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00:00On s'était entendu avec M. Lorient sur une plateforme de revendications,
00:06quand je dis « on », c'était plusieurs syndicats, la FSU, la CGTR, on avait vu aussi des gens qui ne
00:11sont pas syndiqués, mais on s'était entendu sur une plateforme de revendications pour le bien-être
00:16de cet outil de développement formidable pour la Réunion qu'est l'université, que nous aimons
00:22tous. Et ça a été concrétisé dans les urnes, puisque nous avons eu la majorité, et le candidat
00:28donc M. Ouarau, malheureux, a réussi lui à ramasser la tendance en manœuvrant avec d'autres acteurs
00:36qui ne sont pas d'université nécessairement, à part les étudiants, mais des acteurs politiques,
00:40des acteurs des personnalités extérieures, et donc aujourd'hui la tendance est inversée.
00:47M. Mérendy l'a pu rester au pouvoir pendant très longtemps grâce à ce système, la loi
00:52Pécresse, mise en place en 2007, qui fait qu'aujourd'hui, quelle que soit l'expression
00:57des personnels, cette expression finalement ne compte pas, ou peut. Et en effet, on a connu les
01:05dérives que cela a donné, on espère lundi que les gens vont revenir à la raison et vont respecter
01:13le vœu des personnels, en s'abstenant par exemple, ce n'est qu'une option, mais pour l'instant le
01:19combat n'est pas encore perdu, mais il n'est pas loin d'être désespéré quand même.