Du 22 février au 2 mars, quelque 600.000 visiteurs déambuleront dans les allées du Salon international de l'agriculture (SIA). Comme chaque année, les exploitants s'installeront au parc des expositions de la Porte de Versailles, dans le 15e arrondissement de Paris.
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00:00Pour l'instant, ils vont bien. Ici, l'ambiance est plutôt le calme avant la tempête.
00:05Tout le monde se prépare pour les derniers préparatifs, pour les animaux, pour les calmer.
00:10Mais on va demander au premier concerné. Alexandre, bonjour. Dites-nous comment vous vous sentez aujourd'hui ?
00:16On sait que le monde agricole a été un petit peu chahuté cette année. Comment vous vous sentez ?
00:20C'est vrai que ça a été un peu chahuté. Je pense que l'ouverture du salon devrait mieux se passer que l'année dernière,
00:26malgré qu'on ait eu des promesses qui n'ont pas été tenues.
00:30L'année arrivée d'Emmanuel Macron, demain matin, comment vous vous y préparez ?
00:35L'année dernière, il y a eu pour le moins beaucoup de mouvements. Les visiteurs n'ont pas pu rentrer avant plusieurs heures.
00:41Comment vous appréhendez la venue d'Emmanuel Macron demain ?
00:43Je pense que ça se passera beaucoup mieux que l'année dernière. Cependant, je pense qu'on a tous des messages à lui faire passer
00:50parce qu'on ne peut pas dire que tout va bien quand même dans le monde agricole. Il va falloir que ça bouge.
00:57D'ailleurs, il me semble que vous avez des messages à lui faire passer. Vous savez ce que vous allez lui dire ?
01:01Oui, il y a quelques messages. Je l'avais rencontré en 2019 et il nous avait fait des promesses qui n'ont pas été tenues.
01:09Je vais lui en reparler. Il y a un autre point aussi qui est un petit peu crucial dans notre métier.
01:15C'est que d'ici quelques années, beaucoup d'éleveurs vont arriver à la retraite et il n'y a pas beaucoup de jeunes générations
01:20qui vont pouvoir venir, qui vont pouvoir s'installer parce qu'aujourd'hui, s'installer dans une exploitation agricole,
01:26c'est beaucoup de capitaux. Il y a le matériel, il y a le cheptel, il y a les bâtiments et ça représente un capital énorme.
01:33C'est vrai que c'est très compliqué pour un jeune et encore plus hors cadre familial.
01:37Donc, j'espère que le gouvernement va pouvoir faire des choses justement dans ce sens-là pour pouvoir inciter les jeunes à s'installer dans le monde agricole.
01:46Merci beaucoup. En tout cas, on espère que vous pourrez avoir vos réponses car vous êtes quand même l'éleveur de l'Egerie Oupette.
01:52Voilà, on vous laisse sur ces images de Oupette qui a 6 ans, qui vient tout droit de Nouvelle-Aquitaine.
01:58Et voilà, vous voyez, elle va être brossée parce que son nom vient de la petite mèche rousse qu'elle a juste au-dessus de la tête.
02:04Voilà, je vous laisse sur ces images.