Gilles-William Goldnadel : «Je conseillerai fortement à M. Cohen de nettoyer devant sa porte. [...] À 13h dans les titres sur France Inter, pour l'attentat en Allemagne, ils oublient de dire qu'il s'agit d'un demandeur d'asile afghan. Ça les gêne. C'est l'occultation du réel.»
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00:00Je conseillerais fortement à monsieur Cohen de nettoyer devant sa porte, devant la porte de la Maison Ronde.
00:08Aujourd'hui, à 13h, dans les titres de France Inter, ils parlent de l'attentat en Allemagne.
00:15Ils oublient qu'un seul petit détail.
00:17Ils oublient de dire qu'il s'agit d'un demandeur d'asile afghan, parce que ça, ça les gêne.
00:24C'est l'occultation du réel.
00:27Pas plus tard de la semaine dernière, j'ai envoyé une lettre ouverte à madame Adèle Vendrat, la directrice de France Inter.
00:36Je suis factuel. Je suis factuel.
00:39France Inter, figurez-vous, a trouvé le moyen, le jour de la libération des otages, la dernière libération des otages,
00:47d'expliquer à l'heure de grande écoute que le peuple israélien, à la suite de la libération des otages, en voulait.
00:54Ils en voulaient beaucoup à qui ?
00:55Ils n'en voulaient pas aux ramasses. Ils en voulaient aux premiers ministres israéliens.
00:59Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
01:01J'ai également indiqué à madame Vendrat que par deux fois, j'ai obtenu de l'ARCOM,
01:06une mise en garde sévère de France Inter, pour donner les bilans du ramasse comme du bon pain, sans dire qu'ils sont du ramasse.
01:14Samedi dernier, à 11h, ils récidivent.
01:18Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:19Et c'est monsieur Patrick Cohen qui joue les donneurs de leçons avec une télé,
01:24pardon, avec une radio que nous payons.
01:27Petit détail sans importance.