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Après l'agression d'un adolescent à Bobigny, entre la vie et la mort, le secrétaire National Unité estime que la manière de fonctionner de ces jeunes est «binaire, soit je te soumets, sois je suis soumis. Et dans cette jeunesse débridée sur la violence [...], on a laissé filer et on paye la note».

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Transcription
00:00Ça vient encore une fois souligner ce qu'on voit tous les jours, c'est le règlement de compte entre bandes, entre lycéens, collégiens, c'est les couteaux.
00:09Alors là, a priori, il n'y a pas de couteau pour une fois, heureusement, mais bon, n'empêche que la personne, elle est quand même entre la vie et la mort.
00:15Voilà, donc c'est toujours pouvoir apporter ce besoin de pouvoir, ce besoin de contrôle sur l'autre.
00:21Le couteau, c'est ça, pour les jeunes, c'est de pouvoir soumettre les autres.
00:25De toute façon, c'est très binaire, c'est soit je te soumets, soit je suis soumis.
00:29Voilà, c'est ça, en fait.
00:30Et dans cette jeunesse qui est complètement débridée sur la violence et sur certaines personnes, d'ailleurs, souvent même, qui sont déscolarisées, des milieux sociaux aussi défavorisés.
00:38En fait, vous avez une violence qui s'apprend dès le plus jeune âge, y compris, d'ailleurs, dans le milieu familial, parce que la violence est un acte de langage pour certains.
00:47Et aussi, j'allais dire tribal, parce que c'est aussi ça, c'est la famille, c'est le quartier.
00:53Enfin, c'est vraiment très particulier.
00:55Et ça, ça nous explose à la figure aujourd'hui.
00:57Et ça fait 10, 15 ans, puisque les générations aujourd'hui, elles ont à cet âge là, qu'on a laissé filer et qu'à un moment donné, personne n'a pris la mesure, l'ampleur de cette mesure là.
01:05Et aujourd'hui, effectivement, on paye la note, malheureusement.

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