Jordan Bardella, président du Rassemblement national et eurodéputé, était l'invité de la Grande Interview mardi 4 février : «Bruno Retailleau est condamné à être le ministre de la parole», sur CNEWS.
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00:00Vous connaissez les entraves par rapport à certains juges,
00:02par rapport aux normes, par rapport à l'Union européenne.
00:04Vous ne lui reconnaissez rien, M. Retailleau ?
00:06Si, je lui reconnais la sincérité, mais ça ne suffit pas.
00:10En politique.
00:11Voilà. Et donc, compte tenu de ce contexte,
00:14M. Retailleau, il est malheureusement condamné à être le ministre de la parole.
00:18Et donc, effectivement, la musique qu'il joue est très douce à mon oreille.
00:22Elle est très douce aux oreilles des électeurs du Rassemblement national.
00:26Mais les électeurs du Rassemblement national,
00:28ils ont déjà entendu ça 25 fois.
00:30C'est-à-dire des gens qui viennent, issus de la droite dite républicaine,
00:34redire ce que dit le Front national, puis le Rassemblement national
00:37depuis 30 ans, et faire l'exact inverse.
00:39Et si M. Retailleau était cohérent,
00:43cohabitant avec des macronistes et des socialistes
00:45qui accusent tous les records en matière d'immigration,
00:47alors il démissionnerait.
00:48M. Retailleau, il fait équipe avec M. Darmanin,
00:51qui a les fleurs de la tombe du FLN.
00:58Et donc, il n'y a pas d'inquiétude.
00:59Il n'y a pas d'inquiétude.
01:00Il n'y a pas d'inquiétude.
01:01Il n'y a pas d'inquiétude.
01:02Il n'y a pas d'inquiétude.
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01:06Il n'y a pas d'inquiétude.
01:07Il n'y a pas d'inquiétude.
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