économique.
03:31D'autres entreprises comme Berger de France nous avions reçu aussi ici.
03:35Une vieille entreprise qui s'est réinventée en fait sous forme de coopérative.
03:40Une autre table ronde aussi sur la relocalisation et la réindustrialisation avec des entreprises comme BIC.
03:45Le directeur général de BIC viendra nous expliquer quelle est la vision d'une entreprise leader française.
03:51Et puis d'autres entreprises et puis des masterclass autour de thématiques très précises.
03:55Et des gens qui vont venir et qui vont être des intervenants qui vont se challenger avec des étudiants.
04:00L'idée, c'est de prendre des spécialistes.
04:02Prenons un exemple dans une masterclass sur le financement.
04:06On va avoir des spécialistes du financement.
04:08Le crédit coopératif accompagne le sujet.
04:10Et on va aussi avoir des élèves d'école de commerce et d'école d'ingénieur.
04:14Et de la troisième chance des quartiers nord de Marseille qui viendront aussi pour parler de comment ils ont.
04:19C'est quoi leur vision d'avenir du made in France et de la réindustrialisation.
04:25C'est aussi incité à l'entrepreneuriat, incité à la pérennisation en tout cas des savoir-faire français.
04:33C'est clair.
04:34Et je pense qu'il y a beaucoup d'initiatives.
04:36Mais toutes ces initiatives ont besoin d'aide.
04:38Que ce soit de l'État par exemple.
04:40La direction générale des entreprises est là.
04:42De réponses vis-à-vis des douanes.
04:44De solutions de financement.
04:46De solutions d'innovation.
04:48Certaines entreprises ont besoin de matériel.
04:50Et elles ne savent pas où le trouver en France.
04:52Et donc l'idée c'est qu'à cet endroit-là, il y aura un village entreprise.
04:54Et qu'à cet endroit-là, tout le monde puisse échanger.
04:56Repartir avec quelque chose de concret qui va l'aider dans son projet.
05:00Et qui va l'aider et on pourra les accompagner par la suite.
05:02Mais en tout cas ça doit être un point de départ.
05:04Alors il y a une question qui se pose.
05:06C'est la guerre commerciale qui est en train de commencer avec les Etats-Unis.
05:0925% de droits de douane sur les produits européens.
05:11Donc les produits de nos amis du Made in France, des sacrés français.
05:15Importés.
05:16Importés donc aux USA et exportés donc depuis la France.
05:19Est-ce que ça inquiète vos adhérents ?
05:21Alors en réalité non.
05:23Parce que, et on avait posé la question la dernière fois.
05:26Leur premier marché, c'est le marché français.
05:29La première des démarches qu'ils ont, les premières actions.
05:33C'est d'aller convaincre le marché français.
05:35Donc pour l'instant, même si chacun a toujours un petit œil vers l'international.
05:39Et puis on a toujours ce rêve d'aller vendre à l'extérieur.
05:42Mais pour l'instant c'est le marché français.
05:44Donc pour l'instant non, ça n'a pas une inquiétude.
05:46Le pouvoir d'achat aussi inquiète les français ?
05:49Ou en tout cas les entrepreneurs du Made in France ?
05:51Bien sûr.
05:52Oui, c'est clair que le pouvoir d'achat c'est un vrai sujet.
05:55Ce qu'il faut c'est arriver à comprendre comment on peut aussi expliquer aux consommateurs.
05:59Qu'acheter un produit Made in France, il est plus solide.
06:02Il est mieux suivi.
06:04On va en discuter, mais quand on a besoin de réparer un vélo...
06:06Plus sécure aussi.
06:07Plus sécure, évidemment.
06:09Alors il y a quand même une question qui se pose.
06:11On va le voir notamment avec les entreprises, les belles entreprises qui vont être avec nous.
06:15A priori il y a une prise de conscience.
06:17Le consommateur veut à nouveau savoir ce qu'il achète.
06:20Et il préfère acheter du fabriqué local.
06:22C'est-à-dire donc du Made in France.
06:24C'est exact.
06:25Et on le voit d'ailleurs, la première des démarches a été avec l'agroalimentaire.
06:29C'est-à-dire que les gens voulaient savoir ce qu'ils avaient dans leur assiette.
06:31Et plus ça va, plus ils ont envie de savoir d'où ça vient.
06:34Et finalement, raconter l'histoire et montrer d'où ça vient, ça fonctionne.
06:39Parce qu'on voit bien que les entreprises réussissent à vendre et réussissent à convaincre des nouveaux clients.
06:43Mais ce qui est important à se dire aussi, c'est que plus on a de clients, plus on arrive à produire à bas coût en fait.
06:49C'est exact.
06:50C'est cette espèce de cercle vertueux, positif, qui permet d'aller baisser les coûts de production et de devenir de plus en plus compétitif.
06:58Et c'est le cas.
06:59On a de plus en plus d'initiatives.
07:00On l'a vu avec le slip français qui a fait du volume.
07:03On avait reçu ici Biosceptil qui a lancé une marque, les vertueux, avec une brosse à dents à 99 centimes en faisant du volume.
07:11Donc c'est possible.
07:12Mais c'est vrai que tout le monde doit participer et tout le monde doit être participant à ces actions.
07:17Notre excellent réalisateur Maxime, qui a beaucoup du bourg, nous dit dans le casque, mais je ne comprends pas, c'est fabriqué en France ou à bas coût ?
07:23Vous avez compris le jeu de mots.
07:25Bravo Maxime, elle est excellente.
07:27Et on embrasse l'Azerbaïdjan, c'est ça ?
07:30C'est ça.
07:31Qui n'est pas made in France, je vous le rappelle.
07:34Combien d'entreprises aujourd'hui, est-ce que dans cet événement du 22 mai, certaines peuvent encore s'inscrire ?
07:42Oui, bien sûr.
07:43Oui, on a ouvert les inscriptions pour le village entreprise la semaine dernière.
07:48Donc aujourd'hui, on a 30% du village qui est pris, mais il n'y a que 40 places, donc c'est assez limité.
07:54C'est dans un lieu…
07:55C'est où à Marseille ?
07:56C'est au Cloître.
07:57C'est un lieu chargé d'histoire, qui est magnifique et qui appartient aux apprentis d'Auteuil.
08:02Magnifique ?
08:03Oui, tout à fait.
08:04Ah, c'est gênant.
08:05C'est une belle histoire.
08:06Et puis la petite histoire, c'est qu'en plus, il est sur la colline Saint-Bruno, qui est le fondateur des Pères Chartreux.
08:11Et comme tout le monde le sait, je suis un chartrousin.
08:13Donc forcément, je me sentais très bien dans celui-là.
08:16Et moi, je suis née à Chartres, mais ça n'a aucun rapport.
08:18L'année, ce n'est pas très bien terminée pour l'industrie, puisque pour la première fois depuis 2020, on a fermé plus d'usines qu'on en a ouvert en France.
08:24Est-ce que les entrepreneurs, notamment dans l'industrie, ont encore le moral ?
08:28Oui.
08:29Alors, vous pouvez y aller.
08:30Ils ont la foi.
08:31Ils ont encore le moral.
08:32Ils sont courageux quand même.
08:33C'est clair, c'est clair.
08:34Mais je crois que vous allez en entendre ce soir trois qui vont vous évoquer ça, mais c'est une réalité.
08:40Et d'ailleurs, il y a un acteur qui va venir sur les rencontres du Made in France, qui est un fabricant d'usines.
08:45Et je trouve intéressant d'avoir ces personnes-là, parce qu'eux, ils ont une vision sur ce qui va se passer.
08:50Ils ont les carnets de commande.
08:52Fabricant d'usines, c'est-à-dire quelqu'un qui vous dit, vous faites telle usine, il faut faire telle surface, acheter telle machine outil, mettre tel équipement, c'est ça ?
09:01Ils sont fabricants de l'enveloppe.
09:02Ils font tout carrément ?
09:03Exactement.
09:04Ah, c'est génial, ça.
09:05Allez, restez avec nous dans un instant.
09:07Bernard Van Der Schouten sera avec nous, président directeur général de Ademain.
09:13Si vous aimez les beaux produits, le linge de maison, je peux vous assurer que moi, je vais faire des petites commandes, si ça continue, je vous le dis tout de suite.
09:20Allez, on fait une petite pause et on revient dans un instant.
09:23On est ensemble avec Philippe David et l'ensemble de nos invités jusqu'à 20h.
09:26Sud Radio.
09:27Sud Radio.
09:28Parlons vrai.
09:29Parlons vrai.
09:30Sud Radio.
09:31Parlons vrai.
09:32Sud Radio.
09:33Les vraies voies qui font bouger la France.
09:3419h20, les vraies voies responsables.
09:37Les vraies voies responsables Made in France avec Olivier Robert, fondateur de la plateforme Sacré Français,
09:42qui vient bien sûr à chaque fois dans sa besace avec des invités passionnants puisque ce sont des Made in France
09:50qu'ils produisent en France, qu'ils travaillent, courageux, on le disait tout à l'heure.
09:54Et Bernard Van Der Schouten est avec nous, PDG du groupe Van Der Schouten
09:59et surtout de cette belle marque qui s'appelle A Demain.
10:01Bonsoir, merci d'être avec nous.
10:04Et avec vous, Frédéric Motte, conseiller régional des Hauts-de-France.
10:09Merci d'avoir accepté notre invitation.
10:12Alors, votre groupe qui existe déjà depuis de belles grandes années a fait le choix, quoi qu'il arrive,
10:18de rester Made in France aujourd'hui.
10:20Il a le même âge que vous, 78 ans.
10:22Ok.
10:24On avait dit qu'on ne disait pas.
10:26On avait dit qu'on ne disait pas.
10:28J'ai un très bon chirurgien.
10:30Allez-y.
10:32Bernard Van Der Schouten.
10:34La méchanceté.
10:36Mais ne vous inquiétez pas, je ferai une vanne sur votre ventre dans 5 minutes, Philippe David.
10:39Ok.
10:40Allez, on y va.
10:41Merci.
10:42Est-ce qu'on a le droit de se venger ?
10:44Oui, absolument, bien sûr, mais gentiment, parce que ça n'est que de l'amour, vous savez.
10:47Enfin, vache, c'est de l'amour, vache.
10:49Oui, bien sûr.
10:51Le groupe a été créé, effectivement, en 1947 par mon grand-père.
10:56Et aujourd'hui, jusqu'aujourd'hui, le choix de ce Made in France, d'abord, bravo, est-ce que c'est difficile ?
11:03Est-ce que ça a été difficile ?
11:05Il faut se cacher que depuis une vingtaine d'années, c'est devenu extrêmement difficile,
11:11puisque l'industrie textile, comme vous le savez, n'a pas disparu,
11:16mais a été profondément abîmée par l'arrivée massive des importations d'Asie.
11:25Alors, pour le linge de maison, on ne va pas trop parler de la Chine,
11:30parce que ce n'est pas vraiment la Chine notre problème.
11:32Pour nous, le pays d'Asie, les pays d'Asie les plus difficiles, c'est le Pakistan et le Bangladesh.
11:40Et quand on voit qu'en moins de 15 ans, ils ont pris 80% du marché du linge de maison,
11:47et vous êtes fabricant du linge de maison,
11:49comment est-ce qu'on fait pour résister face à une telle marée qui vous arrive dessus ?
11:55C'est toute la question.
11:56Alors, c'est sans doute un peu plus, puisque nous, on a des chiffres qui nous donnent plutôt au-delà de 90%.
12:03Et de manière générale, seulement 3 à 4% du textile est en France, est fabriqué en France.
12:15Donc, c'est une toute petite part de marché qui a fait au jour du monde entier.
12:21Frédéric Mott, vous finissez.
12:24Comment fait-on pour résister ?
12:28On est monté en gamme.
12:29J'ai envie de dire que c'est un petit peu ça le sujet.
12:31On est monté en gamme avec des marques qu'on veut positionner sur la qualité,
12:39sur un niveau de service le meilleur possible.
12:43Et ce qu'on dit aussi à nos clients, c'est que finalement, le linge de lit,
12:48donc les draps, les tétes d'oreillers, les housses de couettes,
12:50on passe à peu près tous, plus ou moins un tiers de notre vie dans nos draps.
12:58C'est quand même un achat important qu'il ne faut pas négliger.
13:03Et la qualité du sommeil, c'est aussi la qualité de la vie.
13:07Donc, il ne faut pas l'oublier.
13:10Alors, on a résisté avec effectivement des montées en gamme.
13:13Et on a eu l'opportunité, un tout petit peu avant le Covid,
13:18de lancer une nouvelle marque qui s'appelle Ademain,
13:22qui est une marque 100% fabriquée en France pour le coup.
13:24Donc, tissage, ennoblissement, c'est-à-dire impression ou teinture,
13:30et confection, puisqu'on a pu conserver un certain nombre de fournisseurs français.
13:36Il n'y en a plus beaucoup.
13:38Mais on a noué des partenariats très serrés avec eux.
13:42Et on a pu garder, dans le Nord, puisqu'on est installé près de Lille,
13:46on a pu garder un atelier de confection d'environ 50 personnes,
13:51ce qui représente un atelier de taille conséquente par rapport à ce qui reste aujourd'hui en France.
13:57Il n'y a plus beaucoup d'ateliers de cette taille-là,
13:59qui nous permet donc de proposer directement aux consommateurs,
14:02puisque le mode majoritaire de vente de cette marque, c'est Internet.
14:07Donc, sur notre site en ligne, des produits 100% fabriqués en France.
14:12Alors, on va se tourner vers Frédéric Mott, qui est conseiller régional des Hauts-de-France.
14:17Bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation.
14:19Vous, en tant que conseiller régional, quels sont les leviers, aujourd'hui,
14:23possibles pour aider ces entreprises, en tout cas, à ne pas se délocaliser ?
14:28Et comment on les aide, aujourd'hui ?
14:30Alors, d'abord, c'est d'avoir des convictions.
14:32Et nous avons la conviction, dans les Hauts-de-France,
14:34qu'il n'y a pas d'économie puissante sans industrie puissante.
14:38Et on ose le dire, dans les Hauts-de-France, oui, on aime l'industrie.
14:42On aime l'industrie.
14:43Par contre, Xavier Bertrand a une maxime, qui est de dire,
14:46ce ne sont pas les élus qui créent les emplois, mais ce sont les entreprises.
14:49Et nous, notre métier d'élu, c'est de créer l'environnement favorable
14:52pour que ces entreprises puissent s'implanter, se développer, innover, recruter.
14:58Et c'est comme ça que nous avons une action volontariste,
15:01à la fois pour accompagner les entreprises en place.
15:04Ça peut être à notre niveau qui est faible, mais c'est de jouer sur la fiscalité.
15:08Xavier Bertrand a ouvertement dit que le versement de transports régional,
15:11il n'en voulait pas.
15:12C'est après de les accompagner par, éventuellement,
15:15des enjeux sur la formation, sur les subventions d'investissement.
15:19Je pense qu'on prend assez d'argent aux entreprises,
15:21avec toutes nos taxes, pour de temps en temps leur rendre un peu.
15:24Et c'est aussi de les aider, pourquoi pas, à récupérer des subventions
15:28au niveau européen.
15:29Et après, c'est de créer un écosystème.
15:31Je pense que même la plus belle entreprise,
15:33et tout à l'heure Bernard l'a dit à juste titre,
15:35ce qu'ils ont pu développer, c'est parce qu'il y avait tout un environnement
15:38d'acteurs autour d'eux.
15:39Et regardez ce qu'on est en train de faire sur la batterie.
15:41Vous savez, nous étions la première région automobile,
15:43on doit être la première sur les batteries.
15:45Mais ce n'est pas une fin en soi, c'est d'avoir tous les sous-traitants,
15:47tout l'écosystème qui va bien.
15:49C'est résolument ce qu'on veut faire dans les Hauts-de-France.
15:51– Le textile, c'était une industrie forte dans les Hauts-de-France,
15:54ça l'est encore quand même ?
15:55Et est-ce que ça réindustrialise un peu ?
15:58– C'était 130 000 emplois, vous vous rendez compte ?
16:01130 000 emplois, il y en a peut-être 200 000 chez les mineurs.
16:04Et c'est la résilience, tout à l'heure vous avez salué,
16:06la force de ces entrepreneurs, de ces industriels,
16:09c'est la capacité à rebondir.
16:11Et je crois que l'expérience et ce que réalise Bernard avec son groupe
16:15est justement à ce niveau-là absolument exemplaire.
16:18– Une réaction justement, Bernard von der Schutten ?
16:22– Oui, alors il reste effectivement peu d'entreprises,
16:25il y a eu quand même une mortalité extrêmement forte,
16:28mais celles qui restent sont très mobilisées,
16:31travaillent ensemble et sont convaincus que,
16:36je l'ai dit tout à l'heure, à moins de 5% du marché français,
16:42c'est-à-dire que si on double nos ventes,
16:46il ne va pas se passer grand-chose.
16:48Mais pour nous ça va être très important parce qu'on aura doublé.
16:51On est très mobilisés sur le fait que les consommateurs,
16:55puisque les politiques évidemment sont importants,
17:00puisqu'ils participent aussi à la création de cet environnement,
17:06le point majeur c'est le consommateur.
17:09Et donc notre travail c'est d'arriver à convaincre le consommateur
17:12qu'acheter français c'est important, bien sûr,
17:15mais c'est aussi bien pour lui,
17:17parce qu'il va pouvoir trouver des produits de qualité,
17:20des produits fabriqués dans des conditions sociales, environnementales excellentes,
17:25ce qui n'est absolument pas le cas des produits importés.
17:28Avec une durée de vie plus longue ?
17:30Oui, des produits de qualité qui vont durer plus longtemps, bien sûr.
17:34On a tous, un certain nombre d'entre nous,
17:39encore dans les armoires des draps de nos grands-parents.
17:42C'est vite !
17:46Mais donc la qualité et puis cet environnement industriel,
17:52ce savoir-faire qu'on essaie de maintenir.
17:55On a tout fait malgré les difficultés,
17:59il y a eu des années extrêmement difficiles,
18:01on a tout fait pour sauvegarder notre atelier de confection.
18:04Il y a à peu près 50 personnes qui travaillent chez nous sur cette confection,
18:10donc c'est important et ça nous permet de maintenir ces savoir-faire.
18:14Frédéric Motte, ça a du sens de travailler,
18:17on dit toujours que ces savoir-faire sont un peu délaissés d'une jeune génération,
18:22ce n'est pas tout à fait le cas, au contraire.
18:24Ils adorent les entreprises familiales et ils adorent ces savoir-faire et les pérenniser.
18:28Il faut revaloriser ces métiers.
18:31On a trop longtemps justement dénigré les métiers de l'industrie.
18:34Il y a aussi Fouette-Franc, une génération qui a vu tous les emplois de ses parents,
18:38de ses grands-parents disparaître,
18:40et donc aujourd'hui souvent il y a une connotation positive.
18:43J'invite justement tous les industriels à ouvrir leurs usines.
18:46L'usine de Bernard Van der Schouten, ça vaut la peine d'être visitée,
18:51c'est des conditions de travail satisfaisantes.
18:53On sait que justement à un point de vue, il l'a évoqué, au niveau écologique, etc.,
18:58on est nettement mieux.
18:59C'est aussi au niveau de l'indépendance.
19:01Regardez les péripéties suite aux problématiques de la guerre en Ukraine
19:04sur les matières premières agroalimentaires, sur le gaz,
19:07et donc de pouvoir être autonome, c'est aussi un point important.
19:10Et il le disait aussi, c'est le plaisir d'avoir des produits de qualité,
19:13mais c'est du travail pour vos enfants, pour le commerçant.
19:16C'est tout un milieu économique qui se trouve redynamisé,
19:19et donc bien évidemment on a intérêt à soutenir et accompagner ces entreprises
19:23et dans notre territoire.
19:24Olivier Robert, belle entreprise que le groupe Van der Schouten.
19:27Exactement, et je relève deux choses qu'a dit Bernard.
19:30La première des choses, c'est qu'on travaille ensemble avec les entreprises qui restent,
19:34et je pense que ça c'est une clé du succès.
19:36C'est une vraie clé du succès, parce qu'il faut se regrouper, on n'est plus fort.
19:39Et puis la deuxième, c'est de convaincre le consommateur.
19:42Et ça c'est une réalité, c'est là-dessus qu'on se bat, nous, sacrés français.
19:46Et l'idée c'est d'aller, je rejoins ça, c'est d'aller raconter l'histoire.
19:50Et c'est important de raconter l'histoire.
19:52Et faire visiter les entreprises, raconter l'histoire, le pourquoi, le comment.
19:55Et pas juste se contenter avec des messages publicitaires qui peuvent être un petit peu galvaudés.
19:59Merci, en tout cas messieurs, merci beaucoup Bernard Van der Schouten,
20:03président directeur général de ce grand groupe Van der Schouten,
20:07et surtout de cette belle maison qui s'appelle A Demain.
20:09Merci beaucoup Frédéric Mott, conseiller régional des Hauts-de-France,
20:13et ex-président du MEDEF régional.
20:15Merci beaucoup d'avoir participé à cette émission.
20:18Dans un instant à suivre d'autres sacrés français, en tout cas dans un instant, et on partira.
20:24Philippe ?
20:25On va parler piscine, on va prendre la direction de Toulouse, donc ça va baigner.
20:28Oula ! De la vanne à tous les étages. Allez à tout de suite.
20:33Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
20:36Pourquoi est-ce que vous aimez Sud Radio Yamina ?
20:38Parce qu'il y a une liberté de temps, parce qu'on donne la parole à ceux qui n'ont pas l'habitude de l'apprendre,
20:44puis il y a toutes les opinions qui s'expriment.
20:46Sud Radio, parlons vrai.
20:49Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix responsables.
20:55Les vraies voix responsables, le sacré français avec Olivier Robert,
20:58qui a eu cette belle idée de regrouper tous ces savoir-faire français,
21:03les made in France, sous cette appellation pour les aider, les soutenir,
21:07et redynamiser en tout cas ce tissu hyper important, local et territoire,
21:12qui est un peu Sud Radio d'ailleurs, carrément.
21:14Carrément, exactement.
21:16Et oui, je pense que chacun met sa pierre à l'édifice.
21:20Et nous, on a un objectif, c'est d'aider les entreprises françaises à réussir,
21:24via la communication principalement, parce que c'est un vrai sujet.
21:28Et donc, le sacré français se consacre à 100% à aider les entreprises françaises à réussir.
21:33Et quand on voit ces initiatives, ça nous motive.
21:35On va un peu dans toute la France.
21:37On était dans le nord, direction Castelnaud-des-Straits-de-Fonds,
21:39c'est entre Toulouse et Montauban.
21:41Nous sommes avec Thierry Dozère, PDG d'Everblue.
21:44Alors Thierry Dozère, bonsoir.
21:46On a avec nous également Armel Marie, programmiste auprès des collectivités.
21:50Thierry Dozère, Everblue a été créé en 1988, là c'est mon année de naissance.
21:55Vous fabriquez des piscines, vous fabriquez plein d'autres choses.
21:58Comment est née la société dont vous avez pris les rênes en 2015 ?
22:02La société est née avec mon prédécesseur,
22:07qui a été créé en 78 pour être exact,
22:12et ensuite elle a évolué, il est devenu pisciniste,
22:17et puis derrière, il a fait une centrale d'achat,
22:22et puis créé en 88 la marque Everblue et le réseau Everblue,
22:26pour offrir aux piscinistes la possibilité de vendre tout ce qui concerne la piscine,
22:35hormis le trou et le béton.
22:40Et on a aujourd'hui une centaine de concessions réparties sur le territoire,
22:45qui offrent la possibilité aux particuliers et aux collectivités
22:50d'avoir des piscines de qualité.
22:52Alors les piscines de qualité, mais surtout, ce qui vous intéresse aussi,
22:56c'est l'empreinte écologique des piscines économes en eau et en énergie,
23:00et ça c'est ce qui fait aujourd'hui votre valeur ajoutée aussi.
23:03Tout à fait, on a, comme je vous le disais tout à l'heure,
23:07on a été plutôt atroce de négoce, mais depuis 2022,
23:10on a décidé de changer le monde,
23:15en créant une usine où on fabrique des volets roulants,
23:20c'est pour les piscines familiales,
23:22des couvertures thermiques pour les collectivités,
23:25qui permettent de réduire la facture énergétique de manière très importante
23:32et l'évaporation d'eau.
23:33Et comme ça fait plus de 30 ans qu'on installe et qu'on maintient ce type d'équipement,
23:42on a réussi à fabriquer un produit en France, en Corrèze,
23:49un beau lieu sur Dordogne, un des plus beaux villages de France.
23:52Très joli.
23:53Et qui permet aujourd'hui d'avoir un équipement
23:58qui offre une véritable sobriété énergétique
24:02et qui s'inscrit dans la transition écologique complètement.
24:07Armel sera beaucoup mieux parlé de ça que moi sur le décret tertiaire,
24:13quelque chose qui est très important aujourd'hui pour les collectivités,
24:16puisqu'elles ont l'obligation de réduire leur facture énergétique de 40%,
24:23si je ne dis pas de bêtises, Armel, je crois que c'est ça.
24:25Justement, on avait lui donné la parole, Armel Merle,
24:30programmatrice spécialisée dans les équipements sportifs.
24:34On dit toujours que ça va dans le sens de l'histoire,
24:37de faire des économies que ce soit sur la ressource de l'eau ou sur l'énergie.
24:42Absolument, c'est quelque chose qu'on travaille beaucoup aujourd'hui
24:46sur ce type d'équipement aquatique.
24:49Ma spécialité dans ma société Amis Sport Conseil, c'est le développement durable
24:54et je travaille beaucoup sur les questions d'économie d'énergie et d'eau
24:57appliquées aux équipements aquatiques.
24:59Effectivement, avec le décret tertiaire,
25:01on a une oreille beaucoup plus attentive des collectivités au jour d'aujourd'hui
25:04pour le mettre en application, puisqu'en 2030, il faudra baisser de 40%
25:08la facture énergétique et en 2050, de 60%.
25:13Donc, il y a des gros travaux à réaliser et effectivement,
25:17les couvertures thermiques font partie des solutions techniques
25:20qu'on utilise au jour d'aujourd'hui pour aller dans le sens de l'économie,
25:25puisque sur un bassin extérieur, c'est 60% d'économie d'énergie économisée
25:30et sur un bassin intérieur, c'est 30%.
25:32Pour donner une idée, une piscine municipale de 25 mètres de long,
25:37combien ça consomme d'énergie par an pour chauffer l'eau en couverte, évidemment ?
25:42Alors, c'est... Pardon.
25:45Non, vas-y.
25:47Je crois, il me semble, parce qu'on parle d'énergie primaire
25:52pour pouvoir parler de ce qui est comparable,
25:56il me semble qu'on parle entre 1500 et 3000 kWh par mètre carré.
26:02Par litre cube ?
26:03C'est ça.
26:04Par mètre carré.
26:05Si on compare, par exemple, vous connaissez la norme BBC,
26:09bâtiment basse consommation ?
26:10Oui, basse consommation.
26:11Voilà, c'est 50.
26:12Vous voyez, c'est 50 kWh par mètre carré,
26:16et là, on est 1000, 1500, 2000, 3000, 4000 kWh par mètre carré.
26:23C'est colossal.
26:24Ah oui, c'est colossal.
26:25C'est colossal, mais on travaille beaucoup sur des économies quand même là-dessus.
26:28On sait faire aujourd'hui des piscines qui ne soient plus aussi énergivores.
26:33Il y en a même qui sont classifiées bâtiments à énergie positive,
26:38sachant que dans les piscines, on parle de bâtiments à énergie positive
26:42à partir de 80% d'énergie renouvelable utilisée sur l'établissement.
26:46Mais oui, ça reste des équipements qui consomment beaucoup,
26:49par contre, sur lesquels on réutilise beaucoup,
26:51on adapte beaucoup les énergies fatales pour les réinjecter sur le process.
26:55Il y a beaucoup d'aide pour les mairies, pour les communes,
27:00juste pour leurs piscines, parce qu'on a vu pendant le Covid,
27:05et même après, avec les problèmes d'énergie,
27:09il y a plein de maires qui ont dû fermer les piscines
27:11pour des raisons effectivement financières,
27:14et de ne pas pouvoir rénover leurs piscines.
27:17Enfin, ça a été quand même un drame.
27:19Et le sport, en tout cas pour une commune, c'est quelque chose de très important.
27:23Ce qu'il faut savoir quand même, c'est que vous avez à peu près
27:266 000 bassins publics en France, à peu près.
27:29D'accord.
27:304 000 ne sont pas isolés.
27:33Ah oui, il y a du travail.
27:36Donc déjà, il y a une grande partie,
27:40et puis le retour sur investissement est très rapide.
27:44Armel parlait de 60% d'économie,
27:46c'est vrai que nous on a des lames très particulières
27:48qui sont isothermiques,
27:49qui ont le coefficient de transmission thermique,
27:52c'est l'isolation la plus forte du marché,
27:54et on est vraiment sur des économies gigantesques,
27:57parce qu'on parle de dizaines, centaines de milliers d'euros par an.
28:02C'est un des plus gros budgets des communes,
28:05si je ne dis pas de bêtises, Armel.
28:08Oui, effectivement.
28:09Après, pour répondre à la question,
28:11il y a de moins en moins d'aide en fait sur les équipements sportifs
28:16de par les restrictions budgétaires qu'on connaît à tous les niveaux.
28:20Ah bon ?
28:21Je ne me souviens pas.
28:24Et le sport étant la cinquième roue du carrosse,
28:26ça devient compliqué.
28:28Mais pour autant, dans les équipements sportifs,
28:30les piscines restent l'équipement le plus subventionné.
28:33Une petite question,
28:34est-ce que l'intelligence artificielle, Thierry Dauzère,
28:36aujourd'hui peut avoir un impact sur ces piscines,
28:40pour les calculs ?
28:41Est-ce qu'aujourd'hui l'innovation fait que ça va changer votre métier,
28:45par exemple ?
28:48C'est une excellente question.
28:50C'est moi qui l'ai eue.
28:52Oui, tout à fait.
28:53Personnellement, je me la suis posée,
28:56et je ne l'ai pas vue,
28:59mis à part l'intelligence humaine et le savoir-faire,
29:03parce qu'on parle du made in France,
29:05chez Everblue,
29:07non seulement c'est fabriqué en France,
29:09mais c'est également fait avec amour.
29:11Et ça, l'intelligence artificielle ne peut pas le faire.
29:14Dans notre usine, par exemple, nous avons des chaudronniers,
29:17qui sont des métiers d'art.
29:19L'intelligence artificielle ne peut pas être présente.
29:21Absolument.
29:23Elle va nous aider peut-être à rédiger un peu mieux,
29:26plus rapidement, peut-être, les réponses à des appels d'offres.
29:31On gagne du temps dans les ateliers.
29:33C'est Armelle qui va être contente.
29:34Elle va gagner du temps aussi.
29:37Quand on voit, il y a des vidéos superbes,
29:39à l'usine de Beaulieu, sur Dordogne,
29:42où on travaille des matériaux très nobles,
29:44l'inox 316L, etc.,
29:46on se dit qu'on sait faire de belles choses en industrie, Olivier Robert.
29:49C'est clair. D'abord, on innove.
29:51Donc ça, c'est à relever,
29:53parce que c'est un des traits d'union
29:55de toutes les entreprises et de toutes les industries françaises.
29:57Et puis la deuxième, évidemment,
29:59on revient à ce qu'on disait tout à l'heure,
30:01ça mérite d'être visité.
30:03Il faut que ça se voit. Il faut la raconter, cette histoire.
30:05Il faut que ce soit expliqué, que ce soit montré.
30:07Et évidemment, aujourd'hui, en France,
30:09on a tellement de joyaux qu'on n'a pas fini.
30:12En tout cas, merci beaucoup
30:14d'avoir accepté notre invitation.
30:16Thierry Dozer est avec nous,
30:18un PDG d'Everblue.
30:20Et merci beaucoup, Armelle Merle,
30:22programmatrice spécialisée dans les équipements sportifs.
30:24Merci beaucoup
30:26de nous avoir accordé
30:28cette interview.
30:30On va changer de domaine, encore,
30:32dans un instant.
30:34Là, on nageait. Maintenant, on va pédaler, puisqu'on va parler vélo électrique.
30:36Voilà, c'est ça.
30:38Et là, il faut un peu d'huile de coude, aussi.
30:40Allez, à tout de suite.
31:10Il y a énormément de talent en France.
31:12C'est clair. C'est la raison pour laquelle
31:14on est certain qu'on va réussir.
31:16Et qu'ils vont réussir.
31:18Et là, aujourd'hui, il faut, encore une fois,
31:20les mettre en avant.
31:22Faire savoir. Montrer.
31:24Et valoriser.
31:26Et puis, la pédagogie.
31:28C'est ce que disait tout à l'heure Bernard Chauve.
31:30Il faut absolument convaincre le consommateur.
31:32Acheter français, mesdames et messieurs.
31:34Sud Radio est probablement la seule radio
31:36à avoir une émission 100% made in France.
31:38Tous les dimanches, à 13h30.
31:40C'est ça, la France, avec Nathalie Schrengerma.
31:42Qu'on embrasse, d'ailleurs.
31:44Benjamin Lefebvre est avec nous.
31:46Merci d'avoir accepté notre invitation.
31:48Business Developer chez Radio Robac.
31:50Et puis, à côté, Jean-François Débat,
31:52maire de Bourg-en-Bresse
31:54et président du Grand Bourg Agglomération.
31:56Monsieur le maire, bonsoir.
31:58Merci d'avoir accepté notre invitation.
32:00Bonsoir.
32:02On parle de vélo, bien entendu.
32:04Avec vous, des vélos
32:06made in France.
32:08Il y a énormément de marques qui existent.
32:10Et pourtant, celle-ci, elle a quelque chose de particulier.
32:12Elle a beaucoup de choses de particulier.
32:14Bonsoir à tous.
32:16Radio Robac, c'est une marque qui renaît.
32:18C'est une marque qui a été créée à Bourg-en-Bresse.
32:20D'où le fait de la relancer,
32:22d'accueillir Jean-François Débat ce soir.
32:24Je le remercie d'entrer.
32:26Il y a très longtemps, en 1904,
32:28on a fêté les 120 ans de la marque, l'an dernier.
32:30C'est l'année de votre naissance.
32:32C'est sûr.
32:34J'ai 78 ans, j'en ai 121.
32:36C'est parfait.
32:38Allez, on y va.
32:401904, et comme chaque ville de taille modeste en France,
32:42on avait un atelier
32:44de fabrication de vélos partout.
32:46Et malheureusement, en 1956,
32:48je vous passe les 52
32:50années d'existence,
32:52mais en 1956, l'entreprise fait faillite.
32:54L'entreprise qui est assez familiale,
32:56elle fait faillite malgré sa production de vélos et de motos.
32:58La naissance
33:00et l'arrivée de l'automobile individuelle
33:02fait disparaître
33:04tous ces fabricants de vélos et de motos qu'on avait
33:06dans chaque ville de France.
33:08En 2021, à l'initiative
33:10Fold 6 Industriel de Bourg-en-Bresse,
33:12qui sont des métalliers
33:14issus de la métallurgie au sens large,
33:16ils ont un beau matin
33:18l'idée de vouloir
33:20fabriquer un vélo
33:22localement.
33:24La marque Radior s'est affichée
33:26en grand devant eux en étant à Bourg-en-Bresse,
33:28en connaissant l'histoire de la marque,
33:30c'est une fierté
33:32pour nous et pour les enfants
33:34du dernier dirigeant, une fratrie de 5 frères.
33:36Et qui est fabriquée en France de A à Z ?
33:38De A à Z presque,
33:40on va dire de A à Y.
33:42Avec la conception aussi, c'est important.
33:44On est conçu,
33:46on fabrique et on assemble
33:48nos vélos en France. On a la particularité à Radior
33:50de fabriquer de manière industrielle
33:52en interne nos cadres.
33:54Aujourd'hui, à ma connaissance, on est la seule
33:56marque à le faire
33:58encore une fois en interne et de manière industrielle.
34:00Certains le font en France, le font sous traité,
34:02mais grâce à ces 6 industriels, on a l'ensemble
34:04des capacités, des savoir-faire et des hommes
34:06et les femmes, leur savoir-faire pour
34:08fabriquer ces cadres. Alors le maire de
34:10Bourg-en-Bresse est avec nous, Jean-François
34:12Débat. Le vélo, bien entendu,
34:14s'est intégré dans tous
34:16les centres-villes et dans
34:18l'urban et le péri-urban.
34:20Il a fallu aussi chez vous
34:22aménager le territoire ?
34:24Oui, c'est clair que
34:26nous sommes la deuxième ville
34:28parmi les villes de moins de 100 000 habitants,
34:30la deuxième ville cyclable de France
34:32selon le baromètre de la Fédération
34:34des Usagers de la Bicyclette.
34:36Mais oui, en ville moyenne comme
34:38dans les grandes métropoles,
34:40le vélo n'avait plus sa place en fait.
34:42L'ensemble du domaine public
34:44pour se déplacer était dédié aux voitures
34:46et un peu aux piétons avec les trottoirs.
34:48Et donc oui, nous
34:50développons une politique active. Moi-même,
34:52je me déplace en vélo, je fais 95%
34:54de mes déplacements
34:56de moins de 5 km en vélo
34:58depuis plus de 15 ans.
35:00Et nous avons développé
35:02des réseaux de pistes cyclables bidirectionnels,
35:04des réseaux qui permettent
35:06également de sortir de l'agglomération
35:08et la part
35:10du vélo ne cesse d'augmenter.
35:12Parce que je crois que chacun
35:14le sait, pour les déplacements
35:16de moins de 5-7 km
35:18en vélo, non seulement c'est bon pour la santé,
35:20non seulement c'est bon pour
35:22l'environnement, l'air que nous respirons
35:24et le bilan carbone, mais en plus, on va plus vite.
35:26– Alors, il y a une chose importante,
35:28c'est par les 6 industriels.
35:30On pensait en général que l'un
35:32c'est plutôt la place Turgy, mais là, c'est Oyonnax.
35:34Vous, c'est le réseau
35:36Mécabourg, un réseau de métallurgie dans votre ville
35:38qui leur a permis
35:40de se rencontrer et de créer
35:42ou de ressusciter, plutôt de faire renaître
35:44Radior. Comment ça s'est passé ?
35:46– Alors absolument, à Bourg-en-Bresse
35:48et en Bresse, en fait, on ne vit pas
35:50de la volaille de Bresse.
35:52– Attends, à 19h47,
35:54ce n'est pas idiot d'en parler, mais…
35:56– Ni du bleu, il y a le bleu.
35:58– On ne vit pas de la volaille de Bresse, c'est notre emblème,
36:00mais ce n'est pas de ça qu'on vit, on vit
36:02de mécanique industrielle, de métallurgie,
36:04il y a ArcelorMittal, il y a Renault Trucks,
36:06il y a d'autres entreprises, il y a un réseau
36:08très conséquent qui a été créé
36:10entre la collectivité que je préside,
36:12Grambourg Agglomération, le territoire
36:14et les industriels,
36:16pour solidifier ce réseau
36:18par des entreprises qui sont sur des métiers complémentaires
36:20mais qui ne se connaissaient pas.
36:22Et donc, nous avons maintenant depuis 20 ans
36:24généré, construit
36:26ce réseau Mécabourg avec les entreprises.
36:28Et ça a permis des synergies industrielles.
36:30C'est-à-dire que des gens qui pouvaient
36:32travailler ensemble mais qui ne le savaient pas
36:34et qui étaient à quelques kilomètres ou dizaines de kilomètres
36:36parce qu'ils ne savaient pas précisément
36:38ce que faisait l'autre,
36:40ont pu mener des projets
36:42industriels, des projets communs
36:44et je suis très heureux de voir
36:46que Radior s'est appuyé
36:48sur ce réseau, justement pour
36:50pouvoir trouver dans le réseau le maximum
36:52de possibilités de répondre à ses propres
36:54besoins. Et donc, finalement
36:56de produire
36:58dans un rayon
37:00qui est beaucoup plus réduit
37:02que ce à quoi on pourrait penser lorsqu'on parle
37:04d'industrie en France.
37:06Benjamin Lefebvre, dans
37:08cette belle marque Radior, qu'est-ce qu'on a
37:10gardé d'antan, finalement ?
37:12Avant tout,
37:14l'histoire, l'ADN de cette marque,
37:16comme je le disais tout à l'heure, c'était une entreprise
37:18familiale, alors elle ne l'est plus
37:20puisque ces six industriels
37:22qui l'ont relancée. Pour autant, on est en contact
37:24régulier avec
37:26cette fratrie qui a
37:28validé moralement le projet. On est en contact avec
37:30des passionnés qui nous prêtent gracieusement
37:32très régulièrement d'anciens véhicules, d'anciens vélos
37:34et donc on s'appuie sur cette
37:36histoire pour venir raconter
37:38aussi l'évolution du vélo
37:40puisqu'on ne l'a pas forcément précisé ici
37:42parce qu'on parle bien de vélos assistance électrique
37:44qu'on fabrique, avec
37:46cette philosophie
37:48forte de vouloir faire des vélos
37:50de mobilité urbaine, de mobilité du quotidien
37:52ce qui était déjà le cas
37:54chez Radior au siècle passé
37:56malgré également un passif sportif
37:58et pour tous les âges surtout
38:00mais c'était avant tout le véhicule
38:02du quotidien, le véhicule de la famille.
38:04Vous venez de présenter maintenant un vélo-cargo, le
38:06Simurgh. C'est extraordinaire, c'est
38:08une déesse de la mythologie personne
38:10qui pouvait un oiseau, qui pouvait soulever
38:12un éléphant, c'est comme si
38:14vous me portiez.
38:16On va dire un hippopotame.
38:18Pour l'anecdote
38:20on ne donne et on donnera à nos
38:22vélos que des noms d'oiseaux
38:24parce qu'on est dans l'un et qu'on a la chance
38:26d'avoir le parc des oiseaux et j'ajoute
38:28une anecdote personnelle cette fois-ci, c'est qu'avant
38:30de travailler dans le vélo, j'étais aussi
38:32passionné d'ornithologie et d'ailleurs
38:34c'était mon cursus initial.
38:36Donc le Simurgh en effet...
38:38Ça me va très bien, ça me va très bien.
38:40J'ai plein d'idées pour les futures modèles.
38:42Le Simurgh,
38:44ce nouveau vélo, alors nouveau
38:46entre guillemets puisqu'on est parti de ce qu'on savait faire
38:48et avec une entreprise toulousaine
38:50qui s'appelle Botch et qui a une
38:52philosophie plutôt de re-cycling, d'up-cycling.
38:54Ils vont chercher des vieux cadres,
38:56ils fabriquent une plateforme et ils font
38:58le mariage. C'est vraiment le terme, ils font le mariage
39:00des deux. Et avec nos copains
39:02de Botch qu'on suivait depuis longtemps, on avait
39:04cette envie, cette idée et donc
39:06on a fait la même chose avec notre cadre actuel. C'est-à-dire que sans
39:08changer beaucoup de choses,
39:10on est venu simplement adapter notre industrialisation.
39:12On est venu marier
39:14notre cadre actuel, le cadre du Phénix
39:16avec leur plateforme et ça fonctionne.
39:18Aujourd'hui on a un biporteur qui est commercialisé,
39:20présenté il y a quelques semaines, commercialisé,
39:22capable d'emporter 100 kilos sur la plateforme
39:24avec un PTAC de
39:26240 kilos. Pro total achat.
39:28On peut encore mettre
39:30un bon pilote, un bon utilisateur
39:32et c'est un vélo qui va être destiné
39:34à la fois aux professionnels, je pense notamment
39:36aux grandes villes avec l'arrivée des ZFE.
39:38On a une forte demande des professionnels,
39:40des artisans, des zones à faible émission.
39:42Les toutes petites
39:44et moyennes entreprises
39:46qui nous sollicitent aussi sur ces
39:48solutions de mobilité mais également
39:50en format famille puisqu'on est capable de mettre
39:52deux enfants sur la partie avant, on a une protection pour l'appui
39:54et puis encore un enfant sur le porte-bagages à l'arrière.
39:56Et bien voilà, on sait tout. Merci mille fois.
39:58Merci mille fois. Le mot de la fin,
40:00vraiment fabuleux.
40:02C'est incroyable. En fait, on se rend compte, c'est ce qu'on dit depuis le début,
40:04quand on se rassemble, on peut faire des choses.
40:06Là vous vous rendez compte, six industriels qui se regroupent
40:08pour pouvoir ressusciter
40:10une marque et en faire
40:12un fleuron français.
40:14Et d'ailleurs Benjamin n'a pas dit, ils sont en train de travailler
40:16sur un produit qui serait le moins cher
40:18des vélos made in France
40:20et donc
40:22ça montre que tout est possible.
40:24Et je tiens aussi, j'en profite pour remercier
40:26les maires de
40:2836 000 communes de
40:30France aujourd'hui qui favorisent
40:32ces entreprises et qui les aident
40:34à se développer
40:36et surtout à devenir pérennes.
40:38Merci en tout cas, monsieur le maire
40:40Jean-François Débat. Je ne l'ai pas dit, mais je roule en
40:42Radior, évidemment.
40:44Bien entendu.
40:46Maire de Bourg-en-Bresse et président
40:48du Grand Bourg Agglomération et merci
40:50Benjamin Lefebvre, business
40:52developer chez Radior Bike.
40:54Merci beaucoup. Merci.
40:56Merci à vous tous. A très bientôt.
40:58Avec le sacré français.
41:00Et tout de suite, on retrouve
41:02évidemment Cécile de Ménibus
41:04au Sud Radio à votre service et à 20h
41:06après le flash Tonton Moritio et sa bande.