La journaliste et essayiste, Laetitia Strauch-Bonart, expose sa vision de la droite : «Il ne peut pas y avoir de réussite ou de liberté sans l'enracinement ou la stabilité. C'est un non-sens de penser ça»
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00:00La méritocratie avant était un concept de gauche.
00:02Aujourd'hui, c'est la droite qui défend la méritocratie et le mérite.
00:05Et la sélection ? La sélection est de droite ?
00:08Bien sûr, la sélection.
00:09La hiérarchie est de droite ?
00:10La hiérarchie.
00:11La discrimination, pas au sens où on l'entend aujourd'hui, mais au sens du choix.
00:14La compétition est de droite ?
00:16La compétition.
00:17L'admiration aussi à l'égard du talent et du génie et, je dois le dire aussi, de la richesse.
00:23Quand je vois des gens plus talentueux ou, disons, qui me semblent avoir mieux réussi que moi,
00:29mon premier réflexe n'est pas de les envier, c'est de les admirer.
00:32La gauche est envieuse.
00:33La gauche est dans le ressentiment.
00:35La gauche est dans la rancœur.
00:36La gauche est dans la haine de l'autre.
00:40Tous les gens de gauche ne font pas la signe.
00:42Mais c'est vrai !
00:43Mais je pense que vous avez raison, je connais.
00:47Effectivement, la gauche est horripilée par le talent des autres.
00:51Malheureusement, elle traduit ce sentiment qui est naturel, qui peut nous arriver à tous.
00:57Elle traduit ce sentiment qui peut nous effleurer tous.
01:02Elle le traduit en programme politique et c'est ça le problème.
01:06Alors que la droite, moi, traduit l'admiration par une politique qui va essayer de favoriser
01:12le talent de tous dans tous les domaines, la sélection en effet, mais aussi l'enracinement
01:20et la stabilité parce qu'il ne peut pas y avoir de réussite ou de liberté sans l'enracinement
01:24ou la stabilité.
01:25C'est un non-sens de penser ça.
01:27C'est un non-sens de penser ça.