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00:00Et sur CNews ce matin jusqu'à 10h30 et sur Europe 1 jusqu'à 9h30.
00:06Hier, sur l'antenne de France Inter, le journaliste Patrick Cohen a consacré son éditorial politique
00:14à ce qu'il a appelé l'écosystème médiatique d'extrême droite,
00:18qui va du journal du dimanche à CNews en passant par Europe 1.
00:22Pour M. Patrick Cohen, le problème en France n'est pas la mort de Louise,
00:26ni celle d'Elias, ni le narcotrafic, ni l'insécurité, ni les homicides.
00:32Non, pour M. Patrick Cohen, le problème, c'est CNews,
00:36qui instrumentaliserait ces faits de société et donnerait une image déformée de la France.
00:42L'Arkom avait recadré Patrick Cohen, qui après que Thomas a trouvé la mort à Crépole,
00:48avait parlé de Rix dans un de ses éditoriaux où l'aveuglement militant côtoie l'expertise brouillonne.
00:55M. Patrick Cohen a le sens des priorités.
00:58Un enfant de 11 ans trouve la mort et il parle de CNews.
01:03Hier, à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal a dit, je cite,
01:06« Est-ce qu'on accepte que chaque semaine en France,
01:09on apprenne qu'un jeune a tué un autre jeune pour un téléphone portable ? »
01:12Ce matin, le journal Le Parisien rapporte à la Une les aveux des mineurs
01:17qui ont agressé et tué Elias.
01:19« On a vraiment fait une dinguerie », auraient-ils dit aux enquêteurs.
01:23Et notre confrère, Frédéric Michel, d'éditorialiser,
01:26ces faits divers, à force de se répéter, se transforment en faits de société.
01:31Au fond, beaucoup de Français, d'hommes politiques, journalistes, citoyens,
01:35partagent le même constat de l'ensauvagement dans l'espace public
01:38et CNews ou Europains ne disent rien d'autre que cela.
01:42La plupart font peu ou prou la même analyse,
01:46sauf M. Patrick Cohen qui récupère la mort d'une enfant pour attaquer CNews
01:52et révèle ainsi une âme grise que l'aigreur et le ressentiment ont égaré sans doute.
01:59Il est 9h02, Chana Lusso.
02:019h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europains.
02:13Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:14La nouvelle méthode de Bruno Retailleau pour lutter contre le trafic de drogue.
02:18Selon le Figaro, le ministre de l'Intérieur a envoyé une circulaire au préfet
02:23dans laquelle il dévoile sa stratégie.
02:2525 villes françaises seront désignées villes de sécurité renforcée.
02:29Il s'agit des villes où les trafics sont enquistés, la délinquance récurrente
02:33et l'immigration irrégulière très présente.
02:36Parmi elles, Grenoble où Bruno Retailleau est attendu aujourd'hui.
02:40Les aveux glaçants du meurtrier présumé d'Elias,
02:4314 ans, tué à coups de machette pour son téléphone portable parisien,
02:48dévoilent ce matin le contenu des auditions du suspect.
02:51Le jour du drame, il s'était positionné avec un complice devant le stade Jules Noël
02:55au sud de Paris, spécifiquement pour racketter quelqu'un.
02:59C'est ce qu'il raconte.
03:00Il dit avoir voulu déchirer le manteau d'Elias face à sa résistance.
03:03Sauf que la lame a traversé sa peau, le jeune homme s'est effondré.
03:07Lui a pris la fuite.
03:09Et puis, Guillaume Kasbarian veut mettre fin au logement social à vie.
03:13L'ancien ministre du Logement, désormais député,
03:16annonce sur cnews.fr déposer une proposition de loi en ce sens.
03:20Il veut notamment renforcer les contrôles de résident de HLM,
03:23certains ayant des revenus qui dépassent les conditions pour être éligibles.
03:27Voilà pour l'essentiel de l'information.
03:29C'est à vous, Pascal.
03:30Merci beaucoup, Chana Lousteau.
03:32On est avec Eugénie Bastier ce matin, avec Georges Fenech,
03:35avec Joseph Macescaron, avec André Valigny, avec Thomas Bonnet.
03:40C'est vrai que le climat va être très rude pendant deux ans.
03:43On le voit tous.
03:44Il va être très rude parce qu'il y a un choc idéologique,
03:48culturel, qui se met en place dans les médias.
03:51Je suis frappé de ça et que les journalistes, parfois, sont attaqués.
03:54CNews est attaqué, notamment.
03:56Et je viens de le dire, alors que, je le répète,
03:58vous lisez ce matin Le Parisien,
04:01vous écoutez nos confrères de BFM, disons-le,
04:04tout le monde est...
04:06Pardon ?
04:07Il y a un choc entre le service public,
04:09qui est orienté idéologiquement à gauche,
04:12et le reste des médias.
04:13Oui, c'est intéressant ce que vous dites.
04:15Vous avez parfaitement raison.
04:17Je pense que c'est ça, le choc.
04:18Oui, le choc qui se dessine, c'est ça.
04:20C'est-à-dire que le service public, un journalisme de service public...
04:23Madame Élise Lucet, par exemple,
04:24grande représentante du service public,
04:27qui a aussi un agenda militant, on le voit, très orienté.
04:31Hier, elle est allée à l'Assemblée pour tester les députés.
04:34Elle fait des émissions à charge sur les grands patrons français
04:38à longueur de journée.
04:39Et je trouve que c'est de plus en plus marquant,
04:41à la fois des médias privés qui, je pense,
04:45répondent à une forme de droitisation de la société française,
04:48sur certains sujets,
04:49et à un service public qui est de plus en plus déconnecté,
04:51je trouve, en tout cas,
04:52qui s'éloigne de plus en plus des Français.
04:56Et je trouve ça effectivement préoccupant.
04:58Mais il n'y a pas que le service public.
04:59Georges Fedec.
05:00On a Libération qui est en train de...
05:01Oui, mais je parlais de la média audiovisuelle.
05:03Honnêtement, Libération ne pèse pas grand-chose.
05:05Mediapart, quand même.
05:06Je parlais des médias audiovisuels.
05:07Si, il y a quand même...
05:08Mais Mediapart, c'est encore autre chose.
05:09Mediapart, c'est de l'investigation.
05:11Donc, c'est encore autre chose, Mediapart.
05:14Ils ne sont pas financés par nos hommes.
05:16La raison, c'est quand même le service public.
05:18France 5 le dimanche, c'est sidérant.
05:20Vous allumez France 5 le dimanche,
05:21l'émission, c'est politique, etc.
05:23C'est sidérant.
05:24C'est une grande émission.
05:26Et là, vous voyez bien qu'il va avoir un choc.
05:29Et hier, cet édito qu'on écoutera tout à l'heure,
05:31qui sort des phrases ou te fait dire des choses que tu n'as pas dit, etc.
05:35C'est-à-dire que pour le service public France Inter,
05:38le plus important hier dans l'édito politique,
05:40c'est de parler, pardonnez-moi, de moi en l'occurrence,
05:43et de CNews.
05:44C'est ça l'essentiel pour eux.
05:46Donc, tu pourrais imaginer...
05:47Et tu récupères la mort d'un enfant pour...
05:50Tu instrumentalises la mort d'un enfant pour parler de CNews.
05:54Donc là, effectivement,
05:56on arrive à un niveau aujourd'hui de commentaires sur le service public
06:00qui peut être inquiétant.
06:01Je voulais simplement vous faire écouter ce qu'a dit M. Darmanin.
06:05Parce que Gérald Darmanin, il dit
06:07ni plus ni moins ce que j'entends sur ce plateau de temps en temps.
06:11Écoutez-le.
06:12C'était tout à l'heure sur BFM.
06:15D'abord, j'ai reçu les parents d'Elias
06:17par respect envers le drame incroyable qu'ils subissent
06:22quand on est père et mère de famille, père d'un enfant.
06:24C'est ce qu'il y a de plus terrible au monde.
06:26Et si leur fils est mort,
06:27c'est que l'État, la France, n'a pas su le protéger.
06:30Et je pense qu'il faut dire les mots sur les choses.
06:32Et je leur ai dit comme je vous le dis.
06:34Je pense que la modification de notre droit,
06:38de notre façon de gérer les mineurs délinquants,
06:43pourrait permettre d'éviter ce genre de drame.
06:45En effet.
06:46Il n'y a pas de risque zéro, évidemment.
06:48Tous les pays du monde et les pays européens
06:50connaissent cette augmentation de violences des mineurs.
06:53Mais oui, je pense qu'une partie des dispositions
06:55que nous proposons collectivement,
06:57j'espère qu'elles seront adoptées au Sénat,
06:59pourrait empêcher des drames comme cela.
07:01Parce que nous devons avoir beaucoup plus de rapidité
07:05et de fermeté vis-à-vis des mineurs délinquants.
07:07La France n'a pas su protéger ses enfants.
07:10C'est ce que j'entends sur ce plateau, André Valigny.
07:13Et la remarque d'Eugénie Bastier est tout à fait juste.
07:16Vous avez un journalisme militant sur le service public
07:19qui dit que la sécurité n'existe pas,
07:21ou l'insécurité n'existe pas,
07:23pour plein de raisons.
07:24Parce qu'effectivement, il y a parfois un lien,
07:26parfois, pas toujours,
07:27entre l'insécurité et l'immigration.
07:30Patrick Cohen, dans son édito,
07:32dit que la sécurité n'est pas un sentiment,
07:36mais une réalité.
07:37Il le dit quand même.
07:38Mais, Jean...
07:40Alors, j'entends ce que vous dites,
07:41moi, je ne veux pas...
07:42J'ai le garantie, c'est pour ça.
07:43Mais en tout cas, le procès qu'il fait,
07:47d'ailleurs, en sortant une phrase
07:50où il explique que j'ai sous-entendu,
07:53tout ça est faux, en fait.
07:54Tout ça n'est pas vrai.
07:55J'ai dit qu'il existe le soupçon.
07:57C'est la phrase.
07:58Mais, évidemment, le mot soupçon,
08:00dans ce qu'il passe hier,
08:01il ne la rapporte pas.
08:03Donc, tout ça est, évidemment,
08:04d'une malhonnêteté inouïe.
08:06Parce qu'on peut reprocher beaucoup de choses
08:08aux gens qui sont ici,
08:10on peut leur reprocher des prises de position,
08:12mais jamais la malhonnêteté.
08:13La malhonnêteté, c'est quoi ?
08:14C'est dire quelque chose qu'on sait déjà faux.
08:16Ça ne m'arrive jamais.
08:17En revanche, André Valigny,
08:18votre avis m'intéresse.
08:19Pendant 48 heures...
08:20Juste une seconde.
08:21Pendant 48 heures...
08:22Joseph Macé-Scaramouche.
08:23J'ai vraiment suivi.
08:24Pendant 48 heures, j'ai participé.
08:25L'élément sur lequel nous sommes revenus en permanence,
08:29c'était sur ce que les gens ressentaient.
08:32Et savoir si, en effet,
08:34l'émotion...
08:36Comment cette émotion allait être canalisée,
08:38si c'était de la peur, si c'était...
08:40Et c'était des témoignages.
08:42Et nous discutions des témoignages en permanence.
08:44Et en permanence...
08:45J'ai vraiment fait attention à ça, pardon.
08:47En permanence, il a été affirmé
08:49qu'il ne fallait tirer aucune leçon.
08:51Et rien.
08:52Pendant 48 heures.
08:53Mais je prends en témoin...
08:55Je l'ai même dit.
08:56Prendre un élément, le tordre,
08:58et le sortir du contexte,
08:59c'est juste pas possible.
09:00J'ai passé mon temps à dire.
09:02Si c'est un...
09:04Quand il y a un meurtre
09:06ou un assassinat
09:08par un OQTF,
09:10on peut en tirer une conclusion politique.
09:13Autrement, non.
09:14Mais Laurence...
09:16Et Laurence, tout le monde a été sur cette ligne-là.
09:18Donc, on nous reproche des choses
09:20alors que nous avons dit l'exact contraire.
09:22C'est sûr qu'il y a des faits divers
09:24et qui n'ont pas...
09:26Où l'État est impuissant,
09:28j'ai envie de dire,
09:29il n'a pas forcément une responsabilité.
09:31Et puis, il y en a d'autres
09:32qui leur pourraient avoir une responsabilité.
09:33J'ai cité plusieurs fois, effectivement.
09:35Quelqu'un qui tue et qui est sur un OQTF,
09:37tu peux t'interroger et...
09:39C'est tout ce que j'ai dit.
09:41André Vallini,
09:42vous sentez ce climat aujourd'hui
09:45et de journalistes qui se parlent
09:47de maison à maison,
09:49je ne crois pas que ce soit...
09:51Et puis en plus,
09:52qu'ils règlent parfois ses comptes
09:53parce qu'il y a une part aussi,
09:55disons-le, M. Cohen,
09:56il est passé par Europe 1.
09:58Quand il est venu à Europe 1,
10:00sa maison France Inter
10:01lui a reproché d'être venu par Europe 1.
10:03Donc, il donne aussi des gages
10:05à sa maison France Inter.
10:07La vérité, c'est que M. Cohen,
10:09à France Inter,
10:10il n'est pas très apprécié.
10:12Ils ne l'ont pas très apprécié
10:13parce qu'il était allé à Europe 1.
10:15Il se trouve qu'à Europe 1,
10:16ça n'a pas du tout marché.
10:17Et à France Inter, je crois...
10:18Ça n'a pas du tout marché.
10:19Et lui-même a un agenda personnel
10:20parce qu'il voudrait être président
10:21de France Inter.
10:23Donc, tout ça crée...
10:25Moi, je vois des gens
10:26qui s'achètent un brevet,
10:27parfois, de respectabilité
10:29en attaquant CNews.
10:31Donc, c'est nouveau
10:33dans le climat médiatique.
10:34On s'achète un brevet de respectabilité
10:37en attaquant CNews.
10:38C'est ce qu'il a fait hier matin, M. Cohen.
10:40Je vous donne la parole.
10:42Je ne sais pas si vous devez
10:43vous en plaindre à ce point-là
10:45parce que le fait que CNews soit
10:47à ce point dans le débat public
10:48est plutôt valorisant pour CNews.
10:50C'est une chaîne qui compte.
10:51Elle partage son ému.
10:52Eh oui.
10:53Et puis, deuxièmement,
10:54pour essayer d'être un peu positif aussi,
10:57est-ce que ça n'a pas toujours existé
10:59ces espèces de rivalités
11:00ou de concurrence entre les médias ?
11:02C'est le pluralisme.
11:03Après tout, c'est la démocratie.
11:04France Inter a une ligne éditoriale.
11:05Tout le monde la connaît.
11:06CNews en a une.
11:07BFM en a une autre.
11:08LCI est sur l'international.
11:10Moi, ça ne me choque pas plus que ça.
11:12Je récuse toujours le terme
11:13de ligne éditoriale.
11:14Moi, ma ligne éditoriale,
11:15c'est témoigner de la réalité.
11:16Pardonnez-moi.
11:17Je récuse.
11:18Je ne peux pas vous dire autre chose.
11:19Je récuse ça.
11:21Notre métier, c'est de témoigner
11:24de la réalité.
11:25De la réalité sociale,
11:26de ce qui se passe en France,
11:27LCI étant plutôt sur l'international.
11:29On peut dire ça quand même.
11:30CNews est plus sur ce qui se passe en France
11:32et LCI sur ce qui se passe dans le monde.
11:34J'entends votre argument.
11:36Moi, je bouge pas mal,
11:37notamment dans les salons du livre.
11:39Ça marche souvent.
11:40Georges Pénet.
11:41Ensemble.
11:42Ça, c'est vraiment le meilleur thermomètre qui soit.
11:45C'est le meilleur thermomètre.
11:46Et ce que j'entends à chaque fois,
11:48c'est je regarde CNews.
11:50Je vais vous dire pourquoi.
11:51Parce que vous parlez des choses réelles,
11:53de ce que nous voyons.
11:54C'est la seule chaîne
11:55où, effectivement, on a ce sentiment.
11:57Voilà.
11:58Et ça, c'est le fruit, je crois,
12:00d'une honnêteté professionnelle
12:02et qui peut-être dérange
12:04ceux qui sont dans le délit.
12:05Voilà, c'est tout.
12:06Vous avez cité Patrick Cohen,
12:07mais il y a un texte dans Libération de Thomas Legrand
12:09qui est encore pire.
12:11Il dit que les présentateurs de CNews
12:14ne méritent pas le nom de journaliste.
12:16Qui le prend-il ?
12:18Thomas Legrand, c'est un médiocrité
12:20connu dans le monde.
12:21Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
12:23Voilà.
12:24Moi, ce texte, je le trouvais particulièrement violent.
12:26Oui, c'est très violent.
12:28Mais bon, il écrit déjà pas bien.
12:30Donc, ne lui...
12:31Franchement, ne...
12:34Pour le coup, je tire pas sur les ambulances.
12:36Bon, il est sur un journal
12:38que peu de gens lisent.
12:41Son talent est quand même très médiocre.
12:43Et donc, laissons-le là où il est.
12:46Bon, en revanche,
12:47ce que je vous propose, c'est de voir...
12:50Alors, il y a quelqu'un qui dit
12:51que vous êtes sur la défensive.
12:52À mon avis, c'est une erreur.
12:53Vous donnez l'impression d'être touché.
12:54Non, je ne suis pas sur la défensive.
12:56Je rapporte les faits tels qu'ils sont.
12:59Et je pense que le combat...
13:00Quoi, le combat ?
13:01Dites très bien, Eugénie,
13:02la séquence que nous allons vivre
13:05pendant deux ans
13:06avant l'élection présidentielle
13:08va être effectivement très agitée.
13:11Des médias qui ont perdu le contrôle du récit.
13:13Ça les embête fort.
13:15Et c'est pour ça qu'ils sont
13:16de plus en plus offensifs contre vous.
13:18Bon, je vous propose de voir, en tout cas,
13:20parce que c'est le Parisien ce matin.
13:21C'est pas moi, le Parisien.
13:22Les déclarations de ces jeunes gens
13:25qui ont tué, agressé...
13:27Comment dire ?
13:29Elias.
13:30Et la réaction des parents
13:31qui sont montés au créneau.
13:33Parce qu'il faut entendre
13:34ce que disent les parents.
13:35Les parents, ils disent...
13:36Ils sont obligés d'écrire une lettre
13:37pour dire notre fils a été tué
13:38par une machette.
13:40Parce qu'autrement,
13:41l'AFP parle de poignard ou de couteau.
13:44Et c'est les parents
13:45qui sont obligés de monter au créneau.
13:47Donc voyez le sujet de Michael Dos Santos.
13:53Ils devaient se rendre à un anniversaire.
13:55Ils finiront par tuer Elias.
13:57Alors que la fête est annulée,
13:58les agresseurs nommés Joe et Lucien
14:00par nos confrères du Parisien
14:01partent en chasse pour voler.
14:03Un premier groupe de 3 adolescents leur échappe
14:05à la sortie du stade Jules Noël.
14:07Elias et son ami, eux,
14:08n'auront pas cette chance.
14:10Menacé par une machette zombie
14:11et sa lame de plus de 40 cm,
14:13l'adolescent de 14 ans résiste
14:15avant de céder.
14:16Trop tard, le coup est parti.
14:18La horte est touchée.
14:19J'ai rentré ma lame au niveau de son épaule
14:21mais je n'ai pas tout rentré.
14:23Au début, je voulais juste déchirer son manteau
14:25mais c'est rentré bizarre.
14:27Je n'ai pas compris.
14:28Je recule un peu
14:29et je vois que la victime tombe.
14:31Elle se relève d'un coup
14:32et retombe et commence à trembler.
14:34Lucien a demandé les codes du téléphone
14:36à la victime pendant qu'elle était au sol.
14:38Il n'a pas compris que je l'avais plantée.
14:40Après avoir couru pour échapper aux deux voleurs,
14:43l'ami d'Elias que nous appellerons Simon
14:45assiste à la scène depuis le trottoir d'en face.
14:48J'entends Elias dire
14:49« Arrête ! Arrête ! Tiens ! Tiens ! »
14:51Il tente de secourir son ami.
14:53Un jogger et une passante
14:54lui viennent également en aide en vain.
14:56Il n'arrive pas à me parler.
14:57Il a le regard vide.
14:58Il essaye de se relever
14:59mais il tombe.
15:00Quand il rentre chez lui,
15:01l'agresseur Joe
15:02dont le prénom a été modifié,
15:04un adolescent de 16 ans au physique imposant
15:06et déjà connu dans une bonne quinzaine d'affaires
15:08filme les voitures de police depuis sa fenêtre.
15:11Il envoie une vidéo sur Snapchat à son ami.
15:14Je crois qu'on a vraiment fait une dinguerie.
15:16Quelques minutes plus tard,
15:17les deux adolescents se connectent en ligne
15:19pour jouer à l'ordinateur.
15:20L'agresseur Lucien,
15:21auteur de multiples raquettes,
15:23envoyé un temps en Afrique par sa famille
15:25est interpellé.
15:26Joe, l'auteur du coup, sera le suivant.
15:29Les deux mineurs avaient interdiction de se fréquenter
15:31ni de sortir après 20 heures
15:33après un vol avec violence commis en octobre dernier.
15:36Les deux mineurs,
15:38on n'a pas le droit de citer ni leur prénom
15:40ni leur nom parce qu'ils sont mineurs.
15:42Donc les noms étaient changés,
15:44les prénoms étaient changés.
15:45Et le Parisien a choisi
15:47deux prénoms,
15:49Joe et Lucien.
15:52J'imagine la conférence de rédaction
15:54du Parisien hier,
15:56pour dire quel prénom nous choisissons
15:59pour mettre ces jeunes gens.
16:02Je pense que j'aurais été eux,
16:03j'aurais mis X ou Y.
16:04Oui, c'est ça.
16:05J'aurais été eux, j'aurais été mis X ou Y.
16:07Les prénoms étaient changés.
16:09Parce qu'effectivement,
16:10choisir un prénom Lucien,
16:12qui est un prénom emblématique
16:15culturellement d'une certaine France,
16:19j'ai envie de dire, Lucien,
16:21c'est un prénom qui symbolise la France,
16:24certains pourraient dire,
16:26écoutez, c'est une manière quand même
16:27de stigmatiser une culture française
16:29à travers ce prénom.
16:30On peut le dire.
16:31En tout cas, on peut échafauder
16:32ce type de raisonnement.
16:33Il fallait mettre des initiales.
16:34Bon, voilà.
16:35Donc, ça m'a...
16:36Je vous en prie.
16:37Sur le sujet précédent,
16:39à savoir les attaques contre CNews,
16:41au-delà des attaques
16:42de certains confrères du service public,
16:44ce qui m'a profondément choqué,
16:46je vous dis, en tant qu'ancien parlementaire,
16:48je ne sais pas si peut-être André
16:49partagera cet avis,
16:50c'est les attaques
16:52directes des commissions d'enquête
16:54parlementaires,
16:55qu'elles soient du Sénat,
16:57souvenez,
16:58et de l'Assemblée nationale,
17:00qui nous ont ciblés véritablement.
17:02Nous, on a présidé
17:03les commissions d'enquête.
17:04Je ne sais pas comment l'a ressenti
17:05André Baléni,
17:06mais les auditions à lesquelles
17:07j'ai assisté,
17:08et tout cela relayé par des décisions
17:10du Conseil d'État,
17:11l'ARCOM, etc.,
17:13moi, me fait craindre
17:14qu'on n'ait plus dans un pays
17:16de totale liberté d'expression.
17:17Si.
17:18Je tenais à le dire.
17:19Si, si, parce que la preuve,
17:20c'est que...
17:21Non, non, non.
17:22Vous savez bien.
17:23Écoutez, moi, j'ai le sentiment
17:25de pouvoir dire,
17:26d'être au plus près
17:27de ce que je pense.
17:28J'ai l'impression
17:29qu'on s'auto-censure.
17:30Non, non.
17:31Pascal Praud a raison.
17:32On peut dire ce qu'on veut
17:33en France, heureusement.
17:34Heureusement, d'ailleurs.
17:35On ne peut pas dire ce qu'on veut.
17:36Regardez au Conseil municipal
17:37de Paris,
17:38hier, ce qu'il s'est passé.
17:39Oui, mais là,
17:40je pense que Mme Garnier...
17:41Il y a une judiciarisation
17:42de la liberté d'expression
17:43en France.
17:44Mais elle n'est pas allée loin.
17:45Mme Garnier est allée loin hier.
17:47On est le seul pays
17:48où il y a l'ARCOM.
17:49Excusez-moi.
17:50Je vous signale qu'aujourd'hui...
17:51Elle n'est pas allée loin du tout,
17:52Mme Garnier.
17:53Elle a dit des choses.
17:54Elle a le droit.
17:55Ça s'appelle la liberté d'expression.
17:56On peut contester ce qu'elle dit.
17:57Dire que la majorité municipale
17:58a armé le bras
17:59des tous assassins des millions.
18:00Elle n'a pas dit ça.
18:01Elle n'a pas dit ça, en fait.
18:02C'est toujours pareil.
18:03C'est qu'elle n'a pas exactement dit ça.
18:04C'est plus subtil.
18:05C'est le gauche parisien.
18:06Le déni.
18:07Mais ce n'est pas la même chose.
18:09Le déni
18:10et l'idéologie de l'excuse.
18:11En fait,
18:12chaque mot a un sens.
18:13C'est comme moi.
18:14Ce que je dis.
18:15Chaque mot a un sens.
18:16Vous savez,
18:17on fait très attention
18:18à ce qu'on dit.
18:19Aujourd'hui,
18:20C8,
18:21l'audience publique
18:22du Conseil d'État
18:23a lieu aujourd'hui à 14h.
18:24La liberté d'expression,
18:25c'est ça.
18:26J'espère que le Conseil d'État
18:27va revenir sur la décision
18:28de l'ARCOM.
18:29Moi, je suis choqué
18:30par cette décision de l'ARCOM.
18:31Je pense que C8,
18:33lorsque C8 dérape,
18:34C8 est sanctionné.
18:35Et Dieu sait si C8
18:36a été sanctionné
18:37et qu'on prie financièrement.
18:38Mais interdire une chaîne
18:39en France,
18:40qui est l'un des pays
18:42censés être
18:43les plus démocratiques
18:44du monde,
18:45ça me choque.
18:46La chaîne n'a plus regardé
18:47de la TNT, peut-être ?
18:48Oui.
18:49Je vous propose
18:51d'écouter les avocats.
18:52Parce que les avocats
18:53des parents d'Elias
18:55sont montés au créneau
18:57pour contester la version
18:58qui est donnée par les journalistes
19:00et notamment par l'AFP.
19:01Quand même extravagant.
19:03Donc écoutez
19:04Maître Johanna Ostrovska.
19:07Les magistrats
19:09ne l'écartent quasiment jamais.
19:11Ils l'écartent dans 1%,
19:13je crois, des cas,
19:14des affaires.
19:15Et c'est là
19:16toute la difficulté de la chose.
19:18C'est que finalement
19:19les textes prévoient
19:20quand même,
19:21certes,
19:22cette excuse de minorité
19:23mais avec une possibilité
19:24de l'écarter.
19:25Et pour autant,
19:26les juges ne s'en saisissent pas.
19:28Bon alors ça,
19:29c'est leçon sur l'excuse
19:30de minorité
19:31qui n'est jamais utilisée.
19:33Mais je vous propose maintenant
19:34d'écouter
19:35toujours Maître Ostrovska
19:37sur effectivement
19:38la responsabilité,
19:39dit-elle, des journalistes.
19:41Vous, journaliste,
19:42êtes doté
19:44d'un devoir
19:46d'informer la population.
19:48Et lorsque vous informez
19:49la population,
19:50vous devez l'informer
19:51avec des faits justes,
19:54des faits concrets
19:56et des faits
19:57qui se sont réellement produits,
20:00qui se sont réellement déroulés.
20:02Lorsque l'on dit
20:04qu'Elias n'aurait pas remis
20:07son téléphone portable,
20:08alors que non seulement
20:09il a remis,
20:10mais que, quand bien même,
20:11le sujet n'est même pas là,
20:13parce que ça viendrait
20:14potentiellement légitimer
20:16qu'il ait pu,
20:17recevant un coup de machette,
20:19un coup par arme blanche,
20:20qu'il n'aurait peut-être pas reçu
20:22s'il avait remis son téléphone portable,
20:24c'est travestir la réalité.
20:26Et c'est mentir.
20:28Explicitement.
20:29Et c'est la même chose
20:31avec la question de l'arme.
20:33Quand on parle d'un couteau
20:34et non pas d'une machette,
20:36à un moment donné,
20:37il faut dire les choses.
20:38Et il faut dire les choses
20:39sans avoir peur de,
20:41finalement,
20:42de préserver la population.
20:44Maître Nicolas Gutz,
20:45qui est l'autre avocat
20:47des parents,
20:48donc du jeune Elias,
20:49allègue évidemment
20:50dans le même sens
20:51que ça concerne.
20:53Respecter la souffrance
20:55des victimes,
20:56c'est se montrer rigoureux
20:58dans le factuel
20:59et dans le message
21:01qu'ils veulent faire passer.
21:02À partir du moment
21:03où vous manquez de précision
21:05et que ça a une incidence
21:07en termes d'intention notamment
21:08et de façon de percevoir l'agression,
21:10il y a un problème.
21:12Quand on vous parle de couteau
21:13alors qu'il s'agit de machette,
21:16la maladresse coupable,
21:17elle impacte direct
21:19la souffrance
21:20de la famille qu'on assiste.
21:22Ça, c'est la première difficulté.
21:24Effectivement,
21:25et je pense que c'est ce qu'ils ont
21:26prioritairement voulu rappeler.
21:27La deuxième difficulté,
21:29c'est...
21:30Tout le monde dit
21:31qu'il ne faut pas faire
21:32de réappropriation politique
21:33parce que c'est ce qu'on va entendre
21:34régulièrement.
21:35Alors, on ne sait quand
21:36ce n'est pas un communiqué
21:37qui a été écrit
21:39et dont chacun des mots
21:40a été mesuré
21:41et traduit précisément
21:42la souffrance et les attentes
21:43des parents, je pense.
21:44Ça, c'est la deuxième chose.
21:46Là, ce qu'on apprécie,
21:48et c'est la volonté
21:49de la famille,
21:51c'est de reprendre
21:52avec exactitude,
21:53justesse,
21:55les informations
21:56qu'ils ont voulu délivrer
21:57et notamment à travers
21:58ce communiqué.
21:59Notre Nicolas Gouts,
22:00l'un des avocats
22:01des parents d'Elias.
22:03Ils ont donc écrit
22:04une lettre, un communiqué,
22:05et l'AFP a fait une synthèse
22:07de ce communiqué.
22:08C'était le 12 février.
22:09On est aujourd'hui le 14,
22:10c'était donc il y a deux jours.
22:11J'ai les deux dépêches
22:12de l'AFP.
22:13L'une de 15h10,
22:15l'autre de 17h06.
22:17D'abord, dans ces deux dépêches,
22:19et c'est important de préciser
22:20que tous les journalistes
22:21de France
22:22sont abonnés à l'AFP.
22:23Donc, tout ce que vous avez vu
22:24dans les journaux régionaux hier,
22:25c'était par rapport
22:26à la dépêche de l'AFP.
22:28Donc, la dépêche de l'AFP,
22:29non seulement ne parle pas
22:30de machettes,
22:31donc ne reprend pas
22:33un des termes les plus importants
22:35des lettres des parents,
22:37mais non seulement cela,
22:38mais en plus,
22:39dans la dépêche de 15h10,
22:42que je vous lis,
22:43Elias avait été poignardé
22:44à la sortie d'un entraînement
22:45de football.
22:46Ben non.
22:47En fait, il n'a pas été poignardé.
22:48Et pareil, à 17h06,
22:50il a été poignardé, etc.,
22:52pour avoir résisté
22:53au vol de son portable.
22:55Ben non.
22:56Non plus.
22:57Non plus.
22:58Parce que c'est faux, en fait.
22:59Donc, tout le monde...
23:00C'est un joute à la douleur
23:01des parents.
23:02Mais c'est ce que explique
23:03Maître Goutte.
23:04Et l'AFP donne sa dépêche.
23:06Toute la presse française,
23:07parce qu'évidemment,
23:08on n'a pas d'envoyés spéciaux
23:09sur cette affaire-là,
23:10reprend l'AFP.
23:12Et à votre avis,
23:13pourquoi l'AFP travestit ?
23:14Parce que ça,
23:15c'est la vraie question.
23:16Pourquoi travestit
23:17la réalité ?
23:18Le sel.
23:19Pourquoi vous dites le sel ?
23:20Eh ben, c'est...
23:21C'est pour pas donner
23:22le sentiment
23:23de faire un lien
23:24avec une délinquance culturelle.
23:26Voilà.
23:27Il faut le dire.
23:28Criminalité culturelle.
23:32Le Carillon d'Europe 1.
23:33On est avec Thomas Hill.
23:34Je le salue,
23:35cher Thomas.
23:36Vous, vous avez beaucoup changé.
23:37Je vous le dis souvent
23:38chaque matin.
23:39Vous êtes dans une actualité
23:40infiniment plus légère.
23:41Ah ben là,
23:42on va parler des Rolling Stones
23:43ce matin.
23:44Vous voyez,
23:45c'est autre chose.
23:46Un jeune groupe.
23:47Un tout jeune groupe.
23:48En plus,
23:49on va parler des débuts
23:50des Rolling Stones.
23:51Vous vous souvenez de
23:52Brian Jones ou pas ?
23:53C'est l'un des fondateurs
23:54des Rolling Stones.
23:56Tout le monde l'a oublié.
23:57Bien sûr.
23:58J'espère que vous parlerez
23:59de l'amour.
24:00C'est la Saint-Valentin.
24:01J'espère que vous avez
24:02pris et régervé
24:03pour votre épouse
24:04un restaurant ce soir.
24:05Quelque chose ?
24:06Une rose ?
24:07Un cadeau ?
24:08Malheureusement,
24:09ma femme part en vacances
24:10avec mes enfants.
24:11Ah oui,
24:12c'est une vraie Saint-Valentin.
24:13Je me retrouve seul
24:14pour être Saint-Valentin.
24:15C'est une vraie Saint-Valentin.
24:16Tout seul.
24:17Ce soir,
24:18à partir du 14 février,
24:19à mon avis,
24:20c'est un signe.
24:21Vous croyez ?
24:22Je ne voudrais pas
24:23être désagréable
24:24mais moi,
24:25si ma femme partait
24:26le 14 février,
24:27je m'inquiéterais.
24:28Aïe, aïe, aïe.
24:29Heureusement,
24:30elle arrive.
24:31Je vais lui passer
24:32un petit coup de fil.
24:33Allez,
24:34à tout à l'heure,
24:35Pascal.

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