Le porte-parole Unité IDF Reda Belhaj réagit après l'agression d'un collégien à Bobigny : «Sur le terrain, on constate que les jeunes sont de plus en plus violents, mais la réponse pénale n'est pas au rendez-vous. Moi ça me pose problème».
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00:00Aujourd'hui, on ne fait pas la distinction entre une attaque au couteau,
00:03une agression ou une bagarre dans le cadre d'une rixe,
00:06ou des voies de violence avec un couteau,
00:08ou dans les home-jacking ou cambriolages.
00:10C'est-à-dire qu'aujourd'hui, si on avait des statistiques,
00:11ils étaient beaucoup plus détaillées,
00:13mais je pense que ça n'arrangerait pas beaucoup certains politiques,
00:16et je pense que c'est peut-être pour ça aussi qu'on ne veut pas sortir la chose.
00:21Au passage, je vous remercie, vous CNews, de parler régulièrement de ce fait-là,
00:24parce que plus ça va, plus on se rend compte,
00:27les gens se rendent compte en tout cas que la violence, elle est là,
00:31on y présente, les actes de violence augmentent,
00:34pas forcément le nombre de faits, mais en tout cas les actes de violence.
00:37On constate sur le terrain que les jeunes sont de plus en plus violents,
00:40et que la réponse pénale n'est pas au rendez-vous.
00:44Moi, ça me pose problème, donc je tenais à vous remercier,
00:46parce qu'il faut que les gens se rendent compte.
00:48Alors oui, c'est vrai, c'est peut-être dur d'écouter tous les jours des mauvaises nouvelles,
00:54mais voilà, l'exemple, il est là, Bagneux, 16h, Bobigny, 17h.
00:59Et je ne veux même pas parler de l'attaque à la préfecture de police.
01:02Voilà, donc vous avez trois affaires de la violence,
01:06des policiers qui sont toujours présents, mais on constate que rien n'est fait.