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00:00Et puis 487ème jour de détention pour les otages retenus par l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.
00:06Trois otages ont été libérés samedi dernier, dont le franco-israélien Ofer Calderon.
00:11C'est une grande joie pour nous tous, mais tous les otages ne sont pas rentrés.
00:14Un otage français est toujours détenu à Gaza, il se nomme Ohad.
00:17Nous continuerons donc à dire son nom tous les soirs.
00:20Et nous demandons une fois de plus sa libération, ainsi que celle de tous les otages, sans condition.
00:25Voilà pour les grandes lignes de l'actualité. Nous sommes avec Louis de Ragnel. Bonsoir Louis.
00:28Bonsoir Laurence.
00:29Nous sommes avec Rachel Kahn. Bonsoir Laurence.
00:32Vous me donnez le frisson.
00:33Oui, parce que cette libération d'Ofer Calderon a été un grand moment de joie.
00:37Merci beaucoup, vraiment.
00:39Mais voilà, il y a tous les otages qu'il faut encore faire sortir.
00:43Absolument, et les enfants.
00:44Et les enfants, et leurs mamans, oui.
00:46Gauthier Lebret, bonsoir.
00:47Bonsoir Laurence.
00:48Vous êtes magnifique, jeudi, pour nos auditeurs.
00:49C'est gentil.
00:50Une belle cravate, un beau costume à rayures.
00:52Tout de suite, les chalices d'Éric Revelle.
00:55Éric Revelle qui a sa petite velours.
00:58Bonjour Éric Revelle, vous allez bien ?
01:01Je m'appelle Bob, pas Bof.
01:03Bonjour Laetitia Guinan.
01:04Bonsoir Nathalie Manbleur.
01:05Bonsoir Laurence.
01:06Et bonsoir mon cher Joseph Macé-Scaron.
01:08Il est extrêmement élégant.
01:10Il est élégant et il a son émission qui marche très bien le soir, donc on le félicite.
01:14Je l'ai bien fait de venir.
01:15C'est la Saint-Gauthier aujourd'hui.
01:17Allez, Gauthier, on est en plein cœur d'une actualité qui vous passionne,
01:20c'est l'actualité politique avec François Bayrou.
01:22Ça y est qu'il a dégainé 2,493.
01:24De son côté, la France Insoumise, boum, deux motions de censure.
01:27Olivier Benquemouinette à l'Assemblée avec Jean-Laurent Constantini.
01:29Bonjour Olivier, vous allez bien ?
01:31Ça veut dire que c'est règlement de comptes à Oquécoran ?
01:36Alors oui, c'est un peu ça.
01:38C'est surtout règlement de comptes entre la gauche et la gauche.
01:41C'est-à-dire que l'EPS, en responsabilité, c'est ce que dit le Parti Socialiste,
01:45a voté un budget nécessaire pour la France, pour Pays des fonctionnaires, etc.
01:49Mais que dit LFI, que dit Éric Coquerel cet après-midi ?
01:53Il dit, vous avez non censuré, en quelque sorte, vous n'avez pas censuré ce budget,
01:58donc celui qui vote le budget vote directement comme toute la majorité,
02:05donc vous n'êtes plus dans l'opposition, donc vous êtes devenus macronistes,
02:08donc nous allons devoir se séparer.
02:11C'est ce qui est dit entre Lénine, c'est Jean-Luc Mélenchon qui dit ce soir les choses.
02:15Le NFP a perdu un de ses partenaires.
02:17Il est là, le psychodrame.
02:18En attendant, on a jusqu'à mercredi pour savoir quelles sont les positions des uns et des autres.
02:23L'EPS a annoncé qu'il ne voterait pas la censure.
02:27Il y aura peut-être quelques députés PS qui voteront la censure.
02:30Ça s'était fait la dernière fois contre le gouvernement Barnier.
02:34Il y avait huit députés PS qui avaient voté la censure.
02:37Et puis l'ERN, également, réserve sa réponse.
02:41Ça sera aux alentours de 16h, mercredi prochain, puisqu'il y a 48h désormais, pour donner sa position.
02:47Merci Olivier Benquemounet, Jean-Laurent Constantini, Gautier Lebret.
02:50Ce n'est pas, effectivement, il a raison, un règlement de comptes à OKCORAL.
02:53C'est divorce au NFP.
02:54C'est bien ça qu'on vit en ce moment, comme tragique comédie ?
02:57C'est un énième divorce.
02:58Des divorces, il y en a eu plein.
03:00Mais avec, si vous voulez, c'est un peu comme Elisabeth Taylor et Richard Borton.
03:03Il y a eu plusieurs mariages.
03:04Donc on verra si le Parti socialiste se remarie avec la France insoumise.
03:10Pour le moment, effectivement.
03:11Il y a les diamants en moins.
03:12Vous avez raison.
03:13Il y a les diamants en moins.
03:14Mais il est vrai que quand on additionne la défaite hier cuisante de la France insoumise
03:20à Villeneuve-Saint-Georges face à la candidate des Républicains,
03:24donc la défaite de Louis Boyard,
03:26qui représente vraiment la stratégie au plus près de Jean-Luc Mélenchon,
03:30c'est la quintessence du communautarisme.
03:32Louis Boyard, du candidat qui cherche le buzz,
03:36de la petite polémique permanente, du coup d'éclat permanent.
03:39Et Jean-Luc Mélenchon, d'ailleurs, était venu à Villeneuve-Saint-Georges la semaine dernière
03:42pour le soutenir.
03:43Donc c'est une défaite pour la France insoumise, pour Louis Boyard et pour Jean-Luc Mélenchon.
03:47Donc là, il se venge avec l'émotion de censure ?
03:49Non, c'est-à-dire que le Parti socialiste a raison de rompre.
03:53Et s'il y avait des hésitations dans les jours qui viennent de s'écouler,
03:57Villeneuve-Saint-Georges est peut-être venu comme un argument supplémentaire
04:01au fait de ne pas censurer et de se séparer de la France insoumise.
04:05La question, c'est jusqu'à quand ?
04:07Olivier Faure, il a son congrès.
04:08Il veut être à nouveau renouvelé premier secrétaire du PS.
04:11C'est en mai prochain.
04:12C'était important pour lui de marquer la rupture avec Jean-Luc Mélenchon.
04:16Mais demain, il y a une nouvelle dissolution.
04:18Jordan Bardella en parlait il y a quelques jours.
04:20Il est notre invité demain matin chez Sonia Mabrouk, à 8h15.
04:23Qu'est-ce qu'ils font ?
04:24Que fait le PS en cas de nouvelle dissolution ?
04:27Est-ce qu'on se rabiboche comme on l'a fait la dernière fois en 24 heures
04:30et on oublie les mots du passé ?
04:33Ou est-ce qu'on prend son courage à demain et on y va en solo ?
04:37C'est ça la vraie question.
04:38Et alors, vous avez la réponse ?
04:39Parce que c'est gentil de me poser des questions.
04:40Si j'avais la vraie réponse, je ne suis pas Madame Irma.
04:43Mais il n'y a pas de chance.
04:44La vérité, c'est qu'à mon avis, le PS a intérêt à prendre son risque
04:48et à se séparer pour de bon de la France insoumise
04:51parce qu'on voit ce que ça peut donner quand il y a une municipale qui était imperdable.
04:55On revient juste un moment sur Bayrou.
04:57Je veux juste qu'on écoute et après je vous passe la parole.
04:59On écoute François Bayrou qui a justifié la raison de ces 49.3.
05:06Est-ce que ce budget est parfait ?
05:08Non.
05:09Aucun d'entre nous ne le trouve parfait.
05:11Monsieur le rapporteur, vous l'avez rappelé.
05:15Mais je dois dire qu'ayant une légère antériorité dans les débats budgétaires,
05:20je n'ai à la vérité jamais rencontré une discussion budgétaire
05:25où le budget soit affirmé ou soit consacré comme parfait.
05:30Mais c'est un équilibre.
05:33Nous sommes tous ensemble désormais devant notre devoir.
05:37Et si vous en décidez ainsi, puisque la décision est entre vos mains,
05:42dans les dix jours, la France, à force de bonne volonté,
05:49de pas faire les uns vers les autres, d'effort et de compréhension,
05:54la France aura son budget, aura ses budgets.
05:58Oui, des budgets parce qu'il y a celui de la Sécurité Sociale, Eric Reuvel.
06:01C'est important ce qui s'est passé là.
06:03C'est un signe, ce que je disais, d'impuissance et de faiblesse.
06:06Quand il dit qu'il a une longue expérience des budgets,
06:09c'est bien ce qu'on pourrait lui reprocher.
06:10C'est-à-dire que si la France est dans la situation budgétaire dans laquelle elle est,
06:13au-delà de ce que Macron a fait,
06:15c'est aussi à cause ou grâce à des gens comme lui
06:18qui sont dans la vie politique depuis longtemps.
06:20Donc c'est à la fois, pour reprendre les formules que Gauthier Lebret aime bien,
06:23c'est à la fois l'homme du passif et il donne l'impression d'être l'homme du passé.
06:28Il est à la manœuvre là.
06:32J'aime beaucoup la formule, le coup d'éclat permanent.
06:34Je trouve ça génial parce que ça renvoie évidemment au coup d'État permanent.
06:37Et j'ai lu un truc qui m'a beaucoup fait rire
06:39et je trouve très juste sur la municipale où Louis Boyard s'est pris la porte dans la figure.
06:45Je veux dire, quand vous regardez les scores qu'avait fait Boyard,
06:4866 % législatives, 45 % la présidentielle pour Mélenchon, 38 % a écrit la victoire.
06:53Non, c'est un échec total.
06:54J'ai lu un truc qui m'a beaucoup fait rire qui est de dire,
06:56en fait, n'aurait-il pas mis la charia avant les bœufs ?
06:59Et je trouve ça assez judicieux.
07:04Rachel en rajoute.
07:06Ou la charia avant la bœuf.
07:09Ou la charia avant la bœuf.
07:11Mais il y a nous deux.
07:12On pourrait t'inviter plus souvent dans les émissions.
07:16Rachel, là-dessus ?
07:17Oui, là-dessus.
07:18En fait, dans tous les scénarios, depuis la nuit des temps, dans les livres,
07:22il y a toujours le moment où il y a la traîtrise qui doit arriver.
07:26Donc là, ça y est.
07:27LFI est en train de jouer sa partition sur la traîtrise,
07:30la cinquième colonne de ce PS qui l'aurait trahi,
07:32et qu'eux, ils défendent le camp des autres.
07:34Oui, mais dans la longue histoire de la gauche, c'est ça.
07:36Les social-traitres, ils sont toujours dans ce coin-là.
07:38Ils sont désignés comme tels, d'ailleurs, dans l'histoire de la gauche.
07:41C'est quand même dingue qu'en 2025, avec nos enjeux, nos défis, etc.,
07:44on soit dans des...
07:45Juste une petite réaction.
07:46On continue le débat.
07:47Edwidge Diaz, députée du RN,
07:48qui dit qu'elle a de la peine pour les électeurs du NFB.
07:52Le Nouveau Front Populaire, finalement, est très fragile.
07:56Il est fragile parce qu'ils se sont arrangés, cet été, en urgence,
08:02pour essayer de sauver quelques sièges.
08:04Donc, en fait, ces personnes-là ne sont pas du tout intéressées par les Français.
08:08Ils sont intéressés uniquement par leurs petits postes.
08:12Et là, les voir s'entredéchirer, finalement,
08:14moi, j'ai une pensée pour leurs électeurs,
08:16qui pensaient peut-être que le Nouveau Front Populaire était une alliance sincère,
08:20alors qu'en réalité, c'est juste de petits arrangements entre amis,
08:24soucieux de conserver leurs petits sièges.
08:26Voilà. Alors, Joseph-François Escargot,
08:28comment vous lisez ce qu'il s'est passé aujourd'hui ?
08:30Je voudrais juste revenir, pardon, sur le fait que,
08:33sur l'élection partielle de dimanche,
08:36il y a eu des élections partielles de dimanche.
08:38Attendez, parce qu'on va pas aller relire de la municipale avec la tête dans un oiseau.
08:40Oui, c'est pour ça.
08:41Je n'aimerais plus passer mon tour pour revenir à ce moment-là.
08:43Exactement. Oui.
08:44C'est très possible.
08:48C'est une intervention qui restera.
08:51Je passe mon tour, là.
08:52Celle-là, elle restera.
08:53C'est terrible dans ce budget.
08:55Effectivement, il sera adopté,
08:57parce qu'il n'y a pas de motion de censure,
08:58pour les mêmes raisons que le premier gouvernement Barnier a chuté.
09:02Ce sont des raisons purement électoralistes.
09:03Effectivement, le Rennes veut obtenir la proportionnelle.
09:06Le Parti socialiste veut se séparer des Léphi
09:09pour essayer de reprendre la main sur la gauche,
09:11comme leader,
09:12et puis se décoller, effectivement, du répulsif.
09:15Parce qu'on le voit dans l'élection de Louis Boyard,
09:17mais on le voit de manière générale.
09:18Léphi, c'est maintenant le répulsif.
09:19Tout sauf Léphi.
09:21Il y a aussi cet enjeu-là,
09:22de redevenir un parti institutionnel pour le Parti socialiste.
09:24Mais les raisons, évidemment, sont mauvaises.
09:26Après, on peut se féliciter qu'il y ait quand même un peu de stabilité,
09:29avec un budget qui, ma foi,
09:30est celui de l'État, de ce gouvernement, aujourd'hui, en France.
09:34Louis Dragnel, vous ne passez pas votre tour.
09:36Ce que je trouve intéressant, c'est que le Rennes prend son temps.
09:38Le Rennes prend son temps parce qu'il est traversé par des...
09:41Exactement.
09:42Il est traversé par des courants contraires.
09:44Avant, jusqu'à aujourd'hui, au Rennes, c'était très simple.
09:47Il y avait un claquement de doigts, Marine Le Pen décidait,
09:49et tout le monde avançait d'un seul homme.
09:51Je ne veux pas dire, pour autant, que le Rennes, il y a des divisions.
09:54Mais il y a des remontées de terrain qui ne sont pas du tout les mêmes,
09:56selon que vous êtes dans le nord ou dans le sud de la France.
09:58C'est-à-dire ? Les électeurs ?
09:59Eh bien, il y a des électeurs qui disent maintenant,
10:01comme la dernière fois, en fait, il faut renverser les gouvernements.
10:04Et dans le logiciel de ce que disent ces gens-là,
10:07c'est parce qu'ils pensent que c'est un moyen d'affaiblir Emmanuel Macron.
10:09Et de ce point de vue-là, ils ont raison de manière indirecte.
10:11Et de le pousser à la démission.
10:12Et de le pousser à la démission.
10:15Il y a un paradoxe.
10:16C'est-à-dire que la plupart des électeurs n'ont pas de haine contre François Bayrou.
10:20En revanche, ils veulent faire tomber son gouvernement.
10:22Parce qu'ils associent vraiment la chute,
10:24la déstabilisation de ce gouvernement à Emmanuel Macron.
10:27Donc là, le RN prend son temps.
10:29Et ce qui est intéressant aussi, c'est qu'en ne censurant pas,
10:32si vraiment le RN ne censure pas,
10:34c'est quand même un formidable cadeau qu'il donne à François Bayrou,
10:38qui peut pousser un ouf de soulagement très important.
10:42Et indirectement, c'est un ouf de soulagement aussi pour Emmanuel Macron.
10:45Emmanuel Macron, il n'y a qu'une seule chose qui l'angoisse,
10:48c'est l'idée qu'il y ait des gouvernements successifs qui soient renversés,
10:53et qu'à la fin, ce soit lui qui soit contraint de partir.
10:55Et donc, d'une certaine manière, il donne un sursis supplémentaire à Emmanuel Macron.
10:59C'est fait, Bayrou ne tombera pas.
11:01Le Parti Socialiste ne censure pas.
11:03Le RN peut censurer.
11:04Il ne tombe pas.
11:05Donc là, la question que se pose Marine Le Pen,
11:07parce que Marine Le Pen, une fois qu'elle aura donné la ligne à suivre à ses députés,
11:11il n'y en a pas un qui manquera à la paix.
11:13C'est la patronne.
11:15Ce n'est pas comme Olivier Faure, où il peut y avoir huit députés socialistes,
11:17comme la dernière fois, qui décident de s'affranchir de la ligne.
11:20Je pense que s'il y a un député RN qui s'affranchit de la ligne de Marine Le Pen...
11:24Ça n'arrivera pas.
11:25Il l'entendra de manière assez véhémente.
11:28Donc la question maintenant, c'est puisque leur vote n'influence pas la chute de Bayrou,
11:33est-ce que symboliquement, on censure ou pas ?
11:36Mais pour rien. Donc censurer pour rien.
11:39Pour donner un signal aux électeurs.
11:42On est toujours dans la logique électoraliste.
11:44C'est ça qu'on peut regretter.
11:46Je ne sais pas si les Français comprennent.
11:47Alors vous taissez, vous, Josette Macias-Carron.
11:49C'était que Marine Le Pen, en fait, attend fin mars pour son défiance judiciaire.
11:53Bien sûr, elle attend le résultat.
11:55Elle attend son rendez-vous judiciaire.
11:56Elle attend le 31 mars pour savoir ce qui va se passer.
12:00Je pense que si jamais elle était sanctionnée,
12:03il lui reste un poste, en tout cas, sur lequel elle peut concourir,
12:08c'est d'être Premier ministre.
12:10Ce qui signifie qu'être Premier ministre, ça veut dire dissolution.
12:14Pour autant que M. Gauthier Lebrecht vous dit non.
12:16Non, ce que je viens de parler, c'est qu'on s'est fait la répartition des rôles.
12:20Ça n'aurait plus de sens.
12:21C'est-à-dire que vous êtes condamné.
12:22Vous avez une exécution provisoire qui s'applique tout de suite.
12:24Et maintenant, vous vous accrochez pour essayer d'être Premier ministre.
12:28Tout change. La condamnation change tout.
12:30Le temps qu'il reste à Emmanuel Macron, c'est-à-dire un an et demi.
12:33Et pour autant que François Bayrou ait fait adopter la proportionnelle d'ici là.
12:38Parce qu'autrement, ça serait de toute façon...
12:40Elle ne sera jamais adoptée d'ici là.
12:42Le pari du RN comme le pari du Parti socialiste, c'est ça aussi.
12:47C'est justement qu'il y a une proportionnelle pour pouvoir accéder au pouvoir.
12:49Je pense qu'au 31 mars, en tout cas, de ce point de vue-là,
12:52François Bayrou peut dormir tranquille.
12:54Sur ses deux oreilles ?
12:55Quel spectacle, quand même.
12:56J'ai plus le mot de vol en tête,
12:58mais les petits partis qui font bouillir leur petite tambour politicienne
13:01dans le petit réchaud.
13:03Vous vous rendez compte de ce qu'on est en train d'éplucher ?
13:06C'est hallucinant.
13:07C'est la troisième, la quatrième République.
13:09Pendant ce temps-là, les Français continuent à se demander
13:11à quels soucis ils vont être mangés.
13:12C'est une petite tabouille politicienne qui mijote.
13:16On peut se poser la question, Eric ?
13:18Est-ce que la stabilité est un but en soi ?
13:20Bah non.
13:21Mais est-ce que tout le monde...
13:23Ils ont eu un petit peu peur la semaine dernière,
13:25donc ils ont fait fuiter deux informations.
13:27Un, les Français veulent la continuité et la stabilité.
13:29Ils en ont marre des querelles politiques.
13:31Et deuxièmement, l'instabilité coûte horriblement cher.
13:33Ce qu'ils montraient est un signe de fébrilité.
13:35Mais on finit par se dire, à ce prix-là,
13:37on peut enchaîner les gouvernements
13:39ou alors on peut vivoter comme ça encore pendant deux ans
13:43sans qu'il ne se passe rien.
13:44Et réellement, la question se pose,
13:46est-ce que la stabilité, en soi, est bien pour le pays ?
13:49Bah oui, évidemment.
13:50Mais avant de me poser ces questions idiotes,
13:52évidemment qu'il faut de la stabilité.
13:54Mais c'est une stabilité que vous allez avoir.
13:56C'est du sur place.
13:58C'est pas pareil, c'est du sur place.
14:00C'est du sur place, c'est pas de la stabilité.
14:02C'est ce qu'on appelle la stabilité, mais il n'y a rien.
14:04Tout est gelé.
14:05De toute façon, il n'y a pas de réforme.
14:07Reprenez vos esprits, Louis.
14:09On fait une petite pause.
14:10On continuera à parler politique avec la maire de Villeneuve-Saint-Jean.
14:12Elle a été élue.
14:13On chacotait face à Louis Boyard.
14:14On va voir ce qu'elle nous dit.
14:15Comme du jour.
14:16A tout de suite, dans Punchline sur CNews et Europe 1.