Karine Lebon, député, explique l'implication des parlementaires pour dénoncer l'affaire des airbags Takata.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Les travaux ont été lancés pour une commission d'enquête parlementaire
00:03qui regrouperait tous les députés des différents territoires d'Outre-mer
00:09et même de l'Hexagone, ceux qui s'intéressent au sujet,
00:12parce que je pense que c'est un problème de sécurité nationale.
00:15Ce qui se passe, ce problème a été longtemps sous-estimé, minoré,
00:20et il y a au minimum 16 décès dont 15 en Outre-mer.
00:25Il y en a davantage puisqu'au fur et à mesure,
00:28on découvre des cas, des situations qui étaient classées en simples accidents
00:33et on se rend compte que finalement, ce sont des décès dus à des herbacts à cata défectueux.
00:38Donc je crois que le nombre de décès est plus important.
00:41Notre marge de manœuvre en tant que parlementaire, en réalité, elle est limitée
00:44parce qu'il y a le principe de la séparation des pouvoirs en France
00:48et on ne peut pas interférer sur des enquêtes en cours.
00:50Or, il y a effectivement des enquêtes en cours puisqu'il y a des décès, il y a des blessés,
00:56mais nous, nous devons peut-être nous concentrer sur les difficultés
01:01qui ont été à l'œuvre dans ces campagnes de rappel.
01:05Pourquoi elles ont été si timides ?
01:07Pourquoi les consommateurs et les conducteurs, les conductrices
01:10n'ont pas été mis au courant suffisamment rapidement
01:14que leur véhicule pouvait représenter un danger mortel ?
01:17C'est là-dessus que nous devons nous appuyer
01:19et pour cela, nous travaillons en constante coopération avec les familles des victimes,
01:24avec les associations, avec les cabinets d'avocats.