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00:00Ce matin, on reçoit le Directeur Général de la Clinique du Parc de Perigueux, qui ne va pas tarder à déménager Thibaud Delmarle.
00:07Bonjour Michel Moz.
00:08Bonjour, merci de m'accueillir.
00:10Votre déménagement était prévu, mais ça y est, ce matin, c'est sûr, ce sera pour 2027.
00:15Voilà, plutôt fin 2027, pour se garder un petit peu de marge.
00:18On vous a installé à Kouigny, à côté de Créa-Vallée.
00:23Qu'est-ce qu'il y aura de nouveau dans cette Clinique du Parc ?
00:25Sur le plan strictement chirurgical, nous n'avons pas d'autres spécialités, puisque c'est soumis à l'autorisation de l'ARS.
00:33Donc nous allons développer déjà ce que l'on a, et certainement doubler un petit peu notre activité, en accueillant de nouveaux praticiens.
00:41Vous espérez faire venir combien de nouveaux médecins ?
00:43On est en calculément 24, on essayerait de faire venir 38.
00:47Et pour ceux qui utilisent cette Clinique du Parc, qui sont vos patients, on sait que c'était aussi compliqué de se garer.
00:55Là, on va pouvoir se garer très facilement.
00:57Donc là, vu la surface du terrain qui fait un petit peu plus de 3 hectares, nous avons prévu autour de 347 places de parking avec des ombrières pour rester dans la connotation verte.
01:11Vous allez doubler votre activité, vous allez recruter des médecins, la Clinique du Parc se porte bien.
01:20Mais alors, comment ça se fait que vous vous portiez aussi bien et qu'on voit à côté un hôpital public qui est en grande difficulté ?
01:26C'est le problème, c'est difficile en quelques minutes peut-être de l'évoquer,
01:30mais nous avons notre ADN, si on peut dire, qui est porté sur l'ambulatoire, qu'on sait très bien faire.
01:36C'est-à-dire qu'il y a une rotation assez rapide des patients, quelles que soient les spécialités.
01:41Et notre gouvernance est aussi plus réduite.
01:46À trois personnes, on est plus facile pour engager les projets et tout, ça va un petit peu plus vite.
01:52Et justement, ces locaux plus grands, vous nous le disiez, ça va permettre d'attirer plus de monde.
02:02Est-ce que vous avez eu, pour financer ces travaux qui vont commencer, de l'aide de la part de l'État ?
02:06Non, pas du tout. Nous étions, du fait du Ségur structurant, nous avions posé un dossier pour avoir une aide au niveau de l'ARS.
02:15Nous étions pourtant fléchés en verre, mais nous n'avons pas eu d'aide de l'État.
02:21C'est qui alors qui a payé ça ?
02:23C'est nous, les médecins, puisqu'on est tous actionnaires.
02:26Vous êtes docteur, vous êtes médecin ?
02:28Absolument, oui.
02:31Et on a engagé aussi une participation des médecins au niveau de l'immobilier.
02:37Et on a actuellement, avec les fonds propres de la clinique et l'apport des médecins, autour de 8 millions d'euros.
02:45Ce qui nous a permis de boucler le budget.
02:47Nous sommes contents d'avoir le soutien de la Banque des Territoires, qui rassure effectivement les autres banques.
02:55Et il y a un pool bancaire qui nous prête.
02:59On revient au doublement de votre activité qui est prévu.
03:02Vous souhaitez faire venir de nouveaux médecins.
03:04Là aussi, on sait que c'est compliqué.
03:06On entend toutes les communes du département qui ont un mal fou à faire venir des médecins.
03:10Comment vous allez réussir à faire venir du monde ?
03:12Surtout que vous, il s'agit en plus de spécialistes.
03:14Tout à fait.
03:16C'est vrai que notre petite structure actuelle a quand même attiré une dizaine de médecins.
03:20Depuis que nous avons lancé le projet autour de 2019.
03:23On en est bien sûr très contents.
03:26Nous essayons de recruter à nouveau.
03:30Que ce soit dans toutes les spécialités.
03:32Nous avons un radiologue.
03:38Et on a toujours des pistes.
03:40Quels sont les atouts que vous proposez à ces candidats ?
03:43Je pense que la localisation de la clinique au niveau de l'entrée ou de la sortie de l'autoroute
03:50va amener certainement des facilités pour nos collègues bordelais en particulier
03:58qui se rendent compte que peut-être l'activité là-bas est un peu moins facile à partager maintenant
04:04du fait du nombre de médecins.
04:06La concentration là-bas.
04:08Une proximité de l'autoroute pour les médecins mais aussi pour les patients.
04:11Est-ce que vous espérez faire venir des patients des départements voisins ?
04:16Nous avons tout l'axe bergerac, l'axe sarlat et l'axe bordeaux.
04:20Evidemment c'est le nord qui risque d'être obligé de traverser Bérigueux
04:23mais on ne peut pas tout avoir.
04:25Je voulais revenir simplement sur ce sens que je vous avais dit tout à l'heure.
04:29C'est que nous ne nous portons pas concurrentiels vis-à-vis de l'hôpital avec qui nous avons une convention
04:36et Francheville non plus.
04:38Nous nous positionnons en plus.
04:43Une activité complémentaire pour cette clinique du parc qui va déménager, qui arrive à Créa-Vallée.
04:49Vous aviez commencé des travaux quand même dans cette clinique qui était un peu vieillissante
04:52à côté de la préfecture de Bérigueux.
04:54Vous avez entamé des travaux, des pertes finalement que vous n'allez pas pouvoir récupérer.
04:59Bien sûr, en particulier l'IRM.
05:01Bien sûr que nous verrons l'appareil mais nous le déplaçons là-bas.
05:04Mais en fait toute la cage de Faraday qui est en cuivre, c'est à perte.
05:09Ce déménagement, ça y est, il est prévu.
05:11Ce sera pour 2027.
05:13Merci d'être venu nous présenter ce nouvel établissement,
05:17cette clinique à Créa-Vallée à côté de l'entrée de l'autoroute Michel Maus.
05:21Merci encore d'avoir été avec nous ce matin.
05:23Merci à vous de m'avoir reçu.
05:25On vous remet les grandes infos sur le site internet ici.fr et sur l'application ici.