Grégory Joron : «C'est soit en effet terroriste, soit en effet le narcotrafic. Le procureur adjoint a écarté la piste terroriste. [...] Grenoble a toujours été une ville gangrénée par la criminalité organisée. Cette ville a sombré dans le narcotrafic.»
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00:00Souvent, malheureusement, c'est soit en effet terroriste, soit en effet le narcotrafic.
00:03Le procureur adjoint semble écarter la piste terroriste, il nous reste le narcotrafic.
00:09Donc, ça sera évidemment à suivre.
00:11Je souhaite surtout bon courage à mes collègues enquêteurs pour essayer de remonter cette piste-là.
00:15Je ne suis pas sûr qu'ils puissent s'appuyer sur la petite centaine de caméras vidéo
00:20pour essayer de suivre à la trace l'individu extrêmement dangereux qui a fui, premièrement.
00:31Donc, il va falloir faire jouer tous les talents des enquêteurs avec les tontons,
00:36le terrain, les techniques d'enquête pour essayer de très rapidement retrouver cet individu.
00:41Mais bon, Grenoble qui continue malheureusement.
00:44Alors, ça a toujours été une ville gangrénée par la criminalité organisée.
00:47Le quai des 100 pizzas avec la mafia italienne, c'est connu, très connu et ça a toujours été très ancré.
00:52Là, pour le coup, on est aussi malheureusement avec une ville qui a sombré réellement par le narcotrafic,
00:59réellement, avec des fours, des points de deal qui génèrent 80 000 euros par jour.
01:05Des points de deal où on fait des journées de la femme où pour 50 euros achetés, on offre 30 euros de cam.
01:12On en est là et surtout, pour le coup, des policiers qui sont assez démunis en surface,
01:18parce qu'ils sont extrêmement bien organisés et puis ils font ça en toute impunité.