• il y a 2 mois
Policière et secrétaire nationale du syndicat de police Unité SGP Police-Force Ouvrière, Linda Kebbab s'est exprimée sur le policier percuté à Chesnay lors d'un refus d'obtempérer : «On a affaire à un miraculé».

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Transcription
00:00que ceux qui nous écoutent ou nous regardent comprennent qu'un refus de tempérer, c'est le fait de ne pas
00:05respecter l'injonction d'un policier de s'arrêter pour se soumettre à un contrôle. Il y en a un toutes les vingt minutes,
00:10sauf que tous ne sont pas accompagnés, comme sur ces images, d'une tentative de meurtre ou d'un meurtre.
00:15Il y a quelques jours, nous rendions hommage à un gendarme, M. Comines,
00:20et puis aujourd'hui on a affaire à un miraculé. Ce policier municipal est un miraculé.
00:25Absolument.
00:26Le bruit qu'on entend, malheureusement pour nous, est
00:31familier parce que beaucoup de policiers ont connu, sur la voie publique, des collègues qui ont été percutés.
00:36Et évidemment que lorsque l'on parle à chaque fois des tentatives de domicile sur les forces de l'ordre, les policiers, les gendarmes,
00:42les policiers municipaux, les policiers nationaux,
00:44à l'occasion d'un refus de tempérer, il y a, je pense, dans l'imaginaire collectif, quelque chose d'un peu fictif, quelque chose qui manque de
00:51concret. Et là, on voit clairement une voiture qui percute un homme, comme on l'a vu il y a quelques jours, lors du drame
00:57qui a coûté la vie à M. Comines, à ce gendarme.
01:00Là, il faut que l'opinion publique se rende compte qu'un refus de tempérer, ce n'est pas anodin.
01:05Ce n'est pas seulement refuser l'injonction, non, c'est tenter par tout moyen de fuir à ses obligations,
01:11quitte à tuer la vie humaine qui demande de s'arrêter.

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