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00:00Bruno Retailleau, lui, était dans la Drôme aujourd'hui, un an et demi après l'assassinat de Thomas Crépole.
00:05Le ministre de l'Intérieur s'est rendu à Valence, puis à Romand.
00:08Il a pu rencontrer la famille de Thomas, tué d'un coup de couteau lors d'un bal, c'était en novembre 2023.
00:15Bonsoir Jean-Luc Bougeon, vous avez suivi ce déplacement pour Europe 1.
00:18Bruno Retailleau a également détaillé son plan d'action en faveur de la sécurité du quotidien.
00:23Oui, la semaine dernière, le ministre de l'Intérieur avait présenté à Grenoble sa stratégie contre le narcotrafic.
00:28Aujourd'hui, deuxième étage de la fusée, la lutte contre la délinquance qui pourrit la vie quotidienne des habitants des villes et des campagnes.
00:35Sauf que cette fois, il n'y a pas de plan tout fait venu d'en haut.
00:38Bruno Retailleau a sollicité tous les préfets de France pour que chaque plan soit élaboré en fonction des spécificités de chaque territoire.
00:44Ces plans départementaux ont été conçus non pas par Beauvau, non pas par Paris, mais par le terrain.
00:50Ce n'est pas Paris qui décide de tout, parce que Paris ne sait pas tout, c'est le terrain.
00:53Ce n'est pas au ministre de l'Intérieur de décider le bon moment, de la bonne patrouille, au bon endroit.
00:58C'est une évidence. On va cibler les points chauds, les individus, les délinquants d'habitude.
01:04Bruno Retailleau qui s'est ensuite rendu à Romand, où il a pu rencontrer la famille de Thomas Perrotto, 16 ans, tué d'un coup de couteau lors du bal de Crépole.
01:11Le ministre de l'Intérieur ému à l'issue de cet échange.
01:14Des familles qui sont tordues par la douleur. J'ai été impressionné par la dignité de ces parents, de ces familles.
01:20Elles sont dans la souffrance, il faut qu'on les accompagne, il faut qu'on les aide et nous le ferons.
01:24Pour moi, je pense que quand on est ministre de l'Intérieur, on doit être aussi ministre des victimes.
01:29Une rencontre qui a conforté Bruno Retailleau dans son action.
01:32Quand on entend les mots et la douleur de ces familles, on sait encore un peu mieux que le retour de la sécurité n'est pas une option, a conclu le ministre de l'Intérieur.

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