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Transcription
00:00Pardon, mais pourquoi est-ce que personne ne parle de ça ?
00:02Il y a une centaine de femmes qui ont été retenues captives et exploitées
00:05dans une ferme spécialisée dans le trafic d'ovules en Géorgie.
00:09C'est littéralement du trafic d'êtres humains.
00:10Ces femmes, elles ont été enfermées et bourrées d'hormones
00:13pour qu'on puisse prélever leurs ovules tous les mois
00:16afin de les revendre illégalement.
00:17Vous savez comment est-ce que c'est arrivé ?
00:19À cause d'offres d'emploi frauduleuses.
00:21Sur ces offres d'emploi, on leur promettait jusqu'à 17 000 euros
00:24pour devenir mère porteuse.
00:25Sauf que dans la réalité, la plupart n'ont jamais touché un seul euro.
00:28L'organisation prenait en charge 100% des frais de déplacement
00:32sauf qu'une fois arrivées sur place en Géorgie,
00:34elles étaient gardées captives.
00:35Et pour celles qui tentaient de s'échapper une fois sur place,
00:38elles devaient payer une rançon de 2000 euros contre leur liberté.
00:42En fait, ce trafic a été découvert grâce à l'alerte qui a été donnée
00:45d'une ancienne captive qui a réussi à racheter sa liberté.
00:47Le problème, c'est qu'encore aujourd'hui,
00:49de nombreuses femmes sont toujours enfermées dans cette ferme humaine.
00:53Je préviens, ça sert à rien de rejeter la faute sur ces femmes
00:56qui étaient certainement dans une grande précarité
00:58et qui ont cru ces offres d'emplois frauduleuses.
01:00La réalité, c'est que le problème,
01:02ça vient de ceux qui sont prêts à commettre des atrocités pour quelques billets.
01:06C'est jamais les victimes qu'il faut blâmer, mais toujours les bourreaux.

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