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00:0018h19 de retour d'Empunchline sur CNews et sur Europe 1. On évoquait la mort du jeune Elias, 14 ans, ça a donné lieu à une altercation en Conseil de Paris.
00:16Anne Hidalgo a demandé à une élue du groupe Changez Paris de retirer ses propos. On va écouter cet échange entre Nelly Garnier et Anne Hidalgo à propos de la mort du jeune Elias.
00:27Madame la maire, chers collègues, le samedi 25 janvier, Elias, 14 ans, décédait après avoir été poignardé la veille à la sortie de son entraînement de football dans le 14e arrondissement.
00:37J'assume de le dire, la gauche parisienne est dans le déni. Et le bras qui a porté un coup fatal au jeune Elias a aussi été armé par votre déni. Il a été armé par votre idéologie de l'excuse et votre aveuglement.
00:50C'est vraiment honteux. C'est honteux. C'est une insulte.
00:59Je suspend la séance pour 5 minutes et vous aurez à vous excuser. Au vu des propos que vous avez tenus, Madame Garnier, soit vous retirez vos propos et vous demandez des excuses.
01:09Vous avez dit, vous avez armé le bras. Vous l'avez dit. Soit vous retirez cela, soit c'est devant les tribunaux que vous aurez à répondre de propos diffamatoires, injurieux et inadmissibles.
01:25Catherine, vous comprenez la colère d'Anne Hidalgo qui se sent personnellement mise en cause par cette élue ?
01:30Ce qu'elle confond le pluriel et le singulier, c'est-à-dire que là, l'élue de rappelez-moi son nom, Nelly Garnier, elle parle de la gauche et de quand même sa philosophie de bienveillance.
01:43Si on mettait bout à bout tout ce que la gauche a fait pour réduire les peines, les circulaires de VAT, sur l'immigration, celle du ministre Cazeneuve, de Mme Belloubet, tout ce qu'on vient d'énumérer, on voit vraiment qu'il y a une droite et une gauche.
02:01Donc là, Mme Nelly Garnier accuse la gauche, c'est vrai, de laxisme, et ça, on peut le dire, et c'est une vérité. Mais là, Mme Lamère l'a mal pris parce qu'elle a cru que c'était une attaque personnelle.
02:15Elle demande des excuses, Gauthier Lemaire.
02:18Elle demande des excuses qu'elle n'aura pas et comme elle ne portera pas plainte non plus.
02:21Et puis, si elle portait plainte, je ne suis pas sûr que Nelly Garnier serait condamnée pour diffamation. On a le droit de dire qu'une idéologie peut avoir une responsabilité dans la situation de violence qu'on connaît aujourd'hui.
02:34D'ailleurs, je pense que dans cette séquence qui en dit le plus long sur Anne Hidalgo, c'est elle-même, par sa colère, cette manière de réagir tout de suite, de mettre un terme aux questions d'actualité à la ville de Paris.
02:48On arrête les questions après celle-ci, de suspendre la séance, de jouer avec sa petite clochette juste à côté d'elle.
02:56Tout ça est grossier, tout ça est surjoué et il y a un vrai débat. Il y a un vrai débat sur une idéologie trop laxiste qui a mené à la situation dans laquelle on est aujourd'hui.
03:07Gauthier Lebret a totalement raison. Vous regardez factuellement qui défend encore aujourd'hui l'excuse de minorité, qui défend les alternatives à l'incarcération, qui défend à chaque fois le fait de pouvoir excuser, expliquer, explication sociale de la délinquance.
03:22Et ensuite, qui appelle à vider les prisons et qui trouve qu'il y a trop de prisonniers ? Je suis désolé, il n'y a personne de droite qui défend ça et globalement, c'est des gens tous issus de la gauche qui considèrent systématiquement...
03:33Il y a quand même une tartufferie épouvantable de la part de Mme Hidalgo et de la gauche qui passent leur vie à accuser la droite ou en général, de manière plus générale d'ailleurs, tous les gens qui ne sont pas d'accord avec eux, de fascisme ou d'extrême droitisation.
03:50C'est quand même pathétique de venir se plaindre d'un retour de balancier qu'on a soi-même généré et au-delà de ça, le débat public doit être préservé, il n'a pas vocation à être pénalisé. C'est la liberté d'expression, c'est fondamental dans une démocratie.
04:07Je crois qu'on y croit assez dans cette chaîne et cette radio.

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