Un juge parisien a décidé d'enquêter sur deux plaintes de l'association Foodwatch pour "tromperie" visant Nestlé et sources Alma pour leur traitement, possiblement illicite, de leurs eaux minérales.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Enfin, le message est clair, c'est pas parce qu'on s'appelle Nestlé ni aucune autre multinationale qu'on est au-dessus des lois, enfin, ça envoie un signal de casser le climat d'impunité,
00:13surtout face à cette fraude massive, ce scandale alimentaire des eaux en bouteille, où clairement, Nestlé s'est moqué des gens.
00:21Il faut rappeler le motif des plaintes.
00:22Absolument. Donc, en fait, on a appris au compte-goutte par des journalistes d'investigation que ça fait des années que l'eau en bouteille de Nestlé Waters d'une part
00:32et de Source Alma d'autre part, donc Nestlé Waters, je rappelle quand même, c'est Épar, Vitel, Contrex, Perrier, et donc Source Alma, c'est Crystalline,
00:41que beaucoup de téléspectateurs, téléspectatrices achètent ici. Et en fait, ça faisait des années que ces marques ont utilisé des filtres illégaux pour filtrer les eaux en bouteille.
00:51Alors, ça peut paraître rassurant en disant, bon, bah, c'est filtré, donc au moins, c'était sécure. Donc, en fait, la santé était protégée.
00:58Sauf que c'est totalement illégal puisque ça veut dire que des eaux minérales et des eaux de source, d'après la réglementation européenne, ne peuvent pas être filtrées
01:05puisqu'elles sont censées être par nature pures et qu'en fait, ce qui s'est passé, c'est qu'il y avait des risques de contamination et des contaminations identifiées par ces marques,
01:13mais qu'au lieu de dire, bah, alerte, on prévient les consommateurs, consommatrices, on prévient les autorités françaises qui, elles-mêmes, avaient l'obligation de prévenir la Commission européenne.
01:22On a mis ça sous le tapis. On apprend ça des années après. Et ça veut dire qu'on n'a rien su ni des contaminations ni de l'illégalité de ces filtres, finalement.