Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, était en meeting ce samedi 1er février à Montélimar, dans la Drôme.
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00:00Sur un autre volet, et puisque l'on parle de défendre les intérêts de la France, y compris en Europe,
00:07nous avons tout récemment demandé au Parlement européen la suspension, sur un autre domaine, de ce que l'on appelle le Green Deal,
00:14le pacte vert qui est le projet politique de Madame van der Leyen, parmi d'autres.
00:25Laissez-moi vous expliquer exactement les tenants et les aboutissants d'une telle demande pour la France, et notamment dans une terre agricole.
00:34Le pacte vert, c'est un monstre technocratique. C'est une machine à créer des normes, une très grosse machine inspirée de l'écologie punitive.
00:44C'est notamment, vous en avez entendu parler, l'interdiction des véhicules thermiques, à l'horizon 2035, qui va frapper durement les classes populaires et les classes moyennes.
00:54Mais surtout, pour nos agriculteurs, une montagne de difficultés supplémentaires, de pas prasses, d'absurdités, qui a conduit des milliers d'entre eux dans la rue pour exprimer leur colère.
01:13Ce pacte vert est une arme de la Commission européenne, directement pointée sur la tempe des agriculteurs français.
01:20Ce pacte vert, c'est une accumulation de contraintes, dont les objectifs assumés sont de parvenir à une décroissance agricole, au nom de la sauvegarde de l'environnement.
01:30Dans les faits, les bureaucrates européens exigent des efforts tellement drastiques de nos producteurs, qu'ils seront forcés de diminuer leur cheptel ou de diminuer leur rendement.
01:40À terme, c'est l'autonomie alimentaire de la France qui est gravement menacée, car sans agriculteurs, le peuple français devra se nourrir en comptant sur des puissances étrangères.
01:52Je refuse qu'au nom de l'Europe, on fasse de la France première puissance agricole du continent, un pays dépendant des autres.
02:01Face à ce déluge de normes qui emprisonne le travail, j'appelle à une grande libération économique qui tient en deux idées majeures et qui relèvent pourtant du bon sens, la simplification et la revalorisation.