Lors de l'interpellation d'un homme, en état d'ivresse, pour agression sexuelle dans un TGV, des propos et violences racistes ont été repérés via la caméra piéton du policier. On y voit un coup porté au suspect par un policier et on y entend un autre dire: "bien sûr qu'on va te frapper, nous on aime pas les bougnoules". Les faits ont été signalés par le directeur départemental de la police judiciaire et les deux policiers doivent être suspendus.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Évidemment, nous condamnons avec une grande fermeté tout propos de nature raciste.
00:05 La police nationale les condamne fermement, pour les policiers évidemment,
00:11 et du maire général dans la société, beaucoup plus généralement.
00:15 Je rappelle que la police nationale, les policiers sont chargés également
00:19 de protéger les valeurs républicaines à travers des infractions, notamment de nature raciste.
00:24 Donc nous condamnons tout propos évidemment de cette nature avec une grande fermeté.
00:29 Ces policiers ont-ils encore la place au sein de la police ?
00:32 Alors écoutez, nous avons, et vous l'avez rappelé, déjà diligenté une enquête de manière extrêmement rapide,
00:42 puisque dès lors que les faits ont été portés à la connaissance du directeur départemental d'Angoulême,
00:47 il a tout de suite fait trois mesures essentielles.
00:50 La première, de diligenter une enquête administrative.
00:54 La deuxième, d'écarter les policiers de tout contact avec le public.
00:58 Et la troisième, de dénoncer les faits au procureur de la République en vertu de son pouvoir hiérarchique,
01:03 lequel a diligenté une enquête judiciaire et a saisi l'inspection générale de la police nationale.
01:09 Donc c'est cette inspection générale de la police nationale qui conduit l'enquête,
01:13 et l'enquête permettra de déterminer et de moduler évidemment les sanctions
01:18 qui sont appropriées aux faits et à la matérialité des faits.
01:21 Mais que souhaitez-vous ? On entend bien qu'ils ont été écartés du public,
01:25 mais pour beaucoup de gens qui nous entendent, ce n'est pas suffisant.
01:27 Peuvent-ils encore porter l'uniforme ?
01:29 Écoutez, comme je viens de vous le dire, c'est l'enquête qui n'est pas...
01:36 Mais on a des enregistrements, donc on a une preuve là.
01:39 ...qui va permettre de pouvoir déterminer les sanctions.
01:42 Donc c'est à la lecture justement de ces preuves et à la lecture de ces vidéos
01:48 qui vont permettre de le savoir.
01:51 Je me permets de vous rappeler que le ministre de l'Intérieur
01:54 a eu toujours une position extrêmement claire et une position extrêmement ferme
01:59 sur ce type de propos en demandant systématiquement des révocations.