Linda Kebbab, policière et secrétaire nationale du syndicat UN1TÉ Police, était l'invitée de La Grande Interview sur CNEWS ce mardi 11 février. «J'en appelle à un choc de l'autorité de justice, c'est-à-dire mettre fin au parcours délinquant avec des courtes peines», a-t-elle souligné.
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00:00On reconnaît la culpabilité d'un mineur, on lui dit tu es coupable du fait que tu as commis,
00:03on revient dans un an, on verra ce que tu seras devenu et potentiellement on te sanctionnera.
00:07Ça n'a absolument aucun sens et aujourd'hui on a une multitude de mineurs
00:10qui profitent de cette politique qui a été, je rappelle, poussée,
00:14enfin mise en oeuvre sous l'insouflation du syndicat de la magistrature
00:18pour pousser en fait à l'impunité des mineurs.
00:20Or moi j'en appelle à tout l'inverse, à un choc de l'autorité de justice,
00:25c'est-à-dire notamment mettre fin au parcours délinquant avec des très très courtes peines
00:29qui ne désociabilisent pas sur le temps des congés scolaires encore une fois.
00:32Tant de personnes le demandent, des magistrats comme Beatrice Brugère et d'autres.
00:35C'est ça et au-delà de ça, au-delà de la demande, c'est une réflexion qui est poussée
00:38après des enquêtes, des auditions, des comparaisons,
00:41puisqu'on parle souvent d'autres pays européens
00:43pour comparer les méthodes de police et de justice entre nous.
00:47Moi je vous dis qu'il y a des pays européens qui ont mis cela en oeuvre et ça fonctionne.
00:49Sauf que dès que vous en parlez avec le politique, il balaie d'une main.
00:52Et qu'est-ce qu'il y a à la fin du politique ?