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00:00:00RTL, 14h-15h30, c'est le Bon Dimanche Show !
00:00:09Oui Laurent, tu connais déjà les horaires ?
00:00:11Alors, c'est du mercredi au samedi à 20h.
00:00:14Et les samedis, il y a aussi 16h30 et dimanche 15h.
00:00:17C'est Arnaud qui m'appelle.
00:00:18Clovis, tu m'entends ?
00:00:19Non Arnaud, c'est Boris. T'es chez Clovis ?
00:00:20Ah bah parle-lui de la bande-annonce !
00:00:22Oulah ! Courage !
00:00:23Qu'est-ce que tu fous là ?
00:00:24Bah tu sais, c'est pour la pièce là...
00:00:27Bah oui, mais pourquoi tu filmes ?
00:00:28Bah c'est pour la bande-annonce, tu sais...
00:00:31C'est n'importe quoi, je veux même pas la gueule du personnage !
00:00:33T'es con !
00:00:34Ouais !
00:00:38Merci de nous accueillir en ce début de dimanche après-midi chez vous.
00:00:42C'est le Bon Dimanche Show et aujourd'hui sur les fauteuils du Bon Dimanche Show,
00:00:46j'ai la chance de recevoir Laurence Arnet et Lilou Fogli.
00:00:50Bonjour !
00:00:51Bonjour à toutes les deux !
00:00:52On va parler de Murmur, une pièce que j'ai adorée,
00:00:54qui se joue actuellement au théâtre de la Michaudière.
00:00:58Une pièce sur un texte que vous avez écrit, Lilou.
00:01:01En fait, c'est l'adaptation du film qui était sorti il y a dix ans.
00:01:05Mais ce film, au départ, ça devait être une pièce de théâtre.
00:01:08Et puis en fait, c'était un film et c'est redevenu une pièce de théâtre.
00:01:10Bravo, Bruno !
00:01:11En gros, c'est un peu ça.
00:01:12C'est complètement ça !
00:01:13On va parler de ça puisque, évidemment, vous êtes sur scène toutes les deux.
00:01:16Mais avant de parler de la pièce, chère Laurence, chère Lilou,
00:01:18on a une habitude dans l'émission, c'est le comité d'accueil.
00:01:20Comité d'accueil, vous avez des gens qui vous laissent des messages.
00:01:23Alors, soit pour vous poser une question, soit pour nous raconter une anecdote.
00:01:28Le premier à vous laisser un message est un certain Clovis Cornillac.
00:01:34Je ne connais pas.
00:01:35Cornillac.
00:01:36Tu connais ?
00:01:37Regarde-moi comme il est beau !
00:01:40Qui joue dans la pièce et qui voulait vous dire ceci.
00:01:43Je ne vais pas poser de questions à Laurence et Lilou.
00:01:45Parce que si j'ai des questions à leur poser, je les reposerai en direct.
00:01:49En revanche, je voulais t'avertir, Bruno, mon cher Bruno,
00:01:53que tu as là avec toi deux actrices merveilleuses, absolument formidables,
00:01:59qui ont des points communs, le piano, le talent, l'écriture, la réalisation.
00:02:05Et que si j'étais toi, je me tiendrais à carreau pour ne pas passer pour un blaireau.
00:02:09Parce que, voilà, deux personnes absolument remarquables et formidables,
00:02:13dont une que j'aime évidemment particulièrement et que j'embrasse tendrement.
00:02:18Je suis très admiratif de toutes les deux.
00:02:21Et donc, je vous salue et je vous embrasse.
00:02:24À très vite, cher Bruno.
00:02:26Et courage, sois à la hauteur !
00:02:29Pression de la personne !
00:02:33Clovis qui joue avec vous dans la pièce.
00:02:35Alors Lilou, évidemment, c'est votre chérie dans la vie.
00:02:38Sauf que dans la pièce de théâtre, il y a une relation qui se crée avec vous, Laurence.
00:02:46C'est vrai, ce n'est pas compliqué, ça, à gérer sur scène ?
00:02:49Ah non, pas du tout. Sinon, je ne l'aurais pas fait.
00:02:52Oui, c'est vrai, c'est une bonne réponse.
00:02:54Ce n'est pas une question qui est à la hauteur que m'a donnée Clovis.
00:02:58Autre message, c'est Caroline Arnet.
00:03:00Ah, comme bizarre, parce que vous avez le même nom de famille.
00:03:02J'ai quand même l'impression que c'est votre sœur.
00:03:04Un peu, je pense, je pense.
00:03:05Vous avez monté votre boîte de prod.
00:03:07Oh, qu'elle est belle !
00:03:08Ensemble.
00:03:09C'est vrai, c'est vrai.
00:03:10Bonne sœur, production, et elle a ce message pour vous.
00:03:15Ouais, salut, c'est moi, ton associé.
00:03:18Bon, dis-moi, je voulais juste savoir, au vu de tes récentes cascades sur scène,
00:03:22si tu avais l'intention, dans tous les prochains films, de faire de plus en plus comme Tom Cruise.
00:03:26Auquel cas, je vais l'appeler pour qu'il me file des petits tips sur son assurance.
00:03:30J'ai bien eu le pif quand même de lui demander son numéro au parapente l'autre jour.
00:03:33Je crois que ça va me servir.
00:03:35Allez, salut. En attendant, mets-toi des coussins.
00:03:38Oui, parce que c'est physique pour vous.
00:03:41C'est drôle parce qu'en répétition, on a calé cette belle chute dès le premier jour.
00:03:48Et en fait, j'ai réalisé à la première que j'allais faire cette chute six fois par semaine jusqu'à avril-mai.
00:03:56Et je me suis dit, je vais me fracasser le dos.
00:03:59Moi, j'adore faire les cascades.
00:04:01C'est vrai que même dans mon film, La famille Hendrix, j'étais la première à vouloir faire les cascades.
00:04:06Et tout le monde disait, non, tu n'as pas le droit, tu ne peux pas.
00:04:08J'ai du petit train, je voulais sauter de la voiture en route.
00:04:11Je suis assez physique et j'adore.
00:04:14Mais malheureusement, je vais quand même faire venir un régleur cascade cet après-midi au théâtre
00:04:19parce que j'en suis à une séance d'ostéo par semaine.
00:04:22Et je me suis un peu fait fracasser le dos.
00:04:24La pièce commence, vous vous cassez la gueule en fait, dès le début.
00:04:27Moi et après Lilou, toutes les deux.
00:04:30C'est physique.
00:04:31C'est physique, mais moi je fais beaucoup de pilates, donc ça va super.
00:04:35Autre message, Boris Terral qui joue également sur vous,
00:04:39qui joue avec vous, pas sur vous, dans la pièce Murmur, écoutez.
00:04:43Il a une question, il en a deux en fait.
00:04:45Florence, c'est Boris.
00:04:47Pendant le spectacle, avant d'entrer en scène, il y a une scène que je regarde régulièrement,
00:04:51qui me fascine.
00:04:53Je n'avais jamais vu sa dimension en répétition,
00:04:55et pourtant, en tous les cas, tu es séparé par un mur de briques.
00:04:59Derrière ce mur, il y a ton partenaire, Clovis.
00:05:02Et vous avez un échange.
00:05:05Tu lui parles, il te répond.
00:05:08Tu fais sourire, il te fait rire.
00:05:11Il y a de la gêne.
00:05:13Il y a des hésitations.
00:05:15Et puis tu reprends, après avoir hésité, pour répondre à ce qu'il t'avait demandé.
00:05:21C'est un vrai dialogue, et pourtant, il n'y a pas de son.
00:05:23Il n'y a pas de parole.
00:05:24Je voulais savoir, par rapport à toutes les scènes de Tendresse,
00:05:26est-ce que tu avais pu jouer avec des hommes ou des femmes ?
00:05:29Où est-ce que tu avais pu aller puiser dans ton travail d'actrice
00:05:32pour réussir ce petit tour de féérique ?
00:05:37Ça, c'est une vraie question que je ne poserai pas.
00:05:39C'est vraiment une vraie question de comédien.
00:05:43J'ai raté un mot, parce qu'il dit qu'il n'y a pas de dialogue.
00:05:47Mais il a vu la pièce, puisqu'il joue dedans.
00:05:49C'est pour ça que je n'ai pas voulu le reprendre, vous vous doutez bien.
00:05:52Mais Boris, c'est son univers.
00:05:54Il est extraordinaire.
00:05:57En fait, je pense que c'est l'écoute.
00:06:01Mais d'ailleurs, ça me rappelle, au théâtre,
00:06:03quand j'ai fait des cours de théâtre,
00:06:05il y a beaucoup d'exercices comme ça, où on ne doit pas parler,
00:06:08mais c'est quelque chose de l'ordre de l'instinct ou de l'intuition,
00:06:12une sorte de chorégraphie silencieuse comme ça.
00:06:14Et je pense qu'au fil des répétitions,
00:06:16on a quand même répété sans mur avec Clovis.
00:06:19Il y a quelque chose qui s'est mis en place.
00:06:21Oui, j'allais dire que c'est de l'ordre du métronome.
00:06:23D'ailleurs, il y en a un à un moment dans la pièce
00:06:25pour en avoir l'occasion d'en parler.
00:06:26Il y a une question pour vous aussi, Lilou.
00:06:28Lilou, je sors de notre représentation.
00:06:32J'ai pris le métro, il y avait un groupe de jeunes lycéens
00:06:35qui étaient étonnés d'apprendre que c'était toi,
00:06:38alors qu'ils venaient de devoir jouer dans le rôle de Charlotte,
00:06:41qui était l'autrice de Murmur.
00:06:43Qu'est-ce que tu pourrais leur dire sur ce métier dramaturge ?
00:06:46Comment tout a commencé pour toi ?
00:06:48Quelles sont toutes ces démarches au-delà que tu entreprends
00:06:51et qu'il faut entreprendre pour que la pièce donne naissance à un spectacle
00:06:54dans le théâtre privé ?
00:06:55Je t'embrasse.
00:06:56Vous êtes bien sur France Inter, le masque et la plume.
00:07:02Alors, Lilou, évidemment.
00:07:04À quel moment, si je peux me permettre ?
00:07:07Alors, pour répondre à Boris.
00:07:09L'écriture, c'est...
00:07:11Moi, quand j'écris...
00:07:12C'est marrant parce que j'ai écouté David Funkinus parler ce matin,
00:07:15qui parlait divinement bien, d'ailleurs, sur le métier d'auteur.
00:07:19C'est vrai que c'est très solitaire,
00:07:21mais moi, j'adore ça parce que t'es dans une bulle.
00:07:23Et j'écris pas pour les spectateurs,
00:07:26j'écris parce que j'ai quelque chose à dire.
00:07:28Et j'ai l'impression que si c'est sincère,
00:07:32le public pourra s'en emparer.
00:07:34Et en l'occurrence, là, c'est le cas et c'est merveilleux,
00:07:38mais c'est pas toujours le cas,
00:07:39et ça ne veut pas dire que ce qu'on a à dire n'est pas intéressant.
00:07:41Ça, c'est très beau.
00:07:42Et je peux vous dire que David Funkinus,
00:07:44la prochaine interview, il dira
00:07:45« J'ai entendu Lilou Fogli parler sur la chaîne,
00:07:47et elle a dit quelque chose de très intéressant. »
00:07:49On finit votre comité d'accueil avec un certain Manu Payet.
00:07:55Salut Lilou !
00:07:56Petit message, je suis dans un train,
00:07:58j'espère que ça ne s'entend pas trop.
00:07:59Je voulais juste te dire que tu es chez des gens que je connais bien.
00:08:02En particulier chez ce monsieur qui doit être
00:08:05vert à gauche à peu près,
00:08:06plomb, léger, charentais de ouf,
00:08:09chauvin à mort,
00:08:11pire qu'un réunionnais,
00:08:12s'il y a quoi que ce soit.
00:08:13Et si tu ne repars pas avec une bouteille de Pinot des Charentes,
00:08:16préviens-moi.
00:08:17Préviens-moi et cette émission s'arrête dans la seconde.
00:08:21Ok ?
00:08:22Je te fais de gros bisous,
00:08:23je te souhaite une très belle promo,
00:08:24j'ai hâte de venir te voir au théâtre.
00:08:26C'était Manu, ciao !
00:08:29Bisous Bruno !
00:08:30Salut Manu, salut Manu Payet.
00:08:32Tu l'aimes trop.
00:08:33Mais évidemment, qui n'aime pas Manu Payet ?
00:08:35Mais charentais ?
00:08:36Moi je suis charentais.
00:08:37Je suis charentaise moi.
00:08:38Toi t'es charentaise,
00:08:39mais moi je suis charentais maritime.
00:08:41D'où alors ?
00:08:42Excuse-moi, vous avez vu tout de suite
00:08:44la barrière qui se met ?
00:08:46Saint-Jean-d'Angéli.
00:08:48C'est marrant parce que mes parents vivent à Angoulême
00:08:51et ils vivent à côté de...
00:08:54Enfin ça s'appelle Saint-Jean-d'Angéli aussi.
00:08:56Et ben voilà.
00:08:57Mais c'est à Angoulême.
00:08:58Et ben ça part pas mal cette histoire.
00:09:00C'est Lilou Fogli et Laurence Arnet qui font
00:09:02l'ombre dimanche chaud sur RTL.
00:09:03C'est passionnant en tout cas.
00:09:04On parle de Murmur,
00:09:06qui se joue au théâtre de la Michaudière.
00:09:08A tout de suite sur RTL.
00:09:14Quand le bon dimanche chaud commence,
00:09:17le monde entier se tait et l'écoute.
00:09:23Chut, Marcel.
00:09:24C'est évidemment faux.
00:09:26Mais on dit ce qu'on veut.
00:09:28Chut, Marcel. Deuxième fois.
00:09:31Le bon dimanche chaud sur RTL.
00:09:34Vous êtes à Paris, vous venez pour un week-end.
00:09:36Ne passez pas à côté de Murmur.
00:09:38Ça se joue au théâtre de la Michaudière
00:09:41avec Laurence Arnet, avec Lilou Fogli,
00:09:43avec Clovis Cornillac qu'on a entendu tout à l'heure.
00:09:45L'histoire, c'est simple.
00:09:46Clovis Cornillac joue le rôle de Machin,
00:09:48un inventeur un peu perché
00:09:50qui est dans son appartement,
00:09:52qui vit seul, reclus
00:09:54et qui veut être tranquille jusqu'au jour
00:09:56où de l'autre côté,
00:09:58dans l'appartement mitoyen,
00:09:59de l'autre côté de la cloison,
00:10:01il y a Machin qui arrive,
00:10:02interprété par Laurence Arnet.
00:10:05Laurence qui est pianiste.
00:10:07Alors, jusqu'à maintenant,
00:10:08il a un stratagème Machin.
00:10:10Il a trouvé un truc.
00:10:11Faire croire
00:10:13que l'appartement est possédé
00:10:15avec des jeux de tableaux
00:10:17qui bougent,
00:10:18des bruits de micros
00:10:19qui font des esprits
00:10:20et à chaque fois, les gens partent.
00:10:21Sauf que la Machine,
00:10:22elle ne va pas partir.
00:10:23Elle n'a pas le choix.
00:10:24Elle ne peut pas partir.
00:10:26Il n'y a que lui dans le piano.
00:10:27Oui, exactement.
00:10:28Et donc,
00:10:30ils vont être amenés à cohabiter
00:10:32et à faire plus
00:10:34que cohabiter.
00:10:35Alors, Lilou,
00:10:36en préparant l'émission,
00:10:37vu que vous avez écrit ce film
00:10:39qui est devenu cette pièce de théâtre,
00:10:41l'idée,
00:10:42c'est une vraie anecdote,
00:10:43paraît-il,
00:10:44qui vous est arrivée
00:10:45quand vous étiez étudiante
00:10:47à New York.
00:10:48Oui, en fait,
00:10:49c'est marrant
00:10:50parce que c'est exactement
00:10:51ce que je disais tout à l'heure.
00:10:52C'est toujours un bout de soi
00:10:54qu'on met dans l'écriture.
00:10:55Oui,
00:10:56à New York,
00:10:57effectivement,
00:10:58j'ai entendu des voisins
00:10:59se mettre sur la gueule
00:11:00bien fort.
00:11:01C'était régulier.
00:11:02Et un jour,
00:11:03j'ai entendu un bruit sourd.
00:11:04J'ai eu très peur.
00:11:05J'ai essayé de les retrouver
00:11:06dans l'immeuble.
00:11:07Je n'ai jamais trouvé
00:11:08leur appartement.
00:11:09Cette anecdote,
00:11:10plus une autre
00:11:11quand j'ai été étudiante à Paris.
00:11:12J'ai été étudiante
00:11:13très longtemps.
00:11:14Vous avez calé votre vie
00:11:15sur un voisin.
00:11:16J'avais calé ma vie
00:11:17sur un voisin,
00:11:18exactement.
00:11:19En revanche,
00:11:20que j'avais vue
00:11:21par mon héton.
00:11:22On est à deux doigts
00:11:23de faire entrer l'accusé,
00:11:24quand même.
00:11:25Oui,
00:11:26j'ai des petits doigts.
00:11:27Qu'est-ce qu'il avait,
00:11:28ce voisin ?
00:11:29Il te fascinait ?
00:11:30Oui,
00:11:31je ne sais pas,
00:11:32sa façon de marcher,
00:11:33quand j'entendais parler
00:11:34chez lui.
00:11:35Sauf qu'après,
00:11:36c'était un gros con.
00:11:37Comme machin,
00:11:38à la base.
00:11:39Là,
00:11:40je n'ai vraiment pas creusé.
00:11:41Il y avait
00:11:42ces deux anecdotes,
00:11:43plus le fait
00:11:44d'avoir joué du piano
00:11:45pendant longtemps,
00:11:46d'avoir voulu faire un métier,
00:11:47de ne pas avoir assez travaillé,
00:11:48avec ce vrai morceau
00:11:49de l'impromptu
00:11:50que j'ai planté
00:11:51au concours à Londres.
00:11:52C'était une façon
00:11:53de mettre
00:11:54tout ça
00:11:55dans le même panier.
00:11:56Moi,
00:11:57j'ai vécu la même chose
00:11:58à Paris,
00:11:59avec un voisin
00:12:00qui n'habitait pas
00:12:01dans mon immeuble.
00:12:02C'était un esprit
00:12:03qui me disait
00:12:04qu'il y avait
00:12:05une voix espagnole.
00:12:06C'était un espagnol.
00:12:07Il jouait à la guitare,
00:12:08hyper bien.
00:12:09Ça m'a un peu fascinée.
00:12:10Dans mon quartier,
00:12:11je cherchais
00:12:12cette voix espagnole.
00:12:13Je n'ai jamais trouvé.
00:12:14Je pense que c'est arrivé
00:12:15à beaucoup de gens.
00:12:16Mais est-ce que c'est
00:12:17ce qui vous a attiré
00:12:18dans ce projet,
00:12:19dans le personnage,
00:12:20Laurence,
00:12:21quand on vous a approché ?
00:12:22Ce qui m'a attiré,
00:12:23c'est la pièce.
00:12:24J'adorais l'histoire.
00:12:25J'avais beaucoup aimé le film.
00:12:26J'étais très
00:12:27excitée
00:12:28à l'idée
00:12:29d'interpréter
00:12:30ce personnage
00:12:31de pianiste
00:12:32isolé
00:12:33qui n'a pas vécu
00:12:34grand-chose
00:12:35à part être
00:12:36un peu sous l'emprise
00:12:37de son mentor
00:12:38et qui décide
00:12:39de prendre sa vie en main
00:12:40et de s'en libérer.
00:12:41Oui, qui est sous l'emprise
00:12:42un peu de tout le monde,
00:12:43même de sa soeur
00:12:44que vous interprétez.
00:12:45Lilou, vous jouez le rôle
00:12:46de Charlotte.
00:12:47Vous subissez un peu
00:12:48le monde qui vous entoure.
00:12:49Oui, je subis un peu
00:12:50mon entourage.
00:12:51Et je subis aussi
00:12:52machin.
00:12:53Et tout d'un coup,
00:12:54je vais prendre les choses en main
00:12:55et j'aime beaucoup
00:12:56le parcours
00:12:57de cette machine.
00:12:58Alors, vous,
00:12:59vous le dites,
00:13:00le film, au départ,
00:13:01s'appelait
00:13:03Lilou,
00:13:04le film, au départ,
00:13:05ça devait être une pièce.
00:13:06En fait, si j'ai bien compris,
00:13:07vous aviez écrit ça
00:13:08pour que ce soit
00:13:09la pièce de théâtre au départ
00:13:10et c'est Clovis,
00:13:11votre compagnon,
00:13:12qui vous a dit
00:13:13faisons un film.
00:13:14C'est ça la vraie histoire ou pas ?
00:13:15Oui, c'est ça.
00:13:16J'avais écrit,
00:13:17mais avant de le rencontrer,
00:13:18il y a plus de 15 ans,
00:13:19j'avais écrit cette pièce
00:13:20que j'avais envoyée
00:13:21à Richard Kaya
00:13:22qui est le producteur
00:13:23de la pièce.
00:13:24Donc, il y a 15 ans.
00:13:25Enfin, il y a 16 ans,
00:13:26même 17 ans,
00:13:27même un peu plus encore.
00:13:28Et puis,
00:13:29entre temps,
00:13:30on s'est rencontrés.
00:13:31Il l'a vue.
00:13:32Alors, j'avais mis
00:13:33un nom d'emprunt
00:13:34sur la pièce.
00:13:35Je m'appelais Aurélie Poliak
00:13:36qui est le nom de ma grand-mère
00:13:37parce que j'avais peur
00:13:38que dans le métier,
00:13:39on est en France
00:13:40et on n'aime pas les gens
00:13:41qui font plusieurs métiers,
00:13:42qui fassent plusieurs métiers.
00:13:43Donc, j'avais mis
00:13:44un nom d'emprunt.
00:13:45C'est pour ça que moi,
00:13:46je signe mes bouquins
00:13:47Joël Dicker.
00:13:48Oui,
00:13:49c'est une super idée.
00:13:50Parce que Bruno Guillon,
00:13:51les gens...
00:13:52Mais j'ai peur
00:13:53que les gens me jugent.
00:13:54Ça me coûte cher.
00:13:55Le gars qui joue mon rôle
00:13:56pour aller vendre...
00:13:57Mais il le fait bien.
00:13:58Il le fait très bien.
00:13:59Il le fait très très bien.
00:14:00Donc, voilà.
00:14:01J'avais mis ce nom d'emprunt
00:14:02et Cluvis,
00:14:03on se rencontre
00:14:04et voit un jour chez moi
00:14:05cette pièce
00:14:06avec ce nom.
00:14:07Il me dit
00:14:08c'est marrant, je l'ai lue.
00:14:09Je lui dis
00:14:10c'est moi.
00:14:11Il me dit
00:14:12mais c'est quoi Aurélie Poliak ?
00:14:13C'est ma grand-mère
00:14:14mais elle est morte.
00:14:15Bon, bref.
00:14:16Et après, petit à petit,
00:14:17il m'a demandé
00:14:18de le transformer en scénario
00:14:19parce qu'il avait envie
00:14:20de réaliser.
00:14:21Et ça a été sa première réalisation
00:14:22pour le cinéma ?
00:14:23Exactement.
00:14:24On s'est dépucelés
00:14:25tous les deux en même temps.
00:14:26Scénar et lui réel.
00:14:27Bon, vu que vous êtes
00:14:28tous les deux ici
00:14:29et que vous jouez tous les deux
00:14:30dans la pièce,
00:14:31c'est l'interview
00:14:32Laquelle des deux ?
00:14:33Lilou Fogli,
00:14:34Laurence Arnet,
00:14:35laquelle des deux
00:14:36est la plus rieuse
00:14:37sur scène ?
00:14:38La plus rieuse,
00:14:39mais attention,
00:14:40pas forcément
00:14:41à des moments
00:14:42où il faut se marrer.
00:14:43Je veux dire,
00:14:44laquelle est la plus susceptible
00:14:45à se marrer
00:14:46à des moments
00:14:47impromptus ?
00:14:48Ben,
00:14:49on n'a pas eu
00:14:50de fou rire encore
00:14:51parce que...
00:14:52Je pense qu'on est assez rigoureuses
00:14:53pour garder le cap,
00:14:54mais moi j'ai un peu...
00:14:55Là, c'est avec Boris.
00:14:56Il y a une séquence
00:14:57avec Boris
00:14:58où c'est très compliqué
00:14:59de garder son sérieux.
00:15:00Oui, parce qu'il y a
00:15:01un moment,
00:15:02alors je ne sais pas
00:15:03si on spoil ou pas,
00:15:04il y a un moment
00:15:05où vous voulez absolument
00:15:06rencontrer le machin
00:15:07qui est dans l'appartement
00:15:08d'à côté
00:15:09et vous pensez
00:15:10l'avoir reconnu
00:15:11à la terrasse d'un café
00:15:12sauf que ce n'est pas
00:15:13le bon gars.
00:15:14Ce n'est pas le bon.
00:15:15Et donc,
00:15:16il y a quelqu'un
00:15:17qui débarque chez moi
00:15:18et vous lui avez dit
00:15:19de ne pas parler.
00:15:20Voilà,
00:15:21donc c'est une petite séquence
00:15:23et c'est très compliqué.
00:15:24Oui.
00:15:25Laquelle de vous deux
00:15:26est la plus stressée ?
00:15:27Moi.
00:15:28Milou, direct.
00:15:29Sans commune mesure.
00:15:30C'est vrai ?
00:15:31Oui, je suis très angoissée.
00:15:32Mais là, par exemple ?
00:15:33Avant de monter sur scène,
00:15:34je suis très angoissée.
00:15:35Moi, ça va mieux.
00:15:36Ça va mieux, ça va mieux.
00:15:37Depuis qu'elle boit, oui,
00:15:38mais...
00:15:39Oui, oui, oui.
00:15:40Non, vous avez un petit grigal
00:15:41avant de monter sur scène
00:15:42ou pas ?
00:15:43Oui, j'essaie.
00:15:44Et ?
00:15:45Ça m'endort.
00:15:46Non, oui,
00:15:47j'ai des rituels.
00:15:48Je me lave les mains,
00:15:49je répète ma première phrase
00:15:5075 000 fois.
00:15:5175 000 fois.
00:15:53Tout le monde me la re-répète.
00:15:54J'ai peur d'avoir le blanc.
00:15:55Une fois que c'est lancé,
00:15:56c'est lancé.
00:15:57Et je vais faire pipi 12 fois,
00:15:58je pense,
00:15:59avant de monter sur scène.
00:16:00Non, non,
00:16:01j'ai...
00:16:02Voilà.
00:16:03D'accord, le stress.
00:16:04J'ai un petit stress.
00:16:05Laquelle de vous deux
00:16:06est la plus émotive
00:16:07pendant les saluts,
00:16:08à la fin ?
00:16:09Je pense que...
00:16:10Quand la pression repart.
00:16:11En fait,
00:16:12enfin,
00:16:13on l'est,
00:16:14toutes les deux,
00:16:15de notre manière.
00:16:16Je pense que Lilou,
00:16:17c'est hyper intense aussi
00:16:18parce que c'est...
00:16:19C'est son histoire
00:16:20et de voir
00:16:21que ça plaît,
00:16:22qu'il y a autant de monde,
00:16:23c'est hyper émouvant
00:16:24et je le sens.
00:16:25Au-delà de ça,
00:16:26il y a une standing ovation
00:16:27au théâtre,
00:16:28c'est pas tout le temps.
00:16:29Moi, les gens sont levés
00:16:30et j'ai vu que vous aviez
00:16:31les larmes aux yeux,
00:16:32Lilou.
00:16:33Oui, oui,
00:16:34je suis très émotive.
00:16:35La meuf est un carcan.
00:16:36En fait,
00:16:37c'est génial de voir
00:16:38qu'il y a autant de monde
00:16:39et que ça plaît
00:16:40et de...
00:16:41C'est magique à vivre
00:16:42en tant que...
00:16:43Enfin, moi,
00:16:44ça faisait longtemps
00:16:45que je n'avais pas fait de théâtre.
00:16:46Je suis hyper émue
00:16:47d'être tous les soirs,
00:16:51d'être touchée,
00:16:52avoir ri,
00:16:53pleuré.
00:16:54C'est magnifique à vivre.
00:16:55Donc, je pense qu'on est tous
00:16:56très, très émus.
00:16:57Laquelle des deux
00:16:58a le plus de mal
00:16:59à retenir son texte ?
00:17:00Aucune.
00:17:01Aucune.
00:17:02Ouais, ok.
00:17:03Non, aucune
00:17:04et sur les cinq,
00:17:05aucun.
00:17:06Laquelle des deux
00:17:07arrive en premier au théâtre ?
00:17:08Moi, j'arrive tôt.
00:17:09Ouais.
00:17:10Moi, j'aime bien
00:17:11mettre la musique.
00:17:12J'aime bien
00:17:13être dans l'ambiance.
00:17:14Je pense que j'arrive
00:17:15à être bien
00:17:16deux heures avant.
00:17:17Laquelle des deux
00:17:18est prête la première
00:17:19pour monter sur scène ?
00:17:20Genre, elle attend
00:17:21un peu les autres ?
00:17:22Bon, on arrive tous
00:17:23à peu près en même temps.
00:17:24Ouais.
00:17:25D'accord.
00:17:26Laquelle des deux
00:17:27est la plus extravertie ?
00:17:28Bon.
00:17:29Ah, le rôle, Charlotte.
00:17:31Mais dans la vie,
00:17:32tu veux dire ?
00:17:33Dans la vie,
00:17:34vous voulez dire ?
00:17:35Ouais.
00:17:36Dans la vie,
00:17:37vous voulez dire,
00:17:38cher Bruno Guéon ?
00:17:39Oui, bien sûr,
00:17:40chère Madame Fogli.
00:17:41Vous savez quoi ?
00:17:42Cette question,
00:17:43on la gardera pas.
00:17:44C'est Lilou Flogli
00:17:45et Laurence Arnet
00:17:46qui font leur Bon Dimanche Show
00:17:47sur RTL.
00:17:48Restez avec nous.
00:17:49Alors, dans la pièce,
00:17:50dans la pièce,
00:17:51vous êtes sœurs.
00:17:52Ouais.
00:17:53Il y a donc Charlotte
00:17:54et Machine.
00:17:55Alors, vous êtes
00:17:56la grande sœur.
00:17:57Laurence,
00:17:58vous êtes plutôt timide
00:17:59dans le duo.
00:18:00On a une interview-sœur
00:18:01qui se prépare
00:18:02qui va arriver sur RTL.
00:18:03À tout de suite.
00:18:04Avant, le dimanche
00:18:05après-midi,
00:18:06j'étais triste,
00:18:07j'avais pas d'amis.
00:18:08Aujourd'hui,
00:18:09j'ai toujours pas d'amis.
00:18:10J'ai toujours pas d'amis.
00:18:11J'ai toujours pas d'amis.
00:18:12J'ai toujours pas d'amis.
00:18:13J'ai toujours pas d'amis.
00:18:14J'ai toujours pas d'amis.
00:18:15J'ai toujours pas d'amis.
00:18:16Aujourd'hui,
00:18:17j'ai toujours pas d'amis.
00:18:18Mais au moins,
00:18:19je me marre.
00:18:20Le Bon Dimanche Show,
00:18:21Bruno Guillon,
00:18:22sur RTL.
00:18:24Et aujourd'hui,
00:18:25dans Le Bon Dimanche Show,
00:18:26j'ai la chance de recevoir
00:18:27Lilou Fogli
00:18:28et Laurence Arnet.
00:18:29On parle de la pièce
00:18:30Murmure
00:18:31qui se joue au théâtre
00:18:32de la Michaudière.
00:18:33Donc, au départ,
00:18:34il y avait ce film,
00:18:35un peu,
00:18:36beaucoup,
00:18:37aveuglément,
00:18:38de mémoire.
00:18:39Laurence,
00:18:40c'est Mélanie Bernier
00:18:41qui jouait le rôle.
00:18:42C'est Mélanie Bernier
00:18:43qui jouait le rôle.
00:18:44Vous aviez vu le film.
00:18:45Est-ce que vous avez eu
00:18:46l'occasion, du coup,
00:18:47de sortir du film
00:18:48pour se mettre dans la pièce ?
00:18:49Non, parce que je l'ai vu
00:18:50à la sortie.
00:18:51Donc, je l'ai vu en 2015,
00:18:5216, il est sorti.
00:18:5315.
00:18:5415.
00:18:55Donc, ça va.
00:18:56J'ai eu le temps de...
00:18:57Alors, moi,
00:18:58c'était assez rigolo
00:18:59parce que je me suis pointé
00:19:00voir la pièce
00:19:01et à la différence
00:19:02de certaines personnes
00:19:03qui étaient dans la salle,
00:19:04je n'avais jamais vu le film.
00:19:05Et je voudrais,
00:19:06Lilou, si vous le voulez bien,
00:19:07qu'on parle de la mise en scène
00:19:08de Jérémy Lipman
00:19:09parce que mettre en scène
00:19:10cette histoire d'amour
00:19:11naissant entre deux personnes
00:19:12qui sont là
00:19:13durant toute la pièce
00:19:14et pour cause,
00:19:15ils sont chacun
00:19:16dans un appartement différent,
00:19:17c'est quand même
00:19:18une prouesse technique
00:19:19qui est assez dingue.
00:19:20Ah, carrément.
00:19:21Jérémy a fait
00:19:22un travail formidable.
00:19:23C'est pour ça, d'ailleurs,
00:19:24que je suis allée le chercher.
00:19:25C'est parce qu'il est
00:19:26extrêmement créatif,
00:19:27il a un instinct.
00:19:28Il aime ce qui est beau
00:19:29et ça, je trouve ça chouette.
00:19:31C'est-à-dire pas forcément
00:19:32d'aller toujours
00:19:33sur de l'intellect
00:19:34et du machin,
00:19:35mais quelque chose de beau,
00:19:36quelque chose qu'on peut recevoir
00:19:37tout de suite.
00:19:38Après, moi, je suis
00:19:39assez titilleuse.
00:19:41Il y a des choses,
00:19:42par exemple,
00:19:43il y a l'horloge
00:19:44qui était écrite,
00:19:45qui descendait,
00:19:46qui tourne.
00:19:47Je voulais absolument
00:19:48avoir des moments
00:19:49où ils parlent
00:19:50avec leurs lèvres,
00:19:51mais sans son
00:19:52et avec de la musique.
00:19:53Et il l'a respecté
00:19:54et il l'a fait même plus,
00:19:55il l'a sublimé
00:19:56et il a été formidable.
00:19:57Il est très branché musique,
00:19:59il met en scène
00:20:00des concerts,
00:20:01il met en scène
00:20:02Mathieu Chidi
00:20:03et plein d'autres artistes.
00:20:04Donc, il a un côté
00:20:05très rock aussi
00:20:06qui amène
00:20:07un vrai plus,
00:20:08je trouve,
00:20:09à la pièce.
00:20:10C'est un peu
00:20:11une mise en scène
00:20:12de concert à certains moments
00:20:13parce que c'est beaucoup
00:20:14de choses
00:20:15avec des sons
00:20:16et il s'en est emparé
00:20:17et il en a fait
00:20:18quelque chose
00:20:19de très chouette.
00:20:20Ça s'est passé comment
00:20:21la relation sur scène
00:20:22avec Clovis,
00:20:23Cornillac,
00:20:24Laurence ?
00:20:25Parce qu'on le disait,
00:20:26il y a cette histoire
00:20:27qui se crée
00:20:28entre deux êtres
00:20:29qui ne se voient jamais
00:20:30et pour le coup,
00:20:31vous jouez chacun
00:20:32derrière un mur.
00:20:33Alors oui, au départ,
00:20:34évidemment,
00:20:35les répétitions,
00:20:36il n'y avait pas le mur,
00:20:37mais là,
00:20:38avec les jeux
00:20:39de scènes
00:20:40que vous avez,
00:20:41ça a été compliqué
00:20:42à mettre en place
00:20:43ou pas ?
00:20:44Assez naturel,
00:20:45après il y a
00:20:46des moments
00:20:47où Jérémie nous dit
00:20:48attention,
00:20:49il y a un temps là
00:20:50parce qu'elle met
00:20:51un petit temps
00:20:52parce que Clovis
00:20:53est en train
00:20:54de faire quelque chose
00:20:55ou Laurence
00:20:56fait quelque chose
00:20:57donc en fait,
00:20:58il faut pouvoir
00:20:59penser au spectateur
00:21:00qui a deux choses
00:21:01à voir en même temps.
00:21:02Donc de temps en temps,
00:21:03il faut décaler
00:21:04un petit peu sa réaction.
00:21:05C'est des petits moments
00:21:06comme ça
00:21:08mais en répétition,
00:21:09ça s'est fait
00:21:10de manière
00:21:11naturelle,
00:21:12vraiment.
00:21:13Alors je le disais,
00:21:14dans la pièce,
00:21:15vous êtes sœur,
00:21:16Laurence,
00:21:17vous êtes la timide,
00:21:18pas sûre d'elle
00:21:19et vous,
00:21:20Lilou,
00:21:21vous êtes la grande sœur
00:21:22protectrice,
00:21:23un peu envahissante
00:21:24parfois,
00:21:25un peu délurée.
00:21:26On va faire ensemble
00:21:27l'interview sœur.
00:21:28Laurence Sarné,
00:21:29Lilou Fogli,
00:21:30est-ce que,
00:21:31comme les sœurs Kardashian,
00:21:32vous passez votre vie
00:21:33sur les réseaux
00:21:34l'une et l'autre ?
00:21:35Non.
00:21:36Même pas de TikTok.
00:21:37Moi, je ne fais qu'Instagram
00:21:38non plus.
00:21:39Insta,
00:21:40un peu,
00:21:41mais sans plus.
00:21:42Là, maintenant,
00:21:43avec la promo,
00:21:44mais sinon...
00:21:45D'accord.
00:21:46Est-ce que,
00:21:47comme les sœurs dans
00:21:48Les Demoiselles de Rochefort,
00:21:49vous aimez chanter ensemble
00:21:50une chanson
00:21:51en particulier ?
00:21:52Ensemble,
00:21:53non,
00:21:54mais on chante
00:21:55chacune dans notre chambre.
00:21:56Tu passes dans les coulisses,
00:21:57il y a le style
00:21:58italien,
00:21:59il y a chaque personne
00:22:00à chaque porte.
00:22:01Il y a une ambiance.
00:22:02Il y a une ambiance,
00:22:03mais c'est vraiment
00:22:04hyper drôle.
00:22:05Moi, chez Clovis,
00:22:06il y a du jazz.
00:22:07Tu passes chez Laurence,
00:22:08il y a un peu tout.
00:22:09Tu écoutes vraiment tout.
00:22:10Boris,
00:22:11comme il joue
00:22:12à un moment donné
00:22:13en italien,
00:22:14il est un peu
00:22:15de la musique italienne.
00:22:16Arnaud,
00:22:17c'est un peu tout.
00:22:18Et moi,
00:22:19c'est un peu tout.
00:22:20Ok.
00:22:21Est-ce que,
00:22:22comme les sœurs carmélites
00:22:23diront,
00:22:24vous pourriez faire
00:22:25vœux de silence
00:22:26l'une et l'autre ?
00:22:27Moi, oui.
00:22:28Je ne suis pas
00:22:29une grande bavarde.
00:22:30Vous pouvez être taiseuse.
00:22:31Oui, je suis dans
00:22:32l'observation,
00:22:33moi, plus.
00:22:34En arrière,
00:22:35position un peu sourdine.
00:22:36Et du coup,
00:22:37le personnage me va très bien
00:22:38parce que,
00:22:39voilà,
00:22:40j'ai pas mal
00:22:41de points communs
00:22:42avec cette fille.
00:22:43Lilou ?
00:22:44Ah non,
00:22:45je passe mon temps
00:22:46seule devant un ordinateur
00:22:47à écrire,
00:22:48donc moi,
00:22:49dès que je vois des gens,
00:22:50je parle.
00:22:51D'accord.
00:22:52Est-ce que,
00:22:53comme les sœurs
00:22:54Williams,
00:22:55vous êtes toutes les deux
00:22:56très compétitrices
00:22:57dans la vie ?
00:22:58Moi, je ne suis pas
00:22:59du tout compète.
00:23:00Moi, je suis très compète
00:23:01en sport.
00:23:02En sport.
00:23:03Vous êtes très jeune
00:23:04et vous avez grandi
00:23:05sous les feux des projecteurs.
00:23:06Pas du tout.
00:23:07Moi, j'ai démarré
00:23:08après mes études,
00:23:09donc à 23,
00:23:1024 ans,
00:23:11et premier film,
00:23:12L'amour s'est mis à deux.
00:23:13Je crois que j'ai 26 ans,
00:23:14donc...
00:23:15Ouais, avec...
00:23:16Avec Manu.
00:23:17Et Clovis.
00:23:18Et avec Clovis,
00:23:19bien sûr.
00:23:20Et Dominique Faroudia.
00:23:21Exactement.
00:23:22Et Arnaud Lemore.
00:23:23Et Arnaud Lemore.
00:23:24Vous le dites d'ailleurs,
00:23:25c'est...
00:23:26Et Virginie,
00:23:27et Shirley Pesquet.
00:23:28Vous dites que vous devez
00:23:29beaucoup à Dominique Faroudia.
00:23:30Dominique a produit
00:23:31mon spectacle
00:23:32et j'ai joué
00:23:33dans ce film-là.
00:23:34Premier rôle,
00:23:35donc ouais.
00:23:36Il faut savoir qu'on a fait
00:23:37un peu de télé à une époque
00:23:38avec Laurence,
00:23:39au tout début.
00:23:40Ça fait plaisir
00:23:41qu'il y en ait au moins
00:23:42un des deux qui ait réussi.
00:23:43Une soirée,
00:23:44mais on s'est bien marré.
00:23:45C'était très chouette.
00:23:46Et enfin,
00:23:47est-ce que comme sœur,
00:23:48je suis désolé,
00:23:49j'étais obligé de la placer,
00:23:50j'en avais plus,
00:23:51comme sœur Elton John,
00:23:52parfois vous poussez
00:23:53un peu trop loin
00:23:54le curseur du look ?
00:23:55Non, moi,
00:23:56c'est toujours assez sobre.
00:23:57Oui.
00:23:58Alors que dans la pièce,
00:23:59Lilou, un peu,
00:24:01pas tant que ça,
00:24:02à part cette tenue de yoga
00:24:03absolument improbable.
00:24:04La tenue de yoga,
00:24:05quand même.
00:24:06Pas tant que ça,
00:24:07le reste,
00:24:08tu vois.
00:24:09Non, ça va.
00:24:10Par contre,
00:24:11Elton John,
00:24:12c'est ma passion,
00:24:13Elton John.
00:24:14C'est vrai ?
00:24:15C'est une histoire incroyable
00:24:16avec Elton John.
00:24:17Vous avez une histoire incroyable
00:24:18avec Elton John ?
00:24:19Incroyable.
00:24:20Une histoire incroyable,
00:24:21de genre,
00:24:22on est en train de la filmer,
00:24:23on la met sur les réseaux,
00:24:24c'est repris par Galavoisie
00:24:25en disant,
00:24:26Lilou Fogli,
00:24:27deux points,
00:24:28mon histoire incroyable.
00:24:29C'est impossible.
00:24:30C'est quoi cette histoire ?
00:24:31Non, elle est folle.
00:24:32J'étais à l'acteur studio
00:24:33après mes longues études
00:24:34en finance
00:24:35et il y avait un cours,
00:24:36je ne sais pas
00:24:37si vous vous souvenez,
00:24:38avec James Lipton,
00:24:39c'était sur Bravo.
00:24:40Bien sûr.
00:24:41C'était le directeur de l'école
00:24:42et nous, c'était un cours.
00:24:43Sauf qu'il y avait l'émission
00:24:44qui durait une heure
00:24:45mais nous,
00:24:46les cours duraient
00:24:47quatre à cinq heures.
00:24:48On faisait des exercices
00:24:49avec eux
00:24:50et un jour,
00:24:51je vois Elton John
00:24:52et moi,
00:24:53j'adore Elton John
00:24:54et donc,
00:24:55je jouais tout au piano,
00:24:56je chantais à tue-tête
00:24:57dans ma chambre,
00:24:59et je vois écrit Elton John.
00:25:00Je me mets au premier rang
00:25:01quand il vient.
00:25:03Il nous fait
00:25:04une espèce de masterclass
00:25:05et à la fin,
00:25:06pour les Q&A,
00:25:07les questions-réponses,
00:25:09je lève la main
00:25:10et je leur raconte
00:25:11une histoire
00:25:12et cette histoire est véridique.
00:25:14Quand j'avais douze ans,
00:25:15j'étais tellement,
00:25:16onze ans,
00:25:17tellement obsédée par Elton John,
00:25:18j'avais des bagues,
00:25:19que j'ai réussi
00:25:20à convaincre
00:25:21ma meilleure amie de l'époque
00:25:22d'adorer Elton John,
00:25:23ce qui a été le cas.
00:25:24On achetait
00:25:25des billets de concert
00:25:26chez Virgin,
00:25:27Négastore,
00:25:28à l'époque,
00:25:29où on avait économisé,
00:25:30donc, bien évidemment,
00:25:31on a acheté des places de merde
00:25:32parce qu'on n'avait pas
00:25:33beaucoup de sous.
00:25:34Le problème,
00:25:35c'était à Nîmes,
00:25:36on a fait croire
00:25:37aux parents
00:25:38qu'on dormait l'une
00:25:39chez l'autre,
00:25:40on a pris le car
00:25:41à la gare routière
00:25:42à Marseille
00:25:43pour aller à Nîmes.
00:25:44A douze ans ?
00:25:45Oui.
00:25:46A douze ans.
00:25:47On arrive là,
00:25:48on a une armoire à glace
00:25:49à l'entrée
00:25:50qui nous dit
00:25:51ils sont où vos parents ?
00:25:52Ils sont là,
00:25:53ils sont là,
00:25:54ils sont là !
00:25:55On s'est retrouvés devant
00:25:56le pétard
00:25:57et on se dit
00:25:58« oh, c'est un truc ! »
00:25:59On voit Elton John
00:26:00habillé tout d'orose vêtu,
00:26:01qui joue dividement bien
00:26:02du piano,
00:26:03qui chante,
00:26:04qui met le feu,
00:26:05le soleil se couche,
00:26:06George Michael débarque
00:26:07pour faire
00:26:08« The Sun Goes Down On Me »,
00:26:09nous on est
00:26:10« Wouah ! »
00:26:11en folie,
00:26:12mais on n'avait pas prévu
00:26:13le retour.
00:26:14Et vous avez fait comment
00:26:15pour rentrer ?
00:26:16On s'est retrouvés
00:26:17au commissariat,
00:26:18ils ont appelé
00:26:19nos parents,
00:26:20j'ai été interdit,
00:26:21ma mère,
00:26:22j'ai été interdit
00:26:23d'écouter l'Elton John,
00:26:24elle m'a pris
00:26:25tous mes CD,
00:26:26je ne pouvais plus
00:26:27chanter Elton John,
00:26:28je ne pouvais plus
00:26:29jouer du piano Elton John,
00:26:30elle ne voulait plus
00:26:31jamais m'entendre parler.
00:26:32Je raconte cette histoire
00:26:33à Elton John,
00:26:34qui a trouvé ça
00:26:35je pense très mignon,
00:26:36puisqu'il a renvoyé
00:26:37à l'Acteur Studio
00:26:38tous ses CD dédicacés.
00:26:39Pour moi.
00:26:40Yes !
00:26:41Là, évidemment,
00:26:42en termes d'anecdotes,
00:26:43on a le prix d'anecdotes
00:26:44de l'année.
00:26:45Pas mal, hein ?
00:26:46Je pense, je pense.
00:26:47Donc j'ai une passion
00:26:48à Elton John, ça.
00:26:49C'est ça,
00:26:50c'est ça,
00:26:51c'est ça,
00:26:52c'est ça,
00:26:53c'est ça,
00:26:55c'est ça,
00:26:56c'est ça,
00:26:57c'est ça,
00:26:58c'est ça.
00:26:59Bon, comme quoi,
00:27:00ça tombait bien.
00:27:01Alors,
00:27:02on ne va pas parler
00:27:03d'Elton John
00:27:04dans quelques secondes,
00:27:05mais on va parler musique.
00:27:06Il y a Valérie Zetoun
00:27:07qui va venir nous rejoindre
00:27:08et aujourd'hui,
00:27:09on parlera de
00:27:10Nothing Cold
00:27:11sur RTL.
00:27:12À tout de suite.
00:27:13Le bon dimanche chaud,
00:27:14c'est Leonardo DiCaprio
00:27:15qui en parle le mieux.
00:27:16Tiens,
00:27:17je vais l'appeler.
00:27:18Vous allez voir.
00:27:19Le numéro que vous demandez
00:27:20n'est pas attribué.
00:27:21Merci Léo,
00:27:22j'aurais pas dit mieux.
00:27:23Bruno Guillon
00:27:24dès 14h
00:27:25sur RTL.
00:27:27Le bon dimanche chaud
00:27:28sur RTL
00:27:29avec Laurent Sarné
00:27:30et Lilou Fogli.
00:27:31On parle de la pièce
00:27:32Murmure
00:27:33qui se joue
00:27:34du mercredi au dimanche
00:27:35au théâtre
00:27:36de la Michaudière
00:27:37où comment deux personnes
00:27:38que tout oppose
00:27:39pourraient s'entendre,
00:27:40se rencontrer,
00:27:41surtout
00:27:42sans se voir.
00:27:44C'est un peu
00:27:45l'exercice de style
00:27:46que vous réussissez
00:27:47au théâtre
00:27:48et en fait,
00:27:49vous mettez en scène,
00:27:51vous mettez en avant
00:27:52des sentiments
00:27:53qui manquent cruellement
00:27:54aujourd'hui,
00:27:55Lilou.
00:27:56En fait,
00:27:57même des fois en se voyant,
00:27:58on ne se parle pas vraiment,
00:27:59etc.
00:28:00Vous mettez le doigt
00:28:01sur quelque chose.
00:28:02Vous parliez tout à l'heure
00:28:03des réseaux,
00:28:04quand on a la tête,
00:28:05etc.
00:28:06On oublie un peu
00:28:07l'essentiel,
00:28:08qu'on retouvre là
00:28:09quand on n'a pas
00:28:10la possibilité
00:28:11de se voir physiquement.
00:28:12Parce que le problème
00:28:13aujourd'hui,
00:28:14c'est qu'on ne s'écoute pas.
00:28:15Il suffit de voir en politique.
00:28:16On n'écoute pas les besoins,
00:28:17on n'écoute pas,
00:28:18on ne s'écoute pas.
00:28:19Donc je pense que la solution,
00:28:20simplement,
00:28:21c'est qu'il faut savoir
00:28:22s'écouter,
00:28:23communiquer,
00:28:24prendre le temps.
00:28:25Aujourd'hui,
00:28:26on court toujours
00:28:27après quelque chose.
00:28:28On est dans le résultat,
00:28:29on n'est pas dans le chemin.
00:28:30C'est le chemin
00:28:31qui compte,
00:28:32je pense.
00:28:33Comment ça s'est passé
00:28:34le boulot avec
00:28:35Laurence Arnet,
00:28:36Lilou ?
00:28:37Puisque vous,
00:28:38évidemment,
00:28:39vous aviez la pièce
00:28:40et le film en tête
00:28:41pour l'orienter
00:28:42sur le rôle de machine.
00:28:43Déjà,
00:28:44on est amies
00:28:45dans la vie
00:28:46à la base.
00:28:47Et après,
00:28:48quand je suis venue
00:28:49la voir,
00:28:50je me suis dit
00:28:51qu'elle était
00:28:52un personnage
00:28:53de conte.
00:28:54Ce n'est pas forcément
00:28:55quelqu'un qui existe.
00:28:56C'est vraiment…
00:28:57On pousse
00:28:58ses curseurs.
00:28:59Une fable.
00:29:00Et qu'elle était
00:29:01naïve.
00:29:02Et moi,
00:29:03je trouve que
00:29:04la naïveté
00:29:05et la sincérité,
00:29:06c'est quelque chose
00:29:07de très beau.
00:29:08C'est quelque chose
00:29:09qu'on a tendance
00:29:10à qualifier de bête.
00:29:11Je ne suis absolument
00:29:12pas d'accord avec ça.
00:29:13Je trouve que
00:29:14il n'y a jamais eu
00:29:15une question conne.
00:29:16Machine,
00:29:17en tout cas,
00:29:18c'est…
00:29:19Découvrir la vie,
00:29:20l'amour,
00:29:21et s'émanciper
00:29:22grâce à ce mur,
00:29:23en fait.
00:29:24Donc,
00:29:25c'était assez joli.
00:29:26Oui.
00:29:27Mais le côté
00:29:28machin-machine
00:29:29et le fait
00:29:30de ne pas les affubler
00:29:31d'un prénom,
00:29:32c'est pour que tout le monde
00:29:33puisse se reconnaître
00:29:34et s'identifier
00:29:35dans les deux personnages ?
00:29:36Oui.
00:29:37Ou c'est que vous aviez la flemme
00:29:38de dire
00:29:39j'ai pas de nom,
00:29:40tu sais quoi,
00:29:41j'ai envie d'appeler
00:29:42le machin-machine.
00:29:43Non, en fait,
00:29:44je n'ai pas mis de nom.
00:29:45D'ailleurs,
00:29:46ils n'étaient pas décrits…
00:29:47Je n'ai jamais dit
00:29:48qu'on fait ça
00:29:49dans un scénario
00:29:50ou dans une pièce.
00:29:51Je ne voulais absolument
00:29:52pas les personnifier
00:29:53parce que je voulais
00:29:54que chacun puisse
00:29:55se reconnaître dedans.
00:29:56Alors,
00:29:57Lilou,
00:29:58votre personnage
00:29:59dans la pièce
00:30:00entretient des relations
00:30:01extra-conjugales,
00:30:02notamment avec un homme
00:30:03plus jeune que vous
00:30:04et cet homme plus jeune,
00:30:05il parle le langage
00:30:06jeune.
00:30:07Et ça,
00:30:08on le sait générationnellement,
00:30:09c'est toujours un peu compliqué.
00:30:10D'ailleurs,
00:30:11dans la pièce,
00:30:12vous avez du mal
00:30:13à comprendre le mot
00:30:14« seuf »
00:30:15qui veut dire « fesse ».
00:30:16Alors,
00:30:17c'est le mot
00:30:18de ma prochaine interview.
00:30:19C'est l'interview
00:30:20jeune
00:30:21qu'on fait à Torderoll.
00:30:22Dites-moi,
00:30:23Lilou,
00:30:24l'adaptation
00:30:25du film
00:30:26en pièce,
00:30:27elle est passée crème
00:30:28ou vous avez vécu
00:30:29la hesse un peu ?
00:30:30Alors,
00:30:31elle est passée crème
00:30:32mais j'ai eu des moments
00:30:33de hesse.
00:30:34D'accord.
00:30:35Laurence,
00:30:36votre personnage
00:30:37est pianiste
00:30:38et joue du Chopin.
00:30:39Pour vous,
00:30:40c'est quoi
00:30:41le vrai banger
00:30:42de Chopin ?
00:30:43L'impromptu fantasy.
00:30:44C'est pas mal,
00:30:45j'avoue,
00:30:46que vous jouez
00:30:47sur scène.
00:30:48Oui.
00:30:49Tous les soirs
00:30:50sur scène.
00:30:51Et là,
00:30:52je vous pose la question
00:30:53à vous deux,
00:30:54c'est un bon bail ou pas ?
00:30:55C'est un très bon bail.
00:30:56C'est un excellent bail.
00:30:57Lilou,
00:30:58vous diriez que
00:30:59votre personnage
00:31:00dans la pièce,
00:31:01elle est de chouin un peu,
00:31:02non ?
00:31:03Ah merde !
00:31:04Je connais pas celle-là,
00:31:05t'as vu ?
00:31:06Elle est de chouin ?
00:31:07C'est une fille légère.
00:31:08Ah non,
00:31:09pas du tout.
00:31:10Elle n'est pas du tout de chouin ?
00:31:11Elle n'est pas du tout de chouin.
00:31:12Elle arrive à 40 ballets
00:31:13et elle fait chier
00:31:14dans sa vie
00:31:15et tout vole en éclats
00:31:16et juste,
00:31:17elle ne s'arrête pas
00:31:18pour le voir
00:31:19et donc,
00:31:20elle se trouve débordée,
00:31:21elle prend un jeune amant
00:31:22en pensant que ça va peut-être
00:31:23régler quelque chose
00:31:24et elle s'enfonce plus
00:31:25dans son bazar
00:31:26mais elle n'est pas du tout…
00:31:27Elle n'est pas de chouin ?
00:31:28Ah non.
00:31:29D'accord.
00:31:30Les deux,
00:31:31qu'est-ce qui vous a mis le plus
00:31:32en PLS
00:31:33lors de la préparation
00:31:34de la pièce ?
00:31:35Les horaires
00:31:36avec les enfants.
00:31:37La fameuse
00:31:38Charles Mangementale.
00:31:39Exactement,
00:31:40voilà.
00:31:41Est-ce que vous faites
00:31:42des pranks
00:31:43parfois sur scène ?
00:31:44Prank ?
00:31:45Non,
00:31:46pas encore.
00:31:47Non ?
00:31:48Il n'y a pas eu ?
00:31:49Non.
00:31:50On va revenir
00:31:51à la première de la pièce.
00:31:52Qu'est-ce qui vous a le plus
00:31:53choc bar
00:31:54quand le rideau
00:31:55s'est baissé
00:31:56la première fois ?
00:31:57Bon alors,
00:31:58on comprend,
00:31:59choc bar,
00:32:00donc…
00:32:01Qu'est-ce qui nous a
00:32:02le plus choc bar ?
00:32:03Moi,
00:32:04c'est la Standing Ovation,
00:32:05c'était juste
00:32:06une super récompense
00:32:07mais c'était génial,
00:32:08ouais.
00:32:09Laurence,
00:32:10je vais finir avec vous.
00:32:11Quand on vous a proposé
00:32:12la pièce,
00:32:13vous avez été
00:32:14saucé tout de suite
00:32:15ou pas ?
00:32:16Allez,
00:32:17sauce-toi,
00:32:18sauce-toi.
00:32:19Putain,
00:32:20ça veut dire quoi ça ?
00:32:21Enthousiaste.
00:32:22Enthousiaste,
00:32:23putain.
00:32:24Je suis hyper enthousiaste.
00:32:25Hyper saucée.
00:32:26Dans le sud,
00:32:27puisque vous venez de Marseille,
00:32:28elle aurait dit
00:32:29« Waouh,
00:32:30c'est tarpin bien
00:32:31cette pièce ! »
00:32:32Elle m'a dit
00:32:33que je te châle
00:32:34sur mon scooter
00:32:35après la pièce.
00:32:36Lilou Fogli,
00:32:37Laurence Arnet,
00:32:38et on a du Chopin.
00:32:39Ça,
00:32:40c'est un vrai banger
00:32:41de Chopin.
00:32:42RTL, on se retrouve
00:32:43dans quelques instants.
00:32:44A tout de suite.
00:33:12Murmur,
00:33:13M-U-R-M-U-R-E,
00:33:14se joue au théâtre
00:33:15de la Michaudière
00:33:16avec Laurence Arnet,
00:33:17avec Lilou Fogli,
00:33:18avec Clovis Cornillac,
00:33:19avec Arnaud Maillard
00:33:20et avec Boris Terral.
00:33:21Lilou,
00:33:22donc on le disait,
00:33:23au départ,
00:33:24dans votre tête,
00:33:25c'est une pièce de théâtre.
00:33:26Votre chérie,
00:33:27Clovis,
00:33:28tombe sur le truc,
00:33:29il dit « Non,
00:33:30mais il faut en faire un film.
00:33:31»
00:33:32Ça devient un film.
00:33:33Et puis,
00:33:34ça redevient
00:33:35une pièce de théâtre
00:33:36qui est une pièce
00:33:37de théâtre
00:33:38qui est une pièce
00:33:39de théâtre
00:33:40qui est une pièce
00:33:41de théâtre.
00:33:42Qu'est-ce que le théâtre
00:33:43apporte de plus,
00:33:44voire de différent
00:33:45à cette histoire
00:33:46par rapport au film,
00:33:47Lilou ?
00:33:48C'est une pièce
00:33:49très visuelle.
00:33:50Je l'avais pensé
00:33:51comme pièce au départ,
00:33:52donc je pense
00:33:53qu'elle s'y prête énormément.
00:33:54Et puis,
00:33:55on joue beaucoup
00:33:56avec le son.
00:33:57Donc,
00:33:58le public,
00:33:59je pense,
00:34:00est en immersion
00:34:01quand il voit la pièce.
00:34:02Mais moi,
00:34:03j'ai été assez épaté
00:34:04sur l'aspect
00:34:05technique.
00:34:06C'est assez spectaculaire.
00:34:07Ouais,
00:34:08je le disais,
00:34:09par rapport à Chopin,
00:34:10je le disais à un moment,
00:34:11mais c'est vraiment
00:34:12réglé au métronome.
00:34:13Puisque,
00:34:14au-delà du fait
00:34:15que vous ne voyez pas
00:34:16votre partenaire
00:34:17durant quasiment
00:34:18toute la pièce,
00:34:19il y a des effets
00:34:20sonores
00:34:21qui sont assez dingues
00:34:22et qui rythment la pièce
00:34:23du début
00:34:24jusqu'à la fin.
00:34:25Et d'ailleurs,
00:34:26il faut souligner le travail
00:34:27aussi,
00:34:28parce qu'on parle
00:34:29jamais dans l'ombre,
00:34:30mais Céline,
00:34:31qui est la femme orchestre,
00:34:32qui est la régisseuse
00:34:33son et lumière,
00:34:34qui a 220 tops
00:34:35derrière,
00:34:36entre le son
00:34:37et la lumière,
00:34:38qui gère ça
00:34:39et nous,
00:34:40qui gère ce décor,
00:34:41qui bouge tout le temps
00:34:42et qui nous met en place
00:34:43à chaque fois
00:34:44tous nos accessoires.
00:34:45Enfin,
00:34:46ils font un boulot
00:34:47de titans.
00:34:48Et c'est une vraie chorégraphie
00:34:49puisque les décors
00:34:50bougent aussi
00:34:51sur le rythme
00:34:52des émotions.
00:34:53Donc,
00:34:54tout d'un coup,
00:34:55on va être dans
00:34:56quelque chose
00:34:57d'un peu accéléré,
00:34:58le décor va bouger
00:34:59assez vite.
00:35:00Tout d'un coup,
00:35:01c'est une séquence
00:35:02émotion,
00:35:03donc il faut l'amener
00:35:04en douceur.
00:35:05Donc,
00:35:06c'est pour ça
00:35:07que c'était super important
00:35:08qu'on vive cette pièce
00:35:09ensemble.
00:35:10Il y a quelque chose
00:35:11d'organique
00:35:12qui est très important.
00:35:13Il y a un aspect
00:35:14chorégraphique
00:35:15qui est important
00:35:16et c'est vraiment
00:35:17tout ce qu'on aime
00:35:18aussi au théâtre,
00:35:19c'est-à-dire,
00:35:20je vous invite vraiment
00:35:21à aller voir la pièce
00:35:22Amis parisiens
00:35:23et à ceux qui sont
00:35:24de passage sur la capitale,
00:35:25c'est qu'il se passe
00:35:26tout le temps
00:35:27quelque chose
00:35:28et on est soit
00:35:29dans l'appartement
00:35:30de machin,
00:35:31soit dans l'appartement
00:35:32de machine,
00:35:33soit les deux,
00:35:34soit sur une terrasse
00:35:35à Paris
00:35:36et ça n'arrête pas.
00:35:37Et nous,
00:35:38de temps en temps,
00:35:39on entend des rires
00:35:40sur un...
00:35:41Moi, je suis dans mon appart,
00:35:42tout d'un coup,
00:35:43j'entends un énorme rire
00:35:44et je me dis...
00:35:45Et après,
00:35:46quand on sort,
00:35:47on dit
00:35:48mais qu'est-ce que t'as fait
00:35:49là-dessus ?
00:35:50Et en fait,
00:35:51tous les soirs,
00:35:52on trouve des nouveaux trucs
00:35:53soit chez machin
00:35:54ou machine
00:35:55et on se débriefe
00:35:56mais qu'est-ce que vous avez fait
00:35:57où Arnaud Lejour
00:35:58vient nous voir
00:35:59mais pourquoi il y a
00:36:00un rire là-dessus ?
00:36:01Et en fait,
00:36:02c'est vrai qu'on ne se voit
00:36:03pas du tout.
00:36:04Oui,
00:36:05et vous êtes obligé
00:36:06d'être là
00:36:07parce que ça bouge
00:36:08tous les soirs.
00:36:09Oui,
00:36:10parce qu'il y a des échanges
00:36:11l'un et l'autre
00:36:12avec ce mur
00:36:13qui est entre les deux.
00:36:14Il y a même un dîner
00:36:15à un moment
00:36:16qui est organisé
00:36:17parce que vous avez
00:36:18vous, machine,
00:36:19envie de présenter
00:36:20à votre soeur...
00:36:21Mon voisin !
00:36:22Votre voisin...
00:36:23Qui est mon mec !
00:36:24Sans le voir !
00:36:25Sans le voir !
00:36:26Vous vous regardez
00:36:27et vous vous dites
00:36:28mais où est-ce qu'on est ?
00:36:29On est chez les fous.
00:36:30Il y a déjà eu
00:36:31une captation vidéo
00:36:32genre avant que la pièce
00:36:33soit présentée au public
00:36:34pour que justement
00:36:35vous voyez l'un et l'autre...
00:36:36Non,
00:36:37il y a eu une captation
00:36:38mais on n'a pas voulu la voir.
00:36:39Je ne sais pas,
00:36:40perso...
00:36:41C'était le jour de la première
00:36:42il y a eu une captation
00:36:43mais non,
00:36:44et on ne la verra pas.
00:36:45Non, non.
00:36:46Parce que sinon
00:36:47le but c'est d'être vraiment
00:36:48sur l'écoute.
00:36:49Parlons de Clovis.
00:36:50Clovis
00:36:51qui a ce personnage...
00:36:52Je ne connais pas.
00:36:53Un mec plutôt
00:36:54sympathique.
00:36:55Alors après,
00:36:56je ne sais pas
00:36:57si je dois vous le présenter
00:36:58parce que je sais
00:36:59que vous êtes fan
00:37:00de l'Olympique de Marseille
00:37:01et lui est fan de l'OL
00:37:02donc ça risque de...
00:37:03C'est chiant.
00:37:04Ça risque d'être un peu...
00:37:05Je vous dis ça,
00:37:06Lilou ?
00:37:07On aime trop le sport.
00:37:08On aime trop le sport
00:37:09et on s'aime nous trop aussi
00:37:10mais non,
00:37:11non,
00:37:12le sport...
00:37:13Mais c'est compliqué
00:37:14justement
00:37:15de jouer avec son chéri
00:37:16sur scène
00:37:17et puis surtout
00:37:18de le balancer
00:37:19dans les bras
00:37:20de quelqu'un d'autre
00:37:21parce qu'il sort d'amour
00:37:22et il a vie avec Laurence
00:37:23pas avec vous.
00:37:24Ce sont des rôles déjà
00:37:25et on a une confiance
00:37:26l'un envers l'autre
00:37:27qui est assez grande
00:37:28donc non,
00:37:29on n'est pas...
00:37:30Et puis on n'est pas jaloux.
00:37:31On fait attention
00:37:32mais on n'est pas jaloux
00:37:33mais non,
00:37:34je suis tellement contente
00:37:35parce qu'on ne travaille pas
00:37:36tout le temps
00:37:37enfin on ne travaille
00:37:38souvent pas ensemble
00:37:39et d'avoir le même emploi
00:37:40du temps
00:37:41c'est assez génial.
00:37:42Alors son personnage
00:37:43de machin
00:37:44est anti-tout
00:37:45en vrai
00:37:46c'est-à-dire qu'il est
00:37:47anti-portable
00:37:48il est anti-appli
00:37:49ça l'exaspère
00:37:50d'ailleurs c'est très drôle
00:37:51parce qu'avant même
00:37:52de rentrer dans la pièce
00:37:53il est déjà dans le personnage
00:37:54c'est vrai qu'avant
00:37:55une pièce de théâtre
00:37:56il y a toujours un message
00:37:57qui demande aux gens
00:37:58qui sont dans la salle
00:37:59d'éteindre le téléphone portable
00:38:00et c'est déjà machin
00:38:01qui prend la parole
00:38:02en disant
00:38:03ne me faites pas chier
00:38:04avec votre téléphone
00:38:05en gros
00:38:06j'aime pas, j'aime pas
00:38:07il n'aime pas ça
00:38:08alors que
00:38:09des applis
00:38:10on en a tous
00:38:11on ne va pas se mentir
00:38:12et c'est quand même
00:38:13plutôt pratique
00:38:14Lilou Fogli
00:38:15Laurence Sarné
00:38:16nous allons faire
00:38:17votre interview appli
00:38:18si jamais
00:38:19j'ouvre là maintenant
00:38:20votre appli
00:38:21Spotify
00:38:22ou Deezer
00:38:23Laurence
00:38:24on écoute quoi ?
00:38:25Les Strokes
00:38:26Les Strokes
00:38:27très bien
00:38:28et vous ?
00:38:29PJ Harvey
00:38:30PJ Harvey
00:38:31Marmiton
00:38:32on mange quoi
00:38:33dans votre cuisine ?
00:38:34Lilou ?
00:38:35je ne vais pas sur Marmiton
00:38:36mais on mange bien
00:38:37chez moi
00:38:38d'accord
00:38:39mais vous cuisinez quoi ?
00:38:40c'est quoi
00:38:41votre spécialité ?
00:38:42moi je cuisine
00:38:43tout
00:38:44j'ai fait un poteau feu
00:38:45je peux faire
00:38:46un pataille
00:38:47vraiment j'aime la cuisine
00:38:48très bien
00:38:49je vais rester sur le poteau feu
00:38:50ok
00:38:51Laurence ?
00:38:52moi je me mets
00:38:53à la cuisine
00:38:54donc je suis beaucoup
00:38:55sur Marmiton
00:38:56et moi ça peut être
00:38:57assez basique
00:38:58ça peut être gâteau
00:38:59yaourt
00:39:00tout des trucs comme ça
00:39:01parce qu'en ce moment
00:39:02j'ai envie de manger
00:39:03du sucre
00:39:04tout le temps
00:39:05donc voilà
00:39:06et puis je cuisine
00:39:07beaucoup avec mon fils
00:39:08donc voilà
00:39:09on s'aide beaucoup
00:39:10d'applis
00:39:11ok
00:39:12si j'ouvre l'appli photo
00:39:13Lilou de votre téléphone
00:39:14quel genre de souvenir
00:39:15vous aimez capturer ?
00:39:16vous êtes du genre
00:39:17à prendre tout en photo ?
00:39:18un peu
00:39:19d'accord
00:39:20et vous Laurence ?
00:39:21ouais pas mal
00:39:22beaucoup de mon chien
00:39:23en ce moment
00:39:24je viens d'avoir
00:39:25un petit chien
00:39:26et j'avoue que
00:39:27c'est un peu en veille
00:39:28de photos de mon chien
00:39:29c'est mignon comme tout
00:39:30si j'ouvre une appli
00:39:31telle que Uber Eats
00:39:32attention ça peut être
00:39:33une autre
00:39:34ah pas de sachet
00:39:35Lilou ?
00:39:36non
00:39:37d'accord ok
00:39:38et vous Laurence ?
00:39:39moi Deliveroo
00:39:40ouais pas mal
00:39:41et donc c'est quoi
00:39:42le dernier plat
00:39:43que vous vous êtes fait livrer ?
00:39:44c'est le Ipudo
00:39:45d'accord
00:39:46et si j'ouvre l'appli
00:39:47Réveil
00:39:48est-ce que vous êtes
00:39:49de la team
00:39:5015 réveils
00:39:51pour se lever
00:39:52ou un seul
00:39:53et tout de suite
00:39:54debout ?
00:39:5527
00:39:5627 réveils ?
00:39:57ah ouais
00:39:58moi je suis une dormeuse
00:39:59c'est terrible le matin
00:40:00c'est très dur
00:40:01c'est très très dur
00:40:02et vous Laurence ?
00:40:03non non
00:40:04moi je me réveille
00:40:05assez facilement
00:40:06Laurence Sarné
00:40:07Lilou Fogli
00:40:08font leur bon dimanche show
00:40:09sur RTL
00:40:10vous restez avec nous
00:40:11dans quelques instants
00:40:12on va justement
00:40:13parler musique
00:40:14pourquoi ?
00:40:15parce que dans Murmur
00:40:16on entend beaucoup de musique
00:40:17il y a du Chopin
00:40:18il y a aussi du Serge Lama
00:40:19il y a aussi
00:40:20un peu d'Aretha Franklin
00:40:21et bien moi aussi
00:40:22j'ai ma petite playlist
00:40:23que je vais vous soumettre
00:40:24dans un instant sur RTL
00:40:25à tout de suite !
00:40:29la direction d'antenne m'a dit
00:40:30soit tu dis du bien
00:40:31du bon dimanche show
00:40:32soit tu vas faire des claquettes
00:40:33sur René Latope
00:40:34donc voici
00:40:35ce que je pense
00:40:36de cette émission
00:40:46le dimanche après-midi
00:40:47c'est Bruno Guillon
00:40:48sur RTL
00:40:51Murmur se joue au théâtre
00:40:52de la Michaudière
00:40:53avec Laurence Sarné
00:40:54Lilou Fogli
00:40:55et Clovis Cornillac
00:40:56entre autres
00:40:57alors on le disait
00:40:58tout à l'heure
00:40:59il y a eu le film
00:41:00il y a 10 ans
00:41:01qui s'appelait
00:41:02un peu beaucoup
00:41:03aveuglément
00:41:04pourquoi pas
00:41:05avoir gardé ce titre
00:41:06pour la pièce de théâtre ?
00:41:07alors ça c'est un dos
00:41:08en fait moi au début
00:41:09je voulais appeler
00:41:10Machin Machine
00:41:11le film
00:41:12on a fait ce qu'on appelle
00:41:13des projets au test
00:41:14juste avant que ça sorte
00:41:15et le public
00:41:16qui ne savait pas
00:41:17ce qu'il allait voir
00:41:18n'aimait pas ce titre
00:41:19Machin Machine
00:41:20ils ne trouvaient pas
00:41:21sa vendeur
00:41:22donc ils se sont mis d'accord
00:41:23pour qu'on ne mette pas ça
00:41:24et on avait une liste
00:41:25et c'est un peu
00:41:26beaucoup
00:41:27aveuglément
00:41:28que je n'aimais pas moi
00:41:29comme titre personnellement
00:41:30qui a eu le plus de suffrages
00:41:31bon ben voilà
00:41:32et ensuite pour la pièce
00:41:33j'ai réessayé de mettre
00:41:34Machin Machine
00:41:35encore une fois
00:41:36on m'a dit
00:41:37c'est pas vendeur
00:41:38je dis bon
00:41:39et c'est Clovis
00:41:40qui a trouvé Murmur
00:41:41et je me suis dit
00:41:42ah !
00:41:43là je trouve ça formidable
00:41:44et je regrette même
00:41:45que le film
00:41:46ne soit pas appelé Murmur
00:41:47pour la comédie musicale
00:41:48dans 10 ans
00:41:49peut-être Machin Machine
00:41:50il arrivera à se placer
00:41:51en plus il y a un sujet
00:41:52tu sais
00:41:53tu fais des claquettes
00:41:54en plus
00:41:55alors qu'est-ce qui a changé
00:41:56en 10 ans
00:41:57alors entre la pièce
00:41:58et le film
00:41:59et la première version
00:42:00de la pièce
00:42:01vous avez dit
00:42:02en interview
00:42:03pendant l'émission
00:42:04vous avez dit
00:42:05que la pièce
00:42:06c'était plus chorale
00:42:07que le film
00:42:08vous pouvez m'expliquer
00:42:09en fait
00:42:10dans la première pièce
00:42:11que j'ai écrite
00:42:12il y avait
00:42:13quasi que
00:42:14Machin Machine
00:42:15j'ai rajouté ensuite
00:42:16la soeur
00:42:17et le meilleur ami
00:42:18dans le film
00:42:19c'était proche
00:42:20de la pièce
00:42:21évidemment
00:42:22on n'a fait plus
00:42:23que ça
00:42:24dans la pièce
00:42:25évidemment
00:42:26on a fait plein de trouvailles
00:42:27et dans la pièce
00:42:28maintenant
00:42:29c'est le murmure
00:42:30j'ai fait en sorte
00:42:31que ce soit plus chorale
00:42:32pour que
00:42:33tous les personnages existent
00:42:34et sachant que
00:42:35Artus et Charlotte
00:42:36ramènent du réel
00:42:37à ce conte
00:42:38donc eux sont vraiment
00:42:39Artus c'est le prénom
00:42:40d'un des personnages
00:42:41d'Arnaud Maillart
00:42:42qui est super
00:42:43et qui joue
00:42:44le meilleur ami de Clovis
00:42:45je ne vais pas foutre la merde
00:42:46dans cette mécanique
00:42:47bien rodée
00:42:48Lilou
00:42:49mais
00:42:50pourquoi vous n'êtes pas donné
00:42:51le rôle de Laurence ?
00:42:52Alors
00:42:53parce que je ne trouve pas ça élégant
00:42:54d'avoir écrit
00:42:55de prendre le rôle principal
00:42:56d'accord
00:42:57elle a cette classe
00:42:58ça c'est une classe
00:42:59c'est la classe foglienne
00:43:00ça s'appelle
00:43:01les amis
00:43:02on va parler musique
00:43:03je le disais dans la pièce
00:43:04vous jouez du Chopin
00:43:05d'ailleurs vous jouez
00:43:06vraiment du piano
00:43:07dans la vie
00:43:08Laurence
00:43:09mais
00:43:10il y a plein d'autres
00:43:11chanteuses
00:43:12et chanteurs
00:43:13qui sont cités
00:43:14je le disais tout à l'heure
00:43:15il y a du Serge Lama
00:43:16il y a également
00:43:17du Aretha Franklin
00:43:18ça m'a donné
00:43:19envie
00:43:20de faire la prochaine
00:43:21interview
00:43:22en musique
00:43:23on passe un extrait
00:43:24d'une chanson
00:43:25je m'inspire de l'extrait
00:43:26pour vous poser une question
00:43:27ça vous va ?
00:43:28Ouais
00:43:29Un petit groupe
00:43:30qui débute
00:43:31Je rêvais
00:43:32d'un autre monde
00:43:33Je rêvais
00:43:34d'un autre monde
00:43:35Laurence Sarné
00:43:36qu'est-ce qui serait différent
00:43:37d'une autre
00:43:38dans votre monde rêvé
00:43:39s'il y avait vraiment
00:43:40le monde rêvé
00:43:41de Laurence Sarné
00:43:42ce serait quoi ?
00:43:43Je rêvais
00:43:44d'un autre monde
00:43:45je rêvais
00:43:46d'un autre monde
00:43:47Laurence Sarné
00:43:48ce serait quoi ?
00:43:49Euuuh
00:43:50plus de
00:43:52bienveillance
00:43:53de
00:44:14laiplace
00:44:15joué la comédie. C'est pas le genre de la maison, je rappelle que Clovis au début avait dit d'être au
00:44:27niveau, on est rarement à ce niveau là de la ceinture, je vous rassure. Votre première fois
00:44:33sur scène vous vous en souvenez ? Oui c'était à New York sur la scène de l'acteur studio et j'ai
00:44:40adoré ça, une pièce classique. C'est vrai qu'on prépare l'émission, on regarde les bios, donc j'ai
00:44:45regardé la bio de Laurence, je regarde la bio de Lilou, donc vous avez toutes les deux évidemment
00:44:48des bios bien remplis, extrêmement intéressants. Il y a marqué, vous êtes trilingue, pianiste,
00:44:54skieuse de haut niveau et danseuse de salsa. Ma question c'est, vous êtes hyperactive ou
00:44:59mythomane ? Hyperactive. Et ça se voit, on va pas se mentir. On va continuer cette interview
00:45:06playlist, si vous le voulez bien, après les infos. Merci d'écouter RTL, il est 15h.
00:45:28Et avec Laurence Arnet et Lilou Fogli qui font leur bon dimanche show sur RTL, elles sont sur la scène du
00:45:33théâtre de la Michaudière, aux côtés de Clovis Cornillac, d'Arnaud Maillard, de Boris Terral.
00:45:38La pièce s'appelle Murmur. Si vous aviez aimé le film un peu, beaucoup, aveuglément, vous allez
00:45:45adorer cette pièce de théâtre. C'est ce que je disais, c'est le théâtre qu'on aime, c'est-à-dire
00:45:49que, j'allais dire la phrase bateau, on rit mais pas que, mais c'est exactement ça. Il y a des
00:45:54bons sentiments, il y a surtout des bons comédiens, la mise en scène est dingue. Ça se joue du
00:45:59mercredi au dimanche, avec un plaisir jubilatoire que vous partagez avec les gens qui sont dans le
00:46:05public. Quand je suis venu, ça rit beaucoup, évidemment, mais c'est aussi très touchant.
00:46:10Vous êtes sensible à ce qui se passe dans la salle ?
00:46:14Bien sûr, on joue aussi avec les spectateurs, et c'est génial, chaque représentation est différente,
00:46:21et provoque d'autres choses chez nous aussi, donc il y a une vraie écoute à ce niveau-là.
00:46:27Il y a un truc qui est assez rare dans cette pièce, et c'est pour ça que je voulais le faire remarquer,
00:46:31c'est qu'à un moment, la pièce descend un peu dans le public. Il se passe des choses dans le public,
00:46:39littéralement. Et ça amène...
00:46:41Il va falloir venir !
00:46:42Mais évidemment ! Moi je suis là pour donner envie !
00:46:44On adore, on adore !
00:46:45Et j'ai adoré cette pièce. On était en train de faire l'interview playlist, je choisis des
00:46:50morceaux de musique, et ça m'inspire des questions musiques.
00:46:53Que le vent soufflera, je repartira, mais que les vents tourneront, nous nous en allons !
00:47:00Oui, nous nous en allons, c'est compliqué à l'école.
00:47:04Laurence, est-ce que vous étiez douée à l'école ? Si vous étiez douée en français, vous étiez une bonne élève ?
00:47:09J'étais une bonne élève, mais je n'étais pas spécialement...
00:47:12Enfin, je veux dire, je suis bonne élève, parce que j'aime faire les choses correctement,
00:47:16mais je n'étais pas la meilleure de ma classe.
00:47:18Laurence, à quel moment vous vous êtes dit, je veux être comédienne, je veux faire mon métier ?
00:47:25J'ai écrit, en fait, j'ai fait des études de sociologie à Paris, et j'ai commencé à écrire des petits sketchs,
00:47:32que je ne voulais pas interpréter, et le mec du théâtre, où je faisais une sorte d'atelier de one-man-show,
00:47:40m'a dit, mais essaie, monte sur scène et défends ton sketch.
00:47:42Et j'ai défendu mon premier sketch qui s'appelait le Speed Dating, et ça a été une révélation,
00:47:48parce que la salle était pliée, et je me suis dit, mais waouh !
00:47:51Et je me souviens encore du coup de fil que j'ai passé à ma mère en sortant,
00:47:54en disant, maman, ça y est, j'ai trouvé ce que je voulais faire.
00:47:56Ça a été un truc extraordinaire pour moi, et ça a démarré comme ça, par l'écriture d'un one-woman-show.
00:48:03Et la gestion de la pression après, parce qu'on le disait, c'est Dom, Dominique Farrugia,
00:48:08qui a produit votre premier spectacle, pour avoir la chance de connaître un peu le personnage,
00:48:14c'est quelqu'un qui est quand même très sur la vanne, sur l'humour, qui est très à cheval.
00:48:19Oui, oui, oui, et après, ça a été super, j'ai rencontré Benjamin Gage, Morgan Spielmaker,
00:48:24toute l'équipe, et on a monté le spectacle ensemble, et voilà, c'était super.
00:48:28Un peu de musique !
00:48:29Et soudain, si j'y pars devant, je serai l'héros de tous les temps !
00:48:35Lilou, pour vous, le plus grand héros de tous les temps, c'est qui ?
00:48:45Hum...
00:48:46Non, mais j'ai envie de dire...
00:48:49Ben, mon père, déjà un, mais Martin Luther King.
00:48:54Ok, très bien. Autre extrait !
00:48:57On s'était dit rendez-vous dans dix ans
00:49:00Je sais pas comment vous vous projetez, mais dans dix ans, vous vous voyez où ?
00:49:03Et l'une, et l'autre...
00:49:06Ben, dix ans, ça va vite !
00:49:07Ça va très très vite ! Oh, ma pauvre dame, regardez ! C'est fou !
00:49:11Finalement, dans dix ans, moi, à Paris, je continue à bosser.
00:49:17Est-ce qu'il y a des trucs, professionnellement, que vous n'avez pas encore fait,
00:49:21que vous aimeriez faire ? Je vais vous poser la question à toutes les deux.
00:49:25Vous avez réalisé votre film La Famille Hendrix l'année dernière.
00:49:29Oui, j'ai envie de développer d'autres projets, et d'écrire...
00:49:32J'aimerais bien revenir au One Woman Show.
00:49:34Oui, c'est ce que j'allais vous dire, puisque c'était là le point de départ.
00:49:36Ça, ça me plairait bien.
00:49:38Donc, je suis en train de réfléchir à comment...
00:49:43J'ai plein d'autres projets, encore, donc je continue à développer mes projets.
00:49:48OK, et vous, Lilou ?
00:49:49Ben, moi, d'avoir la chance...
00:49:51Donc, la comédie musicale, on a dit ?
00:49:52Tout à fait !
00:49:53Malchance, malchime !
00:49:54Tout à fait, je m'y mets dès que je rentre !
00:49:56Non, ben, de voir ma famille comme ça, là, où j'ai beaucoup de chance,
00:50:02de pouvoir avoir le temps de prendre du temps, et puis...
00:50:06Et je me suis fait une petite liste, il y a quelques années,
00:50:10il y a trois ans, où j'ai marqué tout ce que je voulais faire.
00:50:13J'ai vraiment tout listé, j'en rajoute tout le temps,
00:50:15et en fait, je coche au fur et à mesure.
00:50:17Donc, par exemple, mon père est italien, et je n'ai jamais appris l'italien,
00:50:21j'ai pris des cours, et j'ai passé mon diplôme en juin, la dernière.
00:50:25Et là, j'ai mis que je voulais faire du tricot, la couture...
00:50:31Ah oui, c'est le grand écart, on est sûr, d'accord !
00:50:33Ah oui, il y a de tout !
00:50:35Dernier extrait, c'est du France Gall.
00:50:45Comment vous faites quand vous voulez être tranquille, l'une comme l'autre,
00:50:48quand vous voulez être en paix avec vous-même, vous faites quoi, vous allez où ?
00:50:52Moi, je vais marcher en forêt, au bord de la plage, avec mon fils et mon chien,
00:50:57et quand je ne peux pas partir, en ce moment, je suis à fond sur une appli de méditation,
00:51:02et je respire.
00:51:05Moi, j'arrive à faire ma bulle, n'importe où.
00:51:08Même si ça crie autour de moi, je déconnecte.
00:51:13D'accord. Bon, déconnez pas !
00:51:15Vous pouvez décoller, mais ne déconnectez pas !
00:51:19J'ai faculté à m'endormir n'importe où,
00:51:24mais n'importe où, par contre, longtemps.
00:51:26Par petits brefs, quoi.
00:51:29Oui, je ne sais pas, j'arrive à...
00:51:31Bon, tant que vous restez éveillés, moi, ça va, parce qu'il nous reste encore une vingtaine de minutes d'émission,
00:51:34et dans quelques instants, c'est Patrick Chanfray qui va venir nous rejoindre,
00:51:38qui va vous tirer le portrait. A tout de suite !
00:51:40Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:51:48Bonjour, c'est Céline Dion, et j'écoute Le Bon Dimanche Show.
00:51:52Exactement ce que je disais.
00:51:54Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:51:57Les Louvres Fogli, Laurent Sarné, sont sur scène aux côtés de Clovis, Cornillac,
00:52:02aux côtés d'Arnaud Maillard, aux côtés de Boris Terral.
00:52:04On parle de Murmur, cette pièce qui cartonne au théâtre de la Michaudière.
00:52:08Alors, évidemment, on est en direct sur RTL, et on est dans toute la France.
00:52:11Je pose cette question que posent souvent les gens qui écoutent RTL.
00:52:14Est-ce qu'il est possible que, bientôt, cette pièce se délocalise,
00:52:18et qu'on puisse la voir en tournée dans toute la France, ou pas ?
00:52:22Oui, il y aura une tournée, on n'a pas encore les dates, mais il y aura une tournée.
00:52:26Et ça, c'est une bonne nouvelle. Alors, puisqu'on parle de toute la France, ça tombe bien.
00:52:29Patrick Chanfray vient de nous rejoindre. Bonjour Patrick !
00:52:32Bonjour Bruno, bonjour Lilou, bonjour Lange.
00:52:34Chaque semaine, vous vous retrouvez au plus près de nos auditeurs,
00:52:37en vous rendant dans la ville de naissance de notre invité.
00:52:41Effectivement Bruno, et c'est la raison pour laquelle, contre toute attente,
00:52:44cette semaine, je me suis rendu à Angoulême et Marseille.
00:52:47Mais non !
00:52:48Mais si ! Deux villes bien différentes, l'une où on met des bulles dans des cases,
00:52:52et l'autre où on met du soleil dans la bulle.
00:52:55Soleil dans la bulle, sur le tracto, shifter pro. Contresens.
00:52:59Contresens, ma chérie, tu es à Contresens.
00:53:01Voilà, encore une jolie chanson hommage à Lady Di.
00:53:04Cool !
00:53:06Alors, pour des raisons qui m'échappent, je me suis rendu en premier lieu,
00:53:09et bien chez vous, Laurence, à Angoulême.
00:53:11J'arrive à la gare, décorée justement de héros, de bandes dessinées,
00:53:15des statues de Lucky Luke, Gaston Lagaffe, et une autre de Spirou,
00:53:18super bien faite, avec le petit chapeau, le petit gilet et son grand nez,
00:53:23qui remonte là, trop mignon.
00:53:24Alors, pour amener un souvenir complètement déliros d'Angoulême,
00:53:28je fais quelques selfies avec mes doigts dans son nez,
00:53:32et au bout d'un quart d'heure, la statue me dit...
00:53:34Monsieur, je peux vous renseigner, peut-être ?
00:53:36Voilà, c'était un agent SNCF.
00:53:38D'ailleurs, je vous donne une petite astuce pour différencier les deux.
00:53:41Quand il y a du vent, la statue, elle, elle bouge.
00:53:46On parle de vous, Laurence, et il me dit...
00:53:48Oh, je l'ai adoré dans la famille Hendrix !
00:53:51Et maintenant, vous pourriez retirer vos doigts de mon nez, s'il vous plaît.
00:53:53Merci beaucoup.
00:53:54Oui, pardon.
00:53:55Et il semblait vraiment bien vous connaître,
00:53:56puisqu'il m'a appris aussi que vous aviez commencé vraiment au bas de l'échelle.
00:54:00Enfin, je veux dire, dans un téléfilm sur TF1,
00:54:03qui s'appelait Au Bas de l'Échelle.
00:54:04Et qui a été tourné à Angoulême, d'ailleurs.
00:54:06En plus, vraiment.
00:54:07Comme quoi, tout se recoupe et c'est tant mieux.
00:54:12Et il me confie aussi qu'il était même votre voisin, sans vous avoir vu.
00:54:16C'est incroyable !
00:54:18C'est comme dans la pièce de Lilou Fogli, et il me dit...
00:54:21Ah, alors là, mais je ne peux pas l'avoir !
00:54:24Non mais ça ne va pas bien, alors je prends votre défense, Lilou !
00:54:27Votre défense est mon taser.
00:54:30Et je lui dis, non mais ça ne va pas, moi je l'adore, Lilou !
00:54:32Elle est géniale, Lilou !
00:54:33Et il me dit...
00:54:34Ah non, mais je parlais de la pièce !
00:54:35Je ne peux pas la voir, parce qu'elle est à Paris.
00:54:37Pardon.
00:54:38Voilà, je m'excuse et je lui explique que grâce à vous,
00:54:40eh bien, j'ai compris qu'il n'était pas nécessaire de voir pour aimer.
00:54:45Car comme disait le petit prince,
00:54:47les chocos, c'est le goûter des héros.
00:54:50Pardon, excusez-moi, je me suis trompé de prince.
00:54:53Ah oui, voilà.
00:54:54On ne voit bien qu'avec le cœur.
00:54:56Et bravo, Lilou, vous en donnez un exemple parfait.
00:54:59Votre pièce, elle donne envie d'aimer et d'une façon originale, c'est vrai.
00:55:02Une histoire d'amour entre deux personnes qui ne se voient pas.
00:55:05Franchement, je vais être franc.
00:55:06Au début, je croyais que c'était le biopic de Amadou et Mariam.
00:55:09Vraiment.
00:55:10D'abord.
00:55:11Tout à fait.
00:55:12Je me suis dit, en plus, si ça ne joue que les dimanches à Bamako,
00:55:16ils vont galérer pour remplir.
00:55:17Et c'est vrai qu'en sortant de votre pièce, on n'entend plus ses voisins.
00:55:20On les écoute, jamais.
00:55:22En même temps, moi, je n'ai pas le choix.
00:55:24Chez moi, les murs sont tellement fins que mes voisins, je les entends.
00:55:27Et en plus, je les vois, mes voisins du dessous,
00:55:31quand ils ont fini de faire l'amour, c'est moi qui fume une clope.
00:55:34C'est très particulier.
00:55:35Bref, le temps de réfléchir à tout ça, mon train pour Marseille était déjà parti.
00:55:41Alors, dans le train qui me ramenait à Paris,
00:55:42j'ai regardé le replay d'Enquête Exclusive.
00:55:44Ça m'a donné l'impression d'y être allé, finalement.
00:55:47Et en arrivant encore un peu rêveur à Paris,
00:55:50je vois sortir d'un magasin SFR le formidable comédien Arnaud Maillard
00:55:54qui joue avec vous dans la pièce,
00:55:56avec des sacs remplis de téléphones et de kits main libre.
00:55:58Je lui demande s'il organise une tombola et il me répond.
00:56:02Ah non, non, non, pas du tout.
00:56:03Moi, j'ai pris ça pour Lilou.
00:56:05L'autre jour, elle est rentrée sur scène sans ses écouteurs,
00:56:07alors qu'elle est censée écouter de la musique et parler au téléphone après.
00:56:11Et en plus, te baie casse, elle n'a pas pris son téléphone.
00:56:14Donc, elle a fait toute sa scène en parlant à son sac de sport posé au sol.
00:56:18Donc, si vous croisez quelqu'un dans la rue qui parle à un sac de sport posé par terre,
00:56:22c'est Lilou Fogli.
00:56:24Bingo !
00:56:25C'est vrai ça, Lilou ?
00:56:26Tout à fait, tout à fait.
00:56:27J'ai fait genre qu'elle met mon téléphone dans le sac,
00:56:28mais le sac était vide.
00:56:29Voilà.
00:56:30Pour faire, j'appuie dessus.
00:56:31Bravo.
00:56:32Très belle technique.
00:56:33Alors, Laurence, pour certains, vous serez toujours la plus drôle des Working Girl.
00:56:39Lilou, pour d'autres, vous resterez cette personne unique
00:56:42à pouvoir communiquer avec un sac de sport.
00:56:44Mais l'ensemble des Français vous disent merci et bravo
00:56:47d'avoir transformé un murmure en un véritable cri du cœur.
00:56:51Merci.
00:56:52Merci beaucoup Patrick.
00:56:53On vous retrouve sur scène avec votre nouveau spectacle en tournée dans toute la France
00:56:57et votre podcast L'Apéritif disponible sur toutes les plateformes d'écoute.
00:57:00Mais là, il met le doigt sur un truc.
00:57:03C'est vrai qu'il y a, au-delà de la mise en scène,
00:57:07plein d'éléments avec lesquels vous rentrez, vous sortez sur scène, etc.
00:57:12Les accessoires.
00:57:13C'est monstrueux sur cette pièce.
00:57:14Le nombre d'accessoires est monstrueux.
00:57:15Mais vous n'avez pas un ponce-bête écrit ?
00:57:17C'est sûr, on s'est tous fait des ponce-bêtes.
00:57:18On a tous une liste pour rien oublier.
00:57:20On est aussi techniciens.
00:57:21Moi, je déplace mon piano.
00:57:24Au début, quand on a commencé les répètes, on s'est dit qu'on était en charge mentale
00:57:31de gérer son décor parce que pour que le décor puisse tourner, il faut aussi qu'on
00:57:35nettoie.
00:57:36Et moi, comme je suis super bordélique, il y en a partout.
00:57:39La pièce, quand je suis allé la voir, il y a un moment, vous n'aviez pas mis le tabouret.
00:57:43Visiblement, ça s'est joué à 2-3 centimètres.
00:57:45Et j'ai cru qu'il allait bloquer le décor en tournant.
00:57:48Il y a pas mal de trucs un peu touchy.
00:57:50Et après, c'est aussi une manière de faire vivre ce décor où on joue avec.
00:57:57Moi, je joue beaucoup avec mon piano.
00:57:58Donc, c'est assez rigolo.
00:57:59C'est Murmur qui se joue au théâtre de la Michaudière.
00:58:03On parle de la pièce avec Laurence Arnet et Lilou Fogli qui nous font le bonheur de
00:58:07nous accompagner pendant encore quelques minutes sur RTL.
00:58:09A tout de suite.
00:58:15Il est beau, il chante bien, il sent le bon, il cuisine divinement bien et pas trop épicé.
00:58:22Il est talentueux.
00:58:23Mais c'est bête, il n'a pas pu venir aujourd'hui.
00:58:26Donc, on a pris Bruno Guillaume.
00:58:28Jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:58:30C'est la seule émission de radio où l'animateur se fait défoncer par ses propres digues.
00:58:35C'est un côté sado-maso.
00:58:37Attention à notre public.
00:58:38Lilou Fogli, Laurence Arnet font leur bon dimanche chaud sur RTL.
00:58:41Foncez applaudir la pièce Murmur.
00:58:43Ça se joue depuis le 23 janvier au Théâtre de la Michaudière à Paris.
00:58:48Il n'est pas trop tôt pour parler de succès.
00:58:51Ça cartonne, la critique est excellente.
00:58:53On passe un très bon moment sur cette pièce menée tambour en battant.
00:58:57Alors, il y a évidemment vous deux sur scène, mais il y a Gamin, Clausewitz, Cornillac,
00:59:00on le disait, Arnaud Maillard et Boris Terral.
00:59:03On parlait de vos débuts tout à l'heure, Lilou, vos études à New York, etc.
00:59:07Vous avez écrit ces pièces qui d'abord étaient un film, ont devenu une pièce.
00:59:13Pourquoi ne pas l'adapter dans une version anglaise ou américaine ?
00:59:17Alors là, on a eu une demande pour l'adapter à Séoul.
00:59:22Et là, j'ai fini la traduction anglaise hier.
00:59:26Et donc, ce serait Machine Machine ?
00:59:28Ah non, justement, ça c'est compliqué parce qu'il n'y a pas d'équivalent.
00:59:31Donc, il y a des Missy, il y a des Jude, il y a des Girl, il faut trouver.
00:59:37Donc, je fais une note au début en anglais pour dire ce que Machine Machine veut vraiment signifier.
00:59:43Et je fais des propositions, mais ça, je pense qu'il faut inventer un mot en anglais.
00:59:47Parce qu'il n'y a pas de mot qui prenne juste un E, qui se mette au féminin.
00:59:52Donc, je pense qu'il vaut mieux que le metteur en scène qui s'en emparera, invente un mot.
00:59:58Alors, la pièce s'appelle Mûr Mûr, comme le murmure qu'on peut avoir entre deux personnes à travers un mur.
01:00:05Et puis le mur, comme le mur, évidemment.
01:00:08Bon, alors après, je vais vous dire, c'est compliqué parce qu'en radio, je ne pouvais pas vous chuchoter ni construire un mur porteur.
01:00:14On s'est dit, on va trouver une interview qui soit en rapport avec le truc, ça va être un bordel.
01:00:19Et vous vous doutez bien que ça n'aurait aucun sens puisqu'on fait de la radio.
01:00:22Donc, les gens n'auraient pas compris.
01:00:24On s'est dit, bon, qu'est-ce qu'on fait ? Et puis, en même temps, c'était la fin de la préparation de l'émission.
01:00:28Il y en a un qui a dit, les gars, il est midi, on va aller bouffer, etc.
01:00:30Je dis, les gars, il ne nous manque qu'une interview.
01:00:31Bon, on a dit mur, mur, mur, et puis c'est devenu l'interview marre-marre.
01:00:35Euh, interview, bah oui, bah que voulez-vous ?
01:00:38On a aussi nos faiblesses.
01:00:40Un tour de rôle.
01:00:41Alors, bah tiens, justement, puisque on est en interview.
01:00:43Laurence Arnet, à quelles questions vous en avez marre, marre de répondre en interview ?
01:00:48Et si on vous dit, ok, d'accord, super.
01:00:51Euh, bon, non, il n'y en a pas spécialement.
01:00:56Quand je faisais du one-man-show, c'était souvent parce que c'est plus difficile de faire rire quand on est joli.
01:01:01Ça, ça me gavait un peu.
01:01:02Mais c'est plus difficile de faire rire quand on est joli.
01:01:06Lilou Fogli, chez vous, qu'est-ce que vous en avez marre, marre de faire ?
01:01:10De faire ?
01:01:11Ouais, de faire chez vous.
01:01:12Oh, bah, de ranger.
01:01:14J'en ai marre de ranger.
01:01:15J'en ai marre de me lever le matin aussi.
01:01:17Ils en avaient cru comprendre avec la vingtaine de réveils.
01:01:20Laurence Arnet, en voiture, vous en avez marre, marre de quoi ?
01:01:23D'ailleurs, en vélo, j'ai envie de dire puisque vous êtes plus vélo.
01:01:25Ouais, à Paris, je suis à vélo.
01:01:26Marre, marre des voitures.
01:01:30Il y en a encore quelques-unes, hélas.
01:01:32Lilou Fogli, sur Internet, vous en avez marre, marre de quoi ?
01:01:35J'en ai marre, marre des pixels et des sites qui vous suivent
01:01:39pour vous inciter à acheter des trucs dont je n'en ai pas besoin.
01:01:41Évidemment.
01:01:43Des sites qui vous ont entendu et qui vous proposent dans la minute qui suit
01:01:47un truc dont vous étiez en train de parler.
01:01:49Et l'Espagne, il paraît que c'est sympa.
01:01:51Et deux secondes après, vous allez sur Internet et là, il y a un bandeau.
01:01:54Vacances en Espagne, on est d'accord.
01:01:56Lilou Fogli, dans votre vie de maman, vous en avez marre, marre de quoi ?
01:01:59Charge mentale, c'est le moment de balancer, vous avez le droit.
01:02:01Mais j'en ai marre de rien, les enfants sont formidables.
01:02:06Il faudra penser à rajouter un détecteur de mousson dans cette émission.
01:02:09Je le dis depuis longtemps.
01:02:11Murmure se joue au théâtre de la Michaudière.
01:02:14C'est Laurent Sarnet et Lilou Fogli qui sont là sur RTL
01:02:16pendant encore quelques secondes.
01:02:18À tout de suite.
01:02:24Au premier jour, Dieu créa l'homme et la femme.
01:02:29Le reste de la semaine, il créa la nourriture, la nature, le soleil,
01:02:34les animaux, le jet-ski, la gingivite, le moonwalk, un store.
01:02:42Bref, après une semaine de boulot, rien de tel qu'un bon dimanche chaud.
01:02:48Bruno Guillon sur RTL.
01:02:53Murmure se joue au théâtre de la Michaudière.
01:02:57C'est à Paris pour ceux qui nous écoutent en province.
01:02:59Ça se joue du mercredi au dimanche.
01:03:01Le samedi, il y a les fameuses deux représentations du samedi.
01:03:05Ça reste physique quand même.
01:03:07Vous, Lilou, vous avez un avantage certain, c'est que vous faites votre sport
01:03:10directement sur scène pendant la pièce.
01:03:12Oui, j'avais peut-être pas assez de temps cette année.
01:03:16On a adoré cette pièce de théâtre.
01:03:18Vraiment, c'est jubilatoire.
01:03:19Si vous êtes de passage à Paris, n'hésitez pas à aller l'applaudir.
01:03:22Surtout que le théâtre de la Michaudière est un théâtre mythique.
01:03:27Il a 100 ans cette année.
01:03:28Et qui est tellement joli.
01:03:29Vraiment, quand on rentre, avant même le début du spectacle,
01:03:32on est habité par les lieux.
01:03:36Laurence Sarné, Lilou Fogli, Clovis Cornillac, Arnaud Maillard et Boris Terral
01:03:40vous attendent pour cette pièce Murmure.
01:03:43Ça se joue donc du mercredi au dimanche.
01:03:45Avant de partir, si vous le voulez bien, Lilou,
01:03:47j'aimerais qu'on parle d'un combat qui vous tient particulièrement à cœur.
01:03:52D'ailleurs, quand on voit votre bio sur Instagram, c'est même en première ligne.
01:03:55C'est l'intégration des enfants porteurs de troubles du spectre autistique.
01:03:59Ce n'est pas facile à dire, mais en tout cas, c'est une cause importante.
01:04:02Il est né comment ce combat, Lilou ?
01:04:05Simplement, c'est Pascale Comte qui a créé l'association Ninou
01:04:09qui est venue me voir pour me demander si je pouvais devenir marraine et bénévole.
01:04:14Et je voulais retravailler avec les enfants, ce que je faisais déjà par le passé.
01:04:18Et elle m'a touchée.
01:04:19J'ai rencontré son fils qui est autiste, communément.
01:04:23On va appeler ça autiste pour que ce soit plus simple.
01:04:25Il est autiste et je ne pense pas qu'on ait besoin d'avoir autour de nous
01:04:30quelqu'un d'autiste pour pouvoir s'intéresser à ce handicap ou quoi que ce soit.
01:04:34On me dit toujours, quelqu'un dans ta famille ? Non.
01:04:40J'ai travaillé avec Pascale et avec toutes les merveilleuses bénévoles qui sont à bord.
01:04:44Je dis les merveilleuses parce qu'il n'y a pas d'hommes.
01:04:50On fait des activités, pour un enfant autiste, on prend un enfant non autiste
01:04:55pour qu'il y ait de l'intégration, pour que chacun apprenne de l'autre.
01:05:00Et on fait des choses comme on peut aller au théâtre par exemple
01:05:05parce que c'est des familles monoparentales souvent,
01:05:07ce que les hommes partent, c'est la réalité.
01:05:09Et qui n'ont donc pas beaucoup d'argent.
01:05:11On essaie de leur offrir des activités auxquelles ils n'ont pas accès.
01:05:15L'association s'appelle Ninou N.I.N.O.O.
01:05:19Et on va mettre le lien sur rtl.fr.
01:05:22Laurence Arnet, Lilou Fogli, merci beaucoup d'être venues toutes les deux
01:05:27sur le fauteuil du Bon Dimanche Show.
01:05:28Vous l'avez compris, on a adoré cette pièce.
01:05:30On vous invite à aller l'applaudir au théâtre de la Michaudière.
01:05:33On se retrouve dimanche prochain.
01:05:34Avant cela, merci à ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission.
01:05:38Carina Sciammer, François Touchard, Agathe Deschamps, Patrick Chanfray,
01:05:44Valérie Zetoun, Céline Bonnet et Caroline Détré.
01:05:48La semaine prochaine, c'est Francis Perrin
01:05:50qui sera sur le fauteuil du Bon Dimanche Show.
01:05:52Tout de suite, les meilleurs moments des grosses têtes.
01:05:54A dimanche prochain, au revoir !