• il y a 2 mois
Caroline Pilastre, éditorialiste, revient sur les déclarations ce mardi de Dominique Pelicot, lors de son procès : «C'est d'une perversion et d'un sadisme sans nom».

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Transcription
00:00On ne naît pas pervers, on le devient.
00:03Qu'est-ce que ça vous inspire, ces mots de Dominique Pellicot ?
00:06Pas grand-chose. Je n'ai aucune confiance en cet individu,
00:08vu ce qu'il a fait à sa femme.
00:10Pour moi, il l'a haïssée, pardonnez-moi,
00:12mais le rôle d'un mari, comme d'une femme,
00:14c'est la protection, la préservation du couple.
00:16Il y a une complémentarité de ne pas agir de la sorte.
00:18Donc je me tairai sur ce que je pense réellement de cet individu,
00:20parce que je n'ai pas envie de prendre un procès sur le dos.
00:23Mais en attendant, heureusement qu'il y a eu des preuves,
00:25qu'il y a eu des vidéos,
00:27parce que cette personne aurait pu continuer encore longtemps,
00:29aurait pu mourir à cause des doses qu'il lui a administrées.
00:32C'est d'une perversion, d'un sadisme sans nom.
00:35Et je suis sûre que, sans doute,
00:37un téléfilm ou une série va en ressortir.
00:40Cette femme est d'une dignité, d'un courage,
00:42mais c'est impensif de dire ce genre de choses.
00:44En plus, elle parle au nom de toutes les femmes.
00:46Mais il est bon de le répéter autant que possible.
00:48Exactement, et même mondialement.
00:50Et en fait, on apprend avec cette histoire,
00:52moi je suis assez tombée des nues,
00:54malgré mon côté journalistique,
00:56que ce sont des choses, alors pas à cette ampleur,
00:58bien évidemment, mais la soumission chimique,
01:00ça arrive régulièrement dans les couples.
01:02Donc c'est quand même assez sidérant.
01:04Et je ne jette pas l'opprobre sur tous les hommes,
01:06loin de là cette idée,
01:08mais c'est quand même une horreur absolue.

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