Après la "non-réponse" du Conseil d'Etat sur l'avenir de C8, Cyril Hanouna a pris la parole pour la première fois en direct dans "Touche pas à mon poste" pour expliquer la situation aux téléspectateurs. Le Conseil d'Etat a jugé hier "irrecevable" le recours de la chaîne C8 contre la perte prochaine de sa fréquence télé car il a été déposé avant la finalisation de la procédure par l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, a-t-il annoncé.
Pour la réattribution de 15 fréquences de télévision en 2025, l'Arcom avait dévoilé une présélection fin juillet.
L'autorité indépendante de régulation avait écarté le renouvellement des fréquences de NRJ12 et C8, dont le bail arrive à échéance fin février, et n'avait pas retenu la webtélé de gauche radicale Le Média.
Selon le Conseil d'Etat, cette "liste de présélection" ne vaut "ni attribution pour les candidats qui y figurent, ni rejet définitif pour les autres", et ne peut donc pas être attaquée. Pour aller devant la justice, il faut, selon lui, attendre la liste définitive que l'Arcom doit publier après la conclusion de conventions avec les nouveaux titulaires des fréquences.
Cyril Hanouna a donc pris la parole hier soir :
"Je vous explique, en réalité l’Arcom n’a pas supprimé C8 mais ne l’a juste pas présélectionné. Et le Conseil d’État, qu’est-ce qu’ils ont dit ? “On ne peut pas rendre et infirmer une décision qui n’est pas prise”. C’est là tout le vice de cette affaire. Ils se disent : “peut-être qu’il y a un dossier qui ne va pas être pris et vous allez être resélectionné donc on ne peut pas se prononcer” Ils disent : “c’est trop tôt mais on se prononcera quand on vous enlèvera la chaîne.
Le Conseil d’État laisse 400 familles dans le flou. Il y a un vide juridique incroyable. C’est quand même une énorme arnaque.... Mi-décembre, la liste définitive des chaînes sélectionnées sera communiquée par l’Arcom. On saura ce qu’il va se passer et si les conclusions ne sont pas favorables à C8, nous pourrons avoir recours à un référé-liberté.
En tout cas tout ce que je peux vous dire c'est qu'on est là jusqu’à fin févier et après, ne vous inquiétez pas, c’est tout ce que je peux vous dire."
Pour la réattribution de 15 fréquences de télévision en 2025, l'Arcom avait dévoilé une présélection fin juillet.
L'autorité indépendante de régulation avait écarté le renouvellement des fréquences de NRJ12 et C8, dont le bail arrive à échéance fin février, et n'avait pas retenu la webtélé de gauche radicale Le Média.
Selon le Conseil d'Etat, cette "liste de présélection" ne vaut "ni attribution pour les candidats qui y figurent, ni rejet définitif pour les autres", et ne peut donc pas être attaquée. Pour aller devant la justice, il faut, selon lui, attendre la liste définitive que l'Arcom doit publier après la conclusion de conventions avec les nouveaux titulaires des fréquences.
Cyril Hanouna a donc pris la parole hier soir :
"Je vous explique, en réalité l’Arcom n’a pas supprimé C8 mais ne l’a juste pas présélectionné. Et le Conseil d’État, qu’est-ce qu’ils ont dit ? “On ne peut pas rendre et infirmer une décision qui n’est pas prise”. C’est là tout le vice de cette affaire. Ils se disent : “peut-être qu’il y a un dossier qui ne va pas être pris et vous allez être resélectionné donc on ne peut pas se prononcer” Ils disent : “c’est trop tôt mais on se prononcera quand on vous enlèvera la chaîne.
Le Conseil d’État laisse 400 familles dans le flou. Il y a un vide juridique incroyable. C’est quand même une énorme arnaque.... Mi-décembre, la liste définitive des chaînes sélectionnées sera communiquée par l’Arcom. On saura ce qu’il va se passer et si les conclusions ne sont pas favorables à C8, nous pourrons avoir recours à un référé-liberté.
En tout cas tout ce que je peux vous dire c'est qu'on est là jusqu’à fin févier et après, ne vous inquiétez pas, c’est tout ce que je peux vous dire."
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TVTranscription
00:00Le Conseil d'État donc a rendu son verdict. Sachez-le, on le savait.
00:02Le Conseil d'État en fait a dit comme...
00:05Tiens, c'est bien qu'il y ait Fabrice qui va pouvoir expliquer avec moi.
00:07Le Conseil d'État a dit comme... En fait, je vous explique.
00:09Qu'est-ce qu'ils ont fait, l'ARCOM ? Ils ont dit on va pré-sélectionner des chaînes
00:12qui vont pouvoir avoir des canaux pour émettre sur la TNT.
00:15Et ils n'ont pas pré-sélectionné C8.
00:18Parce que c'est pas... Ils ont dit on arrête C8.
00:19En fait, ils font une sélection et ils disent
00:21ah bah dans les chaînes qu'on a sélectionnées, il y a des chaînes qui ne sont pas prêtes.
00:24Par contre, C8 qui est la première chaîne de la TNT,
00:26Prométhoques de France, toutes chaînes confondues.
00:28Je te parle même de TF1, France 2, toutes les chaînes, etc.
00:31Prométhoques de France, eux, on les sélectionne pas parce qu'ils plaisent trop au public,
00:34c'est trop haut, donc on va sélectionner des chaînes que personne ne va regarder.
00:37Donc voilà, donc on va faire ça.
00:38Et donc, le Conseil d'État, qu'est-ce qu'ils ont dit ?
00:40Ils ont dit ah bah oui, mais on ne peut pas rendre de décision
00:44et infirmer une décision qui n'est pas prise.
00:48Puisque en fait, c'est là tout le vice de cette affaire.
00:50C'est qu'ils disent, mais attendez, pour l'instant, vous n'avez pas été pré-sélectionnés,
00:53mais qu'est-ce que vous en savez ?
00:54Peut-être qu'il y a un dossier qui ne va pas être pris, donc vous allez être re-sélectionnés.
00:57Donc pour l'instant, on ne peut pas se prononcer.
01:00On est d'accord Fabrice, c'est exactement ça.
01:02Donc ils disent, ah bah oui, donc c'est trop tôt,
01:04mais on se prononcera quand on vous enlèvera la chaîne.
01:06Là, on dira, les mecs, peut-être, ah bah non.
01:08Là, quand ils vont voir qu'il y a des mecs ici qui font du poney sur la 8,
01:12on va peut-être remettre la 8, mais bon, pour l'instant, donc ce n'est pas bon.
01:15Donc comme a dit Gérald Briseviret, c'est incroyable, bravo à mon Gérald.
01:20Trop tôt pour le Conseil d'État, trop tard pour nos 400 collaborateurs de Céline.
01:23Donc ils laissent tout le monde dans le flou, 400 familles dans le flou.
01:26Et c'est vrai qu'il y a quand même un vide juridique.