Mercredi 5 février 2025, SMART JOB reçoit Sébastien Charmille (directeur associé, Fed Group) , Claire Lanneau (fondatrice et dirigeante, Babychou Services) , Gérard Moutche (directeur département formation, INRS) et Nadège Chauvin (directrice du recrutement des professionnels de la petite enfance, Les petits chaperons rouges)
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00:00Générique
00:08Bonjour à tous, ravis de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi RH Management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment bien dans Smart Job.
00:16Aujourd'hui, de l'école au travail, à vous de filmer, on va parler de ces lauréats et de ce prix organisé par l'INRS et on en parlera avec Gérard Much,
00:25il est directeur département formation à l'INRS et puis on verra des images d'ailleurs dans quelques instants.
00:31Le cercle RH, garde d'enfants et marché du travail, un marché du travail très complexe, pénurie de main d'oeuvre, niveau de salaire, attractivité,
00:40on en parlera avec deux acteurs évidemment de la garde d'enfants, Babichou et Chaperon Rouge, ils seront nos invités dans le cercle RH.
00:47Et on terminera notre émission avec fenêtre sur l'emploi, vous connaissez notre rubrique, comment recruter les professionnels des RH,
00:53on parle beaucoup recrutement, mais comment on recrute ceux qui recrutent justement ?
00:57Sébastien Charmy sera notre invité, directeur associé de Fed Group, on fera le point justement sur un observatoire du niveau des salaires justement dans le secteur RH.
01:07Voilà le programme, tout de suite c'est bien dans Smart Job.
01:10Générique
01:22Bien dans Smart Job, l'image pour sensibiliser, pour faire de la pédagogie, des clips vidéo pour sensibiliser les jeunes, j'ai envie de pitcher le sujet de cette manière.
01:32Gérard Mouch, merci d'être avec nous, vous êtes directeur département formation à l'INRS.
01:37Alors l'INRS, l'acronyme ?
01:39Institut National de Recherche et de Sécurité.
01:41La Sécurité au Travail.
01:43Sécurité au Travail.
01:44On va en parler avec vous, on avait reçu votre directeur il y a quelques semaines qui était venu nous parler de tous les enjeux.
01:50Là on va parler avec vous de cette initiative.
01:52Alors c'est un concours qui a démarré et dont les lauréats je crois ont jusqu'au...
01:58Jusqu'au 3 avril, 19h, ceux qui veulent poster des vidéos et nous les envoyer ont jusqu'au 3 avril, ensuite la remise des prix s'effectuera le 23 mai.
02:1223 mai, revenons sur l'événement, d'abord regardons quelques images pour qu'on comprenne bien de quoi il s'agit.
02:18Là c'est le lauréat 2024, une création cinématographique au sens propre du mot pour mettre en valeur, éveiller les consciences sur les accidents du travail.
02:28Regardez, c'est jeune, c'est dynamique et c'est très instructif.
02:33Travailleurs, pour celles et ceux qui côtoient les hauteurs, n'importe laquelle de vos échelles ne sera jamais assez haute pour une petite chute ou toucher le ciel.
02:48Pour cette dernière elle reste un simple moyen d'accès, j'espère que cela tu le sais.
02:54Tant qu'il travaille dans les hauteurs où t'as pas peur, tu as l'habitude d'une altitude tant qu'il maîtrise et tout d'un coup tu as juste sous-estimé les risques.
03:04Sous-estimé les risques un peu beaucoup.
03:08Les protections sont d'abord collectives des individus...
03:12Voilà, on découvre ces images du rap, c'est une création originale et c'est, précisons-le Gérard Mouch, le CFA d'Amiens avec précisément le CAP couvreur.
03:22Ca marche comment ? Chaque établissement, lycéen, collégien peut postuler et proposer son film, c'est ça l'objectif ?
03:30Oui, nous les sollicitons au mois d'octobre.
03:33Au mois d'octobre de chaque année, on contacte tous les lycées professionnels, tous les établissements, les CFA, on leur envoie l'affiche du concours de l'année prochaine.
03:42Et on leur demande, ceux qui veulent bien, aux équipes pédagogiques, aux chefs d'établissement, de voir leurs équipes s'ils veulent se lancer dans la création d'une vidéo pour l'INRS.
03:5813e édition du concours, l'objectif c'est quoi ? Parce que vous mettez à disposition les caméras, le matériel ou c'est à l'établissement de devoir gérer sa réalisation, son scénario et l'organisation du film ?
04:08Ils sont entièrement libres, on leur donne aucune consigne. Ils doivent faire une vidéo de 2 minutes 15 à maximum, qui doit traiter des risques professionnels, de la santé, sécurité au travail.
04:19Et ensuite ils sont entièrement libres. Il appartient aux classes, aux équipes pédagogiques, aux encadrants, de décider des sujets.
04:26Alors on voit évidemment l'intérêt pour les jeunes de faire des vidéos, de découvrir finalement un levier, un nouvel instrument, mais on voit aussi chez vous qui vous occupez de la formation tout l'intérêt.
04:35C'est-à-dire qu'on sensibilise aux enjeux de la sécurité dès l'école.
04:40Dès l'école, oui. Ça s'intègre dans un projet plus large, un partenariat que l'on a avec l'Education nationale depuis une trentaine d'années maintenant.
04:48C'est-à-dire que depuis 30 ans, on se dit que les jeunes seront des futurs salariés et lorsqu'ils vont arriver dans une entreprise, il faut qu'ils soient le plus matures possible.
04:56Parce qu'ils ne se font pas expérimenter, ils ne connaissent pas l'environnement de travail dans lequel ils vont évoluer.
05:01Et les couvreurs dont on parlait qui prennent des risques.
05:03Les couvreurs prennent des risques et là notamment le risque de chute de hauteur. On voit bien le danger.
05:07Donc pour vous, il y a un vrai travail parce que l'INRS se tourne vers les entreprises et fait de l'accompagnement auprès des entreprises.
05:13Mais on découvre aussi que ça démarre dès la formation initiale.
05:18Dès la formation initiale, oui. Nous sommes dans une continuité formation continue, formation initiale.
05:24Et c'est pourquoi on travaille avec l'éducation nationale, les enseignements professionnels et techniques et aussi avec l'enseignement supérieur.
05:33Parce que ce sont des futurs ingénieurs, des futurs décideurs qui auront en charge des équipes.
05:39Donc c'est des éduqués aux règles de sécurité qui sont des règles essentielles pour vous.
05:45Cette méthodologie, c'est la 13e édition, vous avez un peu de visibilité.
05:49J'imagine qu'il y a des jeunes qui sont au travail aujourd'hui, qui sont entrés dans les entreprises.
05:53Ça les a éduqués, ça les a sensibilisés ?
05:56Oui et notamment, on s'est posé cette question et nous avons réalisé une étude il y a quelques années, c'était en 2019.
06:03Et c'était très intéressant parce qu'on peut retenir un chiffre important.
06:07C'est-à-dire que les jeunes qui ont suivi un enseignement en santé et sécurité dans leur scolarité ont deux fois moins d'accidents du travail que ceux qui n'ont pas eu ce type d'enseignement.
06:14Donc d'où la nécessité dès la formation initiale technique, parce que ce sont des métiers techniques, mais enseignement supérieur aussi, on l'a entendu, de les accompagner.
06:22Rappelons les dates, 3 avril à 19h.
06:2519h précise.
06:26Précise, à 19h01, le film n'est pas pris par Gérard Mouche, il faut le savoir, avec un dépôt des candidatures.
06:32Le 30 avril 2025, le jury délibère.
06:35Le jury délibère.
06:36Jury de professionnels, d'hommes de la télé.
06:38Oui, des représentants de l'INRS bien entendu, des représentants de l'Éducation nationale qui est notre partenaire principal,
06:44des représentants des caisses régionales d'assurance maladie, de l'ACNEM, et aussi des représentants de l'AMSA.
06:52L'AMSA, la mutualité sociale agricole, parce que là aussi il y a des enjeux de sécurité dont on ne parle pas souvent d'ailleurs.
06:58Mais les machines agricoles sont aussi source d'accidents.
07:0323 mai 2025, ce sera la cérémonie de remise des prix au siège de l'INRS à Paris.
07:09Peut-être que d'ailleurs vous nous inviterez et on pourra applaudir les lauréats.
07:13Merci Gérard Moudge d'être venu nous rendre visite pour nous éclairer sur cet événement et ses vidéos.
07:21Pour tous les établissements, CFA, technique, enseignement supérieur, vous êtes tous les bienvenus.
07:25Prenez vos caméras et racontez-nous une histoire.
07:28Merci à vous.
07:29On tourne une page, on parle d'un secteur en grande tension, secteur pénurique.
07:34Le marché, le secteur de la petite enfance, que ce soit la crèche, le babysitting, tous ces sujets.
07:40Pénurie de main d'oeuvre, niveau de salaire difficile, attractivité du secteur, comment faire ?
07:44On en parle avec des acteurs, deux acteurs essentiels du secteur.
07:48Je les accueille, c'est le Cercle RH.
08:02Le Cercle RH pour parler du secteur de la petite enfance, la garde à domicile mais aussi les crèches
08:07et évidemment les modes de garde les plus adaptés.
08:09Vous qui nous regardez, vous êtes papa, vous êtes maman, vous êtes famille monoparentale.
08:13Il faut trouver une solution.
08:15Comment faire ?
08:16Ce n'est pas toujours simple et c'est parfois un peu cher.
08:19On va y revenir parce que les parents les plus précaires ont souvent des difficultés pour accéder à une garde.
08:24On en parle avec des acteurs et puis on va bien sûr parler de ce marché de l'emploi pénurique, complexe,
08:29avec des difficultés de recrutement et on va en parler avec deux acteurs clés de ce secteur.
08:35Claire Lanoue, bonjour.
08:37Vous êtes la dirigeante de Babiche au service.
08:39Vous êtes venue régulièrement sur notre plateau nous parler des initiatives, de vos actions.
08:43Vous n'êtes pas dans les crèches, qu'on délimite tout de suite le sujet.
08:47Vous faites de la garde à domicile.
08:49Tout à fait.
08:50Donc nous, on accueille les enfants de 0 à 12 ans,
08:53donc dès la naissance jusqu'à l'entrée au collège,
08:56sur les horaires de sortie d'école, de sortie de crèche,
08:59donc en fait aussi en garde quand l'enfant est malade.
09:04Au dernier moment, si le parent a une obligation professionnelle.
09:08Et donc de ce fait, on est extrêmement complémentaire avec les solutions de garde d'enfants collectives.
09:14Pas nécessaire de s'approcher si près du micro, Claire.
09:17Nous ne sommes pas dans une émission de radio, mais télévisée.
09:20Avec nous, Daneshe Chauvin, directrice recrutement des professionnels de la petite enfance chez Les Chapereaux Rouges,
09:26crèche, qui est un très gros du secteur.
09:29Combien de crèches pour nous situer un peu les grands chiffres de l'entreprise ?
09:33Alors aujourd'hui, Les Petits Chapereaux Rouges, nous sommes un peu plus de 800 crèches,
09:37805 crèches réparties sur tout le territoire, partout en France.
09:41Et nous avons au sein de ces crèches 9000 collaborateurs diplômés de la petite enfance
09:45qui accueillent tous les jours 25 000 enfants au sein de nos structures.
09:49Un mot sur ce que j'évoquais tout à l'heure.
09:51J'ai commencé par le côté parent précarité, mais commençons par le marché.
09:56Est-ce que pour vous, aujourd'hui, on peut dire que le secteur est sinistré, pénurique ?
10:02Est-ce que c'est compliqué ? Parce qu'il y a d'autres secteurs qui viennent sur ce plateau.
10:05Je pense aux transports, je pense à ceux qui conduisent des bus.
10:09Ils ne trouvent pas. Est-ce que c'est la même chose chez vous, côté crèche ?
10:12Moi, je peux vous dire qu'aujourd'hui, le secteur, il n'est pas fébrile, il est en crise.
10:17Il est en très grande difficulté.
10:19Aujourd'hui, nous avons effectivement un nombre important de postes à pourvoir,
10:22pour répondre tout simplement aux besoins des familles.
10:25Aujourd'hui, en France, on dit qu'il manque 10 000 professionnels diplômés de la petite enfance.
10:29Tout confondu.
10:30Tout confondu pour répondre aux besoins actuels du secteur.
10:33En parallèle, il manque près de 200 000 places de crèche en France pour répondre aux besoins des familles.
10:38Ce qui fait qu'aujourd'hui, évidemment, dans un contexte où ce sont des métiers qui sont en perte de vocation,
10:42il est grand temps d'agir concrètement en faveur de la valorisation du secteur, de ses métiers,
10:48et aussi en faveur de la reconnaissance de nos salariés, de nos collaborateurs,
10:51qui font un travail fabuleux auprès des enfants tous les jours.
10:54Nadège, sans vous challenger, mais ce sujet-là, moi, je le traite depuis presque 10 ans,
10:58et j'entends des acteurs du métier qui me disent la même chose depuis 10 ans.
11:01Il faut valoriser, il faut... Mais en fait, on n'y arrive pas.
11:04Aujourd'hui, je pense qu'on est, si vous voulez, à la limite de deux mondes.
11:11Soit on prend des mesures concrètes pour vraiment accompagner la formation des professionnels,
11:16pour revaloriser les métiers, pour revaloriser les salaires,
11:19et on se donne une chance, finalement, de pouvoir répondre aux besoins des familles.
11:22Soit, effectivement, on prend des mesures qui ne sont pas des mesures adaptées à nos métiers,
11:26pas des mesures adaptées aux besoins des familles et à nos crèches,
11:30et malheureusement, l'issue me fait peur.
11:33On y reviendra. Les crèches, c'est aussi la difficulté pour vos salariés
11:36d'avoir des temps de transport très, très, très long, car ils ne peuvent pas vivre à Paris.
11:41C'est-à-dire ouvrir une crèche très tôt, ça veut dire une vie impossible
11:44pour ceux qui viennent aussi travailler chez vous. C'est compliqué.
11:47Ça, c'est une réflexion chez vous. C'est un autre profil.
11:50Alors là, il y a des diplômes. Tout ça est très réglementé.
11:53C'est une des professions très réglementées. Comment ça se passe ?
11:56Parce que le babysitting, quand on a été étudiant ou jeune lycéen, on a fait du babysitting.
12:00Vous, vous dites non. On va aussi encadrer le profil des jeunes qu'on va emmener dans les familles.
12:06Tout à fait. Alors, il faut rappeler que la garde d'enfants à domicile,
12:09moi, je suis administrateur d'une fédération métier, la FESP,
12:13la Fédération des entreprises de services de proximité.
12:16On a des exigences, on a un agrément. N'importe qui ne peut pas garder d'enfants à domicile.
12:22On appelle ça les nounous.
12:24Oui, les gardes d'enfants, chez nous, on appelle ça des intervenants ou des baby-shooters.
12:28En tout cas, on est sous le coup d'un agrément et c'est heureux.
12:31On souhaite garder ces exigences de l'agrément qui demandent un certain niveau d'expérience
12:37ou de diplôme pour les 0-3 ans.
12:40Et si ce n'est pas un diplôme, ça sera de la formation continue avec des points de suivi réguliers.
12:45Dans chacune de nos 120 agences, nous avons des encadrants
12:48qui, au quotidien, sont plus proches des intervenants et des parents.
12:52Un sujet que je vous pose sur la table, mais qui vous impacte directement,
12:55c'est tous les sujets autour de l'immigration choisie, les enjeux autour des migrants,
13:00le fait qu'on intègre ces personnes qui sont, pour certaines d'entre elles, diplômées dans leur pays
13:04et qui, aujourd'hui, tiennent les murs.
13:07Comment vous regardez ces sujets ? Parce que c'est un sujet important
13:11ou, en tout cas, un vivier de recrutement possible.
13:13Est-ce que, oui ou non, pour vous, c'est une possibilité aussi
13:17à la fois de trouver des salariés aux postes manquants
13:22et, en même temps, de donner une chance à des citoyens
13:25qui sont arrivés récemment sur notre territoire ?
13:28Aujourd'hui, tout ça est réglementé.
13:31Le décret Norma cadre les équivalences en termes de diplômes.
13:35Vous avez différents diplômes, notamment européens,
13:38qui permettent de pouvoir exercer en France, au sein des crèches.
13:42Tout ça est réglementé et mérite, évidemment, qu'on se colle à la réglementation.
13:46J'entends bien le respect de la loi.
13:48Est-ce que vous dites qu'il faut un peu casser les murs
13:50et donner la chance à ceux qui sont dehors, aujourd'hui,
13:53en situation de très grande précarité,
13:56de pouvoir les former, les accompagner pour leur donner une chance
14:00et, peut-être, de pouvoir les 200 000 postes qui manquent ?
14:03Je pense qu'il faut considérer les choses de façon pragmatique.
14:07Les métiers de la petite enfance, les métiers du soin, de la santé,
14:10ce sont, avant tout, des métiers de vocation.
14:12On peut avoir la vocation étant jeune,
14:14auquel cas, on s'oriente après une troisième, une seconde,
14:17même post-bac, vers des études, vers un diplôme petite enfance,
14:20et auquel cas, on peut faire sa carrière.
14:22Il y a aussi, effectivement, la reconversion tout au long de la vie.
14:25Et on peut, effectivement, tout ce temps qu'on a,
14:27faire 2, 3, 4 métiers tout au long de la vie
14:29et avoir, soit par une question d'opportunité,
14:31soit par une question de vocation tardive,
14:33avoir envie de s'orienter vers ces métiers
14:35et, auquel cas, j'ai envie de dire, quand on a l'envie, la vocation,
14:38les portes sont ouvertes.
14:40C'est tenter qu'on puisse, effectivement, passer les diplômes,
14:43qui sont, aujourd'hui, obligatoires en France et chez les chaplons rouges.
14:46Vais-je avoir une réponse avec Claire ?
14:48Car vous n'avez pas répondu à ma question, je la reposerai.
14:50Est-ce que, dans les personnes qui viennent et poussent la porte de Babichou,
14:53vous avez ces jeunes issus de l'immigration,
14:55ces jeunes issus des quartiers,
14:57qui vous disent, c'est la seule possibilité que j'ai aujourd'hui
14:59de pouvoir gagner un peu ma vie
15:01et de pouvoir trouver un sens à ma vie ?
15:03Alors, d'abord, c'est déjà le cas.
15:05Et c'est tant mieux,
15:07parce qu'on a des personnes très engagées,
15:09très désireuses de progresser dans leur parcours.
15:12Et nous, nous formons, sur à peu près 5 000-6 000 salariés
15:17qu'on a, aujourd'hui, en France,
15:19on est fiers d'avoir à peu près 600-700 personnes,
15:22chaque année, qui sont, grâce au parcours qu'ils effectuent
15:25dans nos agences, dans nos entreprises,
15:27600 diplômés du CAP Accompagnement éducatif Petite Enfance.
15:31Et ils sont suivis.
15:33Ils ont des maîtres d'apprentissage.
15:35C'est une nouvelle disposition.
15:37On est également très heureux de cela.
15:39Et ce n'est pas forcément subi.
15:41Il y a beaucoup de jeunes,
15:43c'est beaucoup de jeunes femmes ou filles,
15:45qui sont heureuses de ce parcours.
15:47Parfois, après, elles vont poursuivre en crèche.
15:49Et c'est également heureux,
15:51parce qu'elles vont avoir une autre expérience,
15:53là, en collectivité.
15:55Mais ce sont des personnes qui sont formées
15:57à être suffisamment autonomisées.
15:59Et, choc des cultures,
16:01c'est un emploi contesté, puisqu'on va donner aux communes,
16:03enfin, en tout cas, c'était le projet de 2024,
16:05aux communes, la possibilité de pouvoir gérer
16:07ce sujet qui pose quelques sujets.
16:09Mais, choc des cultures, dans des familles
16:11de Paris-Centre, qui voient arriver ces jeunes
16:13des quartiers, ça se passe bien, ils les accueillent.
16:15Comment ça marche, concrètement ?
16:17Moi, je dirais d'abord que la garde domicile,
16:19ce n'est pas du tout réservée aux Grandes-Aglos
16:21et au centre des Grandes-Aglos.
16:23Dans les territoires ruraux, justement,
16:25il n'y a pas beaucoup de solutions de garde.
16:27On intervient, tout à fait.
16:29C'est un monoparental
16:31dans lequel il y a à peu près 25%
16:33des enfants en France, aujourd'hui.
16:35Et donc, il n'y a pas de problématique
16:37liée uniquement à des centres-villes.
16:39Tout le monde a des besoins de garde d'enfants.
16:41Les personnes qui ont des horaires atypiques,
16:43en ont besoin, le matin tôt, tard le soir,
16:45et il n'y a pratiquement que la garde à domicile
16:47qui peut répondre à cela, aujourd'hui.
16:49C'était Babylou, d'ailleurs, qui avait suscité un vrai débat.
16:51On élargissait les amplitudes d'horaires.
16:53De votre côté, la loi plein emploi,
16:55vous disiez qu'il fallait faire des choses concrètes.
16:57Qu'est-ce qu'on doit faire concrètement ?
16:59Parce qu'en face de ça, vous avez des clients,
17:01des familles, qui vous disent « c'est trop cher,
17:03je ne peux pas payer, c'est trop élevé ».
17:05Comment on fait ?
17:07Écoutez, tout l'écosystème
17:09est assez complexe.
17:11Je pense qu'il faut déjà, effectivement,
17:13repenser, ou en tout cas, se poser
17:15sur tout ce qui est subvention,
17:17que ce soit au niveau des micros.
17:19Qui vous subventionne ? Les départements ? L'État ?
17:21C'est l'État qui subventionne, effectivement, les crèches.
17:23Je pense qu'il faut, effectivement,
17:25en passer par là.
17:27Après, la qualité, effectivement,
17:29on dit souvent qu'elle n'a pas de prix,
17:31mais elle a un coût, forcément.
17:33L'accueil dans les environnements tels que les crèches,
17:35ça a évidemment un coût,
17:37d'avoir au sein des structures
17:39une qualité d'accueil et d'éveil
17:41qui soit au rendez-vous des attentes,
17:43des familles. Aujourd'hui, nos clients,
17:45ce sont des entreprises réservataires,
17:47qui réservent des berceaux pour leurs salariés
17:49parents, qui doivent, évidemment,
17:51contribuer à l'accueil de leurs enfants.
17:53Ce serait aussi le cas en crèche municipale.
17:55Le sujet est à peu près équivalent
17:57à peu de choses près.
17:59Comment ça se passe pour vous,
18:01l'idée de réformer,
18:03de redonner aux communes
18:05le pouvoir de gérer ces sujets ?
18:07J'ai l'impression que vous êtes moins impactée
18:09par ce sujet-là que les crèches.
18:11Alors, on l'est quand même un petit peu.
18:13Et moi, j'accueille ça plutôt favorablement.
18:15Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui,
18:17dans le paysage des modes d'accueil,
18:19la garde d'enfants à domicile
18:21est souvent complètement éclipsée.
18:23Dans les communes, on n'en parle pas,
18:25les collectivités n'osent pas.
18:27Et pourtant, il y a des initiatives intéressantes.
18:29Les CAF ont ouvert des RPE,
18:31des Relais Petite Enfance.
18:33Ce sont des lieux d'accueil pour la garde individuelle,
18:35aussi bien pour les asthmates, assistantes maternelles,
18:37que les auxiliaires parentales.
18:39Elles viennent, c'est un lieu de rencontre,
18:41c'est important d'échanger aussi.
18:43Et ce que nous, on demande à la faveur
18:45de cette nouvelle organisation,
18:47c'est que ce soit les communes mettent plus en avant
18:49le choix. Parfois, deux parents qui s'unissent
18:51pour la garde des enfants, une garde partagée,
18:53ça ne coûte pas tellement plus cher
18:55que d'autres modes de garde comme la crèche.
18:57On parle de salaire aussi dans cette émission
18:59parce que c'est intéressant. C'est quoi le niveau moyen
19:01d'un salarié d'une crèche chez vous ?
19:03Écoutez, ça dépend des diplômes,
19:05ça dépend aussi évidemment des villes.
19:07Il y a des villes sur lesquelles les salaires
19:09sont un peu plus élevés que d'autres.
19:11Donc en fonction du diplôme, de l'ancienneté
19:13et des villes, on a des grilles de salaire
19:15qui sont évolutives
19:17et qui sont du coup revalorisées chaque année.
19:19On peut être aux alentours de 2 000,
19:212 500 euros brut.
19:233 000, 3 500 euros
19:25pour une directrice de crèche.
19:27Pour une directrice de crèche, donc en brut,
19:29ça veut dire 1 900 euros net.
19:31On commence sur ces niveaux de salaire-là
19:33pour les auxiliaires de puériculture.
19:35Les salaires sont plus importants
19:37pour les éducateurs de jeunes enfants
19:39et encore plus importants pour les directeurs
19:41et directrices de crèche.
19:43Donc trois niveaux au sein d'une crèche,
19:45l'éducateur de jeunes enfants
19:47ou l'infirmière,
19:49l'auxiliaire de puériculture
19:51et à peu près sur les auxiliaires
19:53petite enfance qui sont titulaires
19:55du CAP essentiellement.
19:57Le niveau de salaire d'une assistante maternelle,
19:59c'est très complexe parce que ça peut être
20:01des horaires morcelés, ça peut être des sorties
20:03d'école, mais imaginons qu'une assistante maternelle
20:05qui accueille un enfant en bas âge,
20:07une auxiliaire parentale
20:09et qui va accueillir un enfant
20:11chez elle toute la journée et qui n'est pas encore
20:13à l'école, c'est quoi le niveau de...
20:15Nous c'est une garde à domicile, chez le parent.
20:17Donc elle se déplace chez le parent.
20:19Sur un temps plein, ça peut être 2000 nets.
20:21Sur un temps plein, en garde partagée, ça peut être 2000 nets.
20:23Mais c'est vrai que la majorité de nos emplois
20:25répondent à des besoins de complémentarité.
20:27On voit aussi avoir la population étudiante
20:29qui parfois en grande précarité va être heureuse
20:31de pouvoir s'appuyer sur des jobs.
20:33C'est un job de complément qui permet d'aider.
20:35C'est une autre philosophie.
20:37Qu'est-ce qu'on peut faire pour améliorer les salaires ?
20:39Vous qui êtes des acteurs du système,
20:41vous êtes un des leaders du marché autour des crèches.
20:43Comment on fait pour améliorer le salaire
20:45de ces salariés qui, objectivement,
20:47ont des grandes amplitudes horaires
20:49et ont souvent des temps de transport importants ?
20:51On favorise la formation, ce qu'on fait déjà,
20:53et on favorise aussi les parcours professionnels.
20:55Nous, on a pas mal de gens qui sont rentrés
20:57en tant qu'intervenants, qui ont pris des responsabilités
20:59au sein des agences
21:01qui évoluent vers des postes
21:03d'encadrants et parfois même
21:05de responsables d'agence
21:07et donc participent aussi
21:09à la vie, finalement, de la société.
21:11Encore une fois, tout le monde ne peut pas devenir chef
21:13et directeur d'agence. Certains ont juste envie
21:15d'avoir un salaire décent pour le travail qu'ils font.
21:17Comment on fait pour augmenter les salaires ?
21:19Il y a le fameux bonus attractivité
21:21qui, aujourd'hui, n'est pas encore débloqué
21:23pour les crèches privées,
21:25les multi-accueils et les micros.
21:27C'est un premier point.
21:29Après, évidemment, la voie de l'évolution professionnelle
21:31reste aussi une voie
21:33pour évoluer statutairement,
21:35pour évoluer salarialement.
21:37Il nous reste 40 secondes sur le sujet
21:39de ces femmes.
21:41Il suffit d'aller dans les EHPAD,
21:43pour voir qu'il y a beaucoup de personnes
21:45issues de l'immigration qui s'occupent
21:47de nos anciens, qui s'occupent de nos enfants.
21:49Est-ce qu'on doit être encore un peu plus
21:51ouverts sur ce sujet,
21:53dans un contexte politique où, dès qu'on parle
21:55de migration, les gens hurlent ?
21:57Oui, aujourd'hui,
21:59à partir du moment où les collaborateurs
22:01ou les candidats ont un diplôme...
22:03Pour vous, c'est la règle ?
22:05Nous avons aujourd'hui
22:07plus de 1300 postes à pourvoir
22:09aujourd'hui
22:11sur notre site de recrutement
22:13pour compléter nos effectifs.
22:15Il est évident que
22:17nous recrutons sur la base
22:19de la qualification, du CV,
22:21du diplôme, des motivations.
22:23Votre question m'étonne,
22:25mais complètement indépendamment
22:27des origines
22:29présupposées ou réelles des personnes
22:31que nous avons...
22:33Ce n'est pas un sujet.
22:35C'est évident qu'on accueille tout le monde.
22:37Merci, mesdames, de nous avoir éclairées.
22:39En tout cas, il reste encore pas mal de chemin.
22:41Vous êtes toutes, dans vos domaines
22:43respectifs, engagées à faire avancer
22:45ces sujets d'attractivité,
22:47de formation, et puis de parler
22:49au pouvoir public, parce que c'est un interlocuteur
22:51important dans vos métiers. Merci, Claire Lanoue,
22:53dirigeante de Babichou Service,
22:55garde à domicile.
22:57La nounou se déplace dans les familles,
22:59mais aussi récupérer son enfant
23:01après l'école, lorsqu'on travaille.
23:03Et puis, Nadège Chauvin, vous êtes la directrice
23:05recrutement des professionnels de la Petite Enfant
23:07chez les Chapeurons Rouges.
23:09Merci de nous avoir rendus visite.
23:11On va suivre ce sujet, et d'ailleurs, on le suit
23:13très régulièrement. On tourne une page.
23:15Tout de suite, c'est Fenêtres sur l'emploi, et j'accueille mon invité.
23:17...
23:29Fenêtres sur l'emploi
23:31pour parler... Justement, on parle souvent
23:33des recruteurs, ceux qui vous recrutent,
23:35mais jamais réellement du marché
23:37de ceux qui sont dans
23:39les services RH, de ceux qui sont RH.
23:41Comment ça marche ? Combien sont-ils payés ?
23:43Est-ce que c'est un marché tendu ? On va tout savoir dans quelques
23:45instants avec Sébastien Charmy. Bonjour, Sébastien.
23:47Bonjour, Arnaud. Ravi de vous accueillir.
23:49Directeur associé chez FedGroup, alors qu'il est
23:51un groupe qui a plusieurs antennes,
23:53et qui s'est aussi spécialisé,
23:55bien sûr, des agences autour
23:57du recrutement RH, et une étude
23:59qui est passionnante, parce qu'en fait,
24:01une photographie territorialisée
24:03du marché
24:05RH. Alors,
24:07on voit que dans les Hauts-de-France, il y a plus de turnovers
24:09que dans les pays de Loire.
24:11Qu'est-ce qu'il nous dit, ce marché RH ?
24:13Il est tendu ? Il y a beaucoup de demandes ?
24:15Il est en évolution ?
24:17Alors, effectivement, actuellement, il est tendu.
24:19Après une année 2022
24:21qui était exceptionnelle,
24:23on n'avait jamais connu ça, énormément
24:25de demandes de recrutement. Je pense que beaucoup
24:27de RH, après le Covid,
24:29il y a ce qu'on appelle le mercateau
24:31de l'emploi, ça a beaucoup tourné.
24:33Et depuis deux ans, on est sur des
24:35variables d'ajustement avec l'intérim
24:37et le management de transition, et
24:39depuis l'année dernière, on souffre
24:41au niveau des ressources humaines,
24:43à l'exception de la paye
24:45et des métiers du chiffre. Alors,
24:47en fait, dans les métiers RH,
24:49traditionnellement, il y a la paix.
24:51Exactement. Ça, ce sont des collaborateurs
24:53qui gèrent des logiciels,
24:55métiers parfois
24:57un peu fastidieux.
24:59Est-ce que je résume bien
25:01le poste ? Pas si simple ?
25:03C'est un métier pas simple, avec
25:05des changements de réglementation,
25:07de loi, de cotisation,
25:09il faut être vraiment
25:11à la pointe, très fin,
25:13dans son travail.
25:15Et c'est un métier où il y a
25:17vraiment...
25:19C'est le plein emploi,
25:21c'est le métier de la paie.
25:23Le plein emploi dans les gestionnaires de paie,
25:25les responsables rémunérations et avantages
25:27sociaux, parce que ça c'est important aussi,
25:29parce que beaucoup d'entreprises créent des
25:31mécanismes, des outils, et il faut
25:33évidemment les gérer, et
25:35les responsables compensation et bénéfice.
25:37Exactement. C'est les trois postes
25:39les plus recherchés.
25:41Tout à fait, responsables rémunérations et avantages
25:43sociaux, contrôle de gestion sociale et paie,
25:45tous les métiers des RH qui tournent autour du chiffre,
25:47l'année dernière a été une belle année pour eux.
25:49C'est des métiers qu'on va
25:51vraiment chasser aujourd'hui.
25:53Quand on passe une annonce, on a
25:554 ou 5 retours, on n'a pas
25:57les bons candidats, il faut vraiment aller les chercher.
25:59Mais ça veut dire qu'on
26:01est percuté par les enjeux numériques, on est percuté
26:03par les nouveaux outils numériques
26:05qui sont en train de disrupter le marché.
26:07Pourquoi c'est si compliqué
26:09de recruter ces collaborateurs ?
26:11Alors ça a toujours été compliqué, mais c'est vrai
26:13qu'on a eu
26:15beaucoup de développement de SIRH ces dernières
26:17années, avec beaucoup de nouveaux acteurs.
26:19Il faut être à la pointe sur les logiciels
26:21qu'on utilise, donc on va chercher aussi des compétences
26:23SIRH aujourd'hui.
26:25Quelques mots quand même, parce que ce qui est intéressant dans votre étude
26:27et qui est très original, c'est que vous l'avez
26:29aussi classé par territoire.
26:31Quels sont les territoires les plus
26:33dynamiques, ceux qui peinent le plus, comment ça se passe ?
26:35La Côte d'Azur,
26:37les Hauts-de-France, les Pays-de-Loire ?
26:39Alors, l'année dernière,
26:41sur le territoire national, c'était compliqué
26:43à l'exception de ces métiers, et ça c'était
26:45à peu près partout pareil.
26:49À Paris se trouvent quand même les sièges
26:51de beaucoup de grandes sociétés,
26:53donc je pense que sur
26:55les postes de RH plus généralistes,
26:57à Paris c'était un petit peu mieux
26:59qu'en province l'année dernière.
27:01RH, là on parlait
27:03de la paix, et puis il y a tout le volet
27:05RH, ceux qui viennent d'ailleurs
27:07souvent régulièrement sur notre plateau, tous les services
27:09RH, d'onboarding,
27:11d'accompagnement des collaborateurs,
27:13là aussi c'est un secteur
27:15très recherché, ou est-ce qu'on est un peu dans cette partie
27:17un peu plus bouchée du secteur RH ?
27:19Alors, le développement
27:21RH, effectivement, vous allez avoir
27:23à l'intérieur le recrutement,
27:25le onboarding, vous en parliez, la formation.
27:27Aujourd'hui, les sociétés,
27:29elles ont deux problématiques finalement, c'est soit de faire venir
27:31les talents, soit de les garder.
27:33Donc on va être au niveau de ces
27:35enjeux-là.
27:37L'année dernière, sur ces métiers-là,
27:39c'était beaucoup plus compliqué.
27:41Il y a eu des gels d'embauche
27:43des sociétés, qu'on fait des
27:45plans sociaux.
27:47Et on contracte un peu sur les services RH ?
27:49Et on contracte un peu sur les services RH.
27:51Donc, si on fait des économies,
27:53on ira les chercher dans les services RH ?
27:55Oui.
27:57C'est terrible ! C'est pas une bonne nouvelle.
27:59Donc on garde le cœur business,
28:01la finance, le marketing et le commercial,
28:03j'imagine, mais par contre,
28:05on va pas recruter suffisamment sur les services RH ?
28:07Ça va dépendre
28:09des spécialités et des régions, mais au sens large,
28:11oui. Un dernier mot
28:13avant de nous quitter, l'enjeu de l'IA,
28:15j'imagine que c'est quelque chose que vous expertisez, que vous devez
28:17voir. Il a un impact sur les
28:19métiers ou il devient complémentaire des métiers RH ?
28:21Je pense qu'il va avoir
28:23un impact dans les prochaines années.
28:25On en est au belbutiment.
28:27Je pense que dans 5 ans, je ne vous dirai pas la même chose qu'aujourd'hui.
28:29Je connais des sociétés qui ont commencé
28:31à le mettre en place, notamment au niveau du
28:33recrutement, avec un avatar qui fait
28:35la première partie des entretiens.
28:37C'est un bouleversement
28:39qui arrive. Merci Sébastien Charmy,
28:41directeur associé FED Group,
28:43avec cette photographie du marché RH,
28:45avec les gestionnaires de paix qui cartonnent.
28:47Si vous nous regardez,
28:49vous pouvez postuler à peu près partout, vous aurez
28:51un poste. Merci à vous, merci à vous,
28:53à vous tous, évidemment, qui nous regardez régulièrement
28:55et qui réagissez sur les réseaux sociaux.
28:57Merci à toute l'équipe, merci à Angel
28:59à la réalisation, merci à Thibaut Ausson, merci à Nicolas
29:01Juchat et merci évidemment à Juliette,
29:03l'équipe de programmation.
29:05Merci à vous, je vous dis à très très bientôt.
29:07Bye bye.