• il y a 11 heures
Linda Kebbab, policière et secrétaire nationale du syndicat UN1TÉ Police, était l'invitée de La Grande Interview sur CNEWS ce lundi 10 février. «Que ces faits arrivent dans un pays comme le nôtre, c'est qu'il y a une faillite collective», a-t-elle souligné, après le meurtre de Louise, 11 ans, retrouvée dans un bois en Essonne.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Il ne peut absolument rien promettre, on va se dire les choses, parce que 1. ils n'en ont pas les moyens et 2. ils ne mettent pas en oeuvre ces moyens.
00:06Ils sont bloqués. Alors déjà, souvent quand j'entends, je vous avoue que c'est assez effrayant parce que beaucoup de nos concitoyens pensent la même chose,
00:13mais quand on entend des politiques, ils seront lourdement sanctionnés, nous ne les laisserons pas s'en sortir.
00:18En fait, déjà, 1. il y a l'indépendance de la justice, donc le politique là-dessus n'a absolument pas son mot à dire.
00:22La seule chose sur laquelle le politique peut agir, c'est la prévention et éviter que les événements arrivent.
00:27Et donc, à chaque fois qu'un événement de ce type arrive, la seule chose que le politique devrait dire, c'est nous avons failli et nous devons travailler à faire en sorte que ça n'arrive plus.
00:34Nous avons failli ?
00:35Oui, bien sûr.
00:35Une faillite collective ?
00:36Bien sûr, c'est une faillite. Vous savez, quand des faits qui portent atteinte à des enfants dans un pays aussi pacifié, aussi riche, aussi développé que le nôtre arrivent,
00:46c'est qu'il y a une faillite collective. Alors oui, l'humain est capable du pire et du sordide,
00:50mais comment est-ce que des individus qui sont connus des services de police et de justice parviennent à commettre des faits pareils
00:55sans qu'ils n'aient été sérieusement pris en charge, sans que les moyens n'aient été mis en œuvre ?

Recommandations