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L’éditorialiste et consultante, Caroline Pilastre, à propos du métier d’agriculteur : «C’est une profession qui a souvent été laissée à l’abandon».

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Transcription
00:00La période est plus tempérée en ce début de salon, parce qu'évidemment, il y a eu certains gages qui ont été donnés malgré tout par le gouvernement,
00:08mais ça ne suffit pas au vu de tout ce qui reste à faire depuis tant d'années.
00:12C'est vrai que c'est un métier, c'est une profession qui a été souvent laissée, livrée à l'abandon, j'ai envie de dire,
00:19parce que ce sont des gens tellement courageux qu'ils n'ont pas l'habitude de se plaindre, qu'ils n'ont pas le temps de manifester, de se mobiliser.
00:25Et quand ça a été le cas, ça a été fait de manière très pacifique la majorité du temps.
00:30Et d'ailleurs, on faisait toujours le lien, le parallèle, si je puis dire, avec les gilets jaunes du début,
00:35parce que leur cause est tellement normale, vouloir vivre dignement, décemment de son travail,
00:41être simplement respecté, avoir moins de normes, ne pas être tout le temps stigmatisé par les écolos les plus radicaux,
00:49avoir moins évidemment de normes, de traçabilité dans certains cas concernant Bruxelles.
00:54Tout ça s'entend, et c'est pour ça que les Français soutiennent leurs agriculteurs en dehors d'avoir des liens,
01:00comme je le disais toujours depuis un an, au niveau de l'arbre généalogique.
01:07Donc on se sent tous concernés, parce que si ces agriculteurs demain décident de tout arrêter, nous ne sommes plus nourris.
01:14C'est clair et net. Donc les technos c'est une chose, mais ce sont des gens qui sont sur le terrain,
01:20et qui avec le salon de l'agriculture, comme vous l'avez tous également si bien dit, peuvent montrer de quoi ils sont capables,
01:27comment se déroule leur travail au quotidien, parce que ce n'est pas uniquement la France qui est mise en avant.
01:34C'est vraiment une profession très particulière. Vous avez beaucoup aussi de leurs confrères, de leurs collègues européens qui viennent les soutenir.
01:41Il y a une solidarité qui est même internationale dans ce cas de figure.
01:45Et ils expliquent, quand vous discutez avec eux, à quel point c'est difficile, mais qu'ils ont un amour véritablement chevillé au corps de cette profession,
01:55qui est souvent en plus une transmission, et qui malgré tout est tellement difficile qu'ils arrivent à dissuader leurs enfants de reprendre leurs exploitations,
02:04parce qu'ils connaissent la difficulté et tout ce que ça engendre.
02:08Donc vraiment total soutien à eux, en dehors de tout ce qu'on voit et du fait que ça mette en avant Cocorico, l'agriculture et la culture française.

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