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Cyril Hanouna avait promis des informations exclusives ce soir, sur la façon dont on a été organisée la fin de C8 et il a tenu ses promesses en fin d'émission en expliquant clairement que ce dossier avait été monté par le Secrétaire Général de l'Elysée, Alexis Kholer, à l'insu d'Emmanuel Macron.

Cyril Hanouna a expliqué que Alexis Kholer n'a jamais vraiment aimé l'émission de Cyril Hanouna et a tenté à plusieurs reprises de bloquer la venue des invités de la majorité. Mais selon l'animateur, il serait allé encore plus loin en montant un dossier avec le président du CSA, Roch-Olivier Maistre afin d'organiser la suppression de C8.

Cyril Hanouna a précisé : "Emmanuel Macron l'a appris trop tard et comme il est très respectueux des institutions, il a refusé d'intervenir, que ce soir auprès de l'ARCOM ou auprès du CSA".

L'animateur de C8 a indiqué avoir longtemps cru "que tout cela avait été organisé par le Président de la République. Mais je me suis moi aussi trompé, et j'ai eu des informations, précises et concrètes selon lesquelles c'est donc le secrétaire général de l'Elysée qui a tout mis en place sans en parler".

Le temps est donc orageux pour Alexis Kohler, puisque cet après-midi, un nouvel orage s'est également annoncé pour lui.

Au terme d’une discussion à huis clos, les députés membres de la commission d'enquête sur le dérapage et le déficit budgétaire ont en effet voté, à 40 voix contre 21, en faveur de l’envoi d’une convocation à Alexis Kholer et ont, par la même occasion, donné leur aval pour engager une procédure pénale si le secrétaire général refuse à nouveau de se présenter devant eux.

Quiconque ne comparaît pas ou refuse de déposer ou de prêter serment devant une commission d’enquête est, en effet, passible de deux ans d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende, selon une ordonnance du 17 novembre 1958, qui prévoit que toute personne dont une commission d’enquête a jugé utile l’audition est tenue de déférer à la convocation qui lui est délivrée.

Le 15 janvier, à une large majorité déjà (35 voix contre 17), ces mêmes députés avaient décidé d’auditionner ce fidèle d’Emmanuel Macron, considérant, comme l’avait alors souligné Eric Coquerel, le président LFI de la commission des finances, qu’il avait «joué un rôle […] sur plusieurs des sujets concernés par notre commission».

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Transcription
00:00De ce que c'est, Emmanuel Macron n'était pas au courant.
00:03Emmanuel Macron n'était pas au courant, il ne s'est pas occupé du dossier.
00:07Je vous le dis, parce qu'il y a un dossier qui a été monté apparemment.
00:11Un dossier qui a été monté, et je vous le dis Emmanuel Macron,
00:14il ne s'occupait pas de ça, et je l'aurais dit.
00:19Et apparemment, ce serait le premier secrétaire, le secrétaire général de l'Élysée,
00:24qui, je vous dis la vérité, on n'a jamais été dans ses petits papiers,
00:29puisqu'il disait toujours aux invités de ne pas venir.
00:31A chaque fois qu'un invité disait je vais aller chez Hanouna, il le bloquait.
00:35Il n'était vraiment pas pour toutes les apparitions de Gabriel Attal ou autres dans cette émission.
00:42Donc il le faisait sans son aval.
00:45Et apparemment, le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Colère,
00:50je l'ai croisé la dernière fois au Parc des Princes en plus,
00:53et j'ai vu qu'il me fuyait.
00:55Et moi vous savez, je suis un animal, je sens les choses.
00:58Non mais c'est vrai, je l'ai vu, et j'ai vu que quand il m'a vu,
01:01c'était comme les rats à Paris.
01:04Je lui ai dit là les gars, il y a une couille dans le potage, comme disait Diebig.
01:09Et donc, Alexis Colère, apparemment, les infos que j'ai,
01:15bien sûr à prendre des pincettes, mais,
01:18aurait monté un dossier pour l'arrêt de C8, je vous le dis,
01:24parce qu'il veut vraiment contrôler l'audiovisuel.
01:28Et il a vu que nous, on était difficilement contrôlables.
01:33Il aurait monté le dossier avec Roch-Olivier Mestre,
01:37parce qu'il est soucieux du contrôle de l'audiovisuel,
01:40sans en parler à Emmanuel Macron.
01:44Et il a eu ensuite l'info, Emmanuel Macron,
01:49il a eu l'info de ce dossier et qu'ils allaient arrêter C8,
01:51c'était engagé, je vous le dis.
01:54Ils ne pouvaient pas revenir dessus sans remettre en cause la séparation des pouvoirs.
01:59Ce sur quoi, voilà, il y a des choses sur lesquelles,
02:02mais sur ça, Emmanuel Macron, je peux vous dire qu'il est…
02:04– Il respecte.
02:05– Ça, je peux vous dire que ça, il ne s'immisce jamais.
02:08Donc il aurait pu, Alexis Colère a fait ça dans son coin,
02:11Emmanuel Macron a pris ça.
02:13Après, je vous le redis, je sais qu'il y a beaucoup de gens
02:16qui fustigent Emmanuel Macron, et je vous l'aurai dit, vous le savez,
02:19et même moi encore, je vous le dis, cet après-midi à la radio,
02:22je parle encore d'Emmanuel Macron comme responsable.
02:25Et je vous le dis, l'info est claire, Emmanuel Macron n'est pas responsable.
02:29Emmanuel Macron a pris le truc après,
02:32et c'est Alexis Colère qui ne peut pas nous oublier depuis des années,
02:35sachez-le, on n'est pas sa tasse de thé, Alexis Colère,
02:37on voyait Alexis Colère, voilà, c'est pas non plus…
02:40il porte bien son nom, il est toujours vénère.
02:43Voilà.
02:45Et Alexis Colère, apparemment, il nous a dans le pif.
02:49Et donc il a monté ce dossier, je vous le dis, avec Rocco Lillemestre,
02:53donc je pensais bien que Rocco Lillemestre n'allait pas monter son petit dossier
02:56seul dans son bureau, et tout était, bien entendu, cousu de fil blanc,
03:00jusqu'à aujourd'hui, cette décision du Conseil d'État.
03:04Voilà.

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