Alors que l'enquête continue pour retrouver le meurtrier de Louise, Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue, livre son analyse : «Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de traces d'agression sexuelle qu'il n'y avait pas cette intention. [...] La piste sexuelle n'est pas close» dans #MorandiniLive
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de traces d'agression sexuelle qu'au départ il n'y avait pas une intention sexuelle.
00:05Ça je l'ai vu de nombreuses fois, à savoir des tentatives d'agression sexuelle qui ratent parce que la victime crie, se débat, etc.
00:13Et l'agresseur finalement peut décider de fuir ou tout simplement d'éliminer la victime pour pas qu'elle puisse se permettre de l'identifier par la suite.
00:23Ce sont des cas qui ont existé et qu'il faut évidemment investiguer dans toute affaire parce que c'est un classique.
00:29Donc ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de traces d'agression sexuelle qu'il n'y a pas eu une intention sexuelle au départ.
00:35Mais on ne sait pas si c'est le cas là.
00:39Évidemment tout ça va être vérifié, mais c'est un classique dès qu'on a affaire à des enfants à un âge un peu avancé ou à des pré-adolescents ou à des adolescents,
00:48et notamment des filles, donc c'est hélas quelque chose qui peut arriver.
00:54Mais après il peut y avoir des disputes relationnelles, on va dire, des disputes suite à des tentatives de vol de portable ou autre, ça aussi ça peut arriver.
01:08Et puis maintenant on est dans un contexte où, comme vous l'avez souligné, les couteaux et les porteurs de couteaux prolifèrent.
01:15Et donc les dissensions, les conflits peuvent tourner très rapidement à des agressions armées.
01:23Mais encore une fois, je dirais que la piste sexuelle n'est pas close, elle est à vérifier.