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00:00Il y a des questions un petit peu politiques, alors on a parlé de Donald Trump, mais en France on ne peut pas dire qu'on est complètement à l'abri non plus des sous-Brusseaux politiques.
00:09C'est à prendre en compte, enfin je veux dire, c'est-à-dire que ça va avoir un impact selon vous sur les investisseurs, il y a de la fiscalité, on en reparlera peut-être en termes de conseils, de voir, mais voilà.
00:20Les investisseurs ils doivent se dire, attention 2025, mon épargne, elle est politique aussi ? Amélie ?
00:26Alors c'est vrai que l'année dernière on a vu qu'il y a eu un attentisme des clients suite à la dissolution de l'Assemblée Nationale, où effectivement plus personne n'avait envie d'investir.
00:34En tout cas nous c'est ce qu'on a ressenti de mon expérience. Mais après quand on voit la couleur et la composition de l'Assemblée Nationale, on a l'impression que finalement il ne va pas se passer grand-chose.
00:44La preuve, là on est à la veille du mois de février et on n'a toujours pas de loi de finances là actée.
00:51Mais après des périodes d'incertitude, de toute façon il y en a toujours eu et il y en aura toujours.
00:57Donc après le fait d'être dans un contexte incertain, c'est aussi la meilleure excuse pour ne rien faire, pour ne pas agir.
01:03Donc moi j'aurais plutôt tendance à encourager les gens à prendre des décisions, si vraiment ils ne veulent pas prendre de risques.
01:09On a parlé des placements sécuritaires qui peuvent être une solution, mais en tout cas à se poser les bonnes questions sur son patrimoine, puisque de toute façon une stratégie c'est sur du long terme.
01:16Donc autant revoir ses objectifs et puis en fonction choisir les investissements qui vont être adaptés par exemple à la préparation de sa retraite,
01:25à la création de revenus complémentaires, à l'optimisation de la transmission à ses enfants, mais en tout cas de revenir sur la base de la gestion du patrimoine
01:33et puis de structurer les choses parce que ne rien faire finalement c'est presque ce qu'il y a de pire.
01:39La politique, les marchés sont déjà pas mal intégrés, ça a commencé vraiment à bouger l'année dernière.
01:45Si on se souvient bien de 2024, vous aviez toutes les actions européennes qui montaient à peu près au même rythme, le CAC, le DAX ou autre,
01:50et c'est vraiment à partir de la dissolution que les choses ont commencé à bouger, qu'on a vu les actions françaises sous-performer très nettement par rapport aux actions allemandes, italiennes ou autres.
01:57Donc une grosse partie du risque est déjà dans les prix, ça s'est vu aussi sur les obligations au niveau de la zone euro.
02:02Le 10 ans français qui s'est écarté plus fortement du 10 ans allemand, ce qui a été une zone de vigilance sur les marchés et que les marchés actions ont déjà intégrés.
02:10Donc c'est vrai que je dirais qu'on peut aller vers du mieux sur l'aspect politique parce qu'effectivement il n'y a pas de censure pour l'instant sur le nouveau gouvernement.
02:15Il y a aussi en Allemagne, ça devient le sujet allemand, on sait que l'Allemagne ne connaît pas de croissance depuis maintenant deux ans.
02:21Le FMI prévoit que ça pourrait être le cas pour une troisième année supplémentaire.
02:24Donc l'idée c'est qu'après les législatives qu'on a eues en Allemagne à la fin du mois de février, les choses seront un peu plus lisibles sur la première puissance économique européenne.
02:32Et probablement que les questions d'endettement vont être un petit peu assouplies.
02:36C'est-à-dire que l'Allemagne a bien compris que trois ans sans croissance c'est absolument inacceptable.
02:39La population allemande, les électeurs allemands vont trouver ça inacceptable.
02:42Et l'Europe a besoin d'une Allemagne un peu plus vigoureuse dans ses investissements et dans ses choix.
02:47Donc ça c'est plutôt pas mal pour la zone euro.
02:49C'est-à-dire que si la France se stabilise dans le point de vue politique, l'Allemagne aussi, derrière, vous l'avez dit, l'ABC va continuer à baisser les taux.
02:55Alors c'est sûr que pour les produits de rendement ça va diminuer un petit peu tout ça, mais par contre ça va être plutôt une partie stimulante pour les actions ou autres.
03:01Donc je pense que les 12 à 24 mois qui arrivent pour la partie européenne, pour un investisseur qui n'est pas trop investi sur la partie européenne, il ne faut pas se dire qu'il n'y a pas de croissance.
03:08C'est plutôt se dire que cette absence ou cette faiblesse de croissance va obliger les autorités européennes à réagir pour faire face en plus à l'administration américaine.
03:15Donc c'est plutôt à apercevoir de manière positive.

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